OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105036 accreditee |
CONTEXTE: | Ardélie ne se donnera à Timoléon que si Théocrite lui en donne la permission ; si elle ne peut donner à Théocrite ce qui est à lui, elle tâchera de ne pas enrichir un autre du bien de Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce n'est pas que je n'aïe lieu de croire que cette violence m'arrachera la vie, mais que fais-je aussi bien de cette vie infortunée, qui n'est que le rebut de la fortune, et l'objet des caprices du destin ? |
NOTES: | [(Page & Tome) 362, I] Cie des Libraires p. 395 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103110 accreditee |
CONTEXTE: | Comme dans la première histoire du recueil (qui en compte trois) le duel représente ici la punition finale de la passion, et des actions qu'elle a inspirées --Ici pourtant le personnage puni n'est pas la femme (une courtisane), mais son amant passionné et naïf. |
COTEXTE ET CITATION: | Après plusieurs delais ils se rencontrent finalement hors la ville, où sans autre deffy, ils mettent la main à l'espée, et monstrent par leur coups le peu de bien qu'ils se veulent -- quelques estocades tirees, ils tomberent tous deux d'un coup entrefourré, qui ouvre le passage de la mort à leurs vies, et les renvoyé par devant Pluton, pour les accorder de leurs differents. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 144, III. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 101218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chef des eunuques noirs raconte à Usbek ce que lui a dit le premier eunuque lorsqu'il est venu au sérail d'un autre maître. |
COTEXTE ET CITATION: | J'use du pouvoir qu'il [notre maître] m'a donné sur vous: c'est lui qui vous châtie, et non pas moi, qui ne fais que prêter ma main. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 133, 64] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 100150 chantier |
CONTEXTE: | Daphnis a été abandonnée parce qu'il était le quatrième enfant de la famille. Chloe a été confiée aux soins des Dieux parce qu'elle était une fille. Cependnnat, ils ont été élevés par des bergers et ont grandi dans une famille. |
COTEXTE ET CITATION: | Voici l'enfant que tu as exposée; c'est cette jeune fille qu'une brebis a nourrie, par la volonté de la divinité, comme une chèvre nourrissait mon Daphnis [...] Nous les avions abandonnés l'un et l'autre, nous les avons retrouvés l'un et l'autre, et tous deux ont été protégés par Pan, les Nymphes de l'Amour. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101046 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Donoalain qui voulait espionner Tristan est abattu d'un coup d'épée par celui-ci, tandis que Godoene est transpercé d'une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | Denoalain est tost alez ; Ainz n'en sout mot, quant Tristran saut. Fuïr s'en veut mais il i faut ; Tristran li fu devant trop pres. Morir le fist. Denoalain approche. Avant que celui-ci ne devine quelque chose Tristan bondit. L'autre voulut s'enfuir mais n'y parvint pas. Tristan se trouvait déjà trop près de lui. Il le tua. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 222-223, vv. 4382-4386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104330 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice se meurt à la suite d'une tentative d'enlèvement. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice se mourait. [...] Je meurs, dit-elle à Clorante, et vous êtes désormais affranchi de la peine de me voir. |
NOTES: | [(Page& Partie) 300-301, V] [ancien AGONIE. Voir aussi: DEFENDRE_(SE)_MOURIR_F) EG] autre occurrence dans topos PUNITION_DE_LA_VIOLENCE : Un acte violent est puni. Expier son crime; t.V, p.299 Clarice réussit à détourner le poignard de Turcamène quand celui-ci tente de l'enlever. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305676 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la cinquième histoire, Mlle de l’Epine répond à la déclaration de Des Prez. |
COTEXTE ET CITATION: | « Nous ne sommes pas nés l’un pour l’autre. Quoique je sois d’une bonne maison, elle n’approche point de la vôtre en France. Le bien vous met cent piques au-dessus de moi ». |
NOTES: | Page 291. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 104982 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les deux rivaux s'y trouverent [au bal], et s'y étant querellez je ne sçai comment, noüerent une partie pour le lendemain au dessus de Ville-neuve. Le combat fut sanglant, deux seconds y furent tuez, et la partie du Comte bien blessée, ce qui produisit deux effets tres-fâcheux; l'un que le Roy ayant renouvellé ses Edits contres les duels, il n'y eut plus de seureté pour mon pauvre Amant à demeurer en France, et l'autre que l'éclaircissement du sujet de ce duel, fit connoître à la Dame d'Englesac, que la haine d'Entre son fils et moi n'étoit qu'un jeu concerté. |
NOTES: | [(Page) 37] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102182 chantier |
CONTEXTE: | Après une bagarre, les comédiens doivent s'enfuir rapidement, un pied chaussé et l'autre nu. |
NOTES: | [(Partie & Page) 67] S'agit-il d'une expression lexicalisée pour signifier la hâte? |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104858 accreditee |
CONTEXTE: | Mahemet, à propos d'Uranie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais on ne sort pas d'un Serail comme d'une maison particuliere. Je viens de redoubler sa garde : de la reduire aux limites de sa chambre ; et quand je n'aurois d'autre raison de me satisfaire, que le plaisir de me vanger, l'ingratte sera par obéïssance ce qu'elle n'a pas voulu fait par un motif plus glorieux. |
NOTES: | [(Page) 2,270/569] Cie des Libraires p. 569 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100042 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de La Tour épouse celle qu'il aime secrètement et sans dot parce que les parents de celle-ci s'opposent au mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était d'une ancienne et riche maison de sa province; mais il l'avait épousée en secret et sans dot, parce que les parents de sa femme étaient opposés à son mariage, attendu qu'il n'était pas gentilhomme. |
NOTES: | [(Page) 81] Référence dans une autre édition : Ed Livre de Poche [1984] 159. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. 1788.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 305996 chantier |
CONTEXTE: | Amarante et Daphnis échangent des lettres qui expriment d'une part la déception amoureuse de Daphnis, de l'autre l'inquiétude d'Amarante pour la santé de son ami. Daphnis à Amarante: il lui exprime sa tristesse de la savoir auprès d'un rival qu'il déteste. Le courage de vivre lui manque. Amarante à Daphnis: elle le supplie de prendre soin de sa santé, qu'elle estime nécessaire à sa consolation, sinon à son bonheur amoureux. |
NOTES: | Page 53. |
SOURCE: | Anonyme, Amarante, ou le triomphe de l'amitié, par Madame***. Claude Jombert: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 102618 accreditee |
CONTEXTE: | Ce relevé est loin d'être exhaustif mais il met cependant bien en évidence la fréquence de ces nombreux retours au récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Partie 1, p. 59 : "Revenons à Catherine..." Partie 2, p. 74 : "Retournons à notre cuisine..." p. 89 : "Passons à l'autre maison..." Partie 3, p. 149 : "Retournons à moi..." Partie 4, p. 169 : "Revenons..." Partie 5, p. 223 : "Revenons..." |
NOTES: | [(Page) Plusieurs]. Les occurrences sont elles-aussi fort fréquentes dans d'autres romans de forme autobiographique tels que "La Vie de Marianne" du même auteur, ou encore dans "Les Égarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 102714 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Comme on pourrait soupçonner cette histoire-ci d'avoir été faite exprès pour amuser le public, je crois devoir avertir que je la tiens moi-même d'un ami qui l'a réellement trouvée, comme il le dit ci-après, et que je n'y ai point d'autre part que d'en avoir retouché quelques endroits trop confus et trop négligés. [Garnier/Deloffre, 1957, p. 5] |
NOTES: | [(Page) Ch. I, p. 47] Page dans Garnier/Flammarion, Paris, 1978. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 105074 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Abenhamet] 'Je souffrois qu'elle [Zulemaïde] fut des heures entieres en conversation avec mon Rival, sans faire éclater mon dépit que contre moi-même, qu'à la verité je traitois cruellement; je me déchirai un jour toutes les mains avec les dents, parce que je ne pouvois plus contenir ma rage, et qu'il faloit qu'elle agît sur moi ou sur quelqu'autre. |
NOTES: | [(Page& Tome) 575-76] Slatkine tome 1, p. 551 [voir aussi sous MUTILER_(SE)_DE_DEPIT , eg] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103866 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette séjournent heureux au pays de Torelore lorsqu'ils subissent l'attaque de Sarrasins venant de la mer. Ils s'emparent d'eux et les capturent, les emportant chacun sur une nef différente. |
COTEXTE ET CITATION: | " En ço qu'il estoit en tel aise et en tel deduit, et uns estores de Sarrasins vinrent par mer, s'asalirent au castel, si le prissent par force ; ils prissent l'avoir, s'en menerent caitis et kaitives ; <CITATION> ils prissent Nicolete et Aucassin, et si loierent Aucassin les mains et les piés, et si le jeterent en une nef et Aucassin en une autre CITATION>; si leva une tourmente par mer que les espartist. |
NOTES: | [(Page) P. 142. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103892 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par la noblesse de caractère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] mais c'était une certaine modestie qui provenait de ce sang noble qui ne peut mentir, et qui comme l'huile surnage les liqueurs vulgaires. [...] A mesure qu'elle croissait en age, la beauté de son corps s'augmentait, et celle de son esprit se découvrait de jour en jour. Sa prudence et sa discrétion étaient admirées, son honnêteté exemplaire, bref c'était un terrain où les vertus se multipliaient abondamment. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 160, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100522 chantier |
CONTEXTE: | Inquiet des révélations fortuites de Mlle de Vitry à M. de Villequier, le duc de Guise demande à Mme de Villequier si elle n'a pas un autre amant qu'elle cache à tous. Mme de Villequier est fortement indignée, mais ils se raccommodent. |
NOTES: | [(Page) 3.146-7] Le duc manifeste ici une certaine muflerie, qui n'est pas sans s'accorder avec la rupture cavalière avec Mlle de Vitry. |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100288 chantier |
CONTEXTE: | Naissance de Caradoc, fils d'un enchanteur (Eliavrée ou Eliavrès) lequel, le soir même des noces séduit l'épouse du roi et passe avec elle les trois premières nuits tandis que le mari, victime d'un triple enchantement, pensant coucher avec sa femme, étreignait successivement une levrette, une truie et une jument. |
NOTES: | [(Page) III,1,130] Interférence avec un autre topos, connu sous le nom du "jeu du décapité". |
SOURCE: | Anonyme, Première Continuation ( Gauvain). Roach: Philadelphie, 1952. |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | TT103390 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il lui fait une piqûre d'épingle dans chaque oeil, sur chaque bout de téton et sur le clitoris". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 242, 2, 3] Le 20 janvier, Passion 96. C'est la première fois que l'instrument prend pour terrain spécifique autre chose qu'une partie génitale ou érogène. Il faudrait commenter ce choix de l'oeil pour une paresthésie de type dérivé. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104960 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite : il s'agit de l'enlèvement d'Ardélie de la maison de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | Par la violence du témeraire Hermocrate, je me vis exposée à des malheurs plus grands encore que ceux que j'avois déja éprouvez, et que par une cruauté de ma destinée qui pensa triompher de toute ma constance, je me vis arracher des bras d'un homme que j'aimois, pour être livrée entre ceux d'un autre, qui m'avoit toûjours été odieux. |
NOTES: | [(Page & Tome) 368, 1] Cie des Libraires p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102496 accreditee |
CONTEXTE: | Le Prince de Léon sépare deux combattants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Léon] "mit l'Epée à la main, et ne se trouvant pas en état de faire de cette rencontre, une occasion de Guerre, <CITATION>il se contenta de séparer les combatansCITATION>. Cela ne lui fut pas difficle, il y en avoit un qui ne combattoit que par complaisance pour la fureur de l'autre ; et legere, lui remplissoit les yeux de sang, et l'incommodoit beaucoup. |
NOTES: | [(Page& Tome) 546, 1] Cie des Libraires p. 554 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305550 accreditee |
CONTEXTE: | Dorinde, désespérée par la fausse nouvelle du mariage de son amant avec une autre, veut s'enfermer chez les druides des Carnutes. |
COTEXTE ET CITATION: | Dorinde feignit de se trouver un peu mal, et pria la Nymphe de luy laisser son chariot, afin qu'en cas qu'elle se remist un peu, elle pust la suivre avec moins d'incommodité. ........ Nous n'avons pas esté plustost arrivez ceans, qu'elle a feint de se trouver mal, pour avoir un prétexte de vous demander vostre chariot, et puis de prendre une autre brisée que celle que vous deviez tenir. |
NOTES: | Astrée, V,11. 466. Astrée, V,11. 503. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 102950 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux du personnage principal féminin, est déçu de son mariage avec un autre. Il en tombe malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut témoin de ce mariage et le fut avec une douleur d'autant plus cruelle que mille raisons l'obligeaient à la cacher. Aussi n'y put-il résister longtemps. Il tomba dangereusement malade. |
NOTES: | [(Page) P. 465. Pas dans Achille mais dans La vertu malheureuse, le Mercure galant, nouvelles du XVIIe siècle, Gallimard 1997. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 104904 accreditee |
CONTEXTE: | Résistance d'Evandre après le suicide de Nicostrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Evandre] s'efforça d'arrêter la fureur des soldats victorieux. Mais sa pitié fut inutile, car soit par les derniers ordres de Nicostrate, ou par quelqu'autre malheur imprevû, le feu prit dans la Ville soûmise, et la consuma avec tant de promptitude, malgré les soins qu'on prit pour l'éteindre, qu'en moins de trois jours elle fur réduite en cendres. |
NOTES: | [(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 564-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | Entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104180 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Chartres, tante du comte de Bourges, n'accepte pas la mésalliance de son neveu et s'arrange pour subtiliser la lettre lui annonçant la naissance de son fils et la réponse du comte. Dans le premier cas, elle lui dit que sa femme a donné naissance à un monstre, dans le deuxième, elle prétend que le comte ordonne que sa femme et son fils soient mis à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Or tost, fet elle, va moi querre Sa boiste, et si la desserre, Et la lectre m'aporteras." [...] La boiste oevre, la lectre a prise. La contesse tantost la brise Et voit la feste et la grant joie Que cilz qui lez lectres envoie [...] Unne autre lectre a fet escrire Par un sien frere chappelain. |
NOTES: | [(Page&vers) Pp. 103-104, v. 33813388. La deuxième occurrence de ce topos, la réponse du comte, est à la page 110-113. Voir aussi p. 148 où le comte découvre la vérité sur la substitution des lettres. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102070 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend une conversation entre le roi et Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] Le personnage se trouve dans la même pièce que ceux qui discutent; aucun désir de dissimulation. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | TT105182 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Je fus mortellement touché de sa perfidie, et ne croïant que mon désespoir, je voulus me tur du fer de ma houlette à cet endroit du songe, je me suis éveillé me trouvant une coupure au front que mon diamant m'avoit fait pendant que je dormois.» |
COTEXTE ET CITATION: | Le vieux marquis d'Urfé fait un songe où il est berger et perd une brebis qu'il aime tendrement à un autre berger. |
NOTES: | [(Page & Tome) 208, III] Cie des Libraires p. 234 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102992 chantier |
CONTEXTE: | Victoria, dame de Tolède, apprend par une lettre que Don Lopes de Gongora qui lui a promis le mariage est engagé auprès d'une autre femme. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 649] Chapitre 22 Topos qui prend place dans la nouvelle "A trouyeur, trouyeur et demy" tirée des Alivios de Cassandra, recueil d'Alonso Castillo Solorzano (1640). Texte remanié en 1642. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 102770 accreditee |
CONTEXTE: | Raimon de Castel Roussillon est jaloux du troubadour Guillem de Cabestang parce qu'il chantait son amour pour sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jour, Raimon de Castel Roussillon trouva Guillem de Cabestang sans compagnons : il le tua. Et il lui fit arracher le coeur du corps et lui fit trancher la tête. Le coeur fut apporté à sa maison ainsi que la tête. Et Raimon fit rôtir et poivrer le coeur ; et il le donna à sa femme à manger. |
NOTES: | [(Page) 104-7] Il s'agit de la version des manuscrits Fb I K. Dans l'autre famille (A B N2), il faut aussi trancher la tête. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102626 accreditee |
CONTEXTE: | Sa première tentative de vengeance ayant échoué, Tisienus trouve une autre solution. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés diverses reflexions inutiles, et autant de projets qui ne faisoient qu'irriter le mal qu'il cherchoit à soulager, il s'avisa d'écrire à Cesar ce qu'il appeloit les desordres de sa Fille, et de l'avertir de l'assistance qu'elle recevoit de Sulpicie. Il esperoit par cet avis livrer Sulpicie au courroux de Cesar, et c'étoit une vengeance plus délicate que celle qu'il pouvoit prendre lui-même. Elle devoit encore s'étendre sur Ovide, ou du moins rendre suspects tous les avis qu'il donneroit contre Tisienus. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires p. 409. La lettre ne sera pas portée à César et Crassus en divulguera le contenu à Ovide. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102712 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui fit donc parvenir, sans aucun autre avis, la lettre qui suit, comme un remède dont l'usage pourrait être utile à son mal. "On s'ennuie de tout, mon Ange, c'est une loi de la Nature; ce n'est pas ma faute." [etc.] [Lettre 141, Garnier, 1961, p.333] [Valmont:] "Ma foi, ma belle amie, je ne sais si j'ai mal lu ou mal entendu, et votre lettre, et l'histoire que vous m'y faites, et le petit modèle épistolaire qui y était compris. Ce que je puis vous dire, c'est que ce dernier m'a paru original et propre à faire de l'effet; aussi je l'ai copié tout simplement, et tout simplement encore je l'ai envoyé à la céleste Présidente.[Lettre 142, Garnier, 1961, p.334-5] |
NOTES: | [(Page) 326-28] Tome I, Lettre CXLI. (Pages dans: Pléiade, Paris, 1979.) |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 101050 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut-aux-Blanches-Mains espionne la conversation entre Tristan et Kaherdin au sujet d'Yseut la Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Altre de li ja mais n'amasse. Unc puis vers altre n'oi amur, N'amer ne puis vostre serur, Ne li ne altre amer porrai Tant cum la reïne amerai. Jamais je n'en ai aimé une autre. Je n'ai pas pu aimer votre soeur et je ne pourrai jamais aimer quelque femme que ce soit tant que j'aimerai la reine. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 452-453, vv. 1250-1254. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104668 accreditee |
CONTEXTE: | Sa première tentative de vengeance ayant échoué, Tisienus trouve une autre solution. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés diverses reflexions inutiles, et autant de projets qui ne faisoient qu'irriter le mal qu'il cherhoit à soulager, il s'avisa d'écrire à Cesar ce qu'il appeloit les desordres de sa Fille, et de l'avertir de l'assistance qu'elle recevoit de Sulpicie. Il esperoit par cet avis livrer Sulpicie au courroux de Cesar, et c'étoit une vengeance plus délicate que celle qu'il pouvoit prendre par lui-même. Elle devoit encore s'étendre sur Ovide, ou du moins rendre suspects tous les avis qu'il donneroit contre Tisienus. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires p. 409. La lettre ne sera pas portée à César et Crassus en divulguera le contenu à Ovide. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100806 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur tombe amoureux de Léonore au premier regard. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle n'eut pas plus tôt achevé de parler que sa fille leva son voile, ou plutot m'éblouit. Je n'ai jamais rien vu de plus beau. Je m'en retournai chez mon apothicaire flamand tout autre que je n'en étais sorti, c'est-à-dire fort amoureux. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 13, 123-4] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105090 accreditee |
CONTEXTE: | Affects de Dom Carlos. Infidélité de Sophie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis Sophie, injuste Amant, amant ingrat [...] Sophie n'en pût dire davantage [...] sa merre se pâma d'un costé et Dom Carlos de l'autre [...] Elle embrassa avec toute la tendresse imaginable son cher Dom Carlos qui pensa en évanouir encore. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 754] Chapitre 14 Réconciliation finale dans "Le juge de sa propre cause". |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104998 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; sur l'île, elle voit apparaître Tessandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis des cris à cette rencontre, capables de toucher tout autre homme que le Prince qui les entendoit ; mais lui sans témoigner y être sensible en la moindre maniere du monde, ordonna à cinq ou six hommes de se saisir d'Ariante, et de la traîner hors d'auprès de moi, et m'abordant avec une action qui m'annonçoit déja mon infortune toute entiere, il se fût porté aux dernieres extrémitez de l'injustice et de la brutalité, sil n'en eût été empêché par l'arrivée d'Hermocrate. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 459-60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101896 chantier |
CONTEXTE: | Pour nuire à Dom Carlos, Ruy Gomez révèle au roi l'existence d'un petit cahier que son fils a fait pour s'amuser, mais qui peut s'interpréter comme irrespectueux pour le roi en tant que tel, et aussi en tant que mari et père. Philippe II conclut que son fils et sa femme ont une liaison criminelle. Lorsque don Carlos ramène sur le tapis la question du gouverment des Flandres, le roi refuse, donnant le commandement au duc d'Albe. Le petit cahier en question fait une satire des "voyages" du roi, qui ne se déplace que d'un palais à l'autre en Espagne, alors que la situation en Flandre exige qu'il s'y rende. |
NOTES: | [(Page) 335-7] Il s'agit en fait du Dom Carlos de Saint-Réal. |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100038 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En fait c`est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint -Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuriers Le Brun, Merval, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la bridoie, il cherche à vous embâter de sa maîtresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé afin de partager encore avec vous votre femme ..." |
NOTES: | [(Page) 271 GF] p 727 autre édition |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105216 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours se blesse à la chasse et Mme de Clèves en éprouve de l'émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M de Nemours par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. <CITATION> On courut à lui, et on le crut considérablement blessé CITATION>. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. |
NOTES: | Page 321 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 105070 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide va chercher de l'eau pour la belle femme à qui il vient de sauver la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il trouva quelques pas plus loin deux hommes qui se battoient, et avant qu'il pût les joindre l'un d'eux tomba mort aux pieds de l'autre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 128 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101210 accreditee |
CONTEXTE: | Violence verbale d'Usbek à son premier eunuque blanc. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais vous, qui vous prêtez à ce désordre, vous serez puni d'une manière à faire trembler tous ceux qui abusent de ma confiance". "Et qui êtes-vous, que de vils instruments que je puis briser à ma fantaisie: qui n'existez qu'autant que vous savez obéir [...] qui ne pouvez avoir d'autre partage que la soumission, d'autre âme que mes volontés, d'autre espérance que ma félicité? |
NOTES: | [(Page & Lettre) 51, 21] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | TT100006 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | " Il y avait (...) quatre barons (...) qui haïssaient Tristan de male haine pour sa prouesse et pour le tendre amour que le roi lui portait ." |
COTEXTE ET CITATION: | La générosité de Tristan suscite la haine de ceux qui se sentent en compétition avec lui. |
NOTES: | [(Page) 35] début 3ème chapitre. L'occurrence venant de Bédier Tristan: le topos change de caractère ici. Car les autres occurrences coincident toutes avec l'idée d'être récompensé, mal ou bien, par LA PERSONNE ENVERS QUI ON A ETE GENEREUX alors que le texte de Bédier donne l'impression qu'il s'agit du terme générosité dans l'autre sens, qualité de l'homme connu pour une certaine conduite et dont la réputation ou la présence (et l'amour de la part du roi) provoquent la jalousie /"la male haine". Denise Godwin |
SOURCE: | Bédier J., Roman de Tristan et Iseut (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Chalier S. |
OCCURRENCE: | 103582 accreditee |
CONTEXTE: | Le souvenir de l'indidélité imposée d'abord à son époux aide la princesse à combattre ses propres résistances à sa vertu. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourquoi a-t-il couché avec Concombre ? [...] <CITATION> le souvenir de son injure lui fit presque voir la vengeance nécessaire CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 239-240, 13] Le trouble ressenti par l'héroïne face à un homme qu'elle ne voulait pas desirer, l'amène à donner un autre sens à sa démarche, qui, de contrainte subie, devient "vengeance nécessaire". |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103826 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune veuve inconsolable se laisse séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie même du corps de la belle ne sut garder l'abstinence et notre heureux guerrier la persuada sur l'un et l'autre chapitre. Ils dormirent onc ensemble [...] si bien que quiconque ami ou inconnu, fut venu jusqu'à la tombe eut pensé que la très chaste épouse avait rendu l'âme sur le corps de son mari. |
NOTES: | [(Page) 684]. Cette brève histoire racontée par Eumolpe se deroule à Ephèse mais les personnages ne sont pas nommés ; nous ne savons pas si le guerrier a épousé la jeune veuve après l'avoir séduite |
SOURCE: | Pétrone (Petronius Arbiter), Satiricon (Le). 100 ?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 102990 chantier |
CONTEXTE: | Victoria, dame de Tolède, apprend par une lettre que Don Lopes de Gongora qui lui a promis le mariage est engagé auprès d'une autre femme. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 649] Chapitre 22 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 103744 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette annonce à Aucassin qu'elle va aller dans un autre pays puisqu'elle ne pourra jamais s'unir à lui. Il préfère la mort à l'idée de la savoir dans le lit d'un autre homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis que vos ariies jut en lit a home, s'el mien non, or ne quidie mie que j'atendisse tant que je trovasse coutel dont je me peusce ferir el cuer et ocirre. Naie voir, tant n'atenderoie je mie ; ains m'esquelderoie de si lonc que je verroie une maisiere u une bisse pierre, s'i hurteroie si durememnt me teste que j'en feroie les ex voler et que je m'escerveleroie tos. Encor ameroie je mix a morir de si faite mort que je seus ce que vos eusciés jut en lit a home, s'el mien non. |
NOTES: | [(Page) p. 84. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306001 accreditee |
CONTEXTE: | Pâris et Hélène tombent amoureux l'un de l'autre à leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | El veeir e el parlement Qui il firent assez briefment, Navra Amors e lui e li Ainz qu’il se fussent departi. En lor forme e en lor senblance E por lor bele contenance Les a griefment espris Amors. Les regards et les quelques paroles qu’ils échangèrent rapidement, cela suffit pour qu’Amour les blessât l’un et l’autre avant qu’ils ne se séparent. Amour qui exalte la beauté de leurs corps, de leurs traits, de leur allure les a embrasés de ses feux. |
NOTES: | P. 156, v. 4355-61. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104142 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe et Herennius ont été pris par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Herrennius fit des efforts pour me défendre, qui à verité aurioent dû m'appaiser; et s'étant une nuit défait de ses chaînes avec Arimant qu'on avoit enchaîné avec lui, ils mirent le vaisseau dans un si grand désordre, que le Chef des Corsaires se crut perdu; il se mit dans un esquif où il me fit apporter, et nous fit mettre à terre pour s'asseurer cette part de son butin, pendant que ses gens tâchoient à conserver l'autre. Herennius qui remarqua cette action, se jetta dans l'esquif de sa barque, qui étoit comme l'autre attaché au vaisseau, suivit le Corsaire; et secondé par nôtre Patron Sicilien, qu'il avoit delivré, ils tuerent le Corsaire à mes yeux. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 498, t. 2. Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103868 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette qui est détenue dans une chambre sous la garde d'une vieille femme, profite du sommeil de cette dernière pour nouer ses draps et s'évader par la fenêtre. |
COTEXTE ET CITATION: | S'EVADER_DE_PRISON " Ele senti que li vielle dormoit qui aveuc li estoit : <CITATION> ele se leva, si vesti un bliaut de drap de soie que ele avoit molt bon, si prist dras de lit et touailles, si noua l'un a l'autre, si fist une corde si longue conme ele pot, si le noua au piler de le fenestre ; si s'avala contreval le gardin, et prist se vesture a l'une main devant et a l'autre deriere, si s'escorça por le rousee qu'ele vit grande sor l'erbe, si s'en ala aval le gardinCITATION>." |
NOTES: | [(Page) 78] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101056 chantier |
CONTEXTE: | L'ambassadeur, dissimulé par un bosquet, épie avec un autre jaloux la partie de campagne de l'héroïne avec deux jeunes gens. Il ne parvient pas à surprendre quelque chose de vraiment blâmable. |
NOTES: | [(Page) 274] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100886 chantier |
CONTEXTE: | Manon donne un riche et beau portrait-miroir à des Ronais. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne me donna le sien que le jour que je partis; il étoit bien plus galant et plus riche que le mien. Il étoit d'émail parfaitement bien travaillé, d'une mignature fine, et parfaitement ressemblant, il y avoit un rang de perles autour en dedans: et un autre autour du miroir. |
NOTES: | L'Edition d'ARTFL est celle des Belles Lettres, 1959. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100952 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur feint d'être dévoué au Sélictar, mais il ne le fait que pour essayer de plaire à Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet avis, que le Sélictar crut devoir à l'amitié, aurait été une précaution fort juste, si j'eusse été rempli des sentiments qu'il attendait. Mais n'y prenant d'autre intérêt que celui de plaire à Théophé. |
NOTES: | [(Page) 193] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101338 chantier |
CONTEXTE: | Malgré des marques de chagrin excessives, la veuve va jusqu'à profaner le cadavre de son ami par amour pour un autre. |
SOURCE: | La Fontaine, Matrone d'Ephèse (La). Denis Thierry ou Claude Barbin: Paris, 1682.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104988 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Givry et Bellegarde] : "Je vais vous en rafraîchir la memoire, interrompit Givri, en mettant l'épée à la main, et c'est pour avoit été trop bons amis que nous devons être ennemis irreconciliables. Alors les deux Rivaux oubliant les ordres de Roi, se lancerent l'un sur l'autre avec une fureur sans égale. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p.201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104028 chantier |
CONTEXTE: | Une jeune veuve fait tuer son amant qui veut se séparer d'elle, fatigué des ses infidélités. Elle utilise un autre amant pour ce crime. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 395-407, 14, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103114 chantier |
CONTEXTE: | Polydor fait semblant de partir pour surprendre Mélidor et sa femme Clymène. Avec cinq ou six hommes il trouve les adultères dans sa chambre, et les tue l'un après l'autre. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 273, XV] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 102302 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme trahit son soupirant, le livrant à un autre chevalier (son amant) qui le blesse. Le Damoysel secourt le chevalier soupirant, après que la femme a même "mis ses mains dans les plaies" du soupirant pour hâter sa mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ceste nuict dernière m'a faict ung tour vilain et lasche. (1, 5, 55) |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 55, 5] Livre 1 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101666 chantier |
CONTEXTE: | Un des anciens compagnons d'Hircan, Camille, raconte à Gésimond comment il a recuelli des mains de Polixène son enfant qui venait de naître mais il ajoute que, contrairement aux instructions d'Hircan, il ne l'a pas tuée: il lui a substitué un autre enfant mort deux jours après sa naissance. Il a mis l'enfant de Polixène, Isménie, en nourrice chez des paysans. Isménie est donc bien la fille de Polixène et Gésimond. |
NOTES: | [(Page) 124] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105026 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "J'avois [...] une telle disposition a bien prendre l'accent de toutes les langues, que comme le fils de mon financier [chez lequel elles est recueillie] avoit des gens aupres de luy pour les luy montrer; j'en appris en peu de temps jusques a l'Allemand meme, avec une merveilleuse facilite. J'avois aussi une grande passion pour la chasse, et enfin jusques-la on n'avoit guere veu de fille mepriser, comme moy, des l'age de dix ans, tous les divertissements du sexe, pour monter a cheval, tirer un pistolet, ou faire quelque autre semblable exercice". |
NOTES: | [(Page) 12] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102078 chantier |
CONTEXTE: | La vieille femme que Tanzaï a violentée en lui plongeant le manche de l'écumoire dans la bouche se venge de lui en lui imposant de coucher avec elle. |
NOTES: | ARTFL 17 S'agit-il ici de séduction par violence ou de revanche_seduction_forcee? Cette vengeance de la fée Concombre est à la fois l'épreuve réparatrice d'un autre méfait, celui du non-respect de la date imposée par le destin pour le mariage du héros. Aussi y-a-t-il double réparation. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | TT102350 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[...]J'en suis navrée, seigneur; sachez que l'heure de ma mort a sonné, et c'est par la mort que mon coeur se défera de l'amour que j'ai pour vous". [...]Sur ces mots la demoiselle s'éloigna; elle vint à son lit et s'y coucha. Elle ne devait plus le quitter que morte, comme l'histoire le contera clairement[...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 107, 57] L'amour n'est pas partagé par les deux jeunes gens, Lancelot étant épris d'une autre femme. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103240 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur décrit la fin des guerres civiles et célèbre le "repos" sous le règne de Henri IV. |
COTEXTE ET CITATION: | L'on n'avait plus de craintes de voir tant de pitoyables spectacles que la fureur de nos guerres civiles produisent tous les jours. Le frère ne recherchait plus la mort de son fils, par un zèle inconsidéré de religion, le fils n'attentait plus sur la vie de son père .... Chacun reposait sous les palmes et les lauriers de ce grand monarque. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 235, IX] Selon la redactrice, une série de phrases négativse célèbrent la fin de la violence politique et une autre série de phrases positives disent la violence. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 102024 chantier |
CONTEXTE: | La Supérieure soupçonnant que Soeur Suzanne cache un écrit [qui n'est autre que le récit qui fait l'objet du roman] est dépouillée de ses habits, et conduite la tête et les pieds nus à un souterrain, sans ménagements; elle est au pain et à l'eau. |
NOTES: | [(Page) 276-7] Cet enfermement est un "double enfermement" puisque Soeur Suzanne est dès le début cloîtrée de force par ses parents. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103452 accreditee |
CONTEXTE: | Zéloda essaie de séduire le jeune Almanzer âgé de seize ans. Il est en fait son beau-fils. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses détestables cajoleries", "ces honteuses sollicitations. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) T. III, 2, 302-308. Zéloda est présentée comme une autre Phèdre, aussi odieuse ; le concept de "harcèlement" n'existait pas à l'époque. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 100642 chantier |
CONTEXTE: | Comparant le portrait physique d'Abigail et le portrait moral de Josebeth (qu'il a en mémoire), Villeneuve conclut à la légèreté et à la fourberie de la première. Le portrait "moral" que conserve Villeneuve à l'esprit est bien plus complexe - et complet - que l'image du visage d'Abigail. D'autre part, il connaît bien Abigail, ne serait-ce qu'indirectement (par Salomonne). |
NOTES: | [(Page) 207-208] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101452 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ils mettaient l'épée à la main et se battaient. S'il arrivait que l'un des deux fût blessé, l'autre se précipitait sur son camarade, pleurait, se désespérait, l'accompagnait chez lui et s'établissait à côté de son lit jusqu'à ce qu'il fût guéri. |
NOTES: | [(Page) 82] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104976 accreditee |
CONTEXTE: | On apporte la nouvelle que Hermocrate a enlevé Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] "je fis tant d'éforts pour le joindre [Théocrite], que je l'atteignis malgré la foule des gens qui l'environnoient. Theocrite, lui criai-je, c'est-à- ce coup qu'il faut renoncer à la possession d'Ardelie ou à la vie ; et à ces mots, me lançant sur lui avec une chaleur digne de l'amour qui me possedoit, je lui portai un coup sur la tête, qui l'eût assurément abatu s'il ne l'eût évité en tournant. Il me reçut avec une bravoure qui tenoit plus du Heros que de Philosophe, et nous commençâmes un combat qui auroit été funeste à l'un ou à l'autre, et peut-être à tous le deux, s'il n'eût été interrompu par quelqu'un qui crioit de toute sa force ; Arrêtez, Timoléon, arrêtez, Theocrite. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354-55, 1] Cie des Libraires p. 365-66 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104762 accreditee |
CONTEXTE: | La fille raconte l'histoire d'une autre fille qui a du marier un garcon qu'elle n'aimait pas, parce que son père le lui avait imposé. Alors elle avait decidé de s'échaper. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il faut donner l'histoire de cette jeune fille, telle que son amie me la raconta le lendemain (...)" |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.279, 306e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105190 accreditee |
CONTEXTE: | Conversation entendue par Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne vous hâtez point de vous immoler à la rage du destin, Madame, disoit une femme à une autre, et esperez avec moi que les Dieux ne vous abandonneront point à la cruauté de la destinée.... Que veux-tu que j'attende ? reprit celle à qui on parloit, n'ai-je pas veu le Roi d'Argos dans cet Isle ? ne m'a-t-il pas poursuivie ; et sans la rencontre d'Hermocrate, ne serois-je pas en sa puissance au moment que je te parle? S'il est vainqueur d'Hermocrate, tu ne dois pas douter, qu'il ne me cherche jusques à ce qu'il m'ait trouvée, puis qu'il sçait que je suis ici. S'il est vaincu par mon premier ravisseur, je puis toûjours éviter de devenir la proïe d'un homme que j'abhorre, et dont je dois craindre toute sorte de violence : et s'ils se tuent tous deux, qui est la plus grand faveur que je puisse esperer du Ciel, il faut toûjours me resoudre à mourir de faim dans cette Isle, puis qu'elle est inhabitée, et que le peu de vivres que nous avons est fini. |
NOTES: | [(Page & Tome) 361, I] Cie des Libraires p. 392 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100582 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce au narrateur, un voleur ayant une grande famille à charge et recherché par la police, est caché à celle-ci . On lui donne du travail pour n'avoir plus à voler. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous envoyames avertir son mari, par la cuisinière d'une voisine. Il vint. Je vit son desespoir. Son grain n'était pas suffisant; il volait, mais peu...Que faire? Sans les enfants...On le deguisa en servante, et il alla dans un couvent qui lui fut indiqué.Là, exactement renfermé, il travaille du matin au soir, et fait le double ouvrage d'un autre homme...". |
NOTES: | [(Page & Nuit) 110 (63e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103880 chantier |
CONTEXTE: | L'amant surprend sa maîtresse avec un autre homme. |
NOTES: | [( Page & Partie) 30] Nouvelles éditions, booking international, Paris, 1994. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102962 accreditee |
CONTEXTE: | Après l'aveu que lui a fait sa femme de l'inclination qu'elle ressent pour le marquis, le comte, son mari, commence une autre relation amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...] <CITATION>Le comte, tout charmé qu'il est de l'extraordinaire vertu de sa femme, devient amoureux d'une belle qui se fait honneur de sa conquête CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 104670 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Nostre Comte [Dom Garcie] ayant trouvé le Pelerin et la Pelerine dans un mesme lit, il n'eut besoin que d'un seul coup pour se deffaire de l'un et de l'autre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 125, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105196 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Artambare...se voyant trahi par ses gens qui protestoient de mourir mille fois plûtôt que de souffrir qu'on attentât à la vie de Celidor ; fut si transporté de rage, de voir naître tant d'obstacles à sa vengenace, que la fureur, la jalousie et la confusion acheverent de lui ravir le peu de raison qui lui restoit. Il tourna contre lui-même cette épée qu'il venoit de tourner contre le sein de son Rival, et se laissant tomber dessus avec tant de precipitation, qu'on ne pût s'opposer à sa frenesie, on la vit sortir presque entiere de l'autre côté de son corps. Son ame sortit par cette plaïe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, I] Cie des Libraires p. 545-6 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105076 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Abenhamet] 'Je souffrois qu'elle [Zulemaïde] fut des heures entieres en conversation avec mon Rival, sans faire éclater mon dépit que contre moi-même, qu'à la verité je traitois cruellement; je me déchirai un jour toutes les mains avec les dents, parce que je ne pouvois plus contenir ma rage, et qu'il faloit qu'elle agît sur moi ou sur quelqu'autre.» |
NOTES: | [(Page& Tome) 575-6] Slatkine tome 1, p. 551 [voir aussi EXPRIMER_DESESPOIR_VIOLENCE] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104248 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je me repentis de lui avoir promis un louis, non seulement parce que le présent était excessif, mais par une autre raison bien plus forte, qui était l'impuissance de le payer. |
NOTES: | [( Page & Partie) 109, I] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 100238 accreditee |
CONTEXTE: | M. de G...M... s'est aperçu qu'il a été dupé par Manon et des Grieux. Il se venge en les faisant enlever de force. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous étions encore au lit, lorsqu'un exempt de police entra dans notre chambre avec une demi-douzaine de gardes [..] Il nous conduisirent à la porte, où nous trouvâmes deux carosses, dans l'un desquels la pauvre Manon fut enlevée sans explication, et moi traîné dans l'autre à Saint-Lazarre [...] Ma malheureuse maîtresse fut donc enlevée à mes yeux." |
NOTES: | Dans les Classiques Garnier 78-79 [1965] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102462 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Comme j'ai su depuis peu d'un honnête Napolitain qui les a connus l'un et l'autre. |
NOTES: | p.88 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100584 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes. Celles-ci l'avaient poussé à ce geste; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous apperçumes un homme, qui tenait un sac, d'une main, et de l'autre un chien an laisse. Il allait sur le bord de l'eau, qu'il sondait avec une canne. Enfin, il y descendit, et marcha en s'avançant.Quand nous lui vimes de l'eau jusqu'aux aisselles, nous ne doutames pas qu'il ne voulut périr, et nous courumes à lui....J'ai suffisament d'argent pour acheter des outils, avoir de l'ouvrage, et payer ce que je dois...Mais j'étais sans ressource...O mon père!... Je respecterai votre don, et ne dissiperai plus-!". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.292-293 (349e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100028 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre surprenante de quatre brancards dans la même auberge. Il s'agit du chapitre "l'Aventure des Brancards". |
COTEXTE ET CITATION: | (p20-21) Le maître de l'hôtellerie voisine [...] dit qu'il y avait un brancard chez lui, et pourvu qu'on le payât bien, qu'il serait en état de partir sur le midi [...]. Là-dessus il arriva un autre brancard, conduit par deux hommes de pied [...] (p22): à peine fut-il arrivé, qu'il en parut un autre qui venait cent pas après du même côté [...] Ils en virent un quatrième qui venoit du côté du Mans. Cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais, comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Page) 20-22 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100500 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, déguisés dans les costumes du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hini a aveuglé, d'une flèche bien ajustée, un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. Naturellement, ils tombent amoureux, mais Gul-Hindi (la vraie) explique à la fausse Gul-Hindi (le vrai Cheref-Eldin) qu'elle ne peut pas l'épouser, bien qu'elle sache qu'ils sont destinés l'un à l'autre. |
NOTES: | Consulter également les topoi "homme_travestir_sexe" et "femme_travestir_sexe" |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104538 accreditee |
CONTEXTE: | Récit d'Arcaste à Carmante. |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'ambition démesurée qui nous possedoit [Arcaste et Nicostrate], nous n'avions pas d'horreur de former des desseins contre la vie du Prince mon frere [Palans]: au contraire nous nous excitions l'un et l'autre à trouver les moïens de l'ôter du monde....Toutefois, nous inventions envain [sic] des secrets pour parvenir au but de nos desirs; car nôtre jeunesse, nôtre peu de crédit parmi les Officiers du Prince, nôtre timidité propre, nous empêchoient de déclarer nôtre intention à personne. |
NOTES: | [(Page & Tome) 391, 1] Cie des Libraires p. 512 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305715 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux mari de Crisele, jaloux de l’intérêt que sa femme porte au tombeau où elle a fait enterrer le cœur de Memnon, son ancien fiancé qu’elle aime encore, le fait déterrer et le lui donne à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Il gaigne un homme par argent, qui arrachant secretement ce cœur de Memnon de son sepulchre le luy remit entre les mains. Il le fit hacher & mettre en pasté par son cuisinier avec d’autre viande, & de cette sorte le fit manger à Crisele sans qu’elle y pensast. |
NOTES: | Page 40. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103964 chantier |
CONTEXTE: | La Lilloise, que Ratislas a épousée alors qu'il était déjà marié, étrangle l'autre femme de celui-ci ainsi que ses deux enfants. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 379-395, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101352 chantier |
CONTEXTE: | Dona Margarita avoue sans aucune honte à don Antonio qu'elle a un autre amant du nom de Rodriguesse, parce que "le nombre des amants fait toujours honneur aux dames". |
NOTES: | [(Page) 135] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103580 chantier |
CONTEXTE: | La vieille femme que Tanzaï a violentée se venge en lui imposant de coucher avec elle. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 17] Cette vengeance de la fée Concombre est à la fois l'épreuve réparatrice d'un autre méfait : le non-respect de la date imposée par le destin pour le mariage du héros. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102662 accreditee |
CONTEXTE: | Gabrine, mère dénaturée, en proie à une passion sénile, tue son fils et empoisonne sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Gabrine avait accommodé deux sortes de breuvage l'un pour son fils, et l'autre pour sa fille." (469) "L'autre breuvage était du vin où elle [Gabrine] avait fait tremper de la coque du Levant..." (469) "Enfin la Cour ayant examiné ces crimes horribles [...] (477) un breuvage amoureux, une boisson empoisonnée[...]" (479) |
NOTES: | [(Page & Histoire) 469,477,479, xxii] Mythe de Médée. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 101236 chantier |
CONTEXTE: | Tombée amoureuse de Tancrede, Ismenie est fortement dépitée par ce qu'elle prend chez lui pour l'amour d'une autre. Elle décide de rompre la première, en lui fournissant des raisons logiques (mais fausses), en particulier le fait qu'elle ait donné sa parole à Gesimond. Mais elle reste amoureuse de lui. Il faudrait sous-entendre que la jalousie, même si elle s'exprime avec une apparence de raison, ne saurait reposer que sur de fausses raisons. |
NOTES: | [(Page) 91] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101552 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne trouvais que deux principes sur lesquels on avait fait rouler mon éducation : l'un qui m'avait fait regarder les hommes comme l'unique source de la fortune et du bonheur des femmes; l'autre qui m'avait appris que par nos complaisances, notre soumission, nos caresses, nous pouvions acquérir sur eux une espèce d'empire." |
NOTES: | [(Page) 80] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | TT102426 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "bref, une créature si laide qu'on ne saurait l'exprimer en paroles [...]" "je vis qu'il avait la tête la plus grosse que celle d'un cheval de somme, ou de n'importe quelle autre bête [...]" |
NOTES: | [(Vers & Page) 288-9, 293-311, 71-3] La description par comparaisons avec des animaux suit la citation. Coll. Lettres gothiques, éd. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no 4539, 1994, Paris. La description et le commentiare sont dits par Calogrenant, narrateur-relais. Au Moyen-Age, la laideur est synonyme de diabolique. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105220 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pedre raconte comment, pour sauver une jeune fille, il fut blessé par un sanglier qu'il chassait. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous poursuivîmes un Sanglier jusques à un bois qui tenoit à cette maison, Isabelle s'y promenoit sans autre suite qu'une fille & se trouva malheureusement sur le chemin du sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer que je la vis dans un péril extrême. Je descendis promptement de cheval, je courus à sa defense, je tuay le Sanglier ; <CITATION> mais il me fit une assez grande blessure au bras gauche CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 508] Slatkine vol. 2, p. 255 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104748 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Contamine et d'Angélique. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, soit par un effet de sa reconnaissance ou de l'amour qu'elle avait pour lui, ou par un autre mouvement dont elle ne fut pas la maîtresse, se jeta tout d'un coup à son cou. |
NOTES: | [(Page & Partie) 163 Poche, H2] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104124 accreditee |
CONTEXTE: | Uranie/Rahecma, raconte son histoire. Amoureuse d'un homme qu'elle croit infidèle, elle contracte et puis s'évade d'un autre mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'échappay quelques jours aprés : je fus chercher mon ingrat où je croyois le trouver. J'ai été prise par des Corsaires pendant ce voyage, et vendue au Bey Mahemet. |
NOTES: | [(Page) 500] Slatkine p. 253 vol. 2. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305808 accreditee |
CONTEXTE: | L'actrice Lavivia explique à son gendre, un Napolitain de bonne famile, comment elle a échangé sa fille contre celle du seigneur Dom Antonio Fiori. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me vint lors une fantaisie bien estrange en la teste, m'en voyant l'occasion en main, qui fut, de mettre ma fille en la place de celle de ce Seigneur, qui dormoit dans un berceau, sa nourrisse estant empeschée à ces nopces, & de prendre la sienne, qui n'est autre que la Lisabetta que j'ay depuis eslevée comme ma fille, & qui est maintenant vostre femme. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100276 accreditee |
CONTEXTE: | L'argent de la servante a disparu, dérobé par un autre serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Un matin, le valet et la servante ne se trouvèrent plus, et, ce qui fut de plus fâcheux, l'argent de la pauvre demoiselle disparut aussi. |
NOTES: | Ed. Folio, p.149. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104034 chantier |
CONTEXTE: | Dans "Le conseil chastié", une jeune veuve continue 'son train de vie', bien qu'elle ait fait signer un contrat de mariage à son amant. Celui-ci, fatigué de ses fredaines, décide de la quitter. Après une scène violente, elle décide de le faire assassiner par un autre de ses amants. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 395-407, 14, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103506 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux rend visite à Manon à la Salpetrière. M. de T... fils qui a introduit des Grieux dans la prison est témoin de la scène de rencontre des amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | J'entrai, lorsqu'elle y accourait avec précipitation. Nous nous embrassâmes avec cette effusion de tendresse qu'une absence de trois mois fait trouver si charmante à de parfaits amants. Nos soupirs, nos exclamations interrompues, mille noms d'amour répétés languissamment de part et d'autre, formèrent, pendant un quart d'heure, une scène qui attendrissait M. de T... . |
NOTES: | [( Page & Partie) 106 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103414 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aime en première passion la bestialité, et, pour la seconde, il coud la fille dans une peau d'âne toute fraiche, la tête en dehors, il la nourrit, et on la laisse là dedans jusqu'à ce que la peau de l'animal l'étouffe en se rétrécissant". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 260, 2, 4] Le 5 février, Passion 21 Première mention du topos en quatrième partie, réservée aux "passions meurtrières". Celles-ci sont souvent dérivées de passions simples--dérivation qui donne au texte un semblant de continuité, alors que les différents "dérèglements" se multiplient à Silling. Deux types de mouvements sont dès lors en jeu: l'un est axial, l'autre accentue la dispersion. On retrouve désormais fréquemment deux opérations contraires appliquées au corps de la victime (elle est ici à la fois dilatée et comprimée). |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104870 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Senat outré de cet affront, et ne voulant pas garder plus de mesures avec Persée, qu'il en avoit gardé avec Rome, avoit choisi pour cette guerre les Soldats les plus accoûtumez au carnage, et au lieu qu'on avoit accoûtumé de recommander aux Chefs la pitié pour les vaincus, on ne recommandoit à Paul Emile que de tirer une vengeance memorable de l'injure que sa patrie venoit de recevoir. <CITATION>Il y étoit plus sensible qu'aucun autre Romain: mais il étoit naturellement si pitoïable et si genereux, qu'il étoit mal-propre à executer ces ordres de rigueur: Il les oublia dés la premiere occasion où il eut de l'avantage. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312-3 [ancien GUERRE_VIOLENCES_EXCESSIVES de D. Kuizenga. EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101952 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend la conversation du roi et de Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] A verifier si la conversation a lieu dans un jardin. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 105320 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reïne. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraine, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardés et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-337, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103932 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentillhomme se conduit de manière indigne de son rang. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il a pour]<CITATION> inclination malheureuse et tout-à-fait indigne de sa naissance CITATION> d'aller le soir au coin d'une rue attendre quelqu'un qui passât, prenant un singulier plaisir à lui allonger un coup d'épée et à le blesser par pure malice [...] l'on vint me dire qu'il avoit blessé un avocat, une femme et un autre homme. |
NOTES: | [(Page& Tome) 256, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101144 accreditee |
CONTEXTE: | Dupuis a piégé son frère et sa mère qui le lui donne toujours en exemple de conduite à suivre. |
COTEXTE ET CITATION: | Un moment après ma mère entra toute bouffie, et mon frère qui la suivait, était dans une telle confusion que je n'en eus aucun doute. En effet elle l'avait trouvé sur les genoux d'une dona, dont il tenait le sein d'une main et un verre de l'autre. |
NOTES: | P. 449. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104584 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de caractère est révélée par l'apparence physique. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Rangée parmi les pauvres petites zitelles, elle montrait bien en la délicatesse de son teint et en sa composition quelque chose de relevé, et le rayon de noblesse qu'elle avait sur le front, quoique voilé d'un épais nuage, ne laissait pas de briller aux yeux de ceux qui la considéraient attentivement. Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] ] A mesure qu'elle croissait en âge, la beauté de son corps s'augmentait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 159, 9, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 105312 accreditee |
CONTEXTE: | Nugna Bella, l'amante de Consalve, se met à aimer don Ramire. Elle cache cette nouvelle relation à son amant. Un jour, cependant, elle intervertit malencontreusement les lettres qu'elle adressait à l'un et à l'autre. Consalve reçoit la lettre destinée à don Ramire et découvre tout à coup son infortune. Il en fait la confidence à don Olmond, qui arrive juste à ce moment. |
COTEXTE ET CITATION: | Voyez, don Olmond, lui dis-je en lui montrant la lettre de Nugna Bella, voyez son changement et les choses qu'elle m'a cachées. Elle m'a envoyé cette lettre au lieu de celle qu'elle m'écrivait et il est aisé de juger que cette lettre s'adresse à don Ramire. |
NOTES: | Classiques Garnier, Paris, 1961, p.80-83. |
SOURCE: | Bordas (Classiques Garnier)/Niderst: Paris, 1990.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100736 accreditee |
CONTEXTE: | Une fée a prédit que l'héroïne aimerait sans voir, ce qui sera le cas. |
COTEXTE ET CITATION: | La fée a jeté un petit billet dans la chambre de la Princesse: "Florinde est née avec beaucoup d'appas, Mais son malheur doit estre extrême, <CITATION> S'il faut qu'un jour elle aime L'Amant qu'elle ne verra pas CITATION>." Et nous apprenons que par rapport au rosier (prince métamorphosé), "[p]eu à peu elle souffrit qu'il luy parlast d'amour" (pp 25-6), puis elle "ne pensa plus à autre chose. [...] il luy échappoit mesme de dire des choses trop tendres au Prince..." (pp. 26-7). |
NOTES: | [(Page) 13] Ed. Piva p. 349, 353-3 Topos de base, c'est aussi le ressort de toute une thématique à travers ce conte. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100370 accreditee |
CONTEXTE: | Jussy, pauvre bourgeois avocat, n'ose pas avouer son amour à Mlle Babet Fenouil, riche noble de robe. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est certain que si je ne suivais que mon coeur, je n'épouserais pas Mademoiselle Grandet. Elle est toute aimable : mais avant que de l'avoir vue, j'étais charmé par une autre que j'aime de toute ma tendresse : mais ma raison s'oppose aux voeux de mon coeur, elle est d'un rang trop au-dessus de moi pour y prétendre. L'amour que j'ai pour elle est parvenu à l'excès et ma raison me fait voir que n'ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l'oublier par toutes sortes de moyens. |
NOTES: | P. 191. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103134 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il enfonce de grosses épingles, généralement sur tout le corps de la fille, tétons compris; il décharge quand elle en est couverte". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 238, 2, 3] A rapprocher de la troisième occurrence du topos en première partie. C'est aussi la première fois que le topos est par avance associé à un ensemble de passions dont le plein développement sera découvert en quatrième partie. Deux systèmes de correspondance apparaissent en place: d'une part, la figure se retrouve définie de manière comparable mais encadrée différemment d'une partie à l'autre; d'autre part, sa récurrence comporte une promesse de complexification. Il y aurait donc double volonté d'exhaustivé: sur l'axe des variantes accompagnant ce topos, et sur celui de la figure en soi. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 101456 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan répond au défit du géant, le Grand Orgueilleux, qui a menacé Arthur de lui couper la barbe pour l'ajouter à sa pélisse. Il le blesse à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | E Tristrans l'emprist pur s'amur, Si lui rendi motl dur estur E bataille molt anguissuse : Vers amduis fu deluruse. Tristrans i fu forment naufré E el cors blecé e grevé. Dolent em furent si amis, Mais li jaianz i fu ocis. à Tristan qui avait de l'amitié pour lui proposa ses services et livra à son adversaire un dur combat ainsi qu'une bataille très douloureuse. L'un et l'autre eurent à en souffir. Tristan fut touché et reçut une grave blessure. Ses amis en furent affectés, mais le géant fut exterminé. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 374-375, vv. 746-753. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100978 accreditee |
CONTEXTE: | Misnie devient amoureux d'Eléonor à force de la voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>...& le Duc de Misnie y alloit seulement faire visite à sa Mere, & à la Comtesse (...). Il vit Eleonor chez l'une & chez l'autre, & il ne fut pas longtemps sans remarquer qu'elle seroit d'une admirable beauté. (...) & il sentoit un commencement d'amour ...CITATION>" |
NOTES: | Edition Piva p. 183, Edition Pléiade p. 931 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103874 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette qui ont été capturés par des Sarrasins voyagent sur des bateaux différents. Une tempête les sépare. |
COTEXTE ET CITATION: | Il prissent Nicolete et Aucassin, et si loierent Aucassin les mains et les piés, et si le jeterent en une nef et Aucassin en une autre ; <CITATION> si leva une tormente par mer que les espartist CITATION>. |
NOTES: | [(Page) p. 142. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103930 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentilhomme, cadet dans le régiment des Gardes s'amuse à embusquer des innocents. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il a pour] inclination malheureuse et tout-à-fait indigne de sa naissance d'aller le soir au coin d'une rue attendre quelqu'un qui passât, prenant un singulier plaisir à lui allonger un coup d'épée et à le blesser par pure malice [...] l'on vint me dire qu'il avoit blessé un avocat, une femme et un autre homme. |
NOTES: | Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI p 83 |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 305846 accreditee |
CONTEXTE: | Les amis de deux gentilshommes qui s'étaient querellés se battent en duel. |
COTEXTE ET CITATION: | Pratolin pousse pour entrer sur son homme, Salses esquive & en passant voit enfiler Pratolin de soy-mesme dans son espée : le coup approcha le coeur de si prés que l'autre en tombant n'eut que le loisir de dire, " Je suis mort". |
NOTES: | Page 485. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100692 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'Histoire de Dom Pedre de la Mera et de la Dona Isabelle de Panaroche. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est Dom Pedre qui parle: "Nous poursuivimes un Sanglier jusques a un bois qui tenoit a cette maison, Isabelle s'y promenoit, sans autre suite qu'une fille, et se trouva malheureusement sur le chemin de Sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer, que je la vis dans un peril extreme. Je descendis promptement de cheval, je courus a sa defense, je tuay le Sanglier; mais il me fit une assez grande blessure au bras gauche. |
NOTES: | [(Page & Tome) 255, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104678 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeu, les spectacles et les promenades l'occupoient [Servilie, femme de Paul Emile] les jours entiers ; et ses Domestiques à son exemple, n'entrans chez elle que pour dormir, un de ses enfans tourmenté par la soif, se noïa dans un seau d'eau, en s'efforçant d'y boire ; et l'autre fut étouffé par sa Nourrice, qu'on disoit s'être enyvrée en celebrant le jour de la naissance de Servilie. |
NOTES: | [(Page &Tome) 89, 1] Cie des Libraires p. 330 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102628 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Nostre Comte [Dom Garcie] ayant trouvé le Pelerin et la Pelerine dans un mesme lit, il n'eut besoin que d'un seul coup pour se deffaire de l'un et de l'autre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 125, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT105044 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [ ici la violence est écartée du récit] 'Caton frémit à ce nom de sa Soeur; et disant une injure au Préteur, que l'Histoire marque en termes exprés, il sortit du Senat si transporté de colere, qu'il en avoit le visage tout changé.» |
NOTES: | [(Page) 81] Slatkine tome II, p. 26 ["parole écartée du discours" = il n'y a donc pas de discours violent (voir la phrase), un autre topos? EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102482 accreditee |
CONTEXTE: | Les frères de la jeune femme de Barbe Bleue la sauvent du courroux de son mari dû au fait qu'elle lui a désobéi. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. |
NOTES: | p. 212 Livre de poche 1990 p. 128 Folio Gallimard, 1981 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 100166 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe chez Mme de Lursay, avec qui le narrateur avait un entretien fort tendre juste avant (d'où l'ironie de cette interruption). |
COTEXTE ET CITATION: | Madame et Mademoiselle de Théville entrèrent, et ma surprise fut sans égale quand je trouvai dans Mademoiselle de Méville cette inconnue que j'adorais. |
NOTES: | [(Page) 142 GF] Une autre rencontre surprise fait l'objet du topos surprendre_conversation_jardin. Le narrateur rencontre son inconnue dans le jardin des Tuileries :"ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue." (p105) |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105244 accreditee |
CONTEXTE: | Celadon se retire dans une cabane aux fonds des bois après avoir lu une lettre (fausse) dans laquelle Astrée refusait son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | En ceste resolution il courut toutes les montaignes de Forests, du costé de Cervieres, où en fin il choisit un lieu qui luy sembla le moins frequenté, avec dessein d'y parachever le reste de ses tristes jours. Le lieu s'appelloit Lapau, d'où sourdoit l'une des sources du desastreux Lignon, car l'autre vient des montaignes de Chalmasel. Or sur les bords de ceste fontaine, il bastit une petite cabane, où il vesquit retiré plus de six mois, durant lesquels sa plus ordinaire nourriture estoit les pleurs, et les plaintes. |
NOTES: | Dans ARTFL, p. 143. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 101268 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été sauvé d'un serpent par Yvain, l'aide dans son combat contre le géant Harpin de la montagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Del tranchant, non mie du plat, Li fiert si bien qu'il li abat De la joe une carbonee. Et chil l'en ra une donnee Si qu'il le fait trestout brunchier Jusques seur le col du destrier. A chest cop, li leons se creste, De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. Desous le pel li a tolue Une grant pieche de le hanche. Il le frappe avec une telle efficacité -du tranchant, non point du plat- qu'il lui enlève une carbonade de la joue. Et l'autre, à son tour, lui a donné un tel coup qu'il le fait complètement pencher en avant jusque sur l'encolure de son destrier. À ce coup, le lion se hérisse ; il s'appête à aider son maître, et bondit, plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce, la peau velue que portait le géant. Sous la peau, il lui a arraché un gros morceau de la hanche. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 310-311, vv. 4207-4219. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104868 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [variante] Le Senat outré de cet affront, et ne voulant pas garder plus de mesures avec Persée, qu'il en avoit gardé avec Rome, avoit choisi pour cette guerre les Soldats les plus accoûtumez au carnage, et au lieu qu'on avoit accoûtumé de recommander aux Chefs la pitié pour les vaincus, on ne recommandoit à Paul Emile que de tirer une vengeance memorable de l'injure que sa patrie venoit de recevoir. Il y étoit plus sensible qu'aucun autre Romain: mais il étoit naturellement si pitoïable et si genereux, qu'il étoit mal-propre à executer ces ordres de rigueur: Il les oublia dés la premiere occasion où il eut de l'avantage. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312-13 C'est une variante: en réalité, le responsable de l'armée n'obéit pas aux ordres de ses supérieurs. Voir aussi: OFFICIER_DESOBEIR_SUPERIEUR |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104624 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reine. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor <CITATION>Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraineCITATION>, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardé et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-339, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101450 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut le cloué de reconnaître son cloueur. Celui-ci présente la main, l'embrasse et lui témoigne combien il est enchanté d'une si heureuse rencontre; à l'instant ils passent derrière une grange, mettent l'épée a la main, l'un en redingote, l'autre en domino. |
NOTES: | [(Page) 144] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103178 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il jugera tout d'un coup qu'en déclarant (les faits) avec cette franchise, j'étais sûr d'en effacer bientôt l'impression par un autre aveu. "Je ne fais cette question que pour avoir l'occasion de répondre qu'on me trouvera aussi sincère dans mes doutes et dans mes soupçons que je l'ai été dans mes éloges." |
NOTES: | [(Page) 55, 236 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102374 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite révèle à Mordret le secret de sa naissance à mots couverts, et lui prédit qu'il tuera son père. Furieux et incrédule, Mordret le tue. Lancelot qui l'accompagnait prend la lettre qui se trouvait dans la main de l'ermite et la lit en cachette de Mordret. La lettre dévoile le secret en termes clairs. |
COTEXTE ET CITATION: | "Certes, fait li prodons, no fist, ainz t'engendra uns autres rois qui mielz vaut et qui plus fist de toutes choses que cil ne fist que tu tiens a ton pere. [...] Si resgarde les lestres et voit qu'els disoient : "Os tu, Mordrez, par cui main je doi morir, saches vraiement que li rois Artus qui t'engendra en la fame le roi Loth d'Orcanie, ne fera mie mains de oit que tu as fet de moi." "Oh non, dit le prudhomme. C'est un autre roi qui t'engendra, de plus grande valeur et qui a accompli plus d'exploits que celui que tu considères comme ton père. [...] "Déchiffrant l'écrit, il en lut le contenu : "Téméraire Mordret, de la main de qui je dois mourir, sache que le roi Arthur qui t'engendra dans la femme du roi Loth d'Orcanie ne te traitera pas avec moins de rigueur que tu m'as traité". |
NOTES: | Tome II, p. 332-334, chap. XCVI ; t. V, p. 221-223. Traduction d' Alexandre Micha, Paris, UGD, Collection 10/18, 1984. |
SOURCE: | Anonyme, Lancelot en prose. Genève: Droz, 1980.Edition A.Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 103938 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", Thaumaste, enfant adopté, est réduit à l'état de serviteur misérable après la naissance d'un enfant naturel. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>La venue de cet héritier naturel effaça le lustre du pauvre Thaumaste, et le rendit si peu estimé, que d'enfant d'adoption qu'il était auparavant, il devint un chétif serviteur, à qui l'on ne donnait autre salaire que sa vie et son vêtement CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 318, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103360 chantier |
CONTEXTE: | Après quantité de réflexions, nous ne trouvâmes point d'autre voie que celle de la fuite. |
NOTES: | [( Page & Partie) 41 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104608 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la quatrième histoire, Babet Fenouil s'offre à son amant Jussy pour l'empêcher d'en épouser une autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Rompez l'engagement où vous êtes avec Mademoiselle Grandet ; mais rompez-le d'une manière qui m'ôte toute crainte de retour, j'en serai informée, et je vous promets de vous en tenir compte. |
NOTES: | P. 194. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102488 accreditee |
CONTEXTE: | Informé par la médisance de Frosie, le mari d'Halila voit celle-ci en compagnie de Frédelingue. Fou de jalousie, il blesse Frédelingue d'un coup de sabre. |
COTEXTE ET CITATION: | L'époux de Halila poussa la porte avec fureur et entra le sabre à la main. Halila fit un cri effrayant et se déroba à la fureur de son mari en passant avec précipîtation dans l'autre chambre. Je n'eus pas la même précaution ; la surprise où je me trouvai glaça mes sens et je songeai à me retirer aussi, quand il me déchargea un coup de sabre sur la tête. |
NOTES: | [(Page& Partie) 225, IV] La jalousie est mal fondée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104506 accreditee |
CONTEXTE: | Un esclave pense que son maître, noyé accidentellement, a été assassiné. Il accuse un ami de son maître et charge le beau-père du noyé de la vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Un de ses esclaves qui savait les affaires de son maître avec le marchand ne douta point qu'il n'eût fait périr l'un et l'autre pour ne pas payer l'argent qu'il devait à Méhémet pour des marchandises dont, avant le repas le marchand avait signé une reconnaisance que Méhémet avait mise dans sa poche. |
NOTES: | [(Page& Partie) 232, IV] Cette vengeance, basée sur une fausse perception, se fait au deuxième degré, un esclave ne vengeant point la mort de son maître. manque le co-texte |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102502 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince Marcel intervient pour mettre fin au combat de Crassus et Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince Marcel survint comme nous commençions à tirer du sang de nos veines. Il nous separa, nous dit obligeamment qu'il étoit surpris que deux aussi honnêtes gens que nous l'étions l'un et l'autre, eussent quelque chose à démêler ensemble. |
NOTES: | [(Page & Tome) 412, 2] Cie des Libraires p. 34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100292 accreditee |
CONTEXTE: | Croyant Adelaïde morte, le narrateur reste "dans un morne silence" et ne pleure pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adélaïde est morte! Je ne la verrai plus... <CITATION>Mon désespoir prit alors une autre forme. Je restai dans un morne silence.CITATION> Je ne répondois pas une larme. Ce fut dans ce temps que je fis dessein d'aller dans quelque lieu où je pusse être en proie à toute ma douleur. J'imaginai presqu'un plaisir à me rendre encore plus misérable que je ne l'étois". |
NOTES: | [(Page) 87 ARTFL] Edition: Oeuvres complètes t.1, Paris, d'Hautel, 1812 |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101224 chantier |
CONTEXTE: | Inquiet des révélations fortuites de Mlle de Vitry à M. de Villequier, le duc de Guise demande à Mme de Villequier si elle n'a pas un autre amant qu'elle cache à tous. Mme de Villequier est fortement indignée, mais ils se raccommodent. Le duc manifeste ici une certaine muflerie, qui n'est pas sans s'accorder avec la rupture cavalière avec Mlle de Vitry. |
NOTES: | [(Page) 3.146] |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100494 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Quoi qu'il n'y eût pas un seul de nous qui ne portât la trahison dans le coeur, nous nous mîmes à table avec un air de confiance et d'amitié. G...M... trouva aisément l'occasion de déclarer ses sentiments à Manon. Je ne dus pas lui paraître gênant, car je m'absentai exprès pendant quelques minutes. Je m'aperçus, à mon retour, qu'on ne l'avait pas désespéré par un excès de rigueur. Il était de la meilleure humeur du monde. J'affectai de le paraître aussi. Il riait intérieurement de ma simplicité et moi de la sienne. Pendant tout l'après-midi, nous fûmes l'un pour l'autre une scène fort agréable". |
NOTES: | [(Partie Page) 130 GF] p.129 Classiques Garnier Voir topoi voisins contenant "mensonge". |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | SB202690 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Nous sommes touts deux Argiens et tous deux de familles assez illustres pour devoir tenir un autre rang dans le monde que celui que nous remplissons aujourd'hui. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte les commencements de son amour pour Licoris. |
NOTES: | OEuvres complètes, Compagnie des Libraires, Slatkine Reprints, 1,289/104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe Endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200228 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre 12 de la Première Partie le narrateur fait une remarque explicite à propos de ses procédés de composition. |
COTEXTE ET CITATION: | Un Chapitre attire l'autre et [...] je fais dans mon Livre comme ceux qui mettent la bride sur le col de leurs chevaux et les laissent aller sur leur bonne foy. |
NOTES: | Romanciers du XVIIe siècle, éd. A. Adam, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1958, p. 575. |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200081 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Avis au lecteur: <citation>Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers d'un homme mort.citation> On voit bien qu'il a donné des noms faux à ses personnages et que ces noms sont mal choisis: mais on a donné le manuscrit tel qu'il était et sans y avoir rien changé. Du reste, on a lieu de croire que les événements sont vrais, parce qu'on a d'ailleurs quelque connaissance de la façon dont le manuscrit est venu entre les mains de celui chez qui on l'a trouvé. [Incipit du roman:] Je n'ai d'autre dessein en écrivant les Mémoires de ma vie que de [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Le texte du roman est présenté comme l'écrit autobiographique d'un homme, retrouvé après sa mort et publié par un anonyme. |
NOTES: | Ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p. 19 et 21. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | van Dijk S. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200073 accreditee |
CONTEXTE: | La disparité sociale est un obstacle entre Ille, fils de simple seigneur, et Galeron, soeur du duc de Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout ai en fol liu mon cuer mis ; car se li dus s'apercevoit de sa seror que je covoit, trestot mon service en perdroie et d'autre part rien n'en aroie se maugré non. Ne sai que faire. C'est folie d'avoir placé en elle tout mon amour, car si le duc s'apercevait que je convoite sa soeur, je perdrais ma situation sans rien gagner auprès d'elle, sinon son mécontentement. Que faire ? (25) |
NOTES: | P. 69, vv. 1312-1317 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305934 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Metz est tombé amoureux d'Euriaut à la vue de sa beauté. Il lui offre de l’emmener chez lui et de l’épouser. Pour le dissuader, elle invente une histoire : qu’elle s’est prostituée, fille d’un charretier, qu’elle a vécu avec un brigand qui l’habillait des étoffes fines qu’il volait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ot trois ans en cest esté Que je devinc femme legiere, Et sui apielee ligiere, Et sui fille a un caretier ; Encor servi d'autre mestier, Car un larron fossier sivoie, Qui de vair, de gris et de soie Me vestoit, k'il aloit enblant. |
NOTES: | Page 51, v. 1198-1205. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305114 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Écosse épouse secrètement la Manekine en dépit de l'opposition de sa mère qui réprouve la mésalliance qu'il commet à ses yeux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la reine , elle dormait, et ignorait ce qui se passait ; le roi n'avait aucunement l'intention de la mettre au courant, pour éviter qu'elle ne s'oppose à ses désirs et à ses projets, qui assurément ne lui auraient pas plu : il ne la mettrait pas au courant avant d'avoir mené à bien ce qu'il désirait ; ensuite, l'affaire pouvait bien être connue. Le roi arriva donc au palais ; la Manekine venait à ses côtés. Il envoya aussitôt chercher son chapelain qui se hâta de répondre à son appel, et il lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Le prêtre n'osa s'opposer à sa volonté : il unit sur-le-champ leurs deux mains et prononça les paroles qui les liaient l'un à l'autre. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 81. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305252 accreditee |
CONTEXTE: | La mère mère qui a ennivré le messager portant au roi d'Écosse la nouvelle de la naissance de son fils, subtilise la lettre et va la remplacer par une autre mentionnant que la jeune reine a donné naissance à un monstre. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s'approcha de son lit, et fouilla dans ses affaires tant et si bien qu'elle découvrit l'étui dans lequel se trouvait la lettre : quelle joie elle éprouva alors! Elle s'en alla avec, et fit venir l'un de ses secrétaires, à qui elle révéla sa machination : "Arrange-toi pour briser ce sceau assez habilement pour que je puisse sortir la lettre et la remplacer par une autre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 107-108. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | WW305097 CHANTIER |
CONTEXTE: | L'Empereur et l'Impératrice se cachent, chacun à l'insu de l'autre dans un cabinet double, pour surprendre la conversation du duc et duchesse de Modene. |
NOTES: | [(Page & Tome) 26-27/81-82, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305253 accreditee |
CONTEXTE: | À son retour en Écosse avec une lettre du roi disant de prendre soin de sa femme, le messager repasse par York où la reine mère subtilise la lettre. Elle en fait écrire une autre où le roi ordonne au sénéchal de brûler sa femme et son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle l'avait fait la fois précédente, elle le fit coucher dans la chambre contiguë à la sienne, et là, le messager sombra dans le sommeil -quelle mauvaise idée il eut là! À la nuit noire, sans attendre davantage, la mère du roi s'est emparée de la lettre, et l'a emportée dans sa chambre. ... Elle déchira la lettre aussitôt et en fit écrire une autre qui disait exactement le contraire. Jamais lettre ne fut porteuse d'un message aussi trompeur! |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 115-116. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104218 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune et l'Olive s'amusent à dépecer le cadavre de l'aubergiste pour jouer un mauvais tour à Ragotin et à leur hôtesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ragotin fut effrayé par "la transmission d'un corps mort d'une chambre à une autre sans aucun secours humain, au moins dont on eût connaissance." |
NOTES: | [(Partie & Page) VII, 243] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104612 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En réalité c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint-Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuries Le Brun, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la Bridoie, il cheche à vous embater de sa maitresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé, afin de partager encore avec vous votre femme...Ahi! la gorge!..." |
NOTES: | p:271 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "Beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105304 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude aux moyens par lesquels le chevalier va guérir. C'est l'étrange biche qui s'exprime ici. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne par herbe, ne par racine ne par mire, ne par poisun N'avras tu ja mes guarisun de la plaie qu'as en la quisse, <CITATION> de si que cele te guarisse ki sufera pur tue amur si grant peine e si grant dolur CITATION> qu'unkes femme tant ne sufri ; e tu referas tant pur li. Nulle herbe, nulle racine, nul médecin, nulle potion ne guériront jamais la plaie de ta cuisse, tant qu'une femme ne viendra pas la guérir, une femme qui souffrira pour l'amour de toi plus de peines et de douleurs que nulle autre amoureuse. Et toi, tu souffriras tout autant pour elle. |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, pp. 32-33. vv. 110-117. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104230 accreditee |
CONTEXTE: | Tout le bonheur de Prandrion est sa fille, son seul soutien dans sa viellesse. Nuit et jour, elle prend soin de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | En ma fille sont tuit mi aise, Pour lui vif je tant seulement, Quar n'ai autre soustenement. Ma seule source de bonheur, c'est ma fille. C'est elle qui me maintient en vie, je n'ai pas d'autre soutien. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 184-185, vv. 364-366. Peut se rattacher à ces textes du folklore ou de la littérature où cet attachement prend une dimension incestueuse ainsi dans la Mannekine de Philippe de Rémi. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104290 accreditee |
CONTEXTE: | Milord propose à son ami de chercher le repos de l'âme dans l'agitation d'une vie active. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous avons beau faire l'un et l'autre ; la raison seule ne vous rendra pas la raison. Il faut qu'une multitude d'objets nouveaux et frappants vous arrachent une partie de l'attention que votre coeur ne donne qu'à celui qui l'occupe. Il faut pour vous rendre à vous même que vous sortiez d'au-dedans de vous, et ce n'est que dans l'agitation d'une vie active que vous pouvez trouver le repos. |
NOTES: | Tome I, page 465 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104254 accreditee |
CONTEXTE: | Julie tranquillise son Amant sur ses inquiétudes par rapport au retard des réponses à ses lettres. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reçois vos deux lettres, et je vois par l'inquiétude que vous marquez dans la seconde sur le sort de l'autre que quand l'imagination prend les devants, la raison ne se hâte pas comme elle, et souvent la laisse aller seule ... Vos deux lettres me sont parvenues à la fois, parce que le courrier, qui ne passe qu'une fois la semaine, n'est parti qu'avec la seconde. |
NOTES: | Tome I, page 116 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305353 chantier |
CONTEXTE: | Julie se résigne à épouser M. de Wolmar en dépit de son amour pour St. Preux. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour qui devait m’ôter pour jamais à vous et à moi me parut le dernier de ma vie. J’aurais vu les apprêts de ma sépulture avec moins d’effroi que ceux de mon mariage. Plus j’approchais du moment fatal, moins je pouvais déraciner de mon cœur mes premières affections ; elles s’irritaient par mes efforts pour les éteindre. Enfin, je me lassai de combattre inutilement. Dans l’instant même où j’étais prête à jurer à un autre une éternelle fidélité, mon cœur vous jurait encore un amour éternel, et je fus menée au Temple comme une victime impure, qui souille le sacrifice où on va l’immoler. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305371 accreditee |
CONTEXTE: | À cause du chagrin d’avoir à renoncer à Julie qu’on a mariée à M. de Wolmar, St. Preux va s’exiler quelques années pour un voyage autour du monde. |
COTEXTE ET CITATION: | Je pars, chère et charmante Cousine, pour faire le tour du globe ; je vais chercher dans un autre hémisphère la paix dont je n’ai pu jouis dans celui-ci. |
NOTES: | T. I, p. 467 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305373 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie et Paul ont ramené une esclave marronne à son maître et au retour se sont perdus dans les montagnes de l’île. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils s’assirent sous un arbre, accablés de lassitude, de faim et de soif. [...] «Dieu aura pitié de nous, repartit Virginie ; il exauce la voix des petits oiseaux qui lui demandent de la nourriture. » A peine avait-elle dit ces mots, qu’ils entendirent le bruit d’une source qui tombait d’un rocher voisin. [...] Ils cueillirent et mangèrent un peu de cresson qui croisait sur ses bords [...], ils regardaient de côté et d’autre s’ils ne trouveraient pas quelque nourriture plus solide. |
NOTES: | P. 127. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305475 accreditee |
CONTEXTE: | La reine trouve une solution pour séparer les amants Floire et Blanchefleur et éviter la mésalliance de leur fils avec la fille d’une captive. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait ele, envoions Floire, nostre fil, aprendre a Montoire. Lie en ert molt dame Sebile, ma suer, quist dame de sa vile. Des qu’ele l’ocoison savra, s’el puet, oblier li fera la crestiiene Blanceflor par le confort d’une autre amor. |
NOTES: | P. 27, v. 321-328. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305560 accreditee |
CONTEXTE: | Tiennète refuse un mariage que ses parents veulent la forcer à accepter alors qu'elle en aime un autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir quitté la maison de mon Père, je demeurai huit jours dans un Village écarté, où je feignis d'être malade : j'attendais, pour en partir, le signal que M. Loiseau devait me donner, que ceux qui avaient suivi mes traces, étaient de retour. |
NOTES: | P. 128 |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti. La Haye: chez Veuve Duchene et chez Valade, 1776.Tome I |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305626 accreditee |
CONTEXTE: | «Et voici la raison qu’ils en donnent: je vous ai si bien pris dans mes rets que vous perdez toute votre valeur et ne voulez plus vous préoccuper de rien d’autre». |
COTEXTE ET CITATION: | «Et dïent tuit raison por qoi, «que si vos ai lacié et pris, «Ne ne querez a el entendre.» |
NOTES: | P. 210, vers 2558-2560. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Erec et Enide. Paris: Livre de poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction de Jean-Marie Fritz |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305630 accreditee |
CONTEXTE: | L’émir, qui est amoureux de Blanchefleur, la surprend au lit dans les bras de Floire. Il veut les condamner à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En son puing tint sa nue espee, En la cambre entre a recelee. Il a fait la fenestre ovrir Que li solaus puist ens venir. Li enfant doucement dormoient, Estroit acolé se tenoient; Bouce a bouce ert cascuns dormans. [L’émir brandit] une épée dégainée, entre dans la chambre en tapinois. Il fait ouvrir la fenêtre pour que pénètre la lumière du soleil. Les jeunes gens étaient plongés dans un doux sommeil, étroitement serrés l’un contre l’autre: ils s’étaient endormis bouche contre bouche. |
NOTES: | P. 136, vers 2635-2641. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Paris: H.Champion, Classiques Moyen Age, 2003.auteur: Robert d\'Orbigny |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305635 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir reçu une vision divine, le roi d’Angleterre se dépouille de ses biens et les donne aux pauvres. La reine suit son exemple. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant de l’eyglise s’an part Li rois, et cil de l’autre part. Mais li rois ne s’oublia pas, Mais son tresor en el le pas Devant lui aporter comande ; Les abez et les prieus mande Des povres maisons souffreiteuses, Mande abeesses et prieusses, Mande povres, mande degiez ; De son tresour s’est alegiez Et de son meuble se delivre, Por Dieu lou done et livre. Et ausins done la reïne. |
NOTES: | Page 51-52, v. 171-183. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305656 accreditee |
CONTEXTE: | Pour ne pas éveiller les soupçons d’Archambaut, le mari jaloux de Flamenca, Guillaume et Flamenca, amoureux l’un de l’autre, se retrouvent regulièrement aux bains. Elle feint d'être malade pour pouvoir s'y rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | car Flamenca retornara al(s) bains tot’ora quan volra, e soven si fara malauta quar tals malautia l’asauta que.l cor li reven tote.il sana. Flamenca retournera aux bains toutes les fois qu’elle le voudra. Elle feindra souvent d’être malade, car cette maladie, qui lui ranime et lui guérit le coeur, lui plaît. |
NOTES: | P. 332, vers 5999-6003. |
SOURCE: | Anonyme, Flamenca. Paris: Union générale d éditions, 1988.Edition Jean-Charles Huchet |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305660 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Yder a donné la moitié d'un anneau à son amie avant de partir à l'aventure. Elle est la mère d'Yder. |
COTEXTE ET CITATION: | […] D’un anel dona la moitié «A ma mere, e ele pus a moi; «E il en porta l’autre od soi, […] «La en laissai l’une a m’amie «De dous moitiez de la partie; «Jo gard mult pres de moi la moie, «N’est gueres jor, que jo ne la voie.» «Il donna la moitié d’un anneau à ma mère, qu’elle me passa, et il emporta l’autre moitié avec lui.»[…]« Des deux moitiés, j’en laissai une à mon amie; je garde la mienne tout près de moi. Je la regarde pratiquement tous les jours.» |
NOTES: | P. 178, vers 4806-4811. |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305661 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de son périple en quête du Graal et de la Lance qui saigne, Perceval est parvenu au château de Beaurepaire où il avait laissé Blanchefleur dans le "Conte du Graal" de Chrétien de Troyes dont Gerbert de Montreuil compose la continuation. Leur désir et leur amour mutuel les conduit au mariage, ce qui est incompatible avec la pureté que doit préserver Perceval s'il veut réussir sa quête. À la demande de Blanchefleur, ils se voueront donc à un mariage chaste. |
COTEXTE ET CITATION: | Chascuns a a Jesus requis Que il en tel estat le tiegne Que il a bone fin parviegne, Et si les gart en chasteé Sanz brisier lor virginité. A tant se sont andoi couchié, Mais l’uns n’a a l’autre tochié Dont il aient carnel amour. |
NOTES: | Tome I, page 210-211, v.6868-6875. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305698 accreditee |
CONTEXTE: | Gloriande, la fille du sultan, propose de délivrer de prison Mabrien, dont elle est amoureuse, ainsi que ses compagnons, contre une promesse de mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | -« je suis fille du soudanc, a laquelle vous baillastes l’autrier, quant premierement fustes ceans arrivé, vostre hache a garder, et puis me livrastes une cuirye que je garde songneusement pour l’amour de vous, car j’entens que vous les me baillastes par nom de mariage, donc le traictié se fera presentement, se vous voullez, par ainsi que de ceans et des dangiers du soudans vous delivreray, et m’en yray avecques vous la ou il vous plaira moy mener.» Si s’accorderent l’un a l’autre, et promist Mabrien de faire tout ce que la damoiselle vouldroit. |
NOTES: | Rubrique 25, paragraphe 3, p. 207. Edition Philippe Verelst |
SOURCE: | ANONYME, Mabrien. Genève: Droz, 1998.Edition Philippe Verelst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305721 accreditee |
CONTEXTE: | Un domestique qui subissait des moqueries et insultes à cause de la grossièreté de ses manières, est pris d'une rage vengeresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Tirant un grand couteau qu'il portait, il lui en donne dans l'estomac, lui saute à la gorge et la lui coupe. De ce pas, possédé du malin esprit, il remonte et, trouvant l'autre servante en la salle, lui en fait autant et, continuant en sa brutale vengeance, va en la chambre et tue la fille aînée et uen petite soeur qu'elle avoit, avec un petit frère qui n'avait que cinq ans. |
NOTES: | Page 72. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305765 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes Romains éprouvent de l'amour l'un pour l'autre malgré la haine entre leurs parents respectifs qui y mettront obstacle. |
COTEXTE ET CITATION: | Non seulement ils ne se frequentoient point, mais ils en estoient venus jusques à ce poinct de hair ceux qui tesmoignoient de l'amitié à l'un ou à l'autre. Nonobstant ceste division, je ne sçay quelle influence donna de la simpathie à Paulin pour Lucrece, & à Lucrece pour Paulin. Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 278. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305766 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la haine entre leurs deux familles Lucrèce et Paulin se marient clandestinement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se resolurent à un mariage clandestin, aprés s'estre donné l'un à l'autre toutes les asseurances & de parole & par escrit qui se peuvent desirer, & en presence d'une vieille servante de la maison de Lucrece, qui estoit la mediatrice de tout ce beau mesnage. |
NOTES: | Page 281. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305781 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune homme vient d'empoisonner son père qui le maltraitait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il delibera de s'enfuyr en quelqu'autre pays, où vivant inconnu il peust estre, ce luy sembloit, en plus grande seureté. |
NOTES: | Page 345. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305789 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amis étudiants à Bologne, venus l'un d'Urbino et l'autre de Modène, ont suscité la jalousie de Crestentin, l'amant d'Olympia. |
COTEXTE ET CITATION: | Un soir, lors qu'ils ne pensoient qu'à se recreer par ces agreables divertissements, ils se voient assaillis d'une troupe de furieux, qui pour s'animer l'un l'autre à leur donner l'assaut, crient tuë, tuë. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
OCCURRENCE: | 305799 accreditee |
CONTEXTE: | Un duel entre les deux prétendants de Theodosia s'est soldé par la mort de l'un et la fuite de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Theodosia accueillie de regret & du degoust du monde, employa une partie de ce grand heritage qui lui appartenoit à la fondation d'un monastere de religieuses, où elle ne voulut pas se ranger pour fuir la vanité du titre de fondatrice, se jettant dans un autre en une ville assez esloignée de son pays. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305803 accreditee |
CONTEXTE: | Platonide croit que son indifférence a poussé Satur à s'engager par désespoir à la guerre, d'où le bruit de sa mort est parvenu. |
COTEXTE ET CITATION: | Se repentant de son ingratutide, elle creut ne pouvoir se purger de cet homicide, dont elle pensoit estre la cause, que par une mort civile qui l'obligeast d'en faire la penitnece jusques à la mort. A raison de quoi elle se jetta dans un cloistre, poussée d'autre part par le murmure des langues qui deschiroient son honneur. |
NOTES: | Page 101. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305810 accreditee |
CONTEXTE: | La femme de Dom Antonio reconnaît sa fille que avait été échangée contre une autre alors qu'elles étaient bébés. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le sang ne pouvant mentir, la femme de Dom Antonio reconnut sa vraye flle, & se jetta à son col, descouvrant dans son sein une marque pareille à celle qu'elle avoit. |
NOTES: | Page 143. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305811 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Juan, un cadet de noble famille, aime à faire déguiser ses pages et officiers pour leur faire jouer des rôles. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jour, que cette humeur lui monta ne la volonté, il commanda à Dom Juan de se desguiser & masquer avec quelqu'autre, & lui commanda de representer le personnage d'un pretendant de cour, & à l'autre celui de capitaine revenant des guerres de Flandres, & attendant recompense ; à un autre de joüer le roole d'un mal-content ; à un autre d'un amoureux desesperé, prenant plaisir à voir sur le champ la promptitude de leurs esprits & leur vivacité. |
NOTES: | Page 148. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305828 accreditee |
CONTEXTE: | Gordian s'imagine avoir été trahi par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Lui ayant apporté de la poison dans une tasse, & tenant une dague de l'autre main, il luy fit une longue reproche des faveurs qu'il lui avoit faites, de l'amour qu'il lui avoit portée , & de ses desloyautez, ingratitudes & perfidies, dont il se disoit estre asseuré par le témoignage de ses propres yeux, à raison de quoi, sans vouloir, ny recevoir, ny entendre les excuses de cette éplorée , il lui commanda de choisir promptement l'un ou l'autre genre de mort, du fer ou du venin. |
NOTES: | Page 196. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305835 accreditee |
CONTEXTE: | Bien que Caralippe et Pollio soient amoureux l'un de l'autre, les parents de la jeune fille arrangent son mariage avec le riche et puissant vieil Aemilian. |
COTEXTE ET CITATION: | À la première demande qu'il en fit faire, il fut non seulement exaucé, mais remercié de la faveur qu'il leur faisoit de s'abbaisser à un suject indigne de sa grandeur |
NOTES: | Page 415. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305845 accreditee |
CONTEXTE: | Assailli par les Turcs, le gouverneur de la ville s'empare de traîtres qui allaienyt la livrer aux ennemis. Il les emprisonne et les réduit au cannibalisme. |
COTEXTE ET CITATION: | Il les contraignit de s'entre-manger l'un l'autre, joüans à qui mourroit le premier : si bien que chaque jour il y en avoit un esgorgé que l'on faisoit rostir, & de sa chair les autres se repaissoient par necessité, parce qu'on ne leur presentoit aucune autre nourriture. |
NOTES: | Page 470. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305858 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Maturian qui doit demander la main d'Ethelunolde pour son fils, tombe amoureux d'elle et la demande pour lui-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais s'il y porta ses yeux pour un suject, ils le servirent pour un autre, & sans y penser, de beau pere qu'il pensoit estre, il devint amoureux , & en un instant toute sa glace devint une grande flamme. |
NOTES: | Page 542. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305859 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelunolde accepte sans difficulté d’épouser le vieil Maturian que ses parents lui destinent à la place de son fils qui l’avait d’abord demandée en mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Ethelunolde prist le père pour le fils sans beaucoup de difficulté, parce qu’elle n’avoit point d’autre volonté que celle de ses parens qui sacrifioient sa jeunesse aux appetits desordonnez de ce vieillard. |
NOTES: | Page 543. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305894 accreditee |
CONTEXTE: | Un père rejette l’amour que sa fille éprouve pour un jeune homme car il prétend lui faire épouser quelqu’un de plus haut placé. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce père y voyant sa peine perdu, & ses remonstrances inutiles, ceste fille resoluë luy ayant dict, que si elle n’avoit cet homme pour mary, elle n’espouseroit jamais qu’un tombeau ou un cloistre, se tourne de l’autre côté, & accostant Volcace, le querelle, lui deffend de voir sa fille, de roder autour de sa maison, de la rechercher, de l’aimer, puisque c’estoit un party où il ne pouvoit arriver. |
NOTES: | Page 395. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305895 accreditee |
CONTEXTE: | Presentin jugeant bien qu’il falloit chasser ce cloud par un autre, projette d’avancer le mariage de sa fille, & de se pourchasser un gendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Presentin jugeant bien qu’il falloit chasser ce cloud par un autre, projette d’avancer le mariage de sa fille, & de se pourchasser un gendre. |
NOTES: | Page 399. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305896 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que son père veut la marier avec Socion parce qu’il refuse les engagements qu’elle avec Volcace, elle lui fait part de son intention ne n’être jamais à aucun autre homme et si elle ne peut l’épouser, d’entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ceste fille luy dit franchement que jamais autre homme que celuy-là n’aurait part en elle, & que si elle ne l’avoit pour mary elle se jetteroit dans un couvent |
NOTES: | Page 405. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305899 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment où Métrodore et Volcace qui ont fui pour vivre leur amour, sont rattrapés, elle prétend qu’ils sont mariés. |
COTEXTE ET CITATION: | Metrodore ne laissa pas de declarer tout haut que Volcace estoit son mary, & que nul autre que lui ne le pouvoit estre. |
NOTES: | Page 407. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305905 accreditee |
CONTEXTE: | S'interrogeant sur les raisons de son silence lors de la scène du Graal, Perceval se sent coupable ne n'avoir pas respecté sa promesse d'épouser Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Une guerre li mis affin, Et ele m’ama de cuer fin Et me dist que je la preïsse Et de li ma feme feïsse. […]Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Ne vers autre ne mesferoie. Or m’en membre, c’est li pechiez Dont je quit plus estre entechiez. |
NOTES: | Tome I, page 158, v. 5139-5148. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305910 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille rencontrée par Perceval lui fait le récit de la mésaventure qui lui est arrivée. en fait, il s'agit d'une traîtresse qui ment |
COTEXTE ET CITATION: | Atant vinrent doi chevalier qui maintenant entr'ax me prisent et desor le cheval me misent, si m'en porterent les galos tant qu'a l'entree de cest bos vinrent, si me misent a terre ; et li uns d'ax me vint requerre que je ses volentez feïsse ; et, si m'aït Dix, mix volsisse estre detraite piece a piece. ne demora mie grant piece quant doi autre chevalier vinrent ... |
NOTES: | Tome III, page 43, v. 15332-44. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305924 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard qui aime Euriaut, résiste aux avances d'Aiglents. Furieuse, celle-ci l'accuse d'homosexualité. |
COTEXTE ET CITATION: | "Failli ai a prendre ma proie, Si m'estuet en autre liu tendre, Puis que vous n'i volés entendre. Alés vous rendre en auchun ordre ; Je quit paour avés de mordre Ou deduit de femme haés ; Ne sai en quel liu vous baés." |
NOTES: | Page 142, vers 3517-3523. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |