OCCURRENCE: | 103668 chantier |
CONTEXTE: | Le gentillhomme a promis le secret à la Dame du Voyier, mais il le trahit pour obéir à son maître. Le duc, à son tour, révèle à sa femme, le secret qui n'est pas le sien. S'ensuivent trois morts, qui est coupable: le gentilhomme, loyal à son supérieur, ou le duc, dupe de son amour? |
NOTES: | [(Page & nouv.) 405-417, 70] L'histoire inspire de la compassion, apparemment pour les amants infortunés. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 305973 accreditee |
CONTEXTE: | Didon ne songe pas à dissimuler son amour pour Énéas et la nouvelle se répand dans le pays. Les seigneurs dont elle avait refusé les offres de mariage se considèrent trahis par son choix d'un étranger. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult est la Dame defanmee par toute la Libe la contree : en mal est essaucié son non. Quant l’oient dire cil baron, li duc, li conte du palays, qu’a seigneur ne volt ainçais, moult s’en tiennent a vergondé quant elle les a touz avilés por .i. home de plus bas prois qu’il n’est mie ne cuens ne roys. La Dame est perdue de réputation dans toute la contrée de Libye : son nom est décrié. À cette nouvelle, les barons, les ducs, les comtes du palais, qu’elle avait refusés pour époux, se jugent très humiliés d’avoir été tous dédaignés pour un homme de moindre mérite, qui n,est ni comte ni roi. |
NOTES: | P. 142, v. 1662-71. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de "Guiguemar", aux vers 316-336, Guiguemar rencontre la Dame destin�e � �tre son amante et � le gu�rir. Il lui fait le r�cit de ce qui pr�c�de. A quoi suscc�dent les soins de la Dame et de sa suivante. |
COTEXTE ET CITATION: | La Dame en sa chambre le meine; Desur le lit a la meschine, Triers un dossal ki pur cortirne Fu en la chambre apareillez, la est li Dameisels cuchez. En bacins d'or ewe aporterent, Sa plaie e sa quisse laverent; A un bel drap de cheisil blanc Li osterent entur le sanc; Puis l'unt estreitement bend." La Dame le m�ne dans sa chambre, le couche sur le lit de la jeune fille, derri�re un panneau dispose dans la chambre en guise de courtine. Elles lui apportent de l'eau dans des bassins d'or, lavent la plaie de sa cuisse en essuyant tout autour le sang avec un beau tissu de lin blanc; puis elle la pansent en serrant fort et entourent le jeune homme de soins attentifs (p 53)] |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, vv. 364-73 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305972 accreditee |
CONTEXTE: | Didon décide d’aller chasser dans la forêt pour se distraire de son obsession amoureuse. C'est en la voyant en habit de chasse qu'Énéas tombe amoureux à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Eneas, ses druz, l’atent jus au degré o tout sa gent ; quant vit la Dame tirïaine, ce li fu vis que fust Dïaine : moult i ot bele veneresse, du tout resambla bien deuesse. Quant il la vit, pour seue amor li est muee la coulor. Le seigneur Énéas, son ami, l’attend au bas des marches, avec tous les siens ; en voyant la Dame tyrienne, il lui sembla que c’était Diane : c’était une superbe chasseresse, en tous points, elle avait bien l’air d’une déesse, en la voyant, pour l’amour d’elle il changea de couleur. |
NOTES: | P. 136, v. 1566-73. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103702 accreditee |
CONTEXTE: | Pour empêcher Nicolette d' entretenir une relation amoureuse avec Aucassin, son père adoptif, le vicomte de Beaucaire l'enferme dans une chambre de son palais. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et li visquens estoit molt rices hom, si avoit un rice palais par devers un gardin. En une canbre la fist metre Nicolete en un haut estage et une vielle aveuc li por conpagnie et por soiste tenir, et s' i fist metre pain et car et vineqt quanque mestiers lor fu. Puis si fist l' uis seeler c' on n' i peust de nule part entrer ne iscir, fors tant qu' il i avoit une fenestre par devers le gardin asses petite dont il lor venoit un peu d' essor." |
NOTES: | [(Page) 50-52] L' enfermement de la Dame dans une chambre ou une tour est un topos récurrent des récits médiévaux ou elle subit ce sort de la part du mari jaloux. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104982 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les deux rivaux s'y trouverent [au bal], et s'y étant querellez je ne sçai comment, noüerent une partie pour le lendemain au dessus de Ville-neuve. Le combat fut sanglant, deux seconds y furent tuez, et la partie du Comte bien blessée, ce qui produisit deux effets tres-fâcheux; l'un que le Roy ayant renouvellé ses Edits contres les duels, il n'y eut plus de seureté pour mon pauvre Amant à demeurer en France, et l'autre que l'éclaircissement du sujet de ce duel, fit connoître à la Dame d'Englesac, que la haine d'Entre son fils et moi n'étoit qu'un jeu concerté. |
NOTES: | [(Page) 37] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100754 accreditee |
CONTEXTE: | Une Dame brave les dangers d'une innondation et est aidée par des moines. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mais la pitié fut que la pluspart de ses gens et chevaulx demorerent mortz par les chemins et arriva à Serrance avecq ung homme et une femme seulement, où elle fut charitablement recue des religieux". |
NOTES: | [(Page & nouv.) prologue p.2] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Pauvert |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La Dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305931 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Carlos, amoureux de Porcia, rencontre une Dame invisible qui essaye de le séduire. Mais il ne veut pas rompre sa promesse de fidélité faite à Porcia. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin, plusieurs demoiselles richement paréees les étant venues recevoir, chacune un flambeau à la main, l'invisible ne le fut plus, et, ôtant son masque, fit voir à dom Carlos que la Dame de la grille et la princesse Porcia n'étaient qu'une même personne. Je ne vous présenterai point l'agréable surprise de dom Carlos. |
NOTES: | Page 101. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B. |
OCCURRENCE: | 104710 accreditee |
CONTEXTE: | Une Dame vertueuse repousse, en lui griffant le visage, le jeune homme qui tente de la séduire. Ils ne parlent plus jamais de cette affaire, mais le jeune homme humilié n'ose plus s'approcher d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Si vous désirez estre vengée de lui, laissez faire à l'amour et à la honte, qui le sçauront mieux tourmenter que vous. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 31, 4] voir aussi topos GARDER_SECRET_PAR_HONTE |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104176 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou s'est réfugiée avec sa suivante chez une vieille femme où la beauté de la comtesse est remarquée par des jeunes bergers qui font des avances et offrent des présents. Après le refus indigné de la suivante, elles sont obligées de se remettre en route. |
COTEXTE ET CITATION: | La Dame dit : "Trop miex amasse, S'il vous pleüst, biau tres douz sire, Que vous souffrissiez de ce dire : Ne sommes pas de tel afaire. Par Jesu Crist le debonnaire, Je voudroie miex estre morte !" |
NOTES: | [(Page&vers) 54, 1768] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102478 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de sa barbe, qui le rend très laid, la Barbe Bleue se marie avec une belle fille voisine. |
COTEXTE ET CITATION: | Par malheur cet homme avait la Barbe bleue: cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui [...] Une de ses Voisines, Dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. La Cadette commença à trouver que le Maître du logis n'avait pas la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut. |
NOTES: | Livre de poche, 1990 p. 207-8 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 103682 accreditee |
CONTEXTE: | La Dame de Fayel s'entend avec sa chambrière pour refuser d'ouvrir au châtelain afin de tester sa constance. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne le puis faire trop doloir ne souffrir trop grant mesaise ; s'il a ores grant paine et enduré malvaise nuit, bien luy sera guerredonné, car s'il avoit joye sanz paine, il averoit trop bon marchié de Dame. |
NOTES: | [(Page) P. 81 ; p. 112 : malgré la pluie et le vent, la Dame de Fayel maintient sa décision de ne pas ouvrir sa porte. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102446 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme vient en aide à une "Dame outragée." |
COTEXTE ET CITATION: | Vroyment, dit le damoysel, si en aulcune partie je vous y puis donner allezement, je le feray de bien bon cuer. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 71, 7, livre 1] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Ausset F. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | MaDame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette Dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104562 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un party de la Garnison de Lorsque, avoit enlevé à quelques Chevaliers Mauresques, une trés-belle fille qu'ils conduisoient, et vint passer assez proche des Abencerrages, pour leur donner occasion d'empêcher cette violence. Ils n'étoient que deux...mais la veritable bravoure ne raisonne pas sur le nombre, et ils se virent bien-tôt secondez par un inconnu, et par deux passans qui seroient facilement venus à bout d'une entreprise plus perilleuse. Les Cavaliers de Ferdinand ployerent, et la Dame étant delivrée. |
NOTES: | [(Page) 577-8] Slatkine: 1,551-52 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102992 chantier |
CONTEXTE: | Victoria, Dame de Tolède, apprend par une lettre que Don Lopes de Gongora qui lui a promis le mariage est engagé auprès d'une autre femme. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 649] Chapitre 22 Topos qui prend place dans la nouvelle "A trouyeur, trouyeur et demy" tirée des Alivios de Cassandra, recueil d'Alonso Castillo Solorzano (1640). Texte remanié en 1642. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! maDame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, maDame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la Dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : Trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305484 accreditee |
CONTEXTE: | Guigemar a été transporté de façon magique dans un château isolé où un mari jaloux retient sa femme prisonnière. |
COTEXTE ET CITATION: | Li sires, ki la mainteneit, mult fu vielz huem e femme aveit, une Dame de halt parage, franche, curteise, bele e sage. Gelus esteit a desmesure ; car ceo purporte la nature que tuit il vieil seient gelus ; ... Il ne la gardout mie a gas. En un vergier suz le donjun la out un clos tut envirun. ... Li sire out fait dedenz le mur, pur metre i sa femme a seür". |
NOTES: | P. 36, v. 209-260. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102890 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain ordonne à son serviteur de mettre, après sa mort, son coeur dans l'écrin où il conserve les tresses de la Dame, et de lui porter le tout avec une lettre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le coffre a pris et recheü ... Clef ne sierre n'a demandé, Mais a force l'a deffremé. <CITATION>Le coeur et les trecces y vitCITATION>". |
NOTES: | [(Page) 247] Transformation du topos de la mutilation. Mise en prose p. 211 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305682 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues, frappé d'impuissance, est incapable d'avoir des relations conjugales avec Aceline, qu'il a forcée à l'épouser après avoir vendu son mari à un roi sarrasin et fait croire qu'il était mort. Il a compris qu'il a été envoûté et la maltraite pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la Dame tint l'erbe qui tant ot de valor, Quant cuide a li jesir, toute pert sa vigor : Ne pot a li jesir ne acointier s'amor, Que li manbre le fallent, si est an teil friçor. Le traïtes la bat et par nuit et par jor, Si la feri aus dens, tant par fu plains d'irour ; Avaul la clere face li sans vermaus an cor, Teins est li orilleus de sanc et de suour. |
NOTES: | Page 92, v. 775-782. Ceci est la première de nombreuses occurences des violences qu'Hugues fait subir à Aceline dans un crescendo qui va jusqu'à l'enterrer jusqu'au tronc et l'affamer, puis la condamner au bûcher. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104476 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide suit le jeune homme, vainqueur du combat, qui était parti à la poursuite de la belle Dame inconnue qu'Ovide avait protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeune Etranger, dont la bonne mine avoit si fort surpris Ovide, étoit à genoux auprès d'elle, et fit conjecturer au Romain par les signes qu'il lui voïoit faire de loin; qu'il tâchoit à la retenir. Elle ne paroissoit émue ni des charmes de l'Inconnu, ni de ses prieres, et de démêlant de ses bras, elle prit sa course le long de l'allée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 436, 2] Cie des Libraires p.130 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102682 accreditee |
CONTEXTE: | La méchante reine Tisiphane, jalouse, se débarrasse de son mari, amoureux d'une Dame d'honneur. |
COTEXTE ET CITATION: | Il "se trouva mort dans son lit". |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, II, 383] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 101738 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Théophé dit que sa femme et sa fille (Théophé) sont mortes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le criminel déclara que la Dame et sa fille étaient mortes [...] Mais je reconnus bientôt qu'il ne cherchait qu'à tromper ma justice" |
NOTES: | P.105,107 (Garnier-Flammarion) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103570 accreditee |
CONTEXTE: | Une Dame envoie sa servante dans le lit de son mari pour jouir d'un moment d'intimité avec son ami, un chevalier de retour de guerre et venu en visite. Se retournant dans son sommeil, le mari tête le sein de la personne qui dort auprès de lui et se rend compte qu'il ne s'agit pas de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur, comme il avoit de coutume, une heure environ devant le jour, se réveilla, et vers sa chambrière se vira, cuidant estre sa femme, et <CITATION>au taster qu'il fist hurta sa main d'aventure à son tétin, qu'il sentit très dur et poignant ; et tantost cogneut que ce n'estoit point celuy de sa femme, car il n'estoit pas si bien troussé CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) p. 250. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102872 accreditee |
CONTEXTE: | La Dame de Fayel et le châtelain de Couci s'entendent pour que leurs rencontres restent secrètes: par l'entremise d'une chambrière (74), d'une porte secrète (75), d'une pierre dressée (105). |
COTEXTE ET CITATION: | Venez, l'uys vous sera deffermés, mais venés sagement et tout seul que nulz ne le sache, sy vous hastés de tost venir ; et s'ainsy est que l'uys ne soir deffermés, sy attendés tant que on y viengne, car nulz ne le deffermera fors moy ou ma chamberiere. |
NOTES: | [(Page) 66-7,74-5,105] Le décryptage du signal permettant la rencontre secrète et sa divulgation sont au coeur de la Châtelaine de Vergi. Importance de ce topos dans Jehan de Saintré. Mise en prose p. 67, 72, 99. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100878 accreditee |
CONTEXTE: | Une Dame par lapsus révèle que c'est elle qui fut la victime d'un viol qu'elle racontait |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION>Et combien qu'elle feit compte d'une aultre ne se peut garder de dire à la fin : "Jamais femme ne fust si estonnée que moy, quant je me trouvay toute nue." Alors, la Dame, qui avait oy le compte sans rire, ne s'en peut tenir à ce dernier mot, en luy disant : "Ad ce que je voy, vous en povez bien racompter l'histoire. CITATION>" |
NOTES: | Navarre Heptameron Classiques Garnier [1991], 62e nouvelle, 378 |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma Dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104182 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs désignés pour exécuter la comtesse de Bourges et son fils selon le prétendu ordre de son mari, se laissent attendrir par le sourire de l'enfant et la sincérité de sa mère qui témoigne de son innocence. Ils décident de l'épargner à condition qu'elle ne remette plus les pieds dans la région. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, font il, or escoutés : Dex vous aime, ja n'en doutez ; Appertement a moustré ore Ne veult que vous muirez encore. Pour Dieu et pour misericorde Avons fet unne telle acorde Que toute vive eschaperez, Mez que suz sainz nous jurerez Ce que je vous deviserai." |
NOTES: | [(Page&vers) 1332] Voir p. 155 où les serfs expliquent au comte de Bourges comment ils ont épargné la comtesse. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102990 chantier |
CONTEXTE: | Victoria, Dame de Tolède, apprend par une lettre que Don Lopes de Gongora qui lui a promis le mariage est engagé auprès d'une autre femme. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 649] Chapitre 22 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 305462 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fui la Pucelle aux Blanches Mains dont il est amoureux pour accomplir sa mission de secourir la fille du roi Gringras, Guiglain va la retrouver, mais la trouve fâchée contre lui à cause de sa conduite qui l’a déshonorée. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, fait il, or est issi ? De moi n’arés nule merchi ? Si en mourai tot a delivre ; Bien sai ne puis pas longes vivre. De moi n’i ara nul confort ; Vostre amors m’a donné la mort. Il vos en averra peciés Se vos tot ensi m’ocïés. [...] Bele, or ne m’en caut qui m’ochie, Car por vos me desplait ma vie. “Dame, en est-il donc ainsi ? N’aurez vous donc pas pitié de moi ? Je vais sûrement mourir, je ne saurais vivre plus longuement ! Il me sera impossible de me consoler, mon amour pour vous m’a tué ! Et le péché de m’avoir tué retombera sur vous. [...] Belle, peu importe qui me tuera : à cause de vous, la vie me fait horreur.” |
NOTES: | P. 125, v. 4083-4096 ; trad. p. 74. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104712 chantier |
CONTEXTE: | Amarante est forcée de se placer auprès d'une Dame, Damette, pour être la gouvernante de sa fille (Valamire). |
NOTES: | [(Page) 45] courage dans le malheur manque le co-texte |
SOURCE: | Anonyme, Amarante, ou le triomphe de l'amitié, par MaDame***. Claude Jombert: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101126 accreditee |
CONTEXTE: | Panurge pour se venger d' une grande Dame de Paris la fait toumenter par des chiens en rut. C'est lui qui est responsable de l'attaque et qui donne faiblement l'impression de la sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Panurge les chassa quelque peu, puis prit congé d'elle et se retira en quelque chapelle pour voir le divertissement. |
NOTES: | [(Page) Chap. XX] p. 315, éd. Livre de Poche , Bibliothèque classique. |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Callagher E., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101684 accreditee |
CONTEXTE: | Le père supposé de Théophé dit qu'elle n'est pas sa fille, parce que sa fille est morte. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le criminel déclara que la Dame et sa fille étaient mortes[...] Mais je reconnus bientôt qu'il ne cherchait qu'à tromper ma justice" (105). |
NOTES: | [(Page) 105,107] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101528 chantier |
CONTEXTE: | Le duc de Guise se retrouve sans le vouloir le confident à la fois des incertitudes conjugales de M. de Villequier et des visées amoureuses du roi sur Mme de Villequier. Cela l'inquiète, car il n'est pas sûr lui-même de l'amour de la Dame. |
NOTES: | [(Page) v.III, p.159] Consulter le topos CONFIDENCE_CAUSE_INQUIETUDE. |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100608 accreditee |
CONTEXTE: | Un garçon de 15 ans salit la robe d'une Dame. L'aide est ici inutile. Ce jeune garçon est mort. Impuissance. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce mari, ou bien un parent, ou peut-être un inconnu, la suivait ; il applique un coup de bâton d'épine sur la tête du jeune garçon, et le renverse. J'accours. Il était sans mouvement, la tempe ouverte. J'appelle. |
NOTES: | [(Page & Nuit) p71 33e Nuit] Ce narrateur reviendra souvent sur le sentiment d'impuissance éprouvé lorqu'il ne peut aider quelqu'un. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, Dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La Dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100864 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anel li a dunc aporté e ele l'a mult esguardé. El l'a tresbien reconneü e le paile qu'ele a veü. Ne dute mes, bien set et creit que li Fraisnes sa fille esteit. Elle apporte l'anneau, que la Dame examine et qu'elle reconnaît aussi bien que l'étoffe qu'elle vient de voir. Elle n'a plus aucun doute, elle est sûre que Frêne est bien sa fille. |
NOTES: | Marie de France, Lais, Le Fraisne / Le Frene, v. 441-60; p.110-111; Ed. et trad. Laurence Harf-Lancner, Le livre de poche, 1990 (No.4523). L'édition des lais anonymes est la suivante: ed. et trad. Alexandre Micha, Lais feeriques des XIIe et XIIIe siecles, Paris, Garnier-Flammarion, 1992. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104532 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme projette d'enlever une femme au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce Valet de chambre estoit le Marquis de Birague lui-même, qui avoit fait secrettement cette partie avec Fouquet, et qui me menoit à une de ses maisons. Je pensai ne leur jamais pardonner cette tromperie...Mais quoi! me dit ce pauvre Gentilhomme, que ma façon d'agir affligeoit; en bonne foi, aimeriez-vous mieux estre encore dans le Couvent, exposée à tout ce que la vengeance de MaDame d'Englesac seroit capable de faire contre vous, que de me sçavoir quelque gré de vôtre liberté? Fouquet et la Dame lui aidèrent à obtenir que je ferois moins l'effarouchée, et que je ne lui voudrois pas de mal. |
NOTES: | [(Page) 47-8] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100912 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La Dame masquée déclara a dom Carlos que c'était elle qui avait eu inclination pour lui. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, Chap. IX, p. 88. L'"Histoire de l'amante invisible" (1¡partie,chap IX) développe longuementce thème romanesque. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103254 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène découvre que Clarice s'est échappée et se livre à des transports violents. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fut plus l'amour qui lui fit regretter Clarice : le désespoir de l'avoir perdue, le peu d'usage qu'il avait fait de son pouvooir, l'obstination de cette aimable Dame ; toutes ces choses s'offraient à la fois à son souvenir, le déchiraient mortellement et changeaient en fureur le grand amour qu'il avait eu pour elle. |
NOTES: | [(Page& Partie) 100, II] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104126 accreditee |
CONTEXTE: | Une Dame qui avait inutilement aimé Dom Pèdre se trouve au sérail de Mahemet ; elle a été prise par des corsaires et vendue. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai été prise par des Corsaires qui couroient nos costes, et mise au nombre de ces malheureuses qu'on croit honorer en les rendant les plus miserables personnes de la terre. |
NOTES: | [(Page) 544] Slatkine p. 264, tome 2. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102776 accreditee |
CONTEXTE: | Ignauré, l'amant de douze Dames sera tué par les maris et ses parties génitales leur seront données à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, il convient [vo] dru baignier; Et apriès le ferai saigner: Gardés ke blaus dras ait vos sire!" |
NOTES: | [(Page & Vers) 59, 505-7] Le meurtre n'est pas rendu dans son action, mais dans l'annonce qui en est faite à la Dame. Evocation de sacrifice rituel : l'amant sera lavé, "les draps blancs lavés". Variante du topos du coeur mangé. |
SOURCE: | Renault de Beaujeu?, Lai d'Ignauré ou du prisonnier (Le). Rita Lejeune: Bruxelles, 1936. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103828 accreditee |
CONTEXTE: | Après s'être assuré la fidélité du gentilhomme français et de sa persévérance dans l'amour, cette Dame veuve milanaise se remariera avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma délibération estoit de jamais aymer ; ce que depuis ma viduité j'avais très bien sceu garder; mais vostre honnesteté, dès l'heure qye vous parlastes à moy au festin, me feyt changer de propos et vous yamer autant que vous faisiez de moy. |
NOTES: | [(Page) 132 nov 16] Bordas |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | TT101598 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Revenchons-nous, ma Dame, non tant pour leur rendre ce qu'ils méritent, que pour satisfaire à l'amour qui, de mon coste, ne se peut plus porter sans mourir." "Et, se trouvans tous deux d'un consentement, jouèrent la vengeance dont la passion avoit été importable." |
NOTES: | [(Page) nouv.3, pp.25-6] La reine de Naples se venge ainsi. Sa relation adultère dure jusqu'à la "vieillesse"sans que son mari, le roi Alphonse, ne s'en aperçoive. Manque le résumé. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Balogh A. |
OCCURRENCE: | 102788 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son refus des solliciations du châtelain de Couci, la Dame de Fayel lui octroie un don symbolique: anneau, ruban. |
COTEXTE ET CITATION: | Soyés asseur que de moy jamais ne joÿrés, mais pour vous ung pou adoulcyr, se de moy volés avoir aulcuns joiaulx ou aultre chose que sauve mon honneur je vous puisse donner, je le voldroye bien, soit laz de soye, anel ou manche ou aultre chose que avoir veuillés. |
NOTES: | [(Page) p. 47-48. Ambiguïté du geste : cet octroi est normalement préliminaire a l'ultérieur don de soi, éventualité que la Dame de Fayel rejette catégoriquement. Mise en prose p.48 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102874 accreditee |
CONTEXTE: | La Dame de Fayel se refuse au Châtelain de Couci. |
COTEXTE ET CITATION: | ... car ce seroit trop lais recors qu'on poroit de moi recorder" |
NOTES: | Page 23-24, v. 652-653. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100404 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre de la Dame masquée et de Dom Carlos. Histoire enchâssée. |
COTEXTE ET CITATION: | On profane les églises en ce pays-là aussi bien qu'au nôtre, et le temple de Dieu sert de rendez-vous aux godelureaux et aux coquettes. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IX, 87] Voir aussi: la rencontre inopinée dans le prologue du Décaméron de Boccace et le rendez-vous dans l'Heptaméron de Marguerite de Navarre. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa Dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la Dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la Dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une Dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette Dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102764 accreditee |
CONTEXTE: | La chambrière de la Dame de Fayel prend l'initiative d'un échange de lettres entre le châtelain et sa maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Et pour ce je conseilleroye que une lettre luy fust envoye que vous et moy escriprons, laquelle le varlet emportera. |
NOTES: | [(Page) P. 98. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104316 chantier |
CONTEXTE: | Dans la lettre dédicatoire, Boursault dit avoir reçu les lettres de sa destinataire, que la Dame lui cache l'auteur des lettres. |
NOTES: | [(Page) 45-46] [VARIANTE A (2 occ.). Phrase: L'auteur feint d'avoir reçu ou trouvé les lettres qu'il publie.] |
SOURCE: | Boursault (Edme), Treize lettres amoureuses d'une Dame à un cavalier. Bernard Bray/ Desjonquères: Paris, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104226 accreditee |
CONTEXTE: | L'invisible révèle à Dom Carlos son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | L'invisible ne le fut plus, et, ôtant son masque, fit voir à dom Carlos que la Dame de la grille et la princesse Porcia n'étaient qu'une meme personne. |
NOTES: | Tome I, chap IX, p. 101. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 105322 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier blessé qui veut demander secours à la reine, réputée pour sa charité envers les démunis, la surprend dans les bras de son chevalier féerique. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'uis de la chambre ou ele gist trova overt, dedenz se mist. <CITATION>Lez la roïne vit celui dont il ot puis ire e ennui; entre ses braz la Dame tint,CITATION> dont s'en ala, puis ne revint. Il trouva ouverte la porte de la chambre où elle couchait et entra. Il vit alors près de la reine celui qui fut plus trad la source de ses ennuis et de ses trouments ; il tenait la Dame dans ses bras, puis il s'en alla pour ne plus jamais revenir. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 162-165, vv. 209-214. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 101064 chantier |
CONTEXTE: | Une Dame inconnue s'éprend de Don Carlos toujours vainqueur aux combats de barrière et courses de bague. |
NOTES: | [(Partie & Page) 87] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102234 chantier |
CONTEXTE: | Un Espagnol, arrogant comme tous ceux du roman, enlève Aminthe, Dame d'honneur d'Alcidiane. La jeune file est attirée sur le bateau par un pseudo-marchand, sous prétexte de lui montrer des marchandises. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) 1, 5, 373-75] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 102232 chantier |
CONTEXTE: | Aminthe, Dame d'honneur d'Alcidiane, est enlevée par des Corsaires dont le vent avait jeté le vaisseau près du palais royal. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) 1, 5, 973] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la Dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306002 accreditee |
CONTEXTE: | L'enlèvement d'Hélène, la femme de Ménélas par Pâris et les Troyens, se fait avec son consentement car elle est tombée amoureuse de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | La bele e la preuz Dame Heleine I pristrent tote premiereine. Ne se fist mie trop leidir, Bien fist semblant del consentir. Hélène, la belle, la noble Dame, est capturée la première. Au reste, elle ne se fit pas trop prier et laissa bien voir qu’elle était consentante. |
NOTES: | P. 162, v. 4503-06. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101318 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | vers 538-542 "Sur la tumbe cheï pasmee, En la pameisun devia; Unc puis a humme ne parla. Quant sis fiz veit que el morte fu, sun parastre ad le chief tolu; vers 551-554 "Cil que ceste aventure oïrent Lunc tens aprés un lai en firent, De la pitié, de la dolur que cil suffrirent pur amur." |
COTEXTE ET CITATION: | Dans le lai deYonec, la Dame s'évanouit de douleur en apprenant la mort de son amant. Cette scène constitue le dénouement |
NOTES: | Edition : Blackwell's French texts, Oxford, 1952 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 103708 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de l'impossibilité de se rencontrer, les deux amants communiquent de la fenêtre de leurs chambres. |
COTEXTE ET CITATION: | "N'unt guaires rien ki lur desplaise (mult esteient amdui a aise) fors tant qu'il ne poeent venir del tut ensemble a lur plaisir ; kar la Dame ert estreit guardee, quant cil esteit en la cuntree". |
NOTES: | [(Vers & Page) 45-50, 212] Dans Laüstic p. 212, vers 45-50 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100210 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur a fixé un rendez-vous à une Dame. Mais il a préféré le lendemain s'informer sur l'inconnue plutôt que d'aller à ce rendez-vous. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me ressouvins en chemin du rendez-vous que m'avait donné Mme de Lursay mais outre qu'il ne paraissait pas alors aussi charmant que la veille, je ne me sentais pas assez de tranquillité d'esprit pour le soutenir. |
NOTES: | L'indication de page renvoie à l'édition GF de 1985. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102866 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son refus des sollicitations du châtelain de Couci, la Dame de Fayel lui octroie un don symbolique : anneau, ruban. |
COTEXTE ET CITATION: | Cghastellain, ce que je vous ay promis, je le vous tenray. |
NOTES: | [(Page) P. 54. Ambiguïté du geste : cet octroi est normalement préliminaire à l'ultérieur don de soi, éventualité que la Dame de Fayel rejette catégoriquement. Mise en prose p. 48 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305932 accreditee |
CONTEXTE: | Commencement de la nouvelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une devote Dame s'addressa a ung Cordelier, pour, par son conseil, pourvoir sa fille d'un bon mary, auquel elle faisoit si honneste party, que le beau pere, soubz l'esperance d'avoir l'argent qu'elle bailleroit à son gendre, feit le maryage de sa fille avec un sien jeune compaignon, qui tous les soirs venoit souper et coucher avec sa femme, et le matin, en habit d'escolier, s'en retournoit en son couvent; où sa femme l'apperceut et le monstra, un jour, qu'il chantoit la messe, à sa mere, qui ne put croire que ce fut luy, jusqu'à ce qu'estant dedans le lyt elle luy osta sa coiffe de la teste, et congneut à sa coronne la verité et tromperye de son pere confesseur. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 56, p. 348. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la Dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette Dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104498 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse a ordonné qu'on emmène Parménie. Quatre hommes se saisissent d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Trois heures après, sans que je sache quelles mesures prit la princesse, quatre hommes masqués, accompagnés d'une Dame que je n'avais point encore vue, m'ordonnèrent, de la part de la princesse, de les suivre. |
NOTES: | [(Page& Partie) 161, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102378 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentil homme épouse sa soeur sans le savoir. Ils vécurent très heureux. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le mariage consommé le gentil homme rescripvit à sa mère en disant que doresnavant ne luy povoit nyer la porte de sa maion, veu qu'il luy menoit une belle fille aussi parfaicte que l'on scaurait desirer. <CITATION>La Dame qui s'enquist quelle alliance il avoit prinse, trouva que c'estoit la propre fille d'eulx CITATION>, dont elle eut ung deuil desesperé." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 233, 30] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la Dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la Dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200149 accreditee |
CONTEXTE: | Revenu à la raison, Yvain se reproche de n’avoir pas respecté le délai d’un an fixé par Laudine pour revenir de sa campagne de tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Au revenir mout fort se blasme De l’an que trespassé avoit, Pour quoi sa Dame le haoit. Et dit : “Que fait qu’il ne se tue, Cis las qui joie s’est tolue ? Que fais je, las, qui ne m’ochi ? Dès qu’il revient à lui, il se fait de très graves reproches pour avoir dépassé le délai d’un an, ce pourquoi sa Dame l’avait pris en haine. Et il dit : “Qu’est-ce qu’il attend pour se tuer, ce misérable qui s’est ravi toute joie ? Qu’est-ce que j’attends, misérable, pour mettre fin à mes jours ? |
NOTES: | P. 268, v. 3524-3529 ; trad. p. 269. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200057 accreditee |
CONTEXTE: | L'impératrice réussit à sortir de la tour où son mari l'a enfermée et se rend à une fête où se produit le jongleur Paridés : coup de foudre mutuel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Dame esgarde et ele lui, en un pensé cïent andui : il pense que bons nés seroit qui cele Dame adiés aroit, et quant entre ses dens l'a dit, si se deut molt que ainc le vit. ... Li Dame durement se deut por le valet cui aime et velt et pense : "Dius ! Quel creature !" |
NOTES: | P. 108, vv. 3493-3498 et P. 109, vv. 3541-43 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une Dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa Dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la Dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa Dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200163 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'"Avis", Boursault s'adresse au lecteur. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Quelques-uns fâchés de ne pouvoir deviner de qui elles [les lettres] sont, ont voulu se persuader qu'elles étaient de moi: plût au Ciel!citation> |
NOTES: | Treize lettres amoureuses d'une Dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, p. 48. |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma Dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma Dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200061 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à ses dons de divination, Eracle sait que l'impératrice a l'intention de tromper son mari et le révèle à l'empereur. Mais il est trop tard. |
COTEXTE ET CITATION: | Eracles qui est loing en l'ost le dist l'empereour molt tost que la Dame pense a folie, et il ne le mescreï mie. Angoisseus fu, ce poés croire, et si destrava tot son oirre ; [...] Mais trop tard est li cose emprise, Car li maisons est trop esprise, et vous savés n'est mie jus des qu'en tous sens i est il fus. |
NOTES: | P. 146, v. 4723-4734. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200204 accreditee |
CONTEXTE: | Camus met en scène un dialogue entre un prélat et une Dame du monde, grande liseuse de romans. Se cachant derrière ce religieux, il fait l'éloge de ses romans édifiants en décrivant leurs caractéristiques techniques. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aussi le but de l'autheur de cacher le precepte sous l'escorce de l'exemple, et de glisser dans ses narrations tout ce qui est ça et là espars dans les livres de la devotion, meslant ainsi l'utile avec le plaisir. |
NOTES: | Pp. 469-470. |
SOURCE: | Camus, Jean Pierre, Dilude de Pétronille. J. Gaudion: Lyon, 1626. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202684 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac offre de prendre la place de Sylvie/le Prince de Salmes dans le lit de la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | Si ne n'avois point peur de vous faire une infidelité, j'aimerois quasi mieux aller dégager vôtre honneur en contentant la Dame sous vôtre nom, et en vôtre place, jusqu'à ce que nous eussions eu le loisir de prendre d'autres mesures. |
NOTES: | Page 105, voir aussi p. 106-107. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200115 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki la bucle purra ovrir senz depescier e senz partir, il li prie que celui aint.citation> Celui qui pourra ouvrir la boucle sans briser ni déchirer la ceinture, cet homme, il la prie de lui accorder son amour! |
COTEXTE ET CITATION: | Guigemar exige un gage de fidélité de sa Dame. |
NOTES: | Guigemar, vv. 573-575. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202682 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>La Dame pour se venger de cette lâcheté par une veritable mocquerie, s'avisa dés le jour suivant, de faire chanter de moi les plus folles contre-veritez du mondecitation>, qu'on ne prit neanmoins pas pour telles; on m'y faisoit surpasser le plus redoutable galant de la cour. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie/le Prince de Salmes répond mal aux avances d'une Dame lors de la fête de l'île enchantée. Pour se venger, la Dame calomnie le Prince de Salmes par des contre-vérités, un jeu de société où les médisances s'expriment par antiphrases. |
NOTES: | 98 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202685 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Enfin l'intrigue dura jusqu'à ce que <citation>le Mari de la Dame ayant surpris, je ne sçai comment de ses Lettres avec les réponses que je lui faisois de ma propre maincitation>, il entra en une extréme jalousie, et donna ordre de nous épier. |
COTEXTE ET CITATION: | Le mari de la Marquise, trompée par Englesac et Sylvie, intercepte des lettres compromettantes. |
NOTES: | 107 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa Dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est quand la Dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305935 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard a perdu son comté de Nevers à cause de la trahison de Lisiart. Après avoir été hébergé par Dame Marche, femme d’un jongleur, il se déguise en jongleur pour voir comment se comporte le traître sans être reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Gerars mie ne sejourna, Ains se leva isnielement Et vesti un viés garnement Et pent a son col la vïele, Que Gerars bien et biel vïele, Quant de chou se velt entremetre. N'i a fors c'a la voie metre, Que Gerars s'est bien desconnus. |
NOTES: | Page 57, v. 1349-1356. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200114 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>El pan desuz ferai un pleit; cungié vus doins, u que ceo seit, d'amer cele kil desfera e ki despleier le savra.citation> Il li baille, si l'aseüre; le pleit i fet en tel mesure, nule femme nel desfereit, se force u cultel n'i meteit. Je vous autorise, où que ce soit, à aimer celle qui saura défaire le noeud et déplier la chemise! Guigemar lui remet la chemise et lui prête serment: elle y fait un noeud que nulle femme ne saurait défaire. |
COTEXTE ET CITATION: | Guigemar se prépare à quitter son amante. La Dame fait un noeud dans la chemise du jeune héros et lui donne l'épreuve du noeud. |
NOTES: | Guigemar, vv. 559-566. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200128 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le duc de Florence, n'ayant jamais peu faire entendre à une Dame l'affection qu'il luy portoit, se decouvrit à un gentil homme frere d'elle, et le pria l'en faire jouyr: <citation>ce qu'après plusieurs remontrances au contraire, luy accorda de bouche seulement; citation> [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Commencement de la nouvelle. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 12, p. 90. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200058 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur qui doit s'éloigner pour défendre ses terres contre des ennemis décide d'enfermer sa femme dans une tour malgré les avis contraires d'Eracle. Sa femme parviendra à le tromper mais sera pardonnée, car c'est lui qui s'est mal comporté envers elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je le metrai en tel leu, par cele foi que je doi Deu, qu'al mius i ert de tot le monde, qu'en cele tor fort et reonde l'enfremerai, biaus amis chiers, a vint et quatre chevaliers qui a me volenté seront. |
NOTES: | P. 97, vv. 3131-3197 La variante apportée par ce texte au topos, c'est que la Dame est gardée non par une vieille femme, mais par 24 chevaliers avec leurs épouses. Comme la première partie du roman, qui est une mise en récit du topos des dons reçus par Eracle, la deuxième est un développement de ce topos. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | WW305108 CHANTIER |
CONTEXTE: | Colonne décrit la Dame masquée à son ami Nogaret comme une très belle femme |
NOTES: | [(Page & Tome) 69/251, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305090 accreditee |
CONTEXTE: | La promesse que le roi de Hongrie a faite à sa femme mourante de ne se remarier qu'avec une femme qui lui ressemble parfaitement, le conduira à désirer se marier avec sa fille et à une série de malheurs dont la mutilation et la fuite de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Si les princes et les comtes de ce pays ne veulent pas que le royaume de Hongrie aille à ma fille à votre mort, et s'ils vous demandent de vous remarier pour avoir un fils, je vous autorise à le faire, mais à la condition que vous puissiez trouver une femme dont la ressemblance avec moi soit parfaite. ... Certes, ma Dame, je vous le promets, et jamais je ne manquerai à ma parole. |
NOTES: | [(Page ) P. 28. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200162 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa troisième lettre, la Dame revient sur sa demande au cavalier de ne plus lui écrire, et lui propose au contraire, mais comme limite de leurs rapports, une correspondance secrète. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>De peur qu'on n'en surprenne quelque'une [de vos lettres], servez-vous de l'adresse que vous trouverez ici sur un morceau de papier à part.citation> [...] La femme qui aura soin de recevoir vos lettres, en aura encore plus de me les rendre. <citation>N'y mettez point de dessus : le dedans me fera assez connaître que ce n'est qu'à moi qu'elles s'adressent... citation> |
NOTES: | Lettres amoureuses d'une Dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, pp. 58-59. |
SOURCE: | Boursault (Edme), Lettres nouvelles de Monsieur Boursault. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305403 accreditee |
CONTEXTE: | L`ami d'une Dame a échoué dans sa tentative de séduction. Mortifié, il fait semblant d'être malade pour cacher sa honte. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi passa la nuict en tels pleurs, regretz et douleurs qui ne se peuvent racompter. Et, au matin, voiant son visaige si deschiré, feit semblant d'estre fort mallade et de ne povoir veoir la lumiere, jusques ad ce que la compaignye feust hors de sa maison. |
NOTES: | Page 31, 4e nouvelle. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305463 accreditee |
CONTEXTE: | Miriados, sénateur romain, et sa femme Cassine sont mariés depuis deux ans mais n’ont pas d’enfant. Ils prient Dieu de leur en accorder un. |
COTEXTE ET CITATION: | Il orent bien ensanle esté deus yvers plains et un esté c’onques la Dame enfant n’en ot. Grans ert il deus qu’ele en menot et grignor duel en ot il sire que nus ne pot conter ne dire. Dieu en reclamoit doucement. |
NOTES: | P. 5, v. 129-135. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma Dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette Dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305475 accreditee |
CONTEXTE: | La reine trouve une solution pour séparer les amants Floire et Blanchefleur et éviter la mésalliance de leur fils avec la fille d’une captive. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait ele, envoions Floire, nostre fil, aprendre a Montoire. Lie en ert molt Dame Sebile, ma suer, quist Dame de sa vile. Des qu’ele l’ocoison savra, s’el puet, oblier li fera la crestiiene Blanceflor par le confort d’une autre amor. |
NOTES: | P. 27, v. 321-328. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305566 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune Dame, future mère du narrateur, fuit les attentions de son vieil amant pour être avec le futur père du narrateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'ils furent à quatre ou cinq cents pas de la maison de plaisance de mon pere, devant laquelle il fallait passer, il prit tout-à-coup à la jeune Dame une colique de commande si violente, qu'elle pria le vieillard d'ordonner qu'on fit halte là, s'il ne vouloit la voir mourir. |
NOTES: | P. 19. Voir aussi p. 21. ...Comme elle achevoit ces paroles, la prétendue malade, que les deux valets apportoient, arriva. |
SOURCE: | Le Sage (Alain-René), Histoire de Guzman d Alfarache. Maestricht: J.E. Dufour et Ph. Roux, 1787. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305567 accreditee |
CONTEXTE: | La Dame s'arrange pour fuir un dîner chez des amis pour être avec Prévan, qu'elle croit sincère comme nouvel amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Celle dont le mari était à la ville ne pouvait disposer que de la journée ; il fut convenu qu'une feinte indisposition la dispenserait d'aller souper chez son amie, et que la soirée serait toute à Prévan. |
NOTES: | P. 190 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une Dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle Dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305588 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve disperse et vainc les ennemis de la Dame de Vaucadoce, tandis que celle-ci regarde la bataille du haut de son château. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme eureuse est la Dame qui de ung tel corps d’homme est douee par bonne amour! Et par la foy de mon corps, j’enquerray aujourd’uy qui il est, si luy feray desservir la paine qu’il prent pour moy, car de l’honneur qu’il me fait ne pourroit estre trop recompensé. Et s’il est a marier, il aura tout l’amour de moy desservie. |
NOTES: | P. 198,lignes 50-53 et p.199 lignes 1-3. Voir aussi p. 202, lignes 35-45, où le bruit de ses exploits et la belle contenance de Beuve allument l’amour de la Dame. |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305591 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot voit arriver une troupe avec un chevalier de grande taille qui conduisait une Dame. Il comprend qu'il s'agit de la reine. Désespéré à cause de son enlèvement, il tente de se tuer, mais Gauvain l'en empêche : il est déjà à moitié passé par la fenêtre quand il le tire en arrière. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il ne la pot veoir, Si se vost jus lessier cheoir Et trebuchier aval son cors, Et ja estoit demis defors Quant mes sires Gauvains le vit, Sel trait arrieres, se li dit : "Merci, sire, soiez en pes ! Por Deu, nel vos pansez ja mes Que vos faciez tel desverie !" Et quand il ne put la voir, il eut le désir de se laisser tomber, de laisser son corps basculer dans le vide. Il était déjà à moitié dehors, quand monseigneur Gauvain l'aperçut. Il le tire en arrière et lui dit : "De grâce, monseigneur, retrouvez le calme ! Au nom du ciel, chassez de vos pensées pour toujours l'idée d'une pareille folie. |
NOTES: | P. 80, v. 565-573. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma Dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa Dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305632 accreditee |
CONTEXTE: | Yonec est gravement blessé par le rasoirs mis à la fenêtre de la chambre de sa Dame quand il répond à son appel pour faire l’amour. Il en meurt. |
COTEXTE ET CITATION: | Il a dit: “Ma dulce amie,
Pur vostre amur pert jeo la vie!
Bien le vus dis qu’en avendreit,
Vostre semblans nus ocireit». «Ma douce amie», lui dit-il, «je perds la vie pour vous avoir aimée. Je vous avais prédit ce qui arriverait, et que votre attitude causerait notre mort». |
NOTES: | P. 198, vers 323-326. |
SOURCE: | Marie de France, Yonec. Paris: Lettres gothiques, 1990.Édition de Karl Warnke ; traduction de Laurence Harf-Lancner. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305652 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte Richard vient d’épouser la Dame de Gènes. On vient de les conduire dans le lit nuptial que l’évêque bénit devant l’empereur et l’assistance |
COTEXTE ET CITATION: | Cele nuit sont couchié ensamble, Si com raisons et lois assamble Les gens cele premiere nuit […] Si com il son afaire dut, S’i joua tant qu’ele conçut .i. fil qui puis fu emperere. Cette nuit ils dormirent ensemble, comme la loi permettait leur union. Remplissant son devoir, le comte joua tant avec son épouse qu’elle conçut un fils qui plus tard fut empereur. |
NOTES: | p. 53, vers 1747-1753. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305648 accreditee |
CONTEXTE: | La femme du roi Guillaume, en exil avec lui, vient d'accoucher de jumeaux dans une grotte. Pendant que le roi allait lui chercher à manger, des marchands veulent s'emparer d'elle, l'accusant de mauvaise vie malgré ses protestations qu'elle est légalement mariée. Revenu sur les lieux, le roi, sans armes, est tenu en respect par les marchands et, impuissant, les voit enlever sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Si ont la litiere amenee Seur coi la Dame an iert portee, Si com aus plot et abeli, Maugré lou roi et maugré li. Ils ont amené la litière sur laquelle ils ont emporté la Dame suivant ainsi ce qui leur plaisait, malgré le roi et malgré elle. |
NOTES: | P. 76, vers 709-712. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la Dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la Dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305679 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Orson de Beauvais part en pèlerinage à Jérusalem. Sa femme lui donne un anneau qui servira de gage à tout chevalier venant de sa part. Ceci sera crucial pour la suite de l'épopée puisque son compagnon Hugues, qui le trahira et le vendra à un roi sarrasin, dérobera l'anneau pour faire croire qu'Orson est mort et usurper le duché en épousant la duchesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, ce dit la Dame, cest annel porterez. Ce vous avez besoig, ariers le trametez, Que se je voi l'annel, je le crorai asez. |
NOTES: | Page 74, v. 185-187. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; Onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305705 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Conte premier, par MaDame Mélibée |
COTEXTE ET CITATION: | En la ville de Tholose naguiere demeuroit ung riche et tresopulant homme nommé Pyralius, lequel avoit pour espouse une moult belle Damoiselle qu’on appelloit par nom maDame Rosemonde Chiprine. A cestuy Pyralius certes villain de meurs et non assez apte pour servir une si jeune Dame telle qu’estoit la Dame Rosemonde au faict et lucte du delicieux amour, la naturelle chaleur par longues maladies estoit faillye et jà estaincte par le merite de ses longs et vieulx ans, et oultre ce, se trouvoit si difforme et malheureux en beaulté qu’il ressembloit plustost quelque monstre que non pas homme humain […]. |
NOTES: | Pages 47-48. |
SOURCE: | Flore Jeanne, Contes amoureux. Saint-Étienne: Université de Saint-Étienne, 2005.Éd. R. Reynolds-Cornell |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305707 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse tombe amoureuse de Eurialus |
COTEXTE ET CITATION: | Le dieu d’amours les [Eurialus et Lucresse] navra bien soudain,/ Quand de son dart leurs deux cueurs transpersa./ L’oneesteté de Lucresse et le train/ Par ung trait d’eul vitement rencersa,/ Car la Dame de bien aymer pensa/ Ung estrangier que jamés n’avoit veu/ Et son mari hors de s’amour lansa. |
NOTES: | Eneas Silvius Piccolomini, L’ystoire de Eurialus et Lucresse, trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval, Turnhout, Brepols, 2003, p. 95 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une Dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305751 accreditee |
CONTEXTE: | Agathonice qui a élevé la fille de sa servante, finit par l'arracher à son mari qui fait d'elle son plaisir. Elle favorise son entrée au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Dieu jaloux, prenant enfin la protection du corps aussi bien que du coeur inviolable de cette fille qu'il destinait à la gloire d'être du nombre des épouses, disposa par cette grande Dame la supérieure d'un monastère, où l'observance régulière fleurit en un souverain degré, à recevoir cette bonne fille entre ses converses. |
NOTES: | Page 234. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305754 accreditee |
CONTEXTE: | Le prétendant d'Ermelline s'est noyé en tentant de la sauver de la noyade dans la Loire. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour Ermelline, elle voulut aussi mourir pour lui, mais d'une mort civile. À quoi elle se sentit obligée par un voeu, assistée par N. Dame, à qui elle avait une dévotion fort particulière. Ainsi de ce fleuve mortel, elle se relança dans ce fleuve de grâce qui réjouit le Cité de Dieu, la vie monastique. |
NOTES: | Page 252. Variante du topos puisque le jeune homme n'est pas vraiment l'amant, seulement le soupirant. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305832 accreditee |
CONTEXTE: | Jaloux de sa très jeune femme, le vieux Ligorio s'empoisonne et la force ensuite à avaler le poison. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayant donc avalé sa part de la ciguë, la Dame fut contrainte, le poignard à la gorge de humer le reste. |
NOTES: | Page 201. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305867 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger du dédain du jeune Mastic, la vieille Valdrée l’accuse à tort d’être complice d’un vol qui a été commis dans la maison où ils servent tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Sur cette fausse glace la Dame persuade à son mari de faire mettre en prison le secrétaire, pour essayer de découvrir les complices par sa bouche et de retirer leur vaisselle d’argent. […] Il proteste toujours qu’il meurt innocent, conjure son confesseur de faire la même protestation pour lui après sa mort, et prie Dieu en mourant de faire bientôt paraître que c’est injustement qu’on le fait mourir. |
NOTES: | Page 179. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305904 accreditee |
CONTEXTE: | Au château des Pucelles, Perceval est accueilli par la Dame et les jeunes filles vêtues de blanc. La Dame lui donne un onguent destiné à guérir ses éventuelles blessures. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais en tel liu est assenez
Que dusque a poi sera sanez, Car la Dame ot un oignement Dont elle l'oint molt dolcement, Lués furent ses plaies garies : C'est l'onguement as trois Maries Qui porterent Nostre Seignor. |
NOTES: | Tome I, page 98, v. 3159-3165. On peut voir dans cette occurrence une variante christianisée de l'onguent magique de la fée. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305907 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval séjourne chez un ermite, arrive un chevalier avec une jeune fille qu’il bat à coups de bâton. Il l’a enlevée à son ami et veut l'épouser, mais il n’obtiendra rien d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Danz prestres, fait il, erranment Venez me espouser ceste Dame, Ou, se ce non, se Deus ait m'ame, Vous le conperrez ja molt chier." […] Je le ferai sanz destriier, Mais qu'ele le weille otroier. -- Naie, fait ele, par saint Pol, Ains me lairoie par le col Prendre et les membres esracier". |
NOTES: | Tome II, page 10, v. 7184-7195. Voir aussi p. 9, v. 7156-7168. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305908 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir tué l'ami d'une Dame, un méchant chevalier veut forcer celle-ci à l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Li maus tyrans od tot grant ost A assise dedens la Dame, Por che qu'avoir le velt a fame, Mais la pucele au Cercle d'Or, Qui fille fu roi Esclador, Jure bien c'ainçois s'occira, Ja nuit avec lui ne jerra. |
NOTES: | Tome II, page 65, v. 9012-9018. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305915 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonnée dans la forêt par son ami Gérard qui croit qu'elle lui a été infidèle, Euriaut est trouvée par le duc de Metz qui tombe amoureux d'elle en voyant sa beauté. |
COTEXTE ET CITATION: | Li dus l'oï, s'en ot pitié ; Lors le regarde en mi le vis, Se li sambla et fu avis C'ainc mais ne vit si biele Dame, Et dist que le prendroit a femme. |
NOTES: | Page 50, v. 1166-1170. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305920 accreditee |
CONTEXTE: | Aigline, châtelaine de Vergy a été sauvée de l'agression de Galeran par Gérard. Elle le remercie de l’avoir vengée. Elle lui offre sa terre et ses biens et elle-même comme épouse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma terre et trestout mon avoir Et quanque j'ai vous abandon, De moi meïsme vous faich don, Volés a femme ou a amie. Pour Diu ! ne me refusés mie, Que je sui assés gentils fame ; Mais je sai bien que nule Dame Ne se doit loër ne prisier. |
NOTES: | Page 90, vers 2185-2192. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |