OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100540 chantier |
CONTEXTE: | Salerk et Azem, fils devoyés de Badour le Tranquille, roi de Caor, assassinent Rusang-Gehun, roi de Nangan, pour lui prendre sa femme, la belle Gulhullerou. Ils l'enlèvent et tentent de fuir, mais les soldats de Rusang-Gehun leur donnent la chasse et ils abandonnent la reine. Salerk a un accident et se casse la jambe. Alité dans une maison, il est retrouvé par Guhullerou, qui le poignarde ainsi qu'Azem et envoie leurs têtes à Badour dans une caisse, accompagnées d'une lettre de menaces sanglantes. |
NOTES: | [(Page) 1.117] Voir aussi: Les Illustres Françaises de Challe. Histoire 6. Crime au sens de meurtre: Rouvière, Valeran, Gallouin. Voir aussi adultère puni pour le crime d'adultère de Silvie. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104622 accreditee |
CONTEXTE: | Sur le bateau qui les ramène d'Irlande en Angleterre, Tristan et Yseut s'abandonnent à leur amour et au plaisir. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anguisse mon quer amer fait, Si ne sent pas le mal amer ; Ne il ne revient pas de la mer, Mes d'amer ay ceste dolur, Et en la mer m'est pris l'amur. C'est l'oppression qui rend mon coeur bilieux (amoureux), et pourtant je ne ressens pas ce mal comme étant amer ; il ne provient pas non plus de la mer, c'est l'amour qui est cause de mes souffrances, et c'est en mer que l'amour s'est saisi de moi. |
NOTES: | [(Page & Vers) 38-108 (vv. 67-70)] |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305342 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Julie, M. de Wolmar insère dans la lettre qu’il envoie à St. Preux pour lui annoncer la nouvelle, celle qu’elle lui a écrite avant de mourir. Elle lui avoue que son amour pour lui est toujours vivant. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, j’eus beau vouloir étouffer le premier sentiment qui m’a fait vivre, il s’est concentré dans mon cœur. Il s’y réveille au moment qu’il n’est plus à craindre ; il me soutient quand mes forces m’abandonnent ; il me ranime quand je meurs. |
NOTES: | t. II, p. 385 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |