OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja Riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200068 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d'un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la Riens qui painne trait : <citation>Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit,citation> Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu'un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d'en venir là. (32) |
NOTES: | P. 22, vv. 711-716 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour Riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305498 accreditee |
CONTEXTE: | A la recherche d’Ille, Galeron est arrivée à Rome où elle loge chez un haut personnage et où il lui faut gagner sa vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien se garist de sa costure ; et se Riens nule li sofraint, li sire li peçoie et fraint de son bel pain qu’il li envoie. Elle vit convenablement de travaux de couture et, lorsqu’elle se trouve dans le besoin, le seigneur lui envoie un morceau de bon pain. |
NOTES: | P. 122, v.3140-3143 ; trad. p. 59. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra Riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305456 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d’un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la Riens qui painne trait : Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit, Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu’un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d’en venir là. |
NOTES: | P. 22, v. 711-716 ; trad. p. 32. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |