OCCURRENCE: | 305957 accreditee |
CONTEXTE: | Elissent a dû épouser le roi bien qu'elle aime Girart et que ce dernier l'aime en retour : elle lui donne son anneau en gage d’amour pur et éternel. |
COTEXTE ET CITATION: | Que doin per ist anel au duc m’amor ; E doins li de mon oscle l’aurieflor, Que plus l’aim ke mon paire ne mon seinor. Par cet anneau, je donne mon amour au duc, et je lui donne la fleur de mon douaire, car je l’aime plus que mon père et que mon mari. |
NOTES: | Page 82-83, v. 584-86. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305966 accreditee |
CONTEXTE: | La reine cache Girart déguisé en pèlerin. |
COTEXTE ET CITATION: | Apelet Benassis, lo cantador Del moster de la Croix au Sauvador : « Arjerjaz is romeu, lui e ss’ossor ; De ma terre fu naz, sin ai tendror ; E furent d’un lignage nostre ancessor. E faices le per mei tant calador Que nol sachent la fors cil gabador, Chevaler ne sirvent losengedor. » Elle appela Bienassis, le chantre de l’église Sainte-Croix du Sauveur : « Logez ce pèlerin, ainsi que sa femme. Il est de mon pays ; j’ai de l’affection pour lui. Nos parents sont du même lignage. Et faites-le pour moi si secrètement que tous les mauvais plaisants l’ignorent, ainsi que chevalier ou serviteur médisant. |
NOTES: | Page 588-89, v. 7870-77. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 305959 accreditee |
CONTEXTE: | Boson, un jeune parent de Girart assassine Thierry, allié de Charles. Ce dernier en rend Girart responsable et l’accuse de trahison. |
COTEXTE ET CITATION: | Ere sabunt Frenceis e Borgenun Girart fait de Teuri la traiciun, E la quez a Foucher e a Boson Eu [l’en] rent tant con pois lo gaardun. » Maintenant Français et Bourguignons savent que Girart est coupable de la mort par trahison de Thierry, qu’il en a chargé Boson et Fouchier, et moi je m’occupe de lui payer son juste salaire. |
NOTES: | Page 484-85, v. 6217-20. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305961 accreditee |
CONTEXTE: | Girart est en fuite car il a été vaincu par le roi Charles et chassé de son château. Il dissimule son identité sous un faux nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Aiqui es s’apele Jocel Mainaz. Il prit aussitôt le nom de Jocel Puîné. |
NOTES: | Page 570-71, v. 7611. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305962 accreditee |
CONTEXTE: | Girart et sa femme Berthe sont en fuite car le roi s'est emparé de leur château. Leur hôte les retient prisonniers et le stoïcisme de Berthe leur fait supporter leur sort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lo fest devalar de son palaz En l’arvol d’un celer, desoz uns graz ; Aiqui a la contesse dolent solaz. Au lieu de le garder chez lui, l’hôte l’envoya dans un cellier voûté, au-dessous d’un escalier ; la comtesse y passa de bien tristes moments. |
NOTES: | Page 570-71, v. 7617-19. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 305964 accreditee |
CONTEXTE: | Après vingt deux ans d'exil en Allemagne, Girart et Berthe décident de repartir pour la France déguisés en pèlerins. |
COTEXTE ET CITATION: | Au digos de la Cene, sembant romeu, Erberjat a Orlins chiez l’oste Erveu. Le Jeudi Saint, sous l’apparence d’un pèlerin, il se logea à Orléans chez l’hôtelier Hervieu. |
NOTES: | Page 582-83, v. 7774-75. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305960 accreditee |
CONTEXTE: | Girart qui s'est révolté contre le roi Charles, envoie un moine en ambassade auprès de lui pour négocier. Face à la colère de Charles, il a peur qu’il ne le mutile et lui coupe les génitoires. Le roi se calme car il comprend qu’il n’aurait aucun intérêt à le mutiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Li monges ot de Carle qui o lui tence, E entent la razon con la comence. E tem noil face torre la genitence, Cal ore qu’en fust fait la penitence. […] « Se ne m’ere per Deu e per perir, Talent ai de ca coille c’on la vos tir ». Le moine, qui comprend que Charles passe sa colère sur lui, entend bien ce dont il s’agit. Il a peur que le roi ne lui fasse couper les génitoires quitte à en faire pénitence ensuite. […] « N’était la crainte de Dieu et de l’enfer, je te ferais arracher les couilles ». |
NOTES: | Page 506-07, v. 6701-04 ; 6731-32. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305965 accreditee |
CONTEXTE: | La reine reconnaîtra l’anneau qu’elle avait donné à Girart en gage d’amour et lorsqu’il le lui montrera lorsqu’elle se rendra à l’église pour la procession du Vendredi saint, elle comprendra qu’il s’agit de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Baille li ist anel qu’eu te dirai, Qu[e] ele vos donet de cor verai A tot sa druerie, veient Gervai El gonfanon de France e Bertelai. Tu lui montreras l’anneau que je vais te remettre : c’est celui qu’elle t’avait donné d’un cœur sincère, avec son amour, en présence de Gervais, le gonfalonier de France, et de Bertolais. |
NOTES: | Page 584-85, v. 7806-09. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305620 accreditee |
CONTEXTE: | Après la deuxième prise de Roussillon, Girart et Berthe se réfugient dans la forêt d’Ardenne. Ils finissent par s’installer à Aurillac où Berthe devient une couturière recherchée pendant que son mari est charbonnier. |
COTEXTE ET CITATION: | Es loc fu la contesse taillendere, C’on no vistes de mans tal fazendere. N’i a done tan riche no la quere, De ses obres [a] faire ne li profere. La comtesse s’y installa comme couturière; jamais vous n’avez vu d’ouvrière aussi habile de ses mains. Toutes les riches dames la demandent et lui proposent de travailler pour elles. |
NOTES: | P. 576-78, vers 7709-7712. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |