OCCURRENCE: | 100112 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse se déguise en souillon pour échapper aux désirs incestueux de son père.. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pour vous rendre méconnaissable, La dépouille de l'Ane est un masque admirable. Cachez-vous bien dans cette peau, On ne croira jamais, tant elle est effroyable, Qu'elle renferme Rien de beau. (...) L'Infante cependant poursuivait son chemin, Le visage couvert d'une vilaine crasse; A tous Passants elle tendait la main, Et tâchait pour servir de trouver une place. Mais les moins délicats et les plus malheureux La voyant si maussade et si pleine d'ordure, Ne voulaient écouter ni retirer chez eux Une si sale créature." |
NOTES: | Le Livre de Poche, Librairie Générale Française, 1990, pp. 137 et 138 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102720 accreditee |
CONTEXTE: | Un aristocrate puis un jeune jacobin parlent. |
COTEXTE ET CITATION: | "Si vous voulez me rendre service et expier en partie le mal que vous nous avez fait, écrivez chez moi,<CITATION> qu'on fasse un grand feu de tous les livres modernes qui ont pu s'y introduireCITATION>; [...] et que Rien de ce qui sentira la damnable philosophie de ce siècle ne soit épargné." "Jette loin de moi ces romans de qualité [...]. Je dédaigne encore plus ces romans libertins, [...]. <CITATION>Il faudrait brûler tout cela."CITATION> |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 437, 468, 8, VII, XXII] |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 103248 accreditee |
CONTEXTE: | Les amants, un jeune marquis et une belle fille, se cachent réciproquement leur inclination mutuelle. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il cacha sa passion[...] Mais la belle était si réservée avec lui sur ses sentiments que, comme il n'osait s'expliquer de son amour que par ses regards, il ne put Rien découvrir de ce penchant favorable qui lui donnait ses voeux en secret CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 464-465] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 102348 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille? Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille? Quel coup de foudre, ô ciel! et quel funeste avis! Je volais tout entière au secours de son fils; Et, m'arrachant des bras d'Oenone épouvantée, Je cédais au remords dont j'étais tourmentée. Qui sait même où m'allait porter ce repentir? Peut-être à m'accuser j'aurais pu consentir; Peut-être, si la voix ne m'eût été coupée, L'affreuse vérité me serait échappée. Hippolyte est sensible, et ne sent Rien pour moi! Aricie a son coeur! Aricie a sa foi! |
NOTES: | [(Page& Scene& Acte) vers1193-1204, VI, IV] |
SOURCE: | Racine (Jean), Phèdre. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102294 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne porte une peau d'âne pour fuir. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour vous rendre méconnaissable la dépouille de l'Ane est un masque admirable Cachez-vous bien dans cette peau On ne croira jamais tant elle est effroyable Qu'elle renferme Rien de beau. |
NOTES: | [(Page) 227] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305971 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour que Didon ressent pour Énéas l'empêche de dormir. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne fust pour Rien qu’elle dormist ; torne et retorne souvent, elle se pame et estent, souffle, souspire et baille, moulr se demente et travaille, tramble, fremist et si tressaut ; li cuers li mant et si li faut. Rien n’aurait pu la faire dormir ; elle se tourne et se retourne souvent, elle se pâme et s’étire, souffle, soupire et bâille, elle se tourmente, se met au supplice, tremble, frémit et tressaille ; le cœur lui manque et elle défaille. |
NOTES: | P. 122, v. 1311-17. La description de l'insomnie se poursuit jusqu'au vers 1346. "C'est à partir du 'Roman d'Énéas' que s'introduit dans le roman français la conception de l'amour-maladie qui se manifeste d'abord par l'insomnie amoureuse" (note de l'éditeur, p. 622). |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103622 accreditee |
CONTEXTE: | Adélaïde est enfermée dans une tour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je partis pour un exil perpétuel". "Ainsi s'écoulaient des jours malheureux dont Rien n'adoucissait l'amertume et dont la mort seule semblait devoir finir le cours". |
NOTES: | [(Page) 31-42] Topique ancrée dans le réel mais révolte de l'épouse qui s'échappe avec sa fille et son premier et seul amant en Angleterre. |
SOURCE: | Keralid (Mlle), ou Mme Robert, Adelaïde ou Mémoires de la Marquise de M***. Neuchâtel, 1782.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 102542 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle vient de refuser la couronne que Tessandre, roi d'Argos lui offre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me regarda avec toutes les marques d'un grand étonnement, et après m'avoir dit que j'ignorois l'étendue du pouvoir souverain, et qu'il me feroit connoître qu'il n'y avoit Rien d'impossible à un Monarque de son âge, et de son autorité ; il me laissa dans la douleur la plus violente où je me fusse pousser ses brutalitez plus loin, resolut enfin de s'ôter un objet familier de chagrin et de trouble... Severe m'annonça lui-même le destin qu'il me preparoit [il va la vendre à un vieux débauché], et tâcha encore à me le faire éviter en répondant à son amour. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, 2] Cie des Libraires p. 354-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100076 accreditee |
CONTEXTE: | Manon se déguise en homme pour s'enfuir de l'Hôpital. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous résolûmes d'apporter des habits d'homme dans la vue de faciliter notre sortie. Il n'était pas aisé de les faire entrer, mais je ne manquai pas d'invention pour en trouver le moyen. [...] J'avais avec moi, pour Manon, du linge, des bas, etc., et par-dessus mon juste-au-corps, un surtout qui ne laissait Rien voir de trop enflé dans mes poches. Nous ne fûmes qu'un moment dans sa chambre. M. de T... lui laissa une de ses deux vestes; je lui donnai mon juste-au-corps, le surtout me suffisant pour sortir. Il ne se trouva Rien de manque à son ajustement, excepté la culotte que j'avais malheureusement oubliée. [....] Cependant, je pris mon parti, qui fut de sortir moi-même sans culotte. Je laissai la mienne à Manon. Mon surtout était long, et je me mis, à l'aide de quelques épingles, en état de passer décemment la porte. |
NOTES: | [(Partie Page) pp.105-6] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100226 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Prince de Nemours amoureux de Mme de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il n'en parla pas même au vidame de Chartres, qui était son ami intime, et pour qui il n'avait Rien de caché. <CITATION>Il prit une conduite si sage et s'observa avec tant de soin que personne ne le soupçonna d'être amoureux de Mme de Clèves que le Chevalier de GuiseCITATION> [...]" |
NOTES: | Page 283. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104548 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde raconte l'attaque des pirates. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne vous dirai point, Madame, les particularitez du combat qui se rendit ; car j'étois si saisie de douleur, que je ne remarquai Rien de tout ce qui se fit en cette rencontre, et tout ce que je pûs voir, ce fut qu'Amador y fit des choses merveilleuses. |
NOTES: | [(Page & Tome) 519, 1] Cie des Libraires p. 448 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis Rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit Rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103712 accreditee |
CONTEXTE: | Les troupes pillent le pays conquis. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Tant firent et tracassèrent en pillant et larronnant qu'ils arrivèrent à Seuillé, et détroussèrent hommes et femmes, et prirent ce qu'ils purent: Rien ne leur fut ni trop chaud, ni trop pesant CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 275, XXV, 1-4] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104508 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme aime une femme contre son gré et tente de forcer son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne présageais Rien de bon de cette aventure, et le déguisement que le marchand m'avait fait prendre me fit aisément juger que j'étais esclave, <CITATION>exposée aux funestes suites d'un amourCITATION> [...]." |
NOTES: | [(Page& Partie) 247, IV] [ancien AMANT_TORTIONNAIRE ] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100806 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur tombe amoureux de Léonore au premier regard. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle n'eut pas plus tôt achevé de parler que sa fille leva son voile, ou plutot m'éblouit. Je n'ai jamais Rien vu de plus beau. Je m'en retournai chez mon apothicaire flamand tout autre que je n'en étais sorti, c'est-à-dire fort amoureux. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 13, 123-4] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103096 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur précise les motifs de la retraite du personnage dans un couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a Rien de plus vrai que cette retraite, et pour ne vous laisser Rien ignorer des motifs qui l'ont portée à se mettre dans un couvent, il est bon que je vous apprenne en peu de mots ce qui a précédé le veuvage et qui lui en a fait prendre la résolution. |
NOTES: | [(Page) 463] La vertu malheureuse, histoire, in Le Mercure galant Nous faisons une distinction entre doxa-caution-incipit et cette formulation. Dans le premier cas, le narrateur se réfère à un savoir postulé comme universel, dans le second cas il suppose le fonds des événement connus et brode sur le réel. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de Rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101858 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour de Pamphylie et de Parthenian finira tragiquement. |
COTEXTE ET CITATION: | Lais comme en ce bas monde, il n'y a Rien de plaisant & d'agreable qui ne soit menace de son contraire... |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 357] |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la CypRienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104256 accreditee |
CONTEXTE: | En plus de ses soupçons envers Milord Edouard, l'Amant fait part de ses inquiétudes causées par quelques mots d'une lettre de Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais tout redoublait mes ridicules soupçons, et le zèle de l'humanité ne lui inspirait Rien d'honnête en ma faveur, dont mon aveugle jalousie ne tirât quelque indice de trahison. À Besançon je sus qu'il avait écrit à Julie, sans me communiquer sa lettre, sans m'en parler. Je me tins suffisamment convaincu, et je n'attendis que la réponse, dont j'espérais bien le trouver mécontent, pour avoir avec lui l'éclaircissement que je méditais. |
NOTES: | Tome I, page 274 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 103354 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, riche orpheline noble de robe, oblige son amant Jussy, pauvre et bourgeois, à s'enfuir avec elle, enceinte. Ils sont immédiatement rattrapés et il est exilé après procès. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès le lendemain, je la trouvai dans l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Elle n'avait pour tout train que sa seule fille de chambre à qui elle s'était confiée. N'ayant Rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nous allâmes avec assez de bonheur jusques à dix-sept lieues de Paris où nous fûmes arrêtés le matin du troisième jour de notre départ. |
NOTES: | P. 201. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont Rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104084 accreditee |
CONTEXTE: | Le lecteur est invité à dire où il préfère que Jacques et son maître aient passé la nuit. |
COTEXTE ET CITATION: | "Jacques et son maître couchèrent encore une fois en route. Le lendemain ils arrivèrent ...Ou? D’honneur je n'en sais Rien. Et qu'avaient-ils a faire ou ils allaient? Tout ce qu'il vous plaira." |
NOTES: | [(Page) 302] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100312 chantier |
CONTEXTE: | Jacob qui a cédé la place à un chevalier auprès de Mme de Ferval se dissimule dans un réduit pour entendre la suite de leur entretien. |
NOTES: | [(Page) 212 GF [1965]] Cet événement a peu d'importance pour l'intrigue elle-même, Jacob n'apprenant Rien d'essentiel. C'est un procédé nécessité par la narration à la 1ère personne. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai Rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, Rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100770 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie a blessé à mort d'un coup de pistolet son père adoptif, M. de Molière, qui voulait la violer. Il est sur le point de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | On tacha de luy faire nommer l'auteur de sa blessure. Mais en vain on le luy demanda plusieurs fois, il repondit que c'estoit trois hommes masquez qui m'avoient voulu enlever ;[...] <CITATION>Cependant, Madame, la discretion de ce malheureux, soit qu'elle fut un effet de honte, ou de quelque reste d'amour, me sauvoit dans l'opinion de tous ceux a qui je n'avois Rien confesse,CITATION> si j'avois eu assez de force pour oser paroitre apres le coup. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101292 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin qui a reçu les aveux de Doguin n`en dit a Rien à son complice La Rappinière. |
COTEXTE ET CITATION: | On s`approcha du lit de Doguin sur le point qu`il rendait le dernier soupir, dont la Rappinière parut plus gai que triste. Ceux qui le connaissaient crurent que c`était à cause qu`il devait les gages a son valet. Le seul Destin savait bien ce qu`il en devait croire. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1,6, 81] . page 20 dans Garnier Classiques |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule Rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102912 accreditee |
CONTEXTE: | Il y a violence, mais seulement suggérée, la position de pouvoir de celui/celle exerçant pression, suffit pour que la victime comprenne. |
COTEXTE ET CITATION: | "Rien ne me sauvera de sa fureur si je méprise sa fureur: elle ne la perdra qu'en se vengeant avec cruauté; <CITATION>c'est là son caractère; l'effet de ses passions est toujours violent et emporté CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 155, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100354 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Car il y a apparence (l'histoire n'en dit pourtant Rien) que la bonne Fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir de songes agréables. |
NOTES: | [(Page) 136 Folio] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100528 chantier |
CONTEXTE: | Alors qu'il se rend à un rendez-vous amoureux nocturne avec Floville, du Fayel aperçoit une forme (Coucy) qui se glisse vers la maison et entre dans la chambre de Floville (où attend Mme du Fayel). Du Fayel tambourine à la porte, se collette avec Coucy (qu'il ne reconnaît pas), poursuit des "fantômes" dans le bois (sa femme et Floville) et n'y comprend plus Rien. |
NOTES: | [(Page) 3.40] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100970 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur cache sa jalousie de Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je résolus de combattre des sentiments auxquels j'avais laissé prendre trop d'empire et je quittai le sélictar avec cette pensée". "J'eus peine à cacher la rougeur qui se répandit malgré moi sur mon visage".(...) "<CITATION> me forcait de contenir des sentiments auxquels je confesse enfin qu'il était impossible de Rien ajouter CITATION>". "<CITATION>Il ne put apprendre de moi-même les tendres soins qu'elle avait eus pour moi, sans marquer par son embarras et par sa rougeur une jalousie qu'il n'avait encore point sentieCITATION>". |
NOTES: | Voir aussi 213 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104756 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je dois avertir le lecteur que j'écrivis son histoire aussitôt après l'avoir entendue, et qu'on peut s'assurer, par conséquent, que Rien n'est plus exact et plus fidèle que cette narration". |
NOTES: | [( Page & Partie) 38 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que Rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102902 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Tormez qui lui a sauvé la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne seriez plus sans moi, je vous aime, j'exige un peu de retour [...] Je ne vois Rien de votre côté qu'une ingratitude affreuse, et du mien, que le droit de concevoir un juste dépit. |
NOTES: | [(Page& Partie) 169, III] Après avoir fait valoir le pouvoir de fait qu'il a sur Parménie, Tormez fait le chantage à la gratitude pour valider un désir injustifiable. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102946 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus emnène Philoména dans une étable cachée dans la forêt. |
COTEXTE ET CITATION: | Loing de chemins et de sentiers [...], par traïson, L'an a mené an sa maison". [...] Mes de tant fait viaux que cortois Que s'amour li requiert ançois Qu'il li forface nulle Rien. "Bele, fet il, or saciez bien Que je vous aim et si vous pri Que de moi faciez vostre ami, Et ceste chose soit celee Se vous volez qu'ele air duree. La maison ... se trouvait dans un bois éloigné de tout, ... des chemins comme des sentiers. ... Et pourtant, avant de la prendre de force, il fait montre d'un peu de courtoisie en la priant d'amour. "Belle, lui dit-il, je vous aime, sachez-le, et vous prie de m'accepter pour votre ami. Mais si vous voulez que cette relation dure, il faut la garder secrète". |
NOTES: | Page 208-210, v. 737-740 et 763-770. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT100092 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Suite à un combat maritime, Félicia, née en plein océan, ne sait Rien de ses parents. Elle les retrouve enfin. |
NOTES: | Voir topos retrouver_parent/fille |
SOURCE: | Nerciat (Andréa de), Félicia ou Mes fredaines. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105192 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] 'Mais, ô Dieux! quel fut mon étonnement, lorsque je trouai cette fille [Ardélie] dans la resolution de mourir, ou de retourner dans la maison de Praxoras....Je me jettai à ses pieds, je la conjurai par les paroles les plus tendres que je pûs inventer, de songer qu'il faloit me resoudre à la perdre pour jamais, si je la rendois à Praxoras dans l'état où étoient les choses; et enfin voïant que je n'obtenois Rien par les prieres, je protestai si fortement que je me tuerois à ses yeux, si elle persistoit dans son dessein, qu'elle commença à me paroître moins resolu qu'elle ne l'avoit été.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 353, I] Cie des Libraires p. 358-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101110 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Callirhoé est perçue (beauté divine, esprit manières) alors qu'elle est vendue comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | " Il est impossible qu'une personne soit belle sans être née libre (...). Je te disais bien qu'elle n'était pas une esclave; et je te prédis même qu'elle est de grande naissance (...). A Callirhoé: "Tu ne saurais Rien nous dire sur toi-même d'aussi noble que ce que nous disent tes regards". |
NOTES: | [(Page) p. 78-82 ed. Mo] p. 78-82 ed. Molinie |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit Rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103690 accreditee |
CONTEXTE: | La soumission de l'expédition du narrateur n'est pas due à la force mais librement acceptée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'expédition se soumet "aux justes ordres du Souverain Magistrat". |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 16, I] Complété par le topos de la soumission à la vertu (Ch XII,p. 130): "nous sommes devenus de vrais Ajaoiens, c'est-à-dire, des hommes soumis au bon sens et à la raison, et qui n'aiment Rien tant que de voir triompher la vertu". |
SOURCE: | Fontenelle, République des philosophes ou Histoire des Ajaciens.... Genève, 1768.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gauthier P. |
OCCURRENCE: | 100372 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Mon embarras en lui parlant, différent de celui qu'elle m'avait vu dans mon enfance [...]". "Je fus un quart d'heure auprès de Mme de Lursay, sans lui Rien dire ; elle imitait ma taciturnité et, quelque désir qu'elle eût de me parler, elle ne savait comment rompre le silence. |
NOTES: | [(Page) 103-4 Folio] voir aussi p.73 et 77 GF |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de Rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura Rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que Rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102876 accreditee |
CONTEXTE: | Itys embrasse sa mère. Celle-ci, après un moment d'attendrissement, décide d'accomplir sur lui sa vengeance contre la trahison de Tereus. |
COTEXTE ET CITATION: | Li enfes la court acoler, Qui de tout ce n'ot Rien oÿ. Tant la baisa et conjoÿ Que Progné se dut estre ostee Dou penser ou elle iert entree. L'enfant qui n'a Rien entendu de ce quelle vient de dire, se jette à son cou. Il l'embrasse tant et lui témoigne tant d'affection que Procné aurait dû alors renoncer à son dessein. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 244-245, vv. 1310-1314. Chez Ovide, l'expression de l'amour maternel est exprimée de façon émouvante, contraste avec le détachement de Chrétien. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez Rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 306004 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se prétend incapable de décrire la beauté de la tente de Calcha au moment où celui-ci accueille sa fille Briseida restituée par les Troyens. |
COTEXTE ET CITATION: | Car onques nus clerz tant ne sot Que la feiçon ne la emrveille Ne ce que li très apareille Poïst escrire en parchemin, Ne en romanz ne en latin. Jamais en effet il n’a encore existé de clerc assez savant pour décrire sur parchemin, en latin ou en langue française, l’aspect de la tente et les merveilles qu’elle offrait aux regards. Mais pour cette fois, je n’en veux Rien dire. Taire m’en voil a ceste feiz. |
NOTES: | P. 304, v. 13830-35. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais Rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305430 accreditee |
CONTEXTE: | Julie résiste à son père qui veut la marier à un de ses amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour la première fois de ma vie j'osai résister en face à mon père. Je lui protestai nettement que jamais M. de Wolmar ne me serait Rien ; que j'étais déterminée à mourir fille ; qu'il était maître de ma vie, mais non pas de mon coeur, et que Rien ne me ferait changer de volonté. |
NOTES: | Tome I, page 415. Julie cèdera à ce qu'on pourrait qualifier de chantage émotif de la part de son père. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100774 accreditee |
CONTEXTE: | Versac et la marquise de Lursay , qui fut son initiatrice en amour, parlent franchement de leurs infidélités. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce n'est qu'un propos galant qui n'a que force de madrigal, et qui est compté pour Rien quand on veut se donner le plaisir de l'inconstance. |
NOTES: | [(Page) 2e partie, p.85. Voir aussi: Molière, Dom Juan, I, scène 2, Weil M. - Chazalon V. : "Quoi, tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne?" |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | TT101956 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "la demoiselle, qui était rusée comme une Bretonne, " (v. 1580) "Voilà que Lunete l'a prise au jeu de la vérité, et d'une manière fort courtoise. En précisant les termes du serment, celle qui s'en est chargée n'oublia Rien qui fût a son avantage" (v. 6624-6627) |
NOTES: | p.175, v. 1580 éd? La ruse de Lunete n'est utilisée que pour le bonheur de Laudine. La fidélité, le dévouement de Lunete à Laudine, son amitié pour Yvain seront mentionnés ultérieurement. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait Rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100098 chantier |
CONTEXTE: | Suite à un combat maritime, Félicia, née en plein océan, ne sait Rien de ses parents. Elle les retrouve enfin. |
NOTES: | [(Page) 20] Voir topos retrouver_parent/fille |
SOURCE: | Nerciat (Andréa de), Félicia ou Mes fredaines. Livre de Poche: Paris, 1977. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305333 accreditee |
CONTEXTE: | Julie dont la mère vient de mourir, partage sa douleur avec St. Preux et son inquiétude que leur amour ait contribué à cette mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis, je vis en frémissant la douleur empoisonner, hâter les derniers jours de ma triste mère. En vain sa pitié pour moi l’empêcha d’en convenir ; en vain elle affectait d’attribuer le progrès de son mal à la cause qui L’avait produit ; en vain ma Cousine gagnée a tenu le même langage. Rien n’a pu tromper mon cœur déchiré de regret, et pour mon tourment éternel je garderai jusqu’au tombeau l’affreuse idée d’avoir abrégé la vie de celle à qui je la dois. |
ANNOTATION: | T. I, p. 380. Voir p. 384 où St. Preux interroge Claire pour savoir si elle le croit coupable et si la douleur a hâté la mort de Madame d’Étange. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 103708 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de l'impossibilité de se rencontrer, les deux amants communiquent de la fenêtre de leurs chambres. |
COTEXTE ET CITATION: | "N'unt guaires Rien ki lur desplaise (mult esteient amdui a aise) fors tant qu'il ne poeent venir del tut ensemble a lur plaisir ; kar la dame ert estreit guardee, quant cil esteit en la cuntree". |
NOTES: | [(Vers & Page) 45-50, 212] Dans Laüstic p. 212, vers 45-50 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis cRienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja Riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est Rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105056 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre réagit à la nouvelle du mariage projeté entre Carmante et Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors que ce preimer accés de ma douleur fut passé, je dis et je fis des choses qui arracherent des larmes à tous ceux qui m'entendirent. Je voulois aller en Argos, poignarder Tessandre au milieu de son peuple, lui arracher Carmante, et faire cent autres actions toutes impossibles, et qui n'étoient pas si-tôt resolus, qu'un reste de bon sens les détruisoit; mais enfin ne sçachant à quoi me resoudre, et apprenant par l'Envoyé de Carmante qu'on precipitoit si fort son Hymenée, qu'il m'étoit impossible de Rien entreprendre pour le rompre; je voulus du moins aller mourir aux pieds de ma Princesse, avant que cette alliance funeste fût conclu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 283, I] Cie des Libraires p. 81 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour Rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100834 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en lépreux pour approcher la reine sans être reconnu dans l'épisode du gué. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran, li suens amis, ne fine, Vestu se fu de mainte guise: Il fu e legne, sanz chemise; De let burel furent les cotes Et a quarreaus furent ses botes. Une chape de burel lee Out fait tallier, tote enfumee. Affublez se fu forment bien, Malade senble plus que Rien;" En français moderne : "Tristan, son ami, s'active. Il avait revêtu de curieux vêtements. Il portait un habit de laine, sans chemise; sa tunique était en bure grossière et ses bottes étaient rapiécées. Il s'était fait tailler un manteau de bure grossière, tout noirci de fumée. Il s'était fort bien déguisé et ressemblait parfaitement à un lépreux." |
NOTES: | Page 188, v. 3566-3574 ; trad. p. 189. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
OCCURRENCE: | 101028 chantier |
CONTEXTE: | Florange, qui commence par dénigrer les devins, pythonisses et autres extralucides, va tout de même en consulter une. Alors qu'il s'apprête à lui dire qu'elle se moque de lui, un personnage masqué et déguisé en diable apparait et lui annonce que sa femme est fidèle et qu'il n'y a Rien entre elle et Mainville. Florange s'évanouit de peur. |
NOTES: | Page 150 (GF). |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100564 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur sauve une femme du viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux. -Je viens à votre secours (lui dis-je).Quel est ce furieux?- AH! sauvez-moi la vie!- A ce mot, avoué par la jeune personne, je ne craignis plus Rien. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102102 accreditee |
CONTEXTE: | Le génie Jonquille a profité de l'assoupissement de Néadarne pour "prendre les plus grands libertés" Elle supplie le génie d'interrompre mais il poursuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'a tenu qu'au lecteur de remarquer qu'à mesure que Jonquille parloit, il s'avançoit sur le siege de Neadarné, si bien et avec si peu de ménagement, qu'il en étoit enfin venu au point de le partager avec elle, et qu'il avoit profité de sa distraction pour prendre les plus grandes libertés. Elle sortit enfin de son assoupissement, à la derniere ; mais le génie avoit si bien pris ses mesures, que quels que fussent les efforts de Neadarné, ils ne lui servirent à Rien. |
NOTES: | [(Page) chap 4 p. 258 ; ARTFL 281-282. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 102756 accreditee |
CONTEXTE: | Le cuisinier de la Reine-Mère ogresse ne peut se résoudre à tuer Aurore et le petit jour. Il les cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. Ah! Madame, dit le Maître d'Hôtel.--Je le veux, dit la Reine [...] Ce pauvre homme voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer à une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore: elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son col, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais Rien mangé de si bon. |
NOTES: | [(Page) 104-5] p.183 Livre de poche, 1990. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101656 chantier |
CONTEXTE: | Après avoir tué son rival en duel, don Quichotte doit s'éloigner. Certes, il ne craint Rien, mais deux sûretés valent mieux qu'une. |
NOTES: | [(Page) 152] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent Rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103108 accreditee |
CONTEXTE: | Salustre et Flaminie continuent de se voir et de s'aimer après le mariage de Flaminie avec Altomont. Le mari s'en aperçoit et tâche de mettre fin à leur relation. Salustre alors, avec un valet, l'attire dans un guet-apens et le tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces homicides, sans Rien dire l'assaillent [le mari] et lui donnent deux ou trois coups d'épée au travers du corps. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 412, XIX] Edition: Librairie Gén. Française, Paris, 1994. Dans ce recueil ce topos apparaît trois fois (sur 23 histoires) et toujours avec des caractéristiques semblables (nuit, lieu écarté, présence de mandataires, etc. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A., Poli S. |
OCCURRENCE: | 100606 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur évite à une jeune fille d'entrer au couvent où ses parents veulent l'envoyer afin de mieux marier son frère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne craignait Rien(lui dis-je), Mademoisele. Je vais vous procurer un asile.- Je l'enveloppai de mon manteau; je dis à la domestique d'aller lui chercher quelques habits, et de lui donner des souliers, attendus qu'elle avait les pieds blessés par des éclats de bouteille cassée.[...] On donna des habits à la jeune personne; on visita ses peids, dont elle soufrait beaucoup, on les pensa, et on l'envoya dans la communauté qui recevait les protegées de la Marquise". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.154-55 , 112e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 200166 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelvold fait écrire de fausses lettres disant que Devon est infecté de la peste pour détourner le roi de son désir de voir Alfrède. |
COTEXTE ET CITATION: | [...]il est certain toutefois, qu'il mit tout en usage pour rompre cette partie. Il avertit Vilfrede de ne Rien oublier pour détourner le Roi de son dessein: <citation>Il se fit écrire des Lettres supposées, qui lui apprenoient que Devon étoit infecté de la peste.citation> Il ouvrit ces Lettres en presence du Roi; il gagna ses Medecins pour s'opposer à ce voïage: mais tous ses efforts furent inutiles. |
NOTES: | Vol. 3, p. 19. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait Rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna Rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202656 accreditee |
CONTEXTE: | Passage du "Fragment d'une lettre" qui ouvre le roman. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis de quoy veut-il que je lui (au libraire) compose une preface, je n'ay plus Rien à dire aux Lecteurs, et j'ay tout dit en leur abandonnant la belle Histoire que vous faites imprimer. |
NOTES: | P. 1-2. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200192 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: | Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; Dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot. Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de Rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: | P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à Rien. Je n’ai Rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour Riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut Rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en Rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200197 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes [...]. <citation>N'attendez point de moi de ce style pompeux et fleuri qui rend recommandables toutes sortes de relations, car outre que me proposant d'écrire au jour la journée, ce sera un style sans correction, mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne Rien écrire dont je ne sois sûr moi-même.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de résister aux ruses de la rhétorique. |
NOTES: | pp. 35-36. Voir aussi NARRATEUR GARANTIR VERACITÉ. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes ORientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200081 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Avis au lecteur: <citation>Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers d'un homme mort.citation> On voit bien qu'il a donné des noms faux à ses personnages et que ces noms sont mal choisis: mais on a donné le manuscrit tel qu'il était et sans y avoir Rien changé. Du reste, on a lieu de croire que les événements sont vrais, parce qu'on a d'ailleurs quelque connaissance de la façon dont le manuscrit est venu entre les mains de celui chez qui on l'a trouvé. [Incipit du roman:] Je n'ai d'autre dessein en écrivant les Mémoires de ma vie que de [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Le texte du roman est présenté comme l'écrit autobiographique d'un homme, retrouvé après sa mort et publié par un anonyme. |
NOTES: | Ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p. 19 et 21. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | van Dijk S. |
OCCURRENCE: | 200083 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même. Sa tentative de viol échoue lorsque Floride appelle sa mère au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par Dieu, Floride, le fruit de mon labeur ne me sera point ôté par vos scrupules! <citation>Car puisqu'amour, patience et humble prière ne servent de Rien, je n'épargnerai point ma force pour acquérir le bien qui, sans l'avoir, me la ferait perdre."citation> |
NOTES: | Nouvelle X. Édition de Pierre JOURDA, Conteurs français du 16e siècle, Paris, Gallimard, 1965, p. 776. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus Rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et Rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200073 accreditee |
CONTEXTE: | La disparité sociale est un obstacle entre Ille, fils de simple seigneur, et Galeron, soeur du duc de Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout ai en fol liu mon cuer mis ; car se li dus s'apercevoit de sa seror que je covoit, trestot mon service en perdroie et d'autre part Rien n'en aroie se maugré non. Ne sai que faire. C'est folie d'avoir placé en elle tout mon amour, car si le duc s'apercevait que je convoite sa soeur, je perdrais ma situation sans Rien gagner auprès d'elle, sinon son mécontentement. Que faire ? (25) |
NOTES: | P. 69, vv. 1312-1317 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202689 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Cependant <citation>je la supplie tres-humblement de croire, que je ne lui ay Rien dit ici que de veritablecitation>; que je serai toûjours prête à lui avoüer mes plus secretes folies, et que de quelque façon que mes Ennemis les ayent voulu interpreter, l'apparence qui trompe souvent, a fait tout le crime de ma conduite. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie termine la deuxième partie de son histoire, et s'adresse à sa destinataire. |
NOTES: | 117 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202683 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac donne des conseils à Sylvie au sujet de la Marquise qui est amoureuse d'elle, c'est-à-dire du Prince de Salmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle passe pour vertueuse, et ces vertueuses, quand elles ont risqué et mal placé leur secret, n'épargnent quelquefois Rien pour le mettre hors de danger. |
NOTES: | P. 104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200196 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes, [...] Mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne Rien écrire dont je ne sois sûr moi-même. Ainsi, Monsieur, <citation>vous pourrez avec assurance croire tout ce que vous lirez dans la suite, et être bien certain que le proverbe est faux à mon égard qui dit qu'il fait bon mentir à qui vient de loin.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de faire une authentique relation de son voyage. |
NOTES: | PP. 35-36. Voir aussi NARRATEUR JUSTIFIER STYLE. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes ORientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a Rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202678 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si je voulois dire tout ce qui se passa entre nous durant quelques jours, il ne s'y trouveroit Rien d'ennuyeux. <citation>Mais pourquoi ne le pas dire? Vostre Altesse sera peut-estre bien aise d'en estre divertie, et cela ne fera pas grand tort à Madame l'Abbessecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie, ayant retrouvé l'abbesse, s'amuse de la tendresse que l'abbesse semble ressentir pour le jeune homme en qui elle s'est travestie. Le passage cité se trouve au commencement de cette histoire. |
NOTES: | 88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis Rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de Rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura Rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104610 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D’abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura Rien." |
NOTES: | P.230-231 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra Riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de Rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104278 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de ce que son Amant le lui dit Rien des Parisiennes. |
COTEXTE ET CITATION: | Toi qui me parlais des Valaisanes avec tant de plaisir, pourquoi ne me dis-tu Rien des Parisiennes ? Ces femmes galantes et célèbres valent-elles moins la peine d'être dépeintes que quelques montagnardes simples et grossières ? |
NOTES: | Tome I, page 320 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305339 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux fait l’aveu de son amour à Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je languis et me consume ; le feu coule dans mes veines ; Rien ne saurait l’éteindre ni le calmer, et je l’irrite en voulant le contraindre. Je dois être heureux, je le suis, j’en conviens ; je en me plains point de mon sort ; tel qu’il est je n’en changerais pas avec les Rois de la terre. Cependant un mal réel me tourmente, je cherche vainement à le fuir ; je ne voudrais point mourir, et toutefois je me meurs ; je voudrais vivre pour vous, et c’est vous qui m’ôtez la vie. |
NOTES: | T. I, p. 98 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305340 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le programme de lectures élaboré par St. Preux pour Julie, il élimine les poètes et livres d’amour qui ne peuvent Rien apprendre à un cœur passionné. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu’apprendrions-nous de l’amour dans ces livres ? Ah, Julie notre cœur nous en dit plus qu’eux, et le langage imité des livres est bien froid pour quiconque est passionné lui-même ! |
NOTES: | T. I, p. 105. Voir aussi t. I, p. 218 et 339. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305370 accreditee |
CONTEXTE: | Claire réagit de façon extrême à la mort de son amie Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | En entrant, je la trouvai tout à fait hors de sens, ne voyant Rien, n’entendant Rien, ne connaissant personne, se roulant par la chambre en se tordant les mains et mordant les pieds des chaises, murmurant d’une voix sourde quelques paroles extravagantes, puis poussant par longs intervalles des cris aigus qui faisaient tressaillir. |
NOTES: | T. II, p. 378 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit Rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour Rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por Rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305501 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron qui réside cachée à Rome depuis quatre ans retrouve Ille alors qu’il se rend à l’église pour épouser Ganor, la fille de l’empereur. Elle le prend à part et s’identifie. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, ce dist la bele, ja sui jou Galerons t’ancele, qui m’en issi de mon païs le mois aprés que t’en issis noient por autrui que por toi. Mon doux seigneur, lui dit la belle, je suis Galeron, ta servante. J’ai quitté mon pays un mois après toi, pour toi, Rien que pour toi. |
NOTES: | P. 151, v. 4117-4121 ; trad. p. 78. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus Rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305536 accreditee |
CONTEXTE: | Monologue de Melior qui analyse ses sentiments pour Guillaume. |
COTEXTE ET CITATION: | Dont ai-je tort qui en blasmoie Mon cuer de Rien, ce m’est avis. Cui dont ? Mes iex qui l’i ont mis En cele voie et mené la, Dont cis plains me vient a moi ça Et ceste error que je demaing, Et s’ai-je tort qui d’iaus me plaing. Por coi ? Por ce : coupes n’i ont. Qui dont ? Li cuers a cui il sont. |
NOTES: | P. 64, v. 862-870. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305562 accreditee |
CONTEXTE: | Daphnide se porte malade pour fuir la compagnie et recevoir son amant Alcidon dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il n'y avait que la belle Daphnide qui, feignant d'avoir mal à la tête, s'estoit mise sur un lict pour se demesler de tant de gens, et, pour mieux feindre, n'avait Rien laissé d'allumé dans sa chambre qu'une petite bougie, faisant semblant de ne pouvoir souffrir la clarté. |
NOTES: | Volume III,3, p.109-110; VOIR AUSSI volume III,3, p. 119, où Daphnide continue sa comédie de maladie pour garder son amant dans sa chambre. «Et afin que je ne demeurasse tout seul en ma petite prison, la belle Daphnide resolut de tenir le lit tout le jour, feignant de se ressentir du mal du jour passé, car le cabinet estoit si près du chevet de son lit, que nous pouvions parler ensemble sans estre ouys du reste de la chambre». |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote Rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305615 accreditee |
CONTEXTE: | La fille de l’empereur de Rome, Ganor, est amoureuse d’Ille. Elle le lui laisse clairement entendre au cours d’une conversation. Mais lui ne pense qu’à sa première femme dont il a perdu la trace et à qui il reste fidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Por çou que cis a en soi tout, l’aime Ganors, la bele, mout ; mais Illes n’aime de li mie : ses cuers est a sa douce amie, qu’il set que l’est alee querre et ne revint puis en sa terre Et c’est bien parce qu’il n’en manque aucun [mérites] à Ille que la belle Ganor l’aime tant. Mais lui ne l’aime en Rien: son coeur appartient à sa douce amie ; il sait qu’elle est partie à sa recherche et ne s’en est jamais depuis retournée au pays. |
NOTES: | P. 129, vers 3379-3384. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305626 accreditee |
CONTEXTE: | «Et voici la raison qu’ils en donnent: je vous ai si bien pris dans mes rets que vous perdez toute votre valeur et ne voulez plus vous préoccuper de Rien d’autre». |
COTEXTE ET CITATION: | «Et dïent tuit raison por qoi, «que si vos ai lacié et pris, «Ne ne querez a el entendre.» |
NOTES: | P. 210, vers 2558-2560. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Erec et Enide. Paris: Livre de poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction de Jean-Marie Fritz |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais Rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305666 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, sur un quiproquo Des Ronais pense que Mlle Dupuis avec qui il doit se marier, le trompe, aussi rompt-il le mariage. La rupture se fait sans explication ni entrevue. Le mariage aura lieu beaucoup plus tard une fois le quiproquo éclairci. |
COTEXTE ET CITATION: | « Elle vint pour me voir dès le lendemain que je fus revenu. Je fis dire que je n’y étais pas, et défendis qu’on la laissât jamais entrer, si elle revenait. Cet ordre a été exécuté. Elle m’a écrit, je lui ai renvoyé ses lettres cachetées […] comme la trahison est trop noire et trop visible, je n’ai point voulu entendre parler d’elle. Elle ne m’a Rien renvoyé, je ne lui redemande Rien, si ce n’est qu’elle me laisse en repos ». |
NOTES: | Page 127. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305672 accreditee |
CONTEXTE: | Des Frans pense que sa mère refusera qu’il épouse Silvie en raison de rumeurs négatives sur sa naissance et sa conduite ; et sur le fait qu’il serait un peu trop jeune. |
COTEXTE ET CITATION: | «[…] je lui dis que j’avais résolu de l’épouser, si elle voulait y consentir, sans en Rien dire à mes parents […] ma mère ne consentirait jamais ». |
NOTES: | Page 441. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por Rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305778 accreditee |
CONTEXTE: | Un maréchal-ferrand est accusé du meurtre d'une femme tuée par un voleur, parce qu'on a trouvé son marteau près du corps de la victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Pris sur ceste legere conjecture, & jetté en prison, niant d'en avoir assommé ceste femme, (aussi en estoit-il innocent) il est appliqué à la question ordinaire & extraordinaire, où il ne confessa Rien, la verité luy donnant assez de force pour surmonter les tourments. |
NOTES: | Page 331. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305824 accreditee |
CONTEXTE: | Gildarde, qui est entrée au couvent car elle se repent de ses relations avec Clodulphe qui est marié, se laisse convaincre par sa promesse de mariage, de revenir avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a Rien qui tente si violemment les pauvres filles que ces promesses de mariage, vrayes ou feintes. Aussi fust-ce ce qui esbranla davantage la resolution de Gildarde. |
NOTES: | Page 185. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305852 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir épousé Cantidiane puis une vieille matrone de Messine, il se marie à Savonne avec une vieille fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les parens le trouverent de bonne mine, de belle deffaite, & quoy qu’estranger, eurent de l’inclination à leur donner leur fille, qui peut-estre les en avoit priez, parce qu’elle estoit devenuë amoureuse de ce beau musicien. Nostre homme, quoy que desja marié en deux endrois, comme nous avons fait voir, ne trouve Rien de trop chaud, & entend volontiers à ce troisièsme parti. |
NOTES: | Page 508. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305907 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval séjourne chez un ermite, arrive un chevalier avec une jeune fille qu’il bat à coups de bâton. Il l’a enlevée à son ami et veut l'épouser, mais il n’obtiendra Rien d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Danz prestres, fait il, erranment Venez me espouser ceste dame, Ou, se ce non, se Deus ait m'ame, Vous le conperrez ja molt chier." […] Je le ferai sanz destriier, Mais qu'ele le weille otroier. -- Naie, fait ele, par saint Pol, Ains me lairoie par le col Prendre et les membres esracier". |
NOTES: | Tome II, page 10, v. 7184-7195. Voir aussi p. 9, v. 7156-7168. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305939 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'épître dédicatoire aux dames, le narrateur se dit ironiquement leur serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | C’est à vous, mes Dames, qui estes bien sages et apprises à qui s’addresse ceste Epistre, car tant s’en faut que je vous voulusse taxer en Rien, veu que je vous suis trop affectionné serviteur. |
NOTES: | Page 47. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305923 accreditee |
CONTEXTE: | La servante d'Aiglente qui a deviné l'amour de sa maîtresse pour Gérard, lui propose de concocter un philtre qui le rendra amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or vous ferai une pramesse Dont je vous voi en grant desir, Que vous arés tout a loisir Vos bons de lui et a vostre aise. Ja mar en serés a mal aise ; Par tans vous en porés refaire, Que je sai bien tel puison faire Dont vous le porés bien deçoivre, Se vous l'en pöés faire boivre ; Mais que vous en bevés apriés, Ja n'ira mais ne loinc ne priés, Qu'il ne vous aint sour toute Rien." |
NOTES: | Pages 137-138, vers 3406-3417. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305949 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque se situe dans une épître adressée aux dames par un ami du narrateur, dans le paratexte du recueil. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous estes si sottes et outrecuidées que vous estimez que les graves Dames ne soient Rien à vostre respect, ou à tout le moins vous estimez-vous autant qu’elles. Et à tant, mes dames, je vous supplieray moymesme, si je me suis tant formalisé contre vous, et vous prie croire que, n’estoit le respect que je porte à de mes plus proches –qui ne sont de vostre cathegorie- j’eusse par ceste ici desploié toutes mes forces contre le sexe foeminin à cause des meschancetez que j’ay congneu en iceluy depuis trois ou quatre ans en çà. |
NOTES: | P. 50. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |