OCCURRENCE: | 101428 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis attachée à un cordon l'anneau que le Roy Penon envoya a Lisere Quand il voulut partir. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 19, 2] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Anacleto M., Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101070 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'elle n'apparaisse pas explicitement dans le texte au moment où elle est faite, il y a une promesse de mariage dans Candide. Promesse orale probablement à laquelle il est fait allusion de façon beaucoup plus directe à la fin du texte Quand Candide retrouve Cunégonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie: elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser." |
NOTES: | [(Page) Ch.29, p.255, l et 30, p. 256]. Promesse malencontreuse puisque " Candide, dans le fond de son coeur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde. |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 306017 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de la cité d'Orces trouve OEdipe nouveau-né, abandonné dans la forêt par les serfs chargés de le tuer à cause de la prédiction de l'oracle d'Apollon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il oït plorer l’enfant, n’est merveille, poor ot grant. Contre mont la chaisne avisa, l’enfant qui pendeit esguarda et vit ceo que enfant esteit : merveilla sei qu’illoec pendeit. Traist s’espee, sil despendit, en son mantel le recoillit : molt le vit beel de son aé. As veneors s’en est torné et moustra lour sa troveüre qu’aveit trové par aventure. Tout li loent qu’il l’en portast, bien le norrist et enseignast. Quand il entendit pleurer l’enfant, il eut grand’peur, ce n’est pas étonnant. Il regarda en haut du chêne, aperçut l’enfant qui était suspendu et vit que c’était un enfant : il s’étonna qu’on l’eût suspendu là. Il tira son épée, le détacha et le recueillit dans son manteau : il vit qu’il était très beau pour son âge. Il retourna auprès des chasseurs et leur montra la trouvaille qu’il avait faite par hasard. Tous lui conseillent de l’emporter, de bien l’élever et de l’éduquer. |
NOTES: | P. 52, v. 139-152. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, Quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>Quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations Quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104330 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice se meurt à la suite d'une tentative d'enlèvement. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice se mourait. [...] Je meurs, dit-elle à Clorante, et vous êtes désormais affranchi de la peine de me voir. |
NOTES: | [(Page& Partie) 300-301, V] [ancien AGONIE. Voir aussi: DEFENDRE_(SE)_MOURIR_F) EG] Autre occurrence dans topos PUNITION_DE_LA_VIOLENCE : Un acte violent est puni. Expier son crime; t.V, p.299 Clarice réussit à détourner le poignard de Turcamène Quand celui-ci tente de l'enlever. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, Quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 104418 accreditee |
CONTEXTE: | Isis/Caliste est au pouvoir de son tuteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand il vit que son amour ne me touchait point, il me déclara, <CITATION>si je ne prenais le parti de l'épouser, je pouvais m'attendre à un esclavage qui ne finirait qu'avec sa vieCITATION>. |
NOTES: | [(Page& Partie) 268, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101288 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu`il fut proche d`elle (...) il ne put s`empêcher de donner des marques de son admiration. Quand il commencèrent à danser, il s`éleva dans la salle un murmure de louanges. |
NOTES: | [(Vol/Tome & Page) édition?, 39] |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102430 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur dit qu'il ne décrira pas le voyage, mais le fait Quand même. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne décrirai point ce voyage: il faudroit, pour le rendre intéressant, imiter ce stile exalté, sublime, inintelligible aux profanes, dont un voyageur ne peut guere se passer [...]" [et la description du voyage et du paysage suivent]. |
NOTES: | [(Page) 192] |
SOURCE: | Florian, Jean-Pierre Claris de, Claudine. Société des textes fr.modernes: Paris, 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et Quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104858 accreditee |
CONTEXTE: | Mahemet, à propos d'Uranie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais on ne sort pas d'un Serail comme d'une maison particuliere. Je viens de redoubler sa garde : de la reduire aux limites de sa chambre ; et Quand je n'aurois d'autre raison de me satisfaire, que le plaisir de me vanger, l'ingratte sera par obéïssance ce qu'elle n'a pas voulu fait par un motif plus glorieux. |
NOTES: | [(Page) 2,270/569] Cie des Libraires p. 569 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305963 accreditee |
CONTEXTE: | Berthe en fuite avec Guirart déguisé en charbonnier dissimule son identité et se fait passer pour une bergère orpheline lorsque le vilain charbonnier noir l’a rencontrée. |
COTEXTE ET CITATION: | Trobet mei orfenine, pauche bergere, E me prest a muller ; Deus lo li mere ! Quand il m’a rencontrée, j’étais une pauvre bergère orpheline et il m’a épousée. Que Dieu l’en récompense ! |
NOTES: | Page 578-79, v. 7723-24. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 100796 accreditee |
CONTEXTE: | Adélaïde, qu'aime le fils du comte de Comminge, est sa cousine alors que leurs deux familles sont mortellement brouillées. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étois près d'une d'elles, Quand je vis entrer une femme bien faite, suivie d'une fille qui joignoit à la plus parfait régularité des traits l'éclat de la plus brillante jeunesse. Tant de charmes étoient encore relevés par son extrême modestie : je l'aimai dès ce premier moment, et ce moment a décidé de toute ma vie. |
NOTES: | [(Page) 134, Paris, Garnier Frères, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104296 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de l'absence de Claire. |
COTEXTE ET CITATION: | Que ton absence me rend amère la vie que tu m'as rendue! Quelle convalescence! Une passion plus terrible que la fièvre et le transport m'entraîne à ma perte. Cruelle! tu me quittes Quand j'ai plus besoin de toi. |
NOTES: | Tome I, page 142 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104392 accreditee |
CONTEXTE: | Frédelingue est faible par sa situation de Français en Angleterre, de paysan (déguisement) et bien sûr par sa blessure. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quand il sut que j'étais blessé, je le vis s'alarmer pour moi et se donner tous les soins obligeants. Il me fit coucher ; car à peine pouvais-je me soutenir. On mit un appareil à ma blessure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 214, IV] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE]Voir aussi RECEVOIR_AIDE_D'ENNEMI |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104342 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante raconte à Caliste comment il est tombé dans une rivière alors qu'il était à la recherche de son aimée pendant la nuit. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je partis en désespéré pour la suivre, et j'avais marché une partie de la nuit, Quand traversant une rivière je me trouvai si faible que je tombai de mon cheval." |
NOTES: | [(Page& Partie) 37, I] Le personnage utilise le mot "naufrage" (p. 38) pour décrire son accident, une presque noyade. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102592 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante se dirige vers Londres pour venger son père lorsqu'il est attaqué en traversant un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il était en chemin depuis deux jours, Quand, traversant un bois, il se vit tout d'un coup attaqué par trois hommes." [Clorante] |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [s'il s'agit de Clorante, voir aussi : RECEVOIR_BLESSURE_AU_COMBAT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104382 accreditee |
CONTEXTE: | La paysanne Fétimé aide un cavalier blessé en le recevant chez elle et en envoyant chercher un chirurgien. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Isis et Clarice entrèrent dans la chambre où on l'avait mis, un chirurgien, que Fétime avait sur-le-champ envoyé chercher, mettait le premier appareil à ses blessures. |
NOTES: | [(Page& Partie) 145, III] [Voir aussi: AIDER_BLESSE] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, Quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105072 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide, à la recherche de Roseline se promène dans les bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] se prépara à s'en retourner chez Roseline voir si elle n'étoit point revenue, Quand il entendit pousser quelques cris vers le bord de la mer. Il se rendit en diligence à l'endroit d'où ces cris sembloient partir. Il vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 127-8. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris Quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 105276 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe raconte sa résistance à Sévère. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais Severe me trouvant en tous états la même fermeté, et m'ayant vu prête à m'ôter la vie Quand il avoit donné quelques marques de vouloir pousser ses brutalitez plus loin, resolut enfin de s'ôter un objet familier de chagrin et de trouble. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, II] Cie des Libraires p. 356 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103022 accreditee |
CONTEXTE: | Sanchez retrouve son maître avec joie. |
COTEXTE ET CITATION: | Sanchez pensa mourir de joye Quand il revit son cher maistre et ne songea plus à retourner dans son Couvent. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 785, chapitre 19. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 102562 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante enlève Caliste pour la libérer de l'emprise de son tuteur Périandre. Elle s'en remet à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tousse, Clorinde et Caliste l'entendirent ; elles ouvrent doucement la fenêtre, on tendit l'échelle ; Clorinde descend la première, Caliste la suit, bien plus troublée que Clorante. Malgré l'obscurité de la nuit, Clorante ne se méprit point et reconnut tout d'un coup Clorante. |
NOTES: | [(Page) Tome I, 54] L'enlèvement n'est pas une réussite totale : Caliste s'échappe, mais les amants sont séparés Quand leur projet est découvert. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104942 accreditee |
CONTEXTE: | La narratrice fait l'histoire de l'île de Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes Lecteurs sçavent sans doute que cette Io...étoit fille d'un Roi des Argiens, et fut enlevée avec plusieurs autres Dames de sa suite, par les Phéniciens....Cette Violence servit d'exemple ou de loix de réprésailles, pour plusieurs autres attentats semblables. Quelques Grecs enleverent Europe soeur de Cadmus Roi de Thir, les Argonautes enleverent Medée fille du Roi de Colchos, et enfin Paris enleva la belle Heleine. Quand on demandoit raison de ces dernieres injures, les gens qui les avoient faits, proposoient l'exemple du ravissement d'Io: Et comme on n'en avoit fait aucune raison au Roi d'Argos, les imitateurs de cette licence, se croïoient de droit d'en joüir impunément. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p.404 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100866 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à l'anneau qu'il porte, le fils retrouve son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Milun salt sus, mult li fu bel : el dei celui cunnuist l'anel, quant il li rendi sun cheval. Milon saute à cheval avec joie : au doigt du jeune homme, Quand celui-ci lui a rendu son cheval, il a reconnu l'anneau. |
NOTES: | [(Page) Milun/ Milon, pp. 240-241, vv. 429-431. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104380 accreditee |
CONTEXTE: | La paysanne Fétimé reçoit chez elle un cavalier blessé et envoie chercher un chirurgien. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Isis et Clarice entrèrent dans la chambre où on l'avait mis, un chirurgien, que Fétime avait sur-le-champ envoyé chercher, mettait le premier appareil à ses blessures. |
NOTES: | [(Page& Partie) 145, III] L'aide au blessé se fait par l'accueil. Le chirurgien est invariablement appelé. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104334 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène est présent Quand Clarice et Clorante se retrouvent par accident dans ses jardins. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il regarda la situation de ces deux personnages avec une fureur que l'espoir d'une prompte vengeance rendait froide et muette." |
NOTES: | [(Page) I, 70] La jalousie du corsaire fonctionne à retardement: son intention est de faire empoisonner. Coïncidence de deux topoi. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102574 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène qui soupçonne Clorante d'être l'amant de Clarice, sa prisonnière, tente de s'en débarasser en l'empoisonnant. Mais le domestique chargé de la tâche reconnaît Clorante comme le fils de son ancien maître. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah! Seigneur dit cet homme, quoi! C'est vous que j'ai servi autrefois ? Je me souviens encore de vos bontés, et de la récompense que vous me donn¸ates Quand je sortis de votre maison. Gardez-vous bien, seigneur, de toucher à aucun de ces mets Ô dieux ! s'écria Clorante, que me fais-tu penser ? Les aurait-on apprêtés pour me faire mourir ? |
NOTES: | [(Page) Tome II, 79] Cette tentative est le résultat d'une jalousie mal placée: Clorante n'aime pas Clarice. Il a cependant l'intention de la faire s'évader. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104684 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Il me sembloit aux mouvemens du visage de Citheris qu'elle alloit satisfaire ma curiosité, Quand sa compagne vint l'avertir qu'Ambiorix, c'étoit le nom du vieillard, venoit d'être picqué d'un animal veneneux: Et que suivant la connoissance qu'il avoit de ces sortes de piqueures, il assuroit qu'il n'avoit pas deux heures à vivre.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 465, 2] Cie des Libraires p.246 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102598 accreditee |
CONTEXTE: | Quatre navires pirates armés attaquent le bateau sur lequel se trouve Frédélingue. Malgré une résistance farouche, les défendants sont vaincus et faits prisonniers. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y avait déjà longtemps que nous étions sur mer et j'étais entièrement guéri de ma blessure, Quand notre pilote nous avertit qu'il découvrait un nombre de vaisseaux qui venaient à nous. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 214] Il s'agit ici d'une bataille navale. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104100 accreditee |
CONTEXTE: | Quand Sylvie apprend à Englesace qu'elle veut qu'il parte de la maison de Menèze, Englesac menace de rentrer en France. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour vous épargner les remords d'une infidélité que je n'eusse osé soupçonner en une ame comme la vôtre, il en faut étouffer le souvenir dans mon sang. |
NOTES: | [(Page) 73] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102510 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi maltraite sa maîtresse Diane parce qu'il devine qu'elle attendait son amant, le duc de Parme. |
COTEXTE ET CITATION: | [Diane, surprise par le roi Quand elle attendait son amant, le duc de Parme, essaie de réparer le mal. Mais le roi]" se démesla de ses embrassemens, qu'il regardoit alors comme d'une couleuvre, ou de quelque chose de plus dangereux encore; et la rage dont il étoit transporté luy faisant oublier la moderation deue à sa dignité, on tient qu'il commença sa vengeance par quelques coups de poing, et qu'il témoigna vigoureusement dans cette rencontre, que tous Monarques sont hommes, si-tôt qu'ils deviennent Amans". |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, 3] Cie des Libraires p. 98-99. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100748 accreditee |
CONTEXTE: | Ce passage témoigne du début de l'idylle entre Marianne et Valville |
COTEXTE ET CITATION: | Mais jugez de mon étonnement, Quand, <CITATION>parmi ceux qui s'empressaient à me secourir, je reconnus le jeune homme que j'avais laissé à l'égliseCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 92 GF] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 101434 accreditee |
CONTEXTE: | Sa mère met l'épée et la bague de Perion avec le bébé Amadis Quand elle l'abandonne et une lettre enveloppée de cire. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis attachée à unz cordon l'anneau que le Roy Perion envoya à Elisene Quand il voulut partir. Il luy souvint que l'ung des deux estoit celluy qu'il avoit autresfois donné à la Royne. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Livre 1, chap. 2, p. 19 ; chap. 11, p. 110. Les trois objets serviront à la reconnaissance d'Amadis et à la confirmation de son identité, aux chapitres IX et XI. La cire sera cassée par hasard par Oriane qui serre "l'objet" très fort par émotion. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta Quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise Quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, Quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103250 accreditee |
CONTEXTE: | Un comte, un ami d'un marquis, déstabilise la relation entre ce dernier et une belle fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les choses étaient en cet état <CITATION> Quand un ami d'importance que le marquis avait à la Cour le vint surprendre inopinément. [...] Il [le marquis] fut témoin de ce mariage avec une douleur CITATION> [...] |
NOTES: | [(Page) 465] Situation fortement récurrente. Le toposème "ami" nous semble obligatoire. C'est le type affinité élective (voire Goethe, Wahlverwandtschaften) |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 103014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [...] son histoire, Quand elles ouirent marcher dans leur chambre, ce qui leur sembla d'autant plus étrange qu'elles [...] |
NOTES: | [(Partie & Page) 211] pages dans la collection Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 103900 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'amour et la mort", le condamné est sauvé par la foule. |
COTEXTE ET CITATION: | Et voyant tant d'épées nues, Avons-nous (dit-il) plus d'une vie pour nous donner plus d'une mort ? Mais Quand il entrouït crier liberté, liberté, Galerio est mort, vive le Roi, <CITATION> sauvez Palmire, donnez la vie à Claudiane, détachez Montan, déliez Clarin. Et ensuite Quand il vit trancher les cordes qui attachaient ses bras [...] alors il crut que ce n'était point une illusion ni un songe, mais qu'en effet il entrait en la vie, et sortait de la mort : il quittait la prison et reprenait la liberté CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 150, 6, 1] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100848 accreditee |
CONTEXTE: | La servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari; l'épouse le confond au cours d'un rendez-vous truqué. (mais ce n'est pas une substitution nocturne). |
COTEXTE ET CITATION: | "Et arriva à si bonne heure, qu'elle entra par une aultre porte en la chambre où son mary ne faisoit que arriver, et, se cachant derriere l'huys, escoutant les beaulx et honnestes propos que son mary tenoit à sa chamberiere. Mais Quand elle veid qu'il approchoit du criminel, le print par derriere, en luy disant : "Je suis trop près de vous, pour en prendre une aultre." Si le gentil homme fut courroucé jusques à l'extrémité, il ne le fault demander, tant pour la joye qu'il esperoit recepvoir et s'en veoir frustré, que de veoir sa femme le congnoistre plus qu'il ne le vouloit." |
NOTES: | [(Page) 363 59e journée] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 104882 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Anaxandre qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connus Clidamis à cette Campagne, et je devins le plus cher de ses Amis : je servois dans cette mesme Armée, non pour estre Sujet du Roy de ce Pays là, mais par amour seul pour la Guerre, et par le desir de me signaler seulement. Cette liberté de quiter le service Quand il me plairoit, fut cause que je revins à la Cour si-tost que le fort de la Campagne fut passé ; au lieu que le pauvre Clidamis fut obligé de demeurer en garnison sur la Frontiere, où on craignoit sans cesse des troubles nouveaux, et où le Roy voulut absolument que tous les Officiers considerables demeurassent. |
NOTES: | [(Page) 36-7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101424 accreditee |
CONTEXTE: | Le père qui a vu enlever ses enfants jumeaux, Quand il pense avoir retrouvé la fille, demande à voir les six doigts de son pied. |
COTEXTE ET CITATION: | Le père demande "qu'elle dechausse son pied gauche: car il souvient fort bien que si tost qu'elle fut sortie du ventre de sa mere je remarquay qu'elle avoit comme moy six doigts a ce pied". |
NOTES: | [(Page) 139] "Aglée" Ce signe est encore confirmé par une action prédite par un oracle. |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la Cyprienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103818 accreditee |
CONTEXTE: | Pour séduire une jeune fille, un ermite fait semblant d'être un ange qui apparaît à la mère pour la convaincre que sa fille a été désignée pour enfanter avec lui un garçon qui deviendra le futur pape. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Quand damp hermite se treuve a part avec la belle fille, comme s'il la voulsist rebaptiser toute nue la fist despoiller ; et creez qu'il ne demoura pas vestu. ... Il la tint tant et si longuement avec luy, en lieu d'aultre clerc CITATION>, tant alla aussi et vint a l'ostel d'elle, pour la doubte des gens, que le ventre luy commença a bourser. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 103. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102956 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage féminin touche le coeur, non par sa richesse et sa beauté, mais par son mérite. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est assurément beaucoup qu'être riche et de naissance pour s'attirer force protestants, mais Quand elle n'aurait point eu ces avantages, son mérite aurait suffi pour la faire aimer. C'est peu de dire qu'on ne pouvait découvrir en elle aucune mauvaise qualité, elle avait toutes celles qu'on peut souhaiter dans une personne toute accomplie. Elle était belle sans fierté, civile sans abaissement, spirituelle sans affectation, complaisante sans contrainte et il y avait un je ne sais quel charme de douceur répandu dans toutes ses manières qui touchait le coeur dès qu'on la voyait. |
NOTES: | Page 463. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux Quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100746 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros secourt la femme dont il va ensuite tomber amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus près du cheval de bronze, je vis une femme enveloppée dans une écharpe [...] qui disait : "Ah! Je meurs! " <CITATION>A ces mots que j'entendis, je m'approchai d'elle pour savoir si elle n'avait pas besoin de secoursCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 54 chap I GF ] Note : edition GF 1965 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 104728 chantier |
CONTEXTE: | Se méprenant sur le sens de la lettre de "Célie", Rosimond défie Edouard; ils se battent en duel. Après un combat acharné, le second blesse grièvement le premier, qui se remet Quand même de ses blessures. Edouard admire tellement le courage de son adversaire qu'il lui offre ses services et devient son ami. |
NOTES: | [(Page) 302-04] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100486 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur explique l'hypocrisie du rabbin Ephraïm Ben Manasse. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme le monde n'est composé que de mines, il n'y avait point pour tout que de la superficie dans la probité de ce Juif; et il était du nombre de ces méchants qui ne sont jamais plus dangereux que Quand ils ont un peu de bonté. |
NOTES: | [(Page) 166] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous Quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305968 accreditee |
CONTEXTE: | Allusion, au tout début du roman, à l'épisode du cheval de Troie qui provoqua la chute de la ville. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Menelax ot Troie assise, onc n’en tourna tres qu’il l’ot prise, gasta la terre et tout le regne pour la venjance de sa femme. La cité prist par traïson, tot craventa, tours et donjon, arst le paÿs, destruist les murs : nuls n’i estoit dedenz seürs. Quand Menélas eut mis le siège devant Troie, il n’en bougea plus avant de l’avoir prise, il dévasta pays et royaume entiers pour venger l’outrage infligé à travers sa femme. Il prit la cité par traîtrise et abattit tout, tours et donjon, il incendia le pays, détruisit les remparts : personne ne s’y trouvait en sécurité. |
NOTES: | P. 52, v. 1-8. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102020 accreditee |
CONTEXTE: | Suzanne, maltraitée par les religieuses de son couvent, pense devenir folle. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus entré dans ma cellule, je sentis des douleurs violentes aux pieds; j'y regardai; ils étaient tout ensanglantés des coupures, des morceaux de verre que l'on avait eu la méchanceté de répandre sur mon chemin. |
NOTES: | [(Page) 318-9] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Garreta A. |
OCCURRENCE: | 104674 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La coûtume des Carthaginois, est d'immoler leurs propres enfans aux Dieux dans les calamitez publiques. Cette inhumanité est si sacrée parmi eux, que les meres voïent brûler leurs enfans avec un visage plein d'allegresse ; et Quand il s'en est trouvé quelqu'une en qui les sentimens de la nature ont été plus forts que le zele de la Religion, et qui a donné quelques larmes au trépas de ces petites creatures innocentes, non seulement on l'a sacrifiée elle-même à la justice celeste, mais sa memoire est en horreur à tous les Carthaginois, et sa famille demeure tachée d'une ignominie immortelle. |
NOTES: | [(Page & Tome) 338, 1] Cie des Libraires p. 298-99 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100654 accreditee |
CONTEXTE: | Manon et des Grieux vivent en Louisiane. Ayant reçu plusieurs marques de l'affection de la part de sa maîtresse, des Grieux constate que La Nouvelle Orléans est un lieu idéal qui favorise l'épanouissement de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis assuré du coeur de Manon. Il est tel que je l'ai souhaité pour être heureux; je ne puis plus cesser de l'être à présent. Voilà ma félicité bien établie. (...) L'Amérique me parut un lieu de délices après cela. <CITATION>C'est au Nouvel Orléans qu'il faut venir, disais-je souvent à Manon, Quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour. C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie Page) 177 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Mémoires et Avantures ..t.7: Amsterdam, 1728-31.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100584 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes. Celles-ci l'avaient poussé à ce geste; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous apperçumes un homme, qui tenait un sac, d'une main, et de l'autre un chien an laisse. Il allait sur le bord de l'eau, qu'il sondait avec une canne. Enfin, il y descendit, et marcha en s'avançant.Quand nous lui vimes de l'eau jusqu'aux aisselles, nous ne doutames pas qu'il ne voulut périr, et nous courumes à lui....J'ai suffisament d'argent pour acheter des outils, avoir de l'ouvrage, et payer ce que je dois...Mais j'étais sans ressource...O mon père!... Je respecterai votre don, et ne dissiperai plus-!". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.292-293 (349e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 105346 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Banneville, après la mort de son mari à la guerre, veut que l'enfant qu'elle attend évite le même sort. |
COTEXTE ET CITATION: | La mort funeste d'un homme de guerre se représenta à ses yeux avec toutes ses horreurs. Elle imagina la même aventure pour ce cher enfant qu'elle attendait et [...] fit promettre à sa sage-femme d'annoncer à haute voix la naissance d'une fille, Quand même ce serait un garçon. [...] La nouvelle courut bientôt qu'elle avait eu une fille, quoique dans la vérité, elle eût eu un garçon. |
NOTES: | [(Page) 972] |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit Quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, Quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103010 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Le Destin allait commencer son histoire Quand ils entendirent une grande rumeur [...]" "[...] une grande rumeur qu'ils entendirent interrompit leur conversation." |
NOTES: | [(Partie & Page) 89, 219] pages dans la collection Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 100428 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour pour Adélaïde, qui appartient à une branche familiale rivale, constituent l'essentiel du roman. |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "J'avois besoin d'être seul pour jouir de mon trouble et d'une certaine joie qui, je crois, accompagne toujours le commencement de l'amour. Le mien m'avoit rendu si timide, que je n'avois osé demander le nom de celle que j'aimois; il me sembloit que ma curiosité alloit trahir le secret de mon coeur: <CITATION> mais que devins-je Quand on me nomma la fille du comte de Lussan! Tout ce que j'avois à redouter de la haine de nos pères se présenta à mon esprit; mais de toutes les réflexions, la plus accablante fut la crainte que l'on eût inspiré à Adélaïde (c'étoit le nom de cette belle fille) de l'aversion pour tout ce qui portoit le mien CITATION>". |
NOTES: | Voir aussi Roméo et Juliette. Edition: Oeuvre de Mesdames de Fontaines et de Tencin. Paris: Garnier Frères, 1864. (près du début du récit) |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105006 accreditee |
CONTEXTE: | Ne pouvant pas faire arrêter Albirond, Mahemet veut se venger sur Uranie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut en diligence au Bardou, et declarant d'abord à Rahecma [i.e. Uranie], la resolution qu'il avoit prise, il sembloit se mettre en devoir de l'executer. Mais Quand il vit cette belle fille baignée de larmes, et qu'avec une langueur touchante elle lui demandoit si à ces marques elle pouvoit le reconnoître pour un honnête homme amoureux : Ce reproche le rendit confus, et sa vertu reprit insensiblement son empire. |
NOTES: | [(Page) Pp. 577-578. Voir édition Slatkine, 2, 272. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104640 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari légitime de Guirlane s'est transformé en tyran. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est temps à présent que je vous dise ce que je devins Quand j'eus fini de l'endroit où mon mari me surprit avc Merville. |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] Un renversement: le mari devient tyran pendant que le marchand Turc qui emmène Guirlane est l'amant le plus respectueux ("mes refus l'affligeaient, sans l'emporter à aucune violence"). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame Quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104276 accreditee |
CONTEXTE: | Julie est incertaine quant à la proposition de Milord Edouard. Elle demande conseil à son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Chère et tendre amie, toi qui fus toujours mon unique ressource et qui m'as tant de fois sauvée de la mort et du désespoir, considère aujourd'hui l'horrible état de mon âme, et vois si jamais tes secourables soins me furent plus nécessaitres ! Tu sais si tes avis sont écoutés, tu sais si tes conseils sont suivis, tu viens de voir au prix du bonheur de ma vie si je sais différer aux leçons de l'amitié. Prends donc pitié de l'accablement où tu m'as réduite ; achève, puisque tu as commencé ; supplée à mon courage abattu, pense pour celle qui ne pense plus que par toi ... Choisis à ma place, Quand je n'ai plus la force de vouloir, ni la raison de choisir. |
NOTES: | Tome I, page 256 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100670 accreditee |
CONTEXTE: | Au début du récit, pour appuyer sa théorie sur les relations entre la beauté et l`éloquence, la narratrice cite l'exemple d'une femme défigurée par la petite vérole. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>J'ai vu une jolie femme dont la conversation passait pour un enchantement (...). La petite vérole lui vint, elle en resta extrêmement marquée: Quand la pauvre femme reparut, ce n'était plus qu'une babillarde incommode.CITATION> |
NOTES: | [(Page) 8] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Servientis, Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105316 accreditee |
CONTEXTE: | La révélation de l'infidélité est faite par le neveu à son oncle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne. Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment." Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : "Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise Quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre ; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine. |
NOTES: | [(Page & Ligne) 5, 12-20 (sec.5)] Traduction de Marie-Louise Ollier, La Mort du roi Arthur, Paris: UGE 10/18, p. 47. Voir aussi p. 63, lignes 50-56 et l. 17-22, où c'est Morgan qui révèle l'amour adultère de Lancelot et de la reine à Arthur. Puis, p. 109, l. 28-31 où Agravain de nouveau révèle l'infidélité. |
SOURCE: | Anonyme, Mort le Roi Artu (La). 1220-40.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104664 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Vous sçavez donc aussi, poursuivit Evandre, que le Roi s'étant trop écarté à al poursuite de quelques fuyars, il se trouva presque seul dans un vallon, où un gros d'Eleens fit ferme contre lui, et l'avoit reduit dans la derniere extrêmité de sa vie, Quand le ciel me conduisit à son secours....%...il est vrai que je ne fus pas malheureux dans cette occasion. Je parai un coup que le Roi étoit prêt à recevoir, et aprés avoir tué celui qui se preparoit à le donner; je me jettai sur ceux qui entouroient ce bon Prince, avec tant de bonheur, que je les écartai d'auprés de sa personne, et que je le délivrai de ce peril entierement.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, 1] Cie des Libraires p. 60-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102566 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante organise avec Cliton la fuite de Clarice du château de Turcamène. Elle quitte le château accompagnée du domestique pensant retrouver Clorante. Celui-ci est déjà parti à la recherche de Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | En disant ces mots, elle se hâtait de s'habiller et peu de moments après elle fut en état de suivre Cliton. |
NOTES: | [(Page) Tome II, 88] Clarice est trompée Quand elle croit partir avec Clorante. Celui-ci a organisé sa fuite non pas par amour, mais par reconnaissance. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand Quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène Quand le théologicien emporta le drap et Quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104122 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [la jeune Hache:] Il semble que le nom de femme traîne aprés soy des dépendances continuelles. On les éprouve de la part des Parens pendant qu'on est fille. On en souffre souvent de plus rigoureuses Quand on change de condition. Et quelle que soit enfin celle où une femme est assujettie, la bienseance a pour elle des bornes si resserrées, qu'à proprement parler, sa vie n'est qu'un honnête esclavage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 553, 1] Cie des Libraires p. 585 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101108 accreditee |
CONTEXTE: | Damoysel (Amadis) cache son identité Quand il voyage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire respondit le Damoysel, je vous cogneuz incontinent que j'arrivay au chasteau, comme celuy qui m'a donné l'honneur de chevalerie, avec lequel (s'il plaist à Dieu) je vous serviray tant que durera vostre guerre de Gaule, et vouldrois bien, s'il vous plaisoit, n'estre cogneu de personne jusques à ce qu'elle soit finie. |
NOTES: | Chapitre VI, p. 66 et passim. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je Quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100774 accreditee |
CONTEXTE: | Versac et la marquise de Lursay , qui fut son initiatrice en amour, parlent franchement de leurs infidélités. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce n'est qu'un propos galant qui n'a que force de madrigal, et qui est compté pour rien Quand on veut se donner le plaisir de l'inconstance. |
NOTES: | [(Page) 2e partie, p.85. Voir aussi: Molière, Dom Juan, I, scène 2, Weil M. - Chazalon V. : "Quoi, tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne?" |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 101938 accreditee |
CONTEXTE: | Des pantoufles magiques aident Cormoran à échapper à Jonquille pour aller retrouver son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour cette pantoufle, prenez- la: Quand vous verrez le génie assoupi, faites- la lui baiser, elle redoublera son sommeil. Quoi! Cette pantoufle le fera dormir? S'écria Neadarné, quel conte! Ce sont choses qui sautent par- dessus la conception humaine, répondit la fée: oui, cette pantoufle le fera dormir. Quand vous le verrez dans cet état, allez dans les jardins chercher Cormoran, montrez- la lui: c'est une de celles que je portois le jour que nous fûmes séparés. |
NOTES: | [(Page) 214 ARTFL] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 105050 accreditee |
CONTEXTE: | Julie a fait faire prisonnier Herennius. |
COTEXTE ET CITATION: | On lui donnoit des noms en le conduisant, qu'il sçavoit qu'il ne meritoit pas ; mais Quand il eut jetté les yeux sur l'Esclave qui l'avoit nommé, il le reconnut pour être à Julie, et discerna son veritable crime de celuy qu'on lui supposoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 510, II] Cie des Libraires p. 427 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305419 accreditee |
CONTEXTE: | Solon avait confié à Thalés la naissance d'une fille qu'il avait eue Quand il était très jeune |
COTEXTE ET CITATION: | Comme on avait prédit que cette fille serait un jour la cause de la servitude de sa patrie, conformément aux conseils de Thalés, Solon, la faisoit élever secrettement dans une des Isles de la mer Egée, sans qu'elle sçût ni sa naissance, ni le malheur qui la menaçoit. |
NOTES: | Page 15 ; Slatkine vol, 2, p. 10. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104890 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] Cependant les Siracusains ne perdoient aucune occasion de me chasser de la place que j'occupois. Ils travailloient nuit et jour à la construction de plusieurs ponts de bateaux, afin de venir m'assieger : mais à peine avoient-ils conduit leur ouvrage à sa perfection, que nous faisions des sorties qui le ruïnoient entierement, et qui jettoient la rage et le desespoir dans l'ame des plus interessez. Nous brûlions leurs travaux, nous faisions des décharges continuelles sur les ouvriers qui vouloient joindre les bateaux, et Quand malgré nos efforts, ils avoient fabriqué quelque pont, nous allions le briser avec une assurance que j'ose dire qui leur donnoit de la terreur et de l'étonnement. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 362 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103012 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Destin continuait ainsi son histoire, Quand on ouït tirer dans la rue un coup d'arquebuse et tout aussitôt jouer des orgues. |
NOTES: | [(Partie & Page) 138] pages dans l manque le résumé |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103134 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il enfonce de grosses épingles, généralement sur tout le corps de la fille, tétons compris; il décharge Quand elle en est couverte". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 238, 2, 3] A rapprocher de la troisième occurrence du topos en première partie. C'est aussi la première fois que le topos est par avance associé à un ensemble de passions dont le plein développement sera découvert en quatrième partie. Deux systèmes de correspondance apparaissent en place: d'une part, la figure se retrouve définie de manière comparable mais encadrée différemment d'une partie à l'autre; d'autre part, sa récurrence comporte une promesse de complexification. Il y aurait donc double volonté d'exhaustivé: sur l'axe des variantes accompagnant ce topos, et sur celui de la figure en soi. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103286 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari découvrant les lettres de Cynenelic déclare être "déliberé de (te) priver de vie." |
COTEXTE ET CITATION: | Et ce disant, tenant son espée en main, venant vers moy avecques ferme propos d'executer son voloir, Quand par ses serviteurs domestiques à force fut retenu. |
NOTES: | [(Page) 142-3] |
SOURCE: | Hélisenne de Crenne, Angoysses douloureuses qui procèdent d. Denis Janot: Paris, 1538.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104818 accreditee |
CONTEXTE: | Déodamie aime et est aimée d'Agète. |
COTEXTE ET CITATION: | On lui défendit de me [Agète] voir, et on lui commanda de se préparer à devenir dans peu la femme d'Ariston. Elle résista constamment, elle ne pouvoit oublier que je l'avois aimée Quand elle étoit l'horreur de tout le monde, et son pere aïant approuvé ces commencemens de ma récherche, elle croïoit pourvoir sans crime maintenir mes droits contre ceux d'Ariston. Mais ce fut en vain qu'elle essaïa de se conserver à moi, son pere étoit un homme absolu, que les raisons ni les prieres ne purent toucher, et elle se trouva enfin si pressée, qu'aprés avoir pris toutes les sûretez qu'il lui plût d'exiger de ma foi, elle consentit que je l'enlevasse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 398, 2] Cie des Libraires p.493 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103556 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Destin, très avare, tente en vain de se suicider après la chute du prix du blé. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses voisins [...] fut fort estonnée Quand elle le vit pendu à un cherrou de sa chambre. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 580-1] Chapitre 13. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 100696 chantier |
CONTEXTE: | L'histoire s'ouvre par une scène de chasse; deux chevaux (ceux de la duchesse d'Aumale et celui d'Andelot) effrayés par un sanglier, prennent la fuite; accident, la duchesse d'Aumale tombe du cheval. La scène se transforme en scène érotique, Quand d'Andelot, dont le cheval avait aussi pris la fuite, saute à terre et voit une partie des charmes de la duchesse. Scène interrompu par l'arrivée du duc. |
NOTES: | [(Page) 214-7] Voir Slatkine tome 2, p. 60 4e partie. Histoire d'Andelot. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100464 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'elle n'apparaisse pas explicitement dans le texte au moment où elle est faite, il y a une promesse de mariage dans Candide. Promesse orale probablement à laquelle il est fait allusion de façon beaucoup plus directe à la fin du texte Quand Candide retrouve Cunégonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser. Promesse malencontreuse puisque "Candide, dans le fond de son coeur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde". |
NOTES: | [(Page) Chap. 29 et 30, p. 255-256.] |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100166 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe chez Mme de Lursay, avec qui le narrateur avait un entretien fort tendre juste avant (d'où l'ironie de cette interruption). |
COTEXTE ET CITATION: | Madame et Mademoiselle de Théville entrèrent, et ma surprise fut sans égale Quand je trouvai dans Mademoiselle de Méville cette inconnue que j'adorais. |
NOTES: | [(Page) 142 GF] Une autre rencontre surprise fait l'objet du topos surprendre_conversation_jardin. Le narrateur rencontre son inconnue dans le jardin des Tuileries :"ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue." (p105) |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100122 chantier |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', Quand les deux protagonistes se voient pour la première fois dans une hôtellerie, ils sont tous les deux déguisées en personnes de médiocre condition. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) II, 384] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102358 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le Dit de la Pastoure, la Bergère, (la pastoure) raconte sa peur lorsqu'elle voit arriver à la lisière de la forêt où elle garde ses moutons, une troupe de chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Vv 490-496 Mais moy qui fus seule en crainte Des chevaulx ouy la frainte Qui par le bois se hastoient Et ja pres de moy estoient, Tout neme veissent ilz mie. Adonc la char me fremie De paour, si me tins coye Et du tout mon chant acoye. Le passage suivant précise que les craintes de la bergère sont celles d'être violée (honnie). vv 835-37 Quand je les vi m'esbahy, car cuiday estre honnie Et de toute honneur bannie. |
NOTES: | [(Partie & Page) Pp. 239 et 249, vv 490-496. |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, Quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104376 accreditee |
CONTEXTE: | L'agression est un enlèvement. Le sauveur est le père (depuis longtemps perdu) de la victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'allait enlever Quand dix ou douze hommes, qui avaient entendu mes cris, et qui étaient au bout du bois à se reposer, parurent à cheval et fondirent sur mes ravisseurs. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG [Voir aussi: PERE_MOURIR et RETROUVAILLES_PARENT_FILLE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103494 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob épouse Mlle Habert qui le protège et l'aide à se faire une bonne situation sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous voilà mariés ; je sais tout ce que je lui dois ; j'irais toujours au-devant de ce qui pourra lui faire plaisir ; je suis dans la fleur de mon âge ; elle est encore fraîche, malgré le sien ; et Quand elle ne le serait pas, la reconnaissance, dans un jeune homme qui a des sentimens, peut suppléer à bien des choses : elle a de grandes ressources. |
NOTES: | [(Page) 225] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100854 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme (Ardélie) promet de se venger contre un homme (Hermocrate) qui a abusé d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ardélie raconte son mariage forcé à Théocrite : "Oui... Hermocrate, <CITATION>je l'achèverai cette cérémonie odieuse, je vois bien que toute ma résistance seroit inutile : mais tremble, en songeant de quoi je suis capable aujourd'hui ; repasse dans ta mémoire la haine que je t'ai toujours témoignée et l'engagement de mon coeur pour Timoleon, et par la force que je témoigne en me résolvant à t'épouser, CITATION> juge de celle que j'aurai Quand il se présentera une occasion de me venger de ta violence." |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 1] Cie des Libraires P. 453 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 104570 accreditee |
CONTEXTE: | On est prêt à embarquer Agarithe sur un bateau du marchand qu'on veut lui faire épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | On me prit, on me traîna dans un des vaisseaux de ce même Marchand.... J'avois veu repartir le vaisseau qui m'avoit amenée. J'entendois déja les commandemens qu'on fait Quand on veut lever l'ancre ; et enfin je n'avois plus d'espoir qu'en cette même protection des Dieux qui à Rome m'avoit fait trouver Nimphidius, lors que je le vis entrer dans une chambre où on m'avoit mise, et avec lui, Herennius. Le moment et le lieu n'étoient pas propres à faire un long discours. Nimphidius me dit en peu de paroles que le Ciel me rendoit mon Amant, et qu'il me le ramenoit si repentant de sa faute, que fut-elle plus grande, ce repentir devroit l'éfacer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 497, 2] Cie des Libraires p. 374 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104302 accreditee |
CONTEXTE: | Henriette témoigne à sa mère l'ennui où son absence a mis tout le monde. |
COTEXTE ET CITATION: | On s'ennuyait déjà bien Quand vous n'aviez personne à faire endêver ; oh ! c'est encore pis depuis que vous êtes partie ; car la petite maman n'est pas non plus de si bonne humeur que Quand vous y êtes. |
NOTES: | Tome II, page 269 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102332 accreditee |
CONTEXTE: | La prophétie que fait une inconnue, Urzande, à Périon le plonge dans l'inquiétude. |
COTEXTE ET CITATION: | Saches Roi Perion que Quand tu recouvreras ta perte la seigneurie d'Irlande perdra sa fleur. Et ce dit, tourna la bride à son cheval, et sans que le Roy la peust arrester s'en alla. De ceste parole, fut le bon Prince encores plus triste et pensif que devant. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 26, 3] Livre 1, ch. 3, p. 26 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103670 chantier |
CONTEXTE: | Une femme bien née aime honnêtement un homme, qu'elle épouse. Mais elle a un frère jaloux et soucieux de son honneur. Un jour, ignorant les liens de mariage et pris de fureur, il fait tuer le gentilhomme, maris de sa soeur. Quand il se calme et apprend la vérité, il regrette sa décision. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 274-77, 40] Au lieu de faire naître la pitié et la frayeur, cette histoire déclenche un débat. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 102488 accreditee |
CONTEXTE: | Informé par la médisance de Frosie, le mari d'Halila voit celle-ci en compagnie de Frédelingue. Fou de jalousie, il blesse Frédelingue d'un coup de sabre. |
COTEXTE ET CITATION: | L'époux de Halila poussa la porte avec fureur et entra le sabre à la main. Halila fit un cri effrayant et se déroba à la fureur de son mari en passant avec précipîtation dans l'autre chambre. Je n'eus pas la même précaution ; la surprise où je me trouvai glaça mes sens et je songeai à me retirer aussi, Quand il me déchargea un coup de sabre sur la tête. |
NOTES: | [(Page& Partie) 225, IV] La jalousie est mal fondée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, Quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101416 chantier |
CONTEXTE: | Sa mère met l'épée et la bague de Perion avec le bébé Amadis Quand elle l'abandonne, et une lettre enveloppée de cire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 15] Les trois objets serviront à la reconnaissance d'Amadis et à la confirmation de son identité, aux chapitres 9 et XI. La cire sera cassée par hasard par Oriane qui serre 'l'objet' très fort par émotion. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104394 accreditee |
CONTEXTE: | Frédelingue est faible par sa situation de Français en Angleterre |
COTEXTE ET CITATION: | "Quand il sut que j'étais blessé,<CITATION> je le vis s'alarmer pour moi et se donner tous les soins obligeantsCITATION>. Il me fit coucher; car à peine pouvais-je me souteni. On mit un appareil à ma blessure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 214, IV] . [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] [EG] Voir aussi: HOMME_AIDER_HOMME |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104698 chantier |
CONTEXTE: | Quand Lerme apprend qu'Inès est mariée à Las Torres, il se passe son épée à travers le corps. |
NOTES: | [(Page) 389] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, Quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200084 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même et essaie de la violer. Floride appelle sa mère au secours et réussit à échapper au viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Quand Floride vit que prières, raison ni larmes ne lui servaient, et qu'en telle cruauté poursuivait son méchant désir qu'elle n'avait enfin force d'y résister,s'aida du secours qu'elle craignait autant que de perdre sa vie et, d'une voix triste et piteuse, appela sa mère le plus haut qu'il lui fut possible. |
NOTES: | Nouvelle X, pp. 199-120. Voir aussi SÉDUIRE_ÉCHEC_VIOL. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200168 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Le transport de Nogaret fut si grand, lorsqu'il se vit seul dans une Chambre avec moi, qu'il ne s'avisa pas d'abord de faire apporter la lumière proche de mon lit.citation> Il se mit à genoux, et prenant une de mes mains, il la baisait avec tant d'amour et tant de joie, que je craignis qu'il n'y succombât. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Nogaret arrive pour son rendez-vous avec l'Inconnu du Jardin, il n'y a pas de lumière et d'abord il ne reconnaît donc pas sa femme. |
NOTES: | Vol. 3, p. 72. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, Quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et Quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, Quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, Quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305406 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit la présence de Nemours Quand la cour va à Reims pour le sacre du nouveau roi. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves, qui avait toujours demeuré chez elle, feignant d'être malade, pria son mari de trouver bon qu'elle ne le suivît point à la cour et qu'elle s'en allât à Coulommiers prendre l'air et songer à sa santé. |
NOTES: | Page 359. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200145 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Li rois fu mornes et pansis, Quant il vit sa grant baronie Et de son nevo n’i vit mie, Si s’est pasmez de grant destrece. Le roi devint sombre et pensif, Quand il vit la belle assemblée des grands et qu’il n’y vit pas son neveu. De grant détresse, il tombe evanoui. (635) |
COTEXTE ET CITATION: | La cour d’Arthur ,venue fêter Pentecôte en Orcanie est triste de l’absence de Gauvain, en particulier Arthur. |
NOTES: | P. 634, vv.9052-9055 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200185 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. (39) |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
NOTES: | P. 44, vv. 625-629 Voir pp. 48 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe Endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, Quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305408 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Clèves a eu entre les mains une lettre attribuée à Nemours et adressée à une femme. Persuadée que Nemours a une maîtresse et vivement affectée à cette idée, elle feint d'être malade pour ne voir personne. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne pensa guère à l'ordre que Mme la Dauphine lui avait donné de se trouver à son coucher, elle se mit au lit et feignit de se trouver mal ; en sorte que, Quand M. de Clèvres revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie. |
NOTES: | Page 311. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | SB202696 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je l'avouë...et aussi Quand j'aurai à donner un Chef à quelque Republique, je pourrai peut-être le prendre dans une Province. <citation>Mais Quand je n'en aurai besoin, que pour le divertissement de la conversation, et pour la liaison d'une societé agreable, vous tourverez bon, s'il vous plaît, que les Provinciaux soient les derniers de tous les gens du monde, sur qui je jette les yeuxcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, il y a une conversation sur les qualités et les défauts des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290/110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202683 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac donne des conseils à Sylvie au sujet de la Marquise qui est amoureuse d'elle, c'est-à-dire du Prince de Salmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle passe pour vertueuse, et ces vertueuses, Quand elles ont risqué et mal placé leur secret, n'épargnent quelquefois rien pour le mettre hors de danger. |
NOTES: | P. 104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200223 accreditee |
CONTEXTE: | Edmond évoque dans une lettre à son frère le moment où enfant, il a appris à lire. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>« Tu t’en souviens ; Quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; Quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là ! |
NOTES: | Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est Quand la dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, Quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et Quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, Quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, Quand vous serez venus devant lui : “le Chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le Chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305110 accreditee |
CONTEXTE: | Le prévôt présente au roi d'Écosse la jeune fille à la main coupée qui vient d'accoster sur le rivage. Il s'agit de la fille du roi de Hongrie qui s'est mutilé la main et s'est enfuie pour échapper au mariage incestueux auquel veut la forcer son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Vos sujets et moi-même étions hier au bord de la mer, en train de nous divertir, Quand arriva une embarcation dans laquelle se trouvait, toute seule, cette jeune fille. Je crois, d'après ses belles manières, qu'elle est de noble extraction. |
NOTES: | [(Page ) P. 61. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305093 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de Hongrie, furieux que sa fille se soit mutilée pour échapper au mariage incestueux auquel il veut la forcer, la condamne à être brûlée. |
COTEXTE ET CITATION: | Il entra dans une si grande fureur Quand il vit lui échapper l'objet de son désir, qu'il ordonna à ses gardes de se saisir de sa fille et de la jeter dans un cahot inconfortable où la lumière pénétrait à peine ; puis prenant Dieu à témoin, il jura qu'elle serait brûlée le lendemain. |
NOTES: | [(Page ) 48-49] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305104 chantier |
CONTEXTE: | Le frère Conrad envoie un tableau de pénitence à Hortence. Quand on passe une éponge mouillée la-dessus, une deuxième image, une déclaration d'amour se révèle. |
NOTES: | [(Page & Tome) 59/211-12, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, Quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104362 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est vendue comme esclave une troisième fois après la mort de son patron. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étais dans cette extréminté Quand la mort de notre patron m'en tira. Je fus vendue avec tous les autres au mari de Guirlane. |
NOTES: | [(Page) IV, 251] Variation extrême de l'enlèvement: être vendu(e) comme esclave. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104254 accreditee |
CONTEXTE: | Julie tranquillise son Amant sur ses inquiétudes par rapport au retard des réponses à ses lettres. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reçois vos deux lettres, et je vois par l'inquiétude que vous marquez dans la seconde sur le sort de l'autre que Quand l'imagination prend les devants, la raison ne se hâte pas comme elle, et souvent la laisse aller seule ... Vos deux lettres me sont parvenues à la fois, parce que le courrier, qui ne passe qu'une fois la semaine, n'est parti qu'avec la seconde. |
NOTES: | Tome I, page 116 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305342 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Julie, M. de Wolmar insère dans la lettre qu’il envoie à St. Preux pour lui annoncer la nouvelle, celle qu’elle lui a écrite avant de mourir. Elle lui avoue que son amour pour lui est toujours vivant. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, j’eus beau vouloir étouffer le premier sentiment qui m’a fait vivre, il s’est concentré dans mon cœur. Il s’y réveille au moment qu’il n’est plus à craindre ; il me soutient Quand mes forces m’abandonnent ; il me ranime Quand je meurs. |
NOTES: | t. II, p. 385 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305345 accreditee |
CONTEXTE: | L’absence de son amie Claire alors que Julie se voit imposer par son père d’épouser M. de Wolmar, la plonge dans une grave crise émotionnelle. Claire tâche de la réconforter en rappelant St. Preux auprès d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sentis dans ce cœur palpitant d’amour qu’il fallait être heureuse ou mourir, et Quand la peur de succomber te fit bannir ton amant avec tant de larmes, je jugeai que bientôt tu ne serais plus, ou qu’il serait bientôt rappelé. Mais quel fut mon effroi Quand je te vis dégoûtée de vivre et si près de la mort ! |
NOTES: | T. I, P. 145. Nombreuses occurrences tout au long du texte de la tentation du suicide. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305354 accreditee |
CONTEXTE: | Julie qui doit renoncer à St. Preux et qui se sent responsable à cause de sa passion pour lui, de la mort de sa mère avoue à son ami Claire avoir été tentée par la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est donc vrai, chère et cruelle amie, que tu me rappelles à la vie et à mes douleurs ? J’ai vu l’instant heureux où j’allais rejoindre la plus tendre des mères ; tes soins inhumains m’ont enchaînée pour la pleurer plus longtemps et Quand le désir de la suivre m’arrache à la terre, le regret de te quitter m’y retient. |
NOTES: | T. I, p. 394 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305357 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant dû renoncer à Julie qui a été mariée à M. de Wolmar, St. Preux a perdu le goût de vivre et explique à Milord Édouard qu’il est légitime de mettre fin à ses jours. |
COTEXTE ET CITATION: | Chercher son bien et fuir son mal en ce qui n’offense point autrui, c’est le droit de la nature. Quand notre vie est un mal pour nous et n’est un bien pour personne il est donc permis de s’en délivrer. |
NOTES: | T. I, p. 448. Toute la lettre XXI est consacrée à cette démonstration qui sera réfutée dans la lettre suivante. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305365 accreditee |
CONTEXTE: | En l’absence de M. de Wolmar, Julie et St. Preux ont fait une promenade en barque sur le lac. |
COTEXTE ET CITATION: | Un séchard qui nous poussait de biais vers la rive opposée s’éleva, fraîchit considérablement, et Quand nous songeâmes à revirer, le résistance se trouva si forte qu’il ne fut plus possible à notre frêle bateau d la vaincre. Bientôt les ondes devinrent terribles. |
NOTES: | T. II, p. 137 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, Quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305461 accreditee |
CONTEXTE: | Le Bel Inconnu est arrivé au château de la Gaste Cité où l’attendent une série d’enchantements et d’apparitions surnaturelles : après ces haches, arrive un chevalier avec une corne sur le front qui crache du feu (92), et une guivre (vipère) qui se révèlera être la fille du roi Gringras (96, 102). Dans le château de l’Ile d’Or où réside la Pucelle aux Blanches Mains, il fera face aussi à des enchantements traités sur le mode ironique (140-141 ; 149-151). |
COTEXTE ET CITATION: | Par mi l’uis ens voloit entrer, Quant vit destendre et enteser De haces grans por lui ferir ; Par deseur lui les vit venir. Ariere maintenant se trait, Mors fust se il n’eüst ço fait. Il allait passer la porte Quand il aperçut de grandes haches prêtes à le frapper, qu’il vit descendre au-dessus de sa tête ; il n’eut que le temps de se rejeter en arrière pour ne pas mourir. |
NOTES: | P. 90-91, v. 2937-2962 ; trad. p. 60. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305504 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un voeu fait lors de l’accouchement difficile de sa fille, Galeron entre au couvent, ce qui laissera le champ libre pour le mariage d’Ille et de Ganor. |
COTEXTE ET CITATION: | Cele conçut puis une fille : quant vint que de delivrer en dut, confessa soi, ce li estut. Morir cuida, none devint ; les dras vesti, ce li convint. Tes fu ses veus et sa promesse, ains que d’enfant alast a messe. Enfin Galeron conçut une fille, mais Quand vint le jour de la délivrance, elle crut mourir ; il lui fallut se confesser, elle se fit nonne. Elle dut prendre l’habit et prononça ses voeux avant même la messe des relevailles. |
NOTES: | P. 185, v. 5303-5310 ; trad. p. 101. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez Quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305540 accreditee |
CONTEXTE: | Après la réécriture de la lettre en l'agréable compagnie de Nemours, la princesse se rend compte du danger qu'elle court et refuse de le revoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand M. de Clèves fut revenu, elle lui dit qu'elle voulait aller à la campagne, qu'elle se trouvait mal et qu'elle avait besoin de prendre l'air. |
NOTES: | P. 331 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305543 accreditee |
CONTEXTE: | Submergée par la souffrance, Mme de Thémines fuit son amant infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire". |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305549 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel, sensible à Valmont, fuit sa présence et ce dernier le lui reproche. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoi! L'amour me ramène à vos pieds; et Quand un heureux hasard me place à côté de vous, vous aimez mieux feindre une indisposition, alarmer vos amis, que de consentir à rester près de moi! |
NOTES: | P. 183 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305561 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours fuit la cour et prétexte la convalescence pour s'enfermer dans la chambre de M. de Clèves et y voir la princesse. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Clèves fut malade à peu près dans le même temps. Mme de Clèves ne sortit point de sa chambre pendant son mal; mais, Quand il se porta mieux, qu'il vit du monde, et entre autres M. de Nemours qui, sur le prétexte d'être encore faible, y passait la plus grande partie du jour, .... |
NOTES: | p. 295 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305569 accreditee |
CONTEXTE: | Lettre de Mme de Thémines au Vidame. Elle fuit son amant infidèle pour trouver une punition à la mesure de la faute. |
COTEXTE ET CITATION: | Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire. Je voulus avoir du temps pour résoudre de quelle sorte j'en devais user avec vous. |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305572 accreditee |
CONTEXTE: | Bellaris feint la maladie pour pouvoir comploter la fuite de Cryséide et la ramener à son amant Arimant. |
COTEXTE ET CITATION: | Luy qui ne refusoit cette courtoisie à personne le lui accorda librement et cela d'autant plus qu'il feignoit d'avoir une maladie, pour laquelle les médecins luy ordonnoient de se promener. Ayant donc mis si bon ordre à ses affaires, il se va mettre sur le bord de l'Arar pour voir Quand elles le passeroient pour venir au jardin. |
NOTES: | Volume III,8, p. 433. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305584 accreditee |
CONTEXTE: | L’amour de Galeron pour Ille se déploie. Elle ne se tient pas de joie Quand à la suite des ses victoires, Ille redevient seigneur de ses terres, puis sénéchal de la Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien a deservi qu’il soit sire; et qant li dus Conain l’ot dire, mout en a grant joie en son cuer, et Galerons, se bele suer en a tel joie, qant el l’ot, que onques mais si grant nen ot. Seigneurerie bien méritée, dont la nouvelle réjouit profondément le duc Conan et procure à la belle Galeron, sa soeur, la plus grande joie de sa vie. |
NOTES: | Vers 1185-1190. Voir aussi v.869-873 et 895-96 où il est clair que, même si le mot amour n’est pas prononcé, Galeron y est sensible par le biais des victoires d’Ille. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305591 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot voit arriver une troupe avec un chevalier de grande taille qui conduisait une dame. Il comprend qu'il s'agit de la reine. Désespéré à cause de son enlèvement, il tente de se tuer, mais Gauvain l'en empêche : il est déjà à moitié passé par la fenêtre Quand il le tire en arrière. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il ne la pot veoir, Si se vost jus lessier cheoir Et trebuchier aval son cors, Et ja estoit demis defors Quant mes sires Gauvains le vit, Sel trait arrieres, se li dit : "Merci, sire, soiez en pes ! Por Deu, nel vos pansez ja mes Que vos faciez tel desverie !" Et Quand il ne put la voir, il eut le désir de se laisser tomber, de laisser son corps basculer dans le vide. Il était déjà à moitié dehors, Quand monseigneur Gauvain l'aperçut. Il le tire en arrière et lui dit : "De grâce, monseigneur, retrouvez le calme ! Au nom du ciel, chassez de vos pensées pour toujours l'idée d'une pareille folie. |
NOTES: | P. 80, v. 565-573. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement Quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305621 accreditee |
CONTEXTE: | Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay Femme ouvrant mieulx d’or et de soye, Leans g[a]aigne grant avoir En draps qu’elle euvre et qu’elle vent. D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie. Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction) |
NOTES: | P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: | Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie. D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305623 accreditee |
CONTEXTE: | Eliduc, suivant sa promesse à Guilliadon, revient au jour fixé pour l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Sun chamberlenc apareilla e a s’amie l’enveia, si li manda que venuz fu, bien a son cuvenant tenu; la nuit quant tut fu avespré, s’en eissist fors de la cité; li chamberlens od li ira, e il encuntre li sera. Sur un cheval la fist munter, e il munta, sa resne prent, od li s’en vet hastivement Il donne ses instructions à son chambellan, qu’il envoie à son amie pour lui dire qu’il est arrivé, fidèle à sa promesse: cette nuit Quand il fera sombre, qu’elle sorte de la ville avec le chambellan: lui-même viendra à sa rencontre. Il la fait monter à cheval, monte lui-même en selle, saisit les rênes et part au galop avec elle. |
NOTES: | P.306-308, vers 767-774; 806-808. |
SOURCE: | Marie de France, Eliduc. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke Traduction par Laurence Harf-Lancner |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305632 accreditee |
CONTEXTE: | Yonec est gravement blessé par le rasoirs mis à la fenêtre de la chambre de sa dame Quand il répond à son appel pour faire l’amour. Il en meurt. |
COTEXTE ET CITATION: | Il a dit: “Ma dulce amie,
Pur vostre amur pert jeo la vie!
Bien le vus dis qu’en avendreit,
Vostre semblans nus ocireit». «Ma douce amie», lui dit-il, «je perds la vie pour vous avoir aimée. Je vous avais prédit ce qui arriverait, et que votre attitude causerait notre mort». |
NOTES: | P. 198, vers 323-326. |
SOURCE: | Marie de France, Yonec. Paris: Lettres gothiques, 1990.Édition de Karl Warnke ; traduction de Laurence Harf-Lancner. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305646 accreditee |
CONTEXTE: | Le sultan d'Aumarie épouse la fille du comte de Ponthieu dont il est devenu amoureux après qu'elle a été abandonnée par son père et est arrivée chez lui par mer dans un tonneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Il l’espousa quant ele fu renoïe et criut en molt frant amour envers li, et petit fu avec lui quant elle conçut et eut .j.fil. Il [le sultan d’Aumarie] l’épousa Quand elle eut renié sa foi chrétienne et l’amour alla croissant entre eux. Peu de temps après avoir couché avec lui, elle conçut et eut un fils (ma traduction). |
NOTES: | f°209 |
SOURCE: | Anonyme, Fille du Comte de Ponthieu. Paris: H.Champion, 1923.Clovis Brunel, éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole Quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305704 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit d'un emblème, intitulé DIVORCE DE MARIAGE, PAR DISCONVENANCE DES PARTIES |
COTEXTE ET CITATION: | AINSI en prend d’une jeune fillette / Humide en suc, en chault sang vermeillette, / Legiere en feu de Venus, prest à prendre, / En blanche chair, & delicate, tendre. / Quand mariée elle est, tout en despit / De ses amours, à un vieil decrepit: / Sans suc tout sec, sans chaleur refroidy, / D’eage pesant, d’os dur, de nerfz roidy. / O qu’il est bien malaisé que tous d’eux / Soyent longuement assemblez: & que d’eux / Ne soit en fin rompu le mariage […] |
NOTES: | Pages 46-47 |
SOURCE: | Anneau Barthélémy, Imagination poétique. Lyon: Macé Bonhomme, 1522. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305707 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse tombe amoureuse de Eurialus |
COTEXTE ET CITATION: | Le dieu d’amours les [Eurialus et Lucresse] navra bien soudain,/ Quand de son dart leurs deux cueurs transpersa./ L’oneesteté de Lucresse et le train/ Par ung trait d’eul vitement rencersa,/ Car la dame de bien aymer pensa/ Ung estrangier que jamés n’avoit veu/ Et son mari hors de s’amour lansa. |
NOTES: | Eneas Silvius Piccolomini, L’ystoire de Eurialus et Lucresse, trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval, Turnhout, Brepols, 2003, p. 95 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305736 accreditee |
CONTEXTE: | L'infâme Macrobe manifeste ouvertement son attachement à Silvane qu'il fait vivre en concubinage dans la maision qu'il partage aevc sa femme légitime Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Je laisse à dire, pour n'infecter l'esprit d'un lecteur d'imaginations moins honnêtes, les caresses impudiques qu'il faisait à Silvane en la présence de Gondène pour faire mourir celle-ci de dépit ; et Quand elle pensait détourner ses yeux de ces spectacles qui lui crevaient le coeur, il la contraignait de les ouvrir afin que sa vue fût souillée de ses vilenies. |
NOTES: | Page 133. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305792 accreditee |
CONTEXTE: | Pensant atténuer le scandale, le vieux Colmat arrange le mariage de sa jeune maîtresse avec le fils d'un de ses fermiers. |
COTEXTE ET CITATION: | Colmat s'advisa de se couvrir d'un sac moüillé & de la faire espouser au fils d'un fermier qu'il avoit en une mestaitie voisine de la ville avec l'intention de la voir Quand il voudroit. |
NOTES: | Page 45. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305834 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Metrodore, convaincu à tort que Volcace a déshonoré sa fille, l'a fait condamner à mort, ce qui la pousse à mettre fin à ses jours. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne voulut point survivre à la honte & estre tous les jours en proye à la douleur, elle avalla de la poison qui ne fit pas un effect si prompt qu'elle n'eust loisir de s'en repentir : & Quand elle voulut prendre des antidotes, il se trouva que le venin avoit tellement gaigné le coeur qu'il en estoit inseparable. |
NOTES: | Page 409. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, Quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire Quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, Quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305948 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ses conseils à l'Amant, Ami vient d'invoquer Juvénal et les clichés misogynes de sa satire VI, avec les accusations traditionnelles sur la cupidité et la luxure des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Vez ci la regle qu'il en baille : Mais il n'est regle qui ne faille Car des mauvaises entendi, Quant ceste sentence rendi. Voici la règle qu'il énonce sur ce point : mais il n'est pas de règle sans exception, car c'est des mauvaises femmes qu'il voulait parler Quand il rendit cette sentence. |
NOTES: | P. 500-501, v. 8306-8310. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes Quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |