OCCURRENCE: | 103120 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir été enfermé dans un coffre par une servante, Ragotin s'en prend à elle qui lui donne un grand coup sur la tête. Puis on retient Ragotin par les chausses dont le ceinture se rompt. |
COTEXTE ET CITATION: | La ceinture de ses chausses s'en rompit et le silence aussi de l'assistance, qui se mit à rire : Le Curé en oublia sa gravité, et le frere de l'hoste d'en faire le triste. Le seul Ragotin n'avait pas envie de rire. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 703] chapitre 7. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 100184 accreditee |
CONTEXTE: | Claudio a livré Sophie aux Maures pour la séparer de Don Carlos. C'est en fait une femme, Claudia, elle-même amoureuse de Don Carlos, qui s'est fait engager comme page. |
COTEXTE ET CITATION: | Sophie, me dit-il [Claudio] alors, je suis d'un même sexe que vous et comme vous j'ai été amoureuse de dom Carlos. Mais si nous avons brûlé d'un même feu, ce n'a pas été avec un même succès. Dom Carlos vous a toujours aimée et a toujours cru que vous l'aimiez et il ne m'a jamais aimée et n'a même jamais dû croire que je pusse l'aimer, ne m'ayant jamais connue pour ce que j'étais. (...) Enfin, pour n'avoir pas à me reprocher d'avoir négligé la moindre chose qui pût servir à mon dessein, je me fis couper les cheveux et, m'étant déguisée en homme, je me fis présenter à dom Carlos par un domestique qui avait veilli dans ma maison, et qui se disait mon père. |
NOTES: | Classique Garnier, 1973, pp. 231 et 232. La même nouvelle insérée contient deux travestissements successifs. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101070 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'elle n'apparaisse pas explicitement dans le texte au moment où elle est faite, il y a une promesse de mariage dans Candide. Promesse orale probablement à laquelle il est fait allusion de façon beaucoup plus directe à la fin du texte quand Candide retrouve Cunégonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie: elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser." |
NOTES: | [(Page) Ch.29, p.255, l et 30, p. 256]. Promesse malencontreuse puisque " Candide, dans le fond de son coeur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde. |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100752 accreditee |
CONTEXTE: | "Ma mère était fille de marchand de Marseille, qui la donna à mon père en mariage pour récompenser d'avoir exposé sa vie pour sauver la sienne qu'avait attaquée à son avantage un officier des galères..." |
COTEXTE ET CITATION: | Un père donne sa fille en mariage en récompense pour lui avoir sauvé la vie |
NOTES: | Garnier-Flammarion, p. 81. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 305973 accreditee |
CONTEXTE: | Didon ne songe pas à dissimuler son amour pour Énéas et la nouvelle se répand dans le pays. Les seigneurs dont elle avait refusé les offres de mariage se considèrent trahis par son choix d'un étranger. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult est la dame defanmee par toute la Libe la contree : en mal est essaucié son non. Quant l’oient dire cil baron, li duc, li conte du palays, qu’a seigneur ne volt ainçais, moult s’en tiennent a vergondé quant elle les a touz avilés por .i. home de plus bas prois qu’il n’est mie ne cuens ne roys. La dame est perdue de réputation dans toute la contrée de Libye : son nom est décrié. À cette nouvelle, les barons, les ducs, les comtes du palais, qu’elle avait refusés pour époux, se jugent très humiliés d’avoir été tous dédaignés pour un homme de moindre mérite, qui n,est ni comte ni roi. |
NOTES: | P. 142, v. 1662-71. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306017 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de la cité d'Orces trouve OEdipe nouveau-né, abandonné dans la forêt par les serfs chargés de le tuer à cause de la prédiction de l'oracle d'Apollon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il oït plorer l’enfant, n’est merveille, poor ot grant. Contre mont la chaisne avisa, l’enfant qui pendeit esguarda et vit ceo que enfant esteit : merveilla sei qu’illoec pendeit. Traist s’espee, sil despendit, en son mantel le recoillit : molt le vit beel de son aé. As veneors s’en est torné et moustra lour sa troveüre qu’aveit trové par aventure. Tout li loent qu’il l’en portast, bien le norrist et enseignast. Quand il entendit pleurer l’enfant, il eut grand’peur, ce n’est pas étonnant. Il regarda en haut du chêne, aperçut l’enfant qui était suspendu et vit que c’était un enfant : il s’étonna qu’on l’eût suspendu là. Il tira son épée, le détacha et le recueillit dans son manteau : il vit qu’il était très beau pour son âge. Il retourna auprès des chasseurs et leur montra la trouvaille qu’il avait faite par hasard. Tous lui conseillent de l’emporter, de bien l’élever et de l’éduquer. |
NOTES: | P. 52, v. 139-152. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101044 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Marc perché sur son pin surprend le rendez-vous secret et la conversation de Tristan et Yseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois qui sus (en l'arbr)e estoit Out l'asenblee bien veüe. Le roi qui se trouvait là-haut dans l'arbre avait bien vu la rencontre et entendu toute la conversation. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 34-35, vv. 258-259. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105086 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour violent amène Tanzaï à ne pas respecter ses engagements. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon amour est trop violent pour s'assujettir aux lois qu'une prudence timide [...] m'avait fait croire nécessaires. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 118-9, IV] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | TT103488 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "La Rancune avait fait croire à Ragotin que l'opérateur était un grand magicien qui pouvait faire courir en chemise après un homme la femme du monde la plus sage." |
NOTES: | [(Partie & Page) v.II, ch.18, 317GF] manque le résumé |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Barjon B. |
OCCURRENCE: | 100894 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il se proposa sur le champ de recueillir tout ce qu'il avait amasse durant son séjour à Patras, et de quitter cette ville avec moi (...). Nous partîmes sans obstacles. Mais à peine fûmes-nous en mer qu'il me tint un discours qui m'affligea. |
NOTES: | [(Page) 77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305972 accreditee |
CONTEXTE: | Didon décide d’aller chasser dans la forêt pour se distraire de son obsession amoureuse. C'est en la voyant en habit de chasse qu'Énéas tombe amoureux à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Eneas, ses druz, l’atent jus au degré o tout sa gent ; quant vit la dame tirïaine, ce li fu vis que fust Dïaine : moult i ot bele veneresse, du tout resambla bien deuesse. Quant il la vit, pour seue amor li est muee la coulor. Le seigneur Énéas, son ami, l’attend au bas des marches, avec tous les siens ; en voyant la dame tyrienne, il lui sembla que c’était Diane : c’était une superbe chasseresse, en tous points, elle avait bien l’air d’une déesse, en la voyant, pour l’amour d’elle il changea de couleur. |
NOTES: | P. 136, v. 1566-73. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102254 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Pour m'épargner mon Epoux me tourmente Dit-elle et je vois bien qu'il me fait souffrir Qu'afin de réveiller ma vertue languissante Qu'un doux et long repos pourrait faire peur". |
NOTES: | Vérifier citation. La femme marié qui subit une épreuve pour prouver sa fidélité a déjà été démontré avec l'exemple de Penelope, femme d'Ulysse, le héros grec de l'Odysée. Son mari absent pour un long moment, Penelope repousse les prétendents, qui s'empressaient autour d'elle, en leur promettant d'épouser l'un d'entre eux, lorsqu'elle achevera sa tapisserie. Le travail qu'elle avait fait le jour, elle le défaisait la nuit. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103898 chantier |
CONTEXTE: | Une jeune fille trame l'enlèvement de sa soeur pour se réserver celui qui était destiné par son père à celle-ci qui, elle, aimait son ravisseur. Les fugitifs sont rejoints; l'homme est exécuté. Sa fiancée se jette alors dans un couvent. Le père découvre que sa seconde fille avait tramé l'événement; il l'a fait alors poignarder par celui qu'elle devait épouser. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) I, 5, 89-110] "Le mauvais dessein" |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104422 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie, vendue comme esclave, attire l'attention et l'amour d'un marchand Turc maître d'escalves. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Turc qui m'avait achetée éait justement, dit Misrie en s'adessant à moi, celui que vous entendîtes parler dans la caverne. Ce jeune homme conçut pour moi une passion infâme, dont même il m'entretint en me conduisant où nous allions. |
NOTES: | [(Page& Partie) 250, IV] [ancien AMANT_TORTIONNAIRE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100042 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de La Tour épouse celle qu'il aime secrètement et sans dot parce que les parents de celle-ci s'opposent au mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était d'une ancienne et riche maison de sa province; mais il l'avait épousée en secret et sans dot, parce que les parents de sa femme étaient opposés à son mariage, attendu qu'il n'était pas gentilhomme. |
NOTES: | [(Page) 81] Référence dans une autre édition : Ed Livre de Poche [1984] 159. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. 1788.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103434 accreditee |
CONTEXTE: | L'inconnu, qui lui-même avait enlevé Misrie en la prenant pour Ostiane, la défend contre un groupe de sauvages. Il sera renversé d'un coup d'épée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles portèrent le désespoir dans le coeur de l'inconnu ; il avait encore son épée. Non, madame, dit-il en la tirant : je verserai tout mon sang avant que vous exécutiez une résolution si terrible ; je ne vois plus à présent que ma chère Ostiane. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, livre IV] C'est la première fois que le défenseur du faible trouve la mort |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100712 chantier |
CONTEXTE: | Célinte est sauvée d'un "effroyable serpent" par son amie Clarinte. Elle avait souhaité mourir. |
NOTES: | Ed. Nizet, pp.126-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Toczyski S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105112 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune est décrit comme un comédien vaniteux mais aussi ridicule et méchant |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune avait assez d'esprit et faisait assez bien de méchants vers ; d'ailleurs nullement homme d'honneur, malicieux comme un vieil singe, et envieux, comme un chien. Il trouvait à redire en tous ceux de sa profession [...] Je crois qu'il eût aisément laissé conclure qu'il avait été le seul comédien sans défaut [...] Sur ces beaux talents-là, il avait fondé une vanité insupportable, laquelle était jointe à la raillerie continuelle, une médisance qui ne s'épuisait point et une humeur querelleuse qui était pourtant soutenue par quelque valeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1-5, 12-16] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103892 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par la noblesse de caractère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] mais c'était une certaine modestie qui provenait de ce sang noble qui ne peut mentir, et qui comme l'huile surnage les liqueurs vulgaires. [...] A mesure qu'elle croissait en age, la beauté de son corps s'augmentait, et celle de son esprit se découvrait de jour en jour. Sa prudence et sa discrétion étaient admirées, son honnêteté exemplaire, bref c'était un terrain où les vertus se multipliaient abondamment. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 160, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102478 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de sa barbe, qui le rend très laid, la Barbe Bleue se marie avec une belle fille voisine. |
COTEXTE ET CITATION: | Par malheur cet homme avait la Barbe bleue: cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui [...] Une de ses Voisines, Dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. La Cadette commença à trouver que le Maître du logis n'avait pas la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut. |
NOTES: | Livre de poche, 1990 p. 207-8 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 102262 accreditee |
CONTEXTE: | Le Petit Poucet et ses frères sont égarés dans la forêt par leurs parents. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Petit Poucet les laissait crier sachant bien par où il reviendrait à la maison, car en marchant il avait laisser tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans sa poche. |
NOTES: | [(Page) P. 281. Garnier Flammarion 1991. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102452 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune prince Riquet à la houppe, qui est très laid, se marie avec la Princesse qui n'a pas beaucoup d'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son Amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos, et qu'au lieu que jusqu'alors elle avait bu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait [...] Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtînt le consentement du Roi son Père. |
NOTES: | P.289 GF, 1991 ; Livre de poche, 1990, p.268-9. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Riquet à la Houppe. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100226 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Prince de Nemours amoureux de Mme de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il n'en parla pas même au vidame de Chartres, qui était son ami intime, et pour qui il n'avait rien de caché. <CITATION>Il prit une conduite si sage et s'observa avec tant de soin que personne ne le soupçonna d'être amoureux de Mme de Clèves que le Chevalier de GuiseCITATION> [...]" |
NOTES: | Page 283. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104382 accreditee |
CONTEXTE: | La paysanne Fétimé aide un cavalier blessé en le recevant chez elle et en envoyant chercher un chirurgien. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Isis et Clarice entrèrent dans la chambre où on l'avait mis, un chirurgien, que Fétime avait sur-le-champ envoyé chercher, mettait le premier appareil à ses blessures. |
NOTES: | [(Page& Partie) 145, III] [Voir aussi: AIDER_BLESSE] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100964 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour attend six mois avant d'être initié à l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus six mois dans cet embarras, et j'y serais sans doute reste plus longtemps, si une des dames qui m'avait le plus frappé n'eut bien voulu se charger de mon éducation. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 72] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100200 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie fuit son mari qui la poursuit. Déguisée en homme, elle emprunte le nom du prince de Salmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Personne ne douta que je ne fusse le jeune prince de Salmes, dont enfin j'usurpai le nom, sachant qu'il y en avait un qui courait l'Europe. |
NOTES: | T. VII, p. 80. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102754 accreditee |
CONTEXTE: | La vieille femme file au fuseau malgré l'interdiction proclamé par le roi dans tout le royaume. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette bonne femme n'avait point ouï parler des défenses que le Roi avait faites de filer au fuseau. |
NOTES: | [(Page) 99] p.177 Livre de poche, 1990. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305402 accreditee |
CONTEXTE: | Madamme de Clèves a honte d'entendre raconter par la Dauphine, en présence de monsieur de Nemours, l'histoire de l'aveu de son amour pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves ne fit pas semblant d'entendre M. de Nemours; elle le quitta sans le regarder (...). Madame de Clèves était à la dernière épreuve de sa force et de son courage et, ne pouvant plus soutenir la conversation, elle allait dire qu'elle se trouvait mal, lorsque, par bonheur pour elle, la duchesse de Valentinois entra [...] Elle s'embarrassa dans sa robe et fit un faux pas: elle se servit de ce prétexte pour sortir d'un lieu où elle n'avait pas la force de demeurer et, feignant de ne se pouvoir soutenir, elle s'en alla chez elle. |
NOTES: | Pages 347-348. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | TT104544 CHANTIER |
CONTEXTE: | [Après avoir noté que Alfrede fait empoisonner sa rivale et tuer les enfants que celle-ci avait eus du roi] 'tout cela dis-je, sont des incidens plus propres à composer des Annales Tragiques, qu'à servir de matiere aux Annales Galantes. Je supplie le Lecteur de permettre que je ne m'éloigne pas de mon sujet» |
NOTES: | [(Page & Tome) 107-8, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101438 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan confie à Kaherdin l'anneau qu'Yseut lui avait donné. Il servira de signe de reconnaissance et la convaincra de venir soigner sa blessure. |
COTEXTE ET CITATION: | Or entendez que jo vus di. Prenez cest anel avoc vus. Ço sunt enseingnes entre nus. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 450-451, vv. 1186-1188 (voir aussi pp. 460-461, vv. 1419-1435). |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305427 accreditee |
CONTEXTE: | L'inégalité des fortunes et la volonté paternelle conduisent deux personnages à renoncer à se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [le père] résolut de s'en défaire pour un parti qui l''élevât. {...} Le marquis [...] mais, connaissant que le père ne se résoudrait à s'en priver que par un établissement considérable, il cacha sa passion par la crainte d'être banni [...] sans trop raisonner sur le peu d'apparence qu'il y avait qu'on le mit en concurrence avec quantités de partis avantageux qui se présentaient. |
NOTES: | P. 464. |
SOURCE: | Tatius Achille (Tatius), Roman de Leucippé et Clitophon (Le). Paris: J. P. Garnaud, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100676 accreditee |
CONTEXTE: | Par la caverne d'Achérontia, Télémaque descend vers le Styx et atteint le royaume de Pluton. À la recherche de son père Ulysse, il traverse d'abord le Tartare. |
COTEXTE ET CITATION: | Dans cette peine, il entreprit de descendre aux enfers par un lieu célèbre (...). On l'appelait Achérontia, à cause qu'il y avait en ce lieu une caverne affreuse, de laquelle on descendait sur les rives de l'Achéron, par lequel les dieux mêmes craignent de jurer. (...) C'est là que Télémaque résolut de chercher le chemin de la sombre demeure de Pluton." (383/384) |
NOTES: | [(Page) XIV, 383-97] |
SOURCE: | Fénelon, Aventures de Télémaque (Les). Claude Barbin: Paris, 1699 avril.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102580 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue est vendu comme esclave après avoir été capturé sur mer par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelques jours ensuite on nous exposa aux yeux de plusieurs patrons et je fus vendu à un jeune renégat que la fille de son propre patron avait rendu extrêmement riche en l'épousant. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 215] Ici l'empisonnement n'est pas une punition, mais un commerce. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT102070 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend une conversation entre le roi et Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] Le personnage se trouve dans la même pièce que ceux qui discutent; aucun désir de dissimulation. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104592 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple qui ne peut avoir d'enfant adopte un enfant abandonné par sa mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils rencontrèrent sur les chemins un pauvre enfant enveloppé de méchants langes, que sa misérable mère avait abandonné, soit par nécessité, soit pour sauver son honneur. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 315-316, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103276 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce dévouement sincère aux volontés d'un vieillard, dans une fille charmante qui n'avait pas en effet plus de seize ans, m'a paru [...] admirable. |
NOTES: | [(Page) 60 GF] Occurrence classée avant sous: VIEILLARD_AMOUREUX |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104380 accreditee |
CONTEXTE: | La paysanne Fétimé reçoit chez elle un cavalier blessé et envoie chercher un chirurgien. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Isis et Clarice entrèrent dans la chambre où on l'avait mis, un chirurgien, que Fétime avait sur-le-champ envoyé chercher, mettait le premier appareil à ses blessures. |
NOTES: | [(Page& Partie) 145, III] L'aide au blessé se fait par l'accueil. Le chirurgien est invariablement appelé. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100014 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique, fille de la Caverne, considère Le Destin et la L`étoile comme des frères et soeurs alors que ceux-ci jouent la comédie, ils sont en fait amants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Angélique] ne savait pas encore au vrai ce qu' ils (L'Etoile et Le Destin) étaient et pourquoi ils faisaient la comédie ; mais<CITATION> elle avait bien reconnu, quoiqu'ils s'appelassent mon frère et ma soeur, qu'ils étaient plus grands amis que proches parentsCITATION>. |
NOTES: | [(Partie & Page) I-12, 112] Voir aussi I, 18, p.171 GF |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100206 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous ai déjà dit que j'étais beau garçon, mais jusque là il avait fallu le remarquer pour y prendre garde. |
NOTES: | Edition Garnier Flammarion 1965. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103678 accreditee |
CONTEXTE: | La scène de l'execution d'un rebelle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Picrochole soudain entra en fureur, et voyant l'épée et fourreau tout diapré, dit: Te avait-on donné ce bâton, pour en ma présence tuer malignement mon tant bon ami Hastiveau? Adoncques commanda à ses archers qu'ils le missent en pièces. Ce que fut fait sus l'heure, tant cruellement que la chambre était toute pavée de sang". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 233, XLV, 53-57] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 102598 accreditee |
CONTEXTE: | Quatre navires pirates armés attaquent le bateau sur lequel se trouve Frédélingue. Malgré une résistance farouche, les défendants sont vaincus et faits prisonniers. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y avait déjà longtemps que nous étions sur mer et j'étais entièrement guéri de ma blessure, quand notre pilote nous avertit qu'il découvrait un nombre de vaisseaux qui venaient à nous. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 214] Il s'agit ici d'une bataille navale. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104482 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est emprisonnée au fond d'une caverne par un maître d'esclaves. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme le jeune Turc avec son père, avait charge d'avoir soin de nous faire travailler, il ne lui fut pas difficile de m'enfermer dans cette caverne. |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101562 chantier |
CONTEXTE: | Roumy, fils adoptif de Sinabad, se porte volontaire, par cupidité, pour servir de bourreau à son père, condamné à mort (sur la trahison de sa femme Bouzemghir) pour avoir prétendument fait mourir le faucon favori du roi d'Adel. Sinabad, étant très aimé dans la ville, personne, pas même le bourreau officiel, n'avait voulu se charger de l'exécution. |
NOTES: | [(Page) v.I, pp.91-4] Sinabad est sauvé par l'intervention d'un ami de confiance, qui produit le faucon royal bien vivant. Voir FORTUNE_PAR_ANIMAL ] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104508 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme aime une femme contre son gré et tente de forcer son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne présageais rien de bon de cette aventure, et le déguisement que le marchand m'avait fait prendre me fit aisément juger que j'étais esclave, <CITATION>exposée aux funestes suites d'un amourCITATION> [...]." |
NOTES: | [(Page& Partie) 247, IV] [ancien AMANT_TORTIONNAIRE ] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101396 chantier |
CONTEXTE: | Renseigné sur les amours coupables de sa femme avec Coucy, du Fayel prépare une vengeance dans laquelle il essaie d'engager Floville. La mort de Coucy à la croisade change ses plans. Mortellement blessé, Coucy avait chargé un ami de faire parvenir une lettre à Mme du Fayel en même temps que son coeur, qu'il avait demandé qu'on extraie de son corps après sa mort pour l'envoyer à sa maîtresse. Du Fayel intercepte la missive et le macabre présent. Il donne le coeur à son cuisinier qu'il charge de l'accommoder en ragout qu'il fait manger à sa femme. |
NOTES: | [(Page) v.III, pp.106ss] Consulter également le topos MARI_BAFOUE_VENGER_(SE) |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101468 chantier |
CONTEXTE: | Don Quichotte raconte à don Antonio qu'il s'est battu en duel contre son rival, qui l'avait attaqué, et l'a tué. Il avait rêvé la nuit précédente qu'il avait tué un serpent qui l'avait attaqué. |
NOTES: | [(Page) 151] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104476 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide suit le jeune homme, vainqueur du combat, qui était parti à la poursuite de la belle dame inconnue qu'Ovide avait protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeune Etranger, dont la bonne mine avoit si fort surpris Ovide, étoit à genoux auprès d'elle, et fit conjecturer au Romain par les signes qu'il lui voïoit faire de loin; qu'il tâchoit à la retenir. Elle ne paroissoit émue ni des charmes de l'Inconnu, ni de ses prieres, et de démêlant de ses bras, elle prit sa course le long de l'allée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 436, 2] Cie des Libraires p.130 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 103552 accreditee |
CONTEXTE: | La fuite du moine de l'escorte qui l'emportait. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fait, le moyne donne des éperons à son cheval, et poursuit la voie que teraient les ennemis, lesquels avaient rencontré Gargantua et ses compagnons au grand chemin, et tant étaient diminués en nombre pour l'énorme meurtre que y avait fait Gargantua avecques son grand arbre, Gymnaste, Ponocrates, Eudemon, et les autres, <CITATION> qu'ils commençaient soi retirer à diligence, tous effrayés et perturbés de sens et entendement, comme s'ils vissent le propre espèce et forme de mort devant les yeuxCITATION>". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 217, XLII, 34-40] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100046 accreditee |
CONTEXTE: | Les parents de Manon veulent l'envoyer Manon au couvent. Des Grieux veut la sauver de ces voeux forcés. |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. C'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir. |
NOTES: | [(Partie Page) 20] Référence donnée renvoie à l'édition des Classiques Garnier, 1990. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104208 chantier |
CONTEXTE: | Un mari qui veut se venger d'un homme qui a tenté de violer sa femme, lui fait couper les parties. Il coupe aussi le nez de la servante qui avait aidé l'homme à pénétrer dans la maison. Il dispose ensuite ces parties sur un plat et le montre aux deux complices avant de les livrer à la justice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 428-439, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
OCCURRENCE: | 104194 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges vient de révéler son identité à l'évêque d'Orléans et de lui apprendre qu'il ignore l'origine de sa femme. L'évêque décide d'amener la comtesse à lui donner cette information avec la complicité du comte qui va se mettre à l'écart. Voir p. 202, v. 6638-45 où la fille du comte d'Anjou révèle son origine et son identité à la châtelaine de Loris qui l'avait recueillie dans un premier temps. |
COTEXTE ET CITATION: | Par foi, dit l'evesque gentis, Or veil je donc estre ententis A faire tant qu'ele me die Donc elle est, et de quel lignie . |
NOTES: | [(Page&vers) P. 187, vv. 6157-6160. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104634 accreditee |
CONTEXTE: | Arthur est vainqueur du géant, le Grand Orgueilleux, Celui l'avait defié afin de lui couper la barbe et de s'en emparer afin de l'ajouter à sa pelisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Artus ot icest dire, El cuer out dolur e ire ; Al jaiant cuntremandat Qu'enceis se combaterat Que de sa barbe seit rendant Pur crime cum recreant. En entendant ce message, Arthur sentit la douleur et la colère monter en lui. Il fit répondre au géant qu'il acceptait le combat et que ce serait une lâcheté de lui céder sa barbe. |
NOTES: | P. 372-373, v. 710-715. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104256 accreditee |
CONTEXTE: | En plus de ses soupçons envers Milord Edouard, l'Amant fait part de ses inquiétudes causées par quelques mots d'une lettre de Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais tout redoublait mes ridicules soupçons, et le zèle de l'humanité ne lui inspirait rien d'honnête en ma faveur, dont mon aveugle jalousie ne tirât quelque indice de trahison. À Besançon je sus qu'il avait écrit à Julie, sans me communiquer sa lettre, sans m'en parler. Je me tins suffisamment convaincu, et je n'attendis que la réponse, dont j'espérais bien le trouver mécontent, pour avoir avec lui l'éclaircissement que je méditais. |
NOTES: | Tome I, page 274 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 103354 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, riche orpheline noble de robe, oblige son amant Jussy, pauvre et bourgeois, à s'enfuir avec elle, enceinte. Ils sont immédiatement rattrapés et il est exilé après procès. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès le lendemain, je la trouvai dans l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Elle n'avait pour tout train que sa seule fille de chambre à qui elle s'était confiée. N'ayant rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nous allâmes avec assez de bonheur jusques à dix-sept lieues de Paris où nous fûmes arrêtés le matin du troisième jour de notre départ. |
NOTES: | P. 201. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT100006 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | " Il y avait (...) quatre barons (...) qui haïssaient Tristan de male haine pour sa prouesse et pour le tendre amour que le roi lui portait ." |
COTEXTE ET CITATION: | La générosité de Tristan suscite la haine de ceux qui se sentent en compétition avec lui. |
NOTES: | [(Page) 35] début 3ème chapitre. L'occurrence venant de Bédier Tristan: le topos change de caractère ici. Car les autres occurrences coincident toutes avec l'idée d'être récompensé, mal ou bien, par LA PERSONNE ENVERS QUI ON A ETE GENEREUX alors que le texte de Bédier donne l'impression qu'il s'agit du terme générosité dans l'autre sens, qualité de l'homme connu pour une certaine conduite et dont la réputation ou la présence (et l'amour de la part du roi) provoquent la jalousie /"la male haine". Denise Godwin |
SOURCE: | Bédier J., Roman de Tristan et Iseut (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Chalier S. |
OCCURRENCE: | 100026 accreditee |
CONTEXTE: | Ma prétendue fit un cri en le voyant, cri assez imprudent, mais ce sont de ces mouvements qui vont plus vite que la réflexion. Moi, j'étais en train de lui tirer une révérence que je laissai à moitié faite ; il avait la bouche ouverte pour parler, et il demeura sans mot dire. Notre hôtesse marchait à lui, et s`arrêta avec des yeux stupéfaits de nous voir tous immobiles... |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la scène où contre toute attente c'est l'abbé Doucin, hostile à leur union, qui arrive pour marier Jacob et Mlle Habert. |
NOTES: | [(Page) GF p.106] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100878 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame par lapsus révèle que c'est elle qui fut la victime d'un viol qu'elle racontait |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION>Et combien qu'elle feit compte d'une aultre ne se peut garder de dire à la fin : "Jamais femme ne fust si estonnée que moy, quant je me trouvay toute nue." Alors, la dame, qui avait oy le compte sans rire, ne s'en peut tenir à ce dernier mot, en luy disant : "Ad ce que je voy, vous en povez bien racompter l'histoire. CITATION>" |
NOTES: | Navarre Heptameron Classiques Garnier [1991], 62e nouvelle, 378 |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 103244 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur fait des allusions à la situation politique en France, en l'an 159, mais il camoufle les noms des personnages et les noms de lieu. Ainsi le personnage de Cléophon est en réalité Henri III, celui d'Alexandre est Henri IV ; la ville de Massalie est Marseille et la Perse est en fait la France. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 271 : <CITATION>Il y avait en ce temps à Massalie [en fait Marseille] de grandes séditions. CITATION>P. 263 : <CITATION>La Perse [en fait la France] battue depuis quarante ans de tant d'orages CITATION>. <CITATION> Cléophon [en réalité Henri III] avait reçu des témoignages de rébellion. Alexandre [en fait Henri IV] reçoit de Paris des témoignages de fidélité CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 271 & 263, XI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 104154 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus n'est que blessé, c'est Ovide qu'on avait voulu assassiner. |
COTEXTE ET CITATION: | Un des domestiques d'Hortensius vint lui dire tout effraïé, que Lentulus venoit d'être assassiné dans une des routes de Labirinthe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 444, 2] Cie des Libraires p. 162. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 103826 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune veuve inconsolable se laisse séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie même du corps de la belle ne sut garder l'abstinence et notre heureux guerrier la persuada sur l'un et l'autre chapitre. Ils dormirent onc ensemble [...] si bien que quiconque ami ou inconnu, fut venu jusqu'à la tombe eut pensé que la très chaste épouse avait rendu l'âme sur le corps de son mari. |
NOTES: | [(Page) 684]. Cette brève histoire racontée par Eumolpe se deroule à Ephèse mais les personnages ne sont pas nommés ; nous ne savons pas si le guerrier a épousé la jeune veuve après l'avoir séduite |
SOURCE: | Pétrone (Petronius Arbiter), Satiricon (Le). 100 ?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 306015 accreditee |
CONTEXTE: | L'oracle d'Apollon lui ayant appris que son fils OEdipe le tuerait, le roi de Thèbes, Laïus ordonne qu'on le tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Li reis fu molt espoentez por le response qui fu donez ; oscire comanda l’enfant : qu’il ne vive mais avant. Le roi fut épouvanté par l’oracle qui lui avait été rendu ; il ordonna de tuer l’enfant : qu’il ne vive pas plus longtemps ! |
NOTES: | P. 46, v. 49-52. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104788 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre qui avait offert un asile à Sylvie croit découvrir qu'il a un rival et il l'emprisonne dans le château. |
COTEXTE ET CITATION: | Dom Pedre se voyant un Rival declaré, et sçachant que la mort de sa femme le rendoit le maître absolu de ses actions, en craignit quelques entreprises, et me fit garder dans ce Château, comme si j'eusse été prisonniere. |
NOTES: | [(Page) 342] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103250 accreditee |
CONTEXTE: | Un comte, un ami d'un marquis, déstabilise la relation entre ce dernier et une belle fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les choses étaient en cet état <CITATION> quand un ami d'importance que le marquis avait à la Cour le vint surprendre inopinément. [...] Il [le marquis] fut témoin de ce mariage avec une douleur CITATION> [...] |
NOTES: | [(Page) 465] Situation fortement récurrente. Le toposème "ami" nous semble obligatoire. C'est le type affinité élective (voire Goethe, Wahlverwandtschaften) |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 103038 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir alerté Destin et Léandre, le ridicule Ragotin est effrayé de voir ressusciter La Rancune qu'il avait cru mort quelques instants avant. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il fit un grand cry, devint pelle comme un mort [...] sa peur le fait fuir jusque dans le jardin". |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 698] Ch. 7 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 102466 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ne disons point, si vous voulez, ce qu'il fit jusqu'au dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du silence que l'on avait gardé jusques à l'heure. |
NOTES: | p.96 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 101510 accreditee |
CONTEXTE: | Renvoie au discours entamé par madame de Lursay. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle avait éprouvé que les discours équivoques ne prenaient pas sur moi. |
NOTES: | [(Page) 57] 84 Folio |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104412 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante attaqué par des brigands est gravement blessé en se défendant. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorante se défendit avec le courage et la prudence d'un homme fait au danger. Il avait déjà renversé un de ses ennemis : mais il perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres si quatre cavaliers qui escortaient une chaise n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien: BLESSURE]Voir aussi: BRIGANDS ATTAQUER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102274 accreditee |
CONTEXTE: | Le petit poucet devient riche à la fin du récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il alla droit à la maison de l'Ogre [...] la bonne femme fort effrayée lu donne aussitôt tout ce qu'elle avait[...] le petit poucet étant donc chargé de toutes les richesses de l'Ogre, s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie. |
NOTES: | [(Page) 296] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105164 accreditee |
CONTEXTE: | Manon est décrite comme une femme légère. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une chose si nécessaire pour elle, d'être ainsi occupée par le plaisir, qu'il n'y avait pas le moindre fond à faire, sans cela, sur son humeur et sur ses inclinations. |
NOTES: | [( Page & Partie) 73] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102342 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Loin de saluer celui qu'il ne reconnaissait pas, il le frappa si violemment d'une lance solide et bien trempée qu'il lui transperça l'écu et le haubert et lui enfonça dans le côté droit le fer de son arme, lui faisant une plaie large et profonde. Il arriva avec un tel élan, bien assuré sur ses arçons, qu'il heurta son adversaire avec une force incroyable, le jetant à terre de sa monture, tandis que dans la chute sa lance se brisait. Mais Lancelot ne resta pas longtemps dans cette posture, car il avait un cheval puissant, rapide et léger; en dépit de la plaie qu'il venait de recevoir, il se releva rapidement et remonta sur son cheval, en proie à une souffrance qui le mettait en sueur [...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 57, 19] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 100794 accreditee |
CONTEXTE: | La première fois que Meilcour voit Hortense de Théville ils sont au bal. Il perçoit sa noblesse malgré son apparence simple. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était mise simplement, mais avec noblesse. Elle n'avait pas en effet besoin de parure; en était-il de si brillante qu'elle ne l'eût effacée? était-il d'ornement si modeste qu'elle ne l'eût embelli? Sa physionomie était douce et réservée; le sentiment et l'esprit paraissaient briller dans ses yeux. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 90] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100212 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se sent obligé de faire une promesse qu'il sait ne pas pouvoir tenir. |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait résolu de m'enlever à Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage à me défendre, et je promis, très décidé à manquer à une parole que je donnais aussi forcément. |
NOTES: | La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non gardé ses positions; nous le supposons. La page 195 fait référence à l'édition GF de 1985 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100354 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Car il y a apparence (l'histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne Fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir de songes agréables. |
NOTES: | [(Page) 136 Folio] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101422 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | La nourrice des jumeaux remarque "que cet amant (Montrose) avait une rose sur la main [...] le frère qui avait été enlevé à Mathilde incontinent après sa naissance avait précisément cette même marque". |
COTEXTE ET CITATION: | La nourrice des jumeaux remarque que Mathilde a la même marque que Montrose, son époux futur. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 225-6, "Mathilde"] Voir les pages 359-360 dans l'édition STFM . L'identité est encore confirmée par un cristal de bébé montré par un des soldats qui avait aidé à enlever le bébé. Le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère. Elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102470 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne vous dirai point exactement s'il avait soupé et s'il se coucha sans manger, comme font quelques faiseurs de romans qui règlent toutes les heures du jour de leurs héros. |
NOTES: | p.90 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 103116 chantier |
CONTEXTE: | Fleurie a su que Clorizande a fait tuer Lucidamor, son fiancé. Elle attire pour se venger Clorizande dans un piège, l'immobilise et le torture avant de le tuer. Elle le mutile au visage (yeux, nez, oreilles, dents, ongles, doigts). Elle lui jette des charbons ardents dans le sein. Elle lui arrache le coeur qu'elle jette dans le feu. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 335-6, xiv] Topos tiré de BANDELLO (Nouvelle 1, 42), traduit par BOAISTUAU (Histoires tragiques, Ve histoire), où la vengeance de la femme (identique dans ses modalités) s'exerçait sur son ancien fiancé qui l'avait trahie. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 100558 accreditee |
CONTEXTE: | Théophé est élevée dans la vertu. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il avait promis au ciel de la former à la sagesse par une éducation si sévère qu'elle put réparer l'honneur de la famille. <CITATION>Il l'avait fait renfermer dès ses premières années dans un château qu'il avait à la campagne, sous la conduite de deux femmes vieilles et vertueuses CITATION>".(188) " <CITATION>Dans les principes de modestie et de pudeur où elle avait été élevée CITATION>, les soins que [son]...odieuse maîtresse prit d'elle (...) furent pour elle autant de supplices". (191) |
NOTES: | [(Page) 188, 191GF] Voir aussi: histoire 2 de Challe Illustres Weil M. - Rodriguez P. "Angélique est élevée dans des maisons vertueuses, ce dont elle profite pleinement alors qu'elle n'y est que suivante, de famille noble ruinée. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104062 chantier |
CONTEXTE: | Don Quichotte raconte à don Antonio qu'il s'est battu en duel contre son rival, qui l'avait attaqué, et l'a tué. Il avait rêvé la nuit précédente qu'il avait tué un serpent qui l'avait attaqué. |
NOTES: | [(Page) 151] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102956 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage féminin touche le coeur, non par sa richesse et sa beauté, mais par son mérite. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est assurément beaucoup qu'être riche et de naissance pour s'attirer force protestants, mais quand elle n'aurait point eu ces avantages, son mérite aurait suffi pour la faire aimer. C'est peu de dire qu'on ne pouvait découvrir en elle aucune mauvaise qualité, elle avait toutes celles qu'on peut souhaiter dans une personne toute accomplie. Elle était belle sans fierté, civile sans abaissement, spirituelle sans affectation, complaisante sans contrainte et il y avait un je ne sais quel charme de douceur répandu dans toutes ses manières qui touchait le coeur dès qu'on la voyait. |
NOTES: | Page 463. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 102918 chantier |
CONTEXTE: | Un inconnu qui lui-même avait enlevé Misric en la prenant pour Ostiane, la défend contre un groupe de sauvages. Il y perdra la vie. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100970 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur cache sa jalousie de Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je résolus de combattre des sentiments auxquels j'avais laissé prendre trop d'empire et je quittai le sélictar avec cette pensée". "J'eus peine à cacher la rougeur qui se répandit malgré moi sur mon visage".(...) "<CITATION> me forcait de contenir des sentiments auxquels je confesse enfin qu'il était impossible de rien ajouter CITATION>". "<CITATION>Il ne put apprendre de moi-même les tendres soins qu'elle avait eus pour moi, sans marquer par son embarras et par sa rougeur une jalousie qu'il n'avait encore point sentieCITATION>". |
NOTES: | Voir aussi 213 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305729 accreditee |
CONTEXTE: | Flodoard se venge de la trahison de Cédrine qui a rompu leur engagement pour se fiancer à Artaban. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme Cédrine reconduisait Flodoard, il prend son temps à propos, et en un instant il lui passa un rasoir qu'il avait expressément dans la main tout au travers du visage, et met une barre rouge et sanglante au travers des lys qui le blanchissaient et qui furent soudain changés en roses vermeilles. |
NOTES: | Page 124. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103242 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur fait des allusions précises à la situation politique en France, en l'an 1594. Ainsi le personnage de Cléophon est en réalité Henri III, celui d'Alexandre est Henri IV; la ville de Massalie est Marseille et la Perse est en fait la France. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 271 : Il y avait en ce temps à Massalie [en fait Marseille] de grandes séditions.[...]" P. 263 : La Perse [en fait la France] battue depuis quarante ans de tant d'orages. Cléophon [en réalité Henri III] avait reçu des témoignages de rébellion. Alexandre [en fait Henri IV] reçoit de Paris des témoignages de fidélité. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 271, XI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100950 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Au travers de son zèle, elle avait su distinguer que l'intérêt était son seul motif. |
NOTES: | [(Page) 130] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100598 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes, qui l'ont poussé à ce geste ; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous le portames dans la rue de la Mortellerie, à une maison où nous vimes de la lumière. Il revint aisément. Nous lui fimes de questions. C'était un infortuné sans pain, sans outils, sans travail, qu'on allait mettre hors d'un cabinet garni. Il voulait mourir avec son chien et son chat, ses seuls amis( nous dit-il). Nous lui demandames quelle somme il lui faudrait, pour rétablir ses affaires?- Bien 20 écus, Messieurs.Du Hameauneuf se hata de tirer 3 louis, qu'il avait heureusement dans sa bourse, et il les donna". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.293, 349e nuit] Voir aussi topos aide_matérielle |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104536 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde apprend le mariage projeté d'Artambert, qui l'avait déjà épousée secrètement |
COTEXTE ET CITATION: | Il me passoit cent résolutions violentes dans l'esprit, dont la moindre étoit de m'en aller à l'Isle de Thule, et d'y poignarder Artambert, jusques dans les bras de sa nouvelle Epouse ; mais ne jugeant pas que ma grossesse me pût permettre d'exécuter tous ces desseins.... |
NOTES: | [(Page) 413] Slatkine p.510, vol. 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101384 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il perdit son emplâtre pendant la mêlée et l'on remarqua qu'il avait le visage aussi beau que la taille. |
NOTES: | [(Partie & Page) 43] Manque le résumé. On fait aussi référence à la page 71 dans Roman comique de Scarron, pour mentionner le topos BELLE_MASQUEE. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103240 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur décrit la fin des guerres civiles et célèbre le "repos" sous le règne de Henri IV. |
COTEXTE ET CITATION: | L'on n'avait plus de craintes de voir tant de pitoyables spectacles que la fureur de nos guerres civiles produisent tous les jours. Le frère ne recherchait plus la mort de son fils, par un zèle inconsidéré de religion, le fils n'attentait plus sur la vie de son père .... Chacun reposait sous les palmes et les lauriers de ce grand monarque. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 235, IX] Selon la redactrice, une série de phrases négativse célèbrent la fin de la violence politique et une autre série de phrases positives disent la violence. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100656 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui répondis qu'il avait raison, et qu'il n'y avait que ma mort qui pût finir nos différends. |
NOTES: | [(Partie Page) 181 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104762 accreditee |
CONTEXTE: | La fille raconte l'histoire d'une autre fille qui a du marier un garcon qu'elle n'aimait pas, parce que son père le lui avait imposé. Alors elle avait decidé de s'échaper. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il faut donner l'histoire de cette jeune fille, telle que son amie me la raconta le lendemain (...)" |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.279, 306e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100864 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anel li a dunc aporté e ele l'a mult esguardé. El l'a tresbien reconneü e le paile qu'ele a veü. Ne dute mes, bien set et creit que li Fraisnes sa fille esteit. Elle apporte l'anneau, que la dame examine et qu'elle reconnaît aussi bien que l'étoffe qu'elle vient de voir. Elle n'a plus aucun doute, elle est sûre que Frêne est bien sa fille. |
NOTES: | Marie de France, Lais, Le Fraisne / Le Frene, v. 441-60; p.110-111; Ed. et trad. Laurence Harf-Lancner, Le livre de poche, 1990 (No.4523). L'édition des lais anonymes est la suivante: ed. et trad. Alexandre Micha, Lais feeriques des XIIe et XIIIe siecles, Paris, Garnier-Flammarion, 1992. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100746 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros secourt la femme dont il va ensuite tomber amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus près du cheval de bronze, je vis une femme enveloppée dans une écharpe [...] qui disait : "Ah! Je meurs! " <CITATION>A ces mots que j'entendis, je m'approchai d'elle pour savoir si elle n'avait pas besoin de secoursCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 54 chap I GF ] Note : edition GF 1965 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 100486 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur explique l'hypocrisie du rabbin Ephraïm Ben Manasse. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme le monde n'est composé que de mines, il n'y avait point pour tout que de la superficie dans la probité de ce Juif; et il était du nombre de ces méchants qui ne sont jamais plus dangereux que quand ils ont un peu de bonté. |
NOTES: | [(Page) 166] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102962 accreditee |
CONTEXTE: | Après l'aveu que lui a fait sa femme de l'inclination qu'elle ressent pour le marquis, le comte, son mari, commence une autre relation amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...] <CITATION>Le comte, tout charmé qu'il est de l'extraordinaire vertu de sa femme, devient amoureux d'une belle qui se fait honneur de sa conquête CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 102020 accreditee |
CONTEXTE: | Suzanne, maltraitée par les religieuses de son couvent, pense devenir folle. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus entré dans ma cellule, je sentis des douleurs violentes aux pieds; j'y regardai; ils étaient tout ensanglantés des coupures, des morceaux de verre que l'on avait eu la méchanceté de répandre sur mon chemin. |
NOTES: | [(Page) 318-9] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Garreta A. |
OCCURRENCE: | 105178 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de Guiguemar, Guiguemar est blessé à la cuisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Il vit dans l'épaisseur d'un grand buisson une biche et un faon, une bête toute blanche avec des bois de cerf sur la tête. Aux aboiements des chiens, elle bondit, Guiguemar tendit son arc, tira sur elle et l'atteignit en plein front Elle s'écroula sur le champ, mais la flèche rebondit jusqu'au cheval et frappa Guiguemar à la cuisse, de sorte qu'il lui fallut mettre pied à terre; il tomba sur l'herbe drue près de la biche qu'il avait atteinte. |
NOTES: | [(Page) 40-41] GF 194, vers 89-102. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100130 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin se dissimule comme comédien et au moyen d'un emplâtre pour ne pas être reconnu d'un ennemi. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habits que riche de mine, marchait à côté de la charrette. ll avait un grand emplâtre sur le visage, qui lui couvrait un oeil et la moitié de la joue, et portait un grand fusil sur son épaule." |
NOTES: | [(Partie & Page) 65,I,1] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100912 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La dame masquée déclara a dom Carlos que c'était elle qui avait eu inclination pour lui. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, Chap. IX, p. 88. L'"Histoire de l'amante invisible" (1¡partie,chap IX) développe longuementce thème romanesque. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103254 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène découvre que Clarice s'est échappée et se livre à des transports violents. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fut plus l'amour qui lui fit regretter Clarice : le désespoir de l'avoir perdue, le peu d'usage qu'il avait fait de son pouvooir, l'obstination de cette aimable dame ; toutes ces choses s'offraient à la fois à son souvenir, le déchiraient mortellement et changeaient en fureur le grand amour qu'il avait eu pour elle. |
NOTES: | [(Page& Partie) 100, II] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104126 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame qui avait inutilement aimé Dom Pèdre se trouve au sérail de Mahemet ; elle a été prise par des corsaires et vendue. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai été prise par des Corsaires qui couroient nos costes, et mise au nombre de ces malheureuses qu'on croit honorer en les rendant les plus miserables personnes de la terre. |
NOTES: | [(Page) 544] Slatkine p. 264, tome 2. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100028 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre surprenante de quatre brancards dans la même auberge. Il s'agit du chapitre "l'Aventure des Brancards". |
COTEXTE ET CITATION: | (p20-21) Le maître de l'hôtellerie voisine [...] dit qu'il y avait un brancard chez lui, et pourvu qu'on le payât bien, qu'il serait en état de partir sur le midi [...]. Là-dessus il arriva un autre brancard, conduit par deux hommes de pied [...] (p22): à peine fut-il arrivé, qu'il en parut un autre qui venait cent pas après du même côté [...] Ils en virent un quatrième qui venoit du côté du Mans. Cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais, comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Page) 20-22 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105346 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Banneville, après la mort de son mari à la guerre, veut que l'enfant qu'elle attend évite le même sort. |
COTEXTE ET CITATION: | La mort funeste d'un homme de guerre se représenta à ses yeux avec toutes ses horreurs. Elle imagina la même aventure pour ce cher enfant qu'elle attendait et [...] fit promettre à sa sage-femme d'annoncer à haute voix la naissance d'une fille, quand même ce serait un garçon. [...] La nouvelle courut bientôt qu'elle avait eu une fille, quoique dans la vérité, elle eût eu un garçon. |
NOTES: | [(Page) 972] |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 104758 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "En m'en revenant, je trouvai le lapiniste, qui m'apprit un trait singulier, dont il avait été le témoin oculaire." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 124] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100892 chantier |
CONTEXTE: | La sultane Dugme avoue au roi d'Astracan, Elfaleh, que Schems-Eddin est leur fils. Il a été éloigné dès sa naissance pour parer à la prédiction néfaste de l'astrologue Adbel-Meleck. La sultane a reconnu son fils grâce à un grain de beauté qu'il avait sur la poitrine. Le roi le reconnaît pour son fils. |
NOTES: | Le roi pardonne à son fils la blessure qu'il lui avait faite lors de son irruption dans le harem, où il pensait que Schems-Eddin s'était introduit pour séduire des femmes (En cela, il n'avait pas tort). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 105242 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | P.205 "Elle me demandait la liberté de suivre son ancien projet, qui avait été de se retirer dans quelque lieu tranquille des pays chrétiens" P. 281 "Elle venait me demander la permission de se retirer dans un couvent." |
NOTES: | Quelle édition ? |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102604 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane qui aimait Merville qui aime Misrie délivre cette dernière de l'esclavage dans lequel elle la retenait. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Guirlane, dit alors Misrie qui n'avait point encore parlé, quoi ! vous brisez des fers dans lesquels vous m'avez dit aujourd'hui que je devais expirer ! |
NOTES: | [(Page& Partie) 238, IV] Misrie était prisonnière de Guirlane, alors que le lecteur la pensait prisonnière d'un tyran Turc. On apprend que cette torture était feinte. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102958 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage principal féminin rencontre un jeune marquis qui habite par hasard depuis un certain temps dans le voisinage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son père était un vieux gentilhomme.[...] Cependant, comme il y a de la fatalité en toute chose et plus en amour qu'en aucune, un jeune marquis qui avait assez de naissance pour en prendre le titre et trop peu de bien pour en soutenir avantageusement la qualité, vint passer l'automne dans une terre qu'il avait, voisine de celle du vieux gentilhomme. [...] Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) P. 464, dans vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | TT103454 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Emerenciane tue de deux coups de poignard Clodio, le valet de son père. Celui-ci lui avait fait croire qu'il avait sauvé son amant Don Gaston et qu'il venait à sa erncontre. En fait, Il ne l'a fait sortir de la maison où elle était séquestrée que pour tenter d'abuser d'elle |
NOTES: | Editeur : Witte, Paris, 1715 |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 103222 chantier |
CONTEXTE: | Don Quichotte raconte à don Antonio un songe dans lequel il tue un serpent qui allait le dévorer. Le lendemain, il se bat en duel contre son rival, qui l'avait attaqué, et le tue. |
NOTES: | [(Page) 149-51] Voir aussi: MORT_APRES_DUEL |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raconte comment l'amour est caché entre Mme de Lursay et lui-même. En fait il est non-avoué mais est-il caché? |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agissait de me mettre au-dessus de la défiance qu'elle m'avait donnée de moi-même et de la trop bonne opinion qu'elle m'avait fait prendre d'elle; deux choses extrêmement difficiles, et qu'il fallait ménager avec toute la finesse possible. <CITATION>Elle ne voyait point d'apparence que j'osasse lui déclarer que je l'aimais. [...] Nous soupirions tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux.CITATION>" p76 GF |
NOTES: | Edition de référence Folio. Dans Oeuvres complètes, coll. Le livre du divan, 1929-30, I, p76. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100372 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Mon embarras en lui parlant, différent de celui qu'elle m'avait vu dans mon enfance [...]". "Je fus un quart d'heure auprès de Mme de Lursay, sans lui rien dire ; elle imitait ma taciturnité et, quelque désir qu'elle eût de me parler, elle ne savait comment rompre le silence. |
NOTES: | [(Page) 103-4 Folio] voir aussi p.73 et 77 GF |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104440 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Ovide qu'on avait voulu assassiner. |
COTEXTE ET CITATION: | Un des domestiques d'Hortensius vint lui dire tout effraïé, que Lentulus venoit d'être assassiné dans une des routes de labirinthe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 444, 2] Cie des Libraires p. 162. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103168 chantier |
CONTEXTE: | Villeneuve finit par remarquer sur le parchemin que lui avait passé la servante de la belle juive quelques mots tracés en blanc. Elle lui fixe rendez-vous le lendemain à la même heure. |
NOTES: | [(Page) 138] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102920 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie a échoué sur une côte après une violente tempête. Elle est attaquée par des sauvages. L'inconnu qui se porte au secours de Misrie trouve la mort. Il mourra sous les flèches des sauvages. |
COTEXTE ET CITATION: | À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu ; car ces barbares portaient un carquois en trousse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Le défenseur de Misrie était aussi son agresseur. Il l'avait enlevé à son corps défendant. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305741 accreditee |
CONTEXTE: | Emilio fait enlever Pantène pour la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | L'exécution se fit de la sorte qu'Emilio l'avait projetée ; et la pudique Pantène vint en sa puissance, enlevée par des braves qui la menèrent à ce château, où Emilio l'attendait avec des impatiences incomparables. |
NOTES: | Page 158. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | TT101866 CHANTIER |
CONTEXTE: | Don Louis traita Inès "en fille desobeissante: il lui donna sa chambre pour prison et elle ne voyait personne à qui elle put confier ses douleurs; mais c'etait fortifier sa passion que de lui oter tout secours; elle y pensait sans cesse et jamais elle n'avait tant aime Lerme que depuis qu'elle n'entendait plus parler de lui". |
NOTES: | [(Page) 377] Voir l'édition Slatkine p. 120. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102662 accreditee |
CONTEXTE: | Gabrine, mère dénaturée, en proie à une passion sénile, tue son fils et empoisonne sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Gabrine avait accommodé deux sortes de breuvage l'un pour son fils, et l'autre pour sa fille." (469) "L'autre breuvage était du vin où elle [Gabrine] avait fait tremper de la coque du Levant..." (469) "Enfin la Cour ayant examiné ces crimes horribles [...] (477) un breuvage amoureux, une boisson empoisonnée[...]" (479) |
NOTES: | [(Page & Histoire) 469,477,479, xxii] Mythe de Médée. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100604 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur aide une jeune fille bousculée par un Auvergnat. De plus, comme elle est pauvre, il la recommande à la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Comme je traversais la rue Saint-Honoré, par celles des poulines et d'Orléans, je vis une pauvre jeune fille qui passait sur la planche d'un Auvergnat.Requise de payer, elle n'avait pas de quoi. Il la repoussa brutalement dans la fange et la mare de neige fondue, dont il avait augmenté l'amas par une digue, afin de rendre sa plenche nécessaire.[...]je courus à la jeune fille; je la conduisit chez elle; je lui achetai une foularde, car je trouvai sa mère sans feu; je la fis sécher; puis je courus les recommender à l'efficace bonté de l'incomparable marquise, qui voulut bien leur etre utile". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p. 228, 200e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101552 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne trouvais que deux principes sur lesquels on avait fait rouler mon éducation : l'un qui m'avait fait regarder les hommes comme l'unique source de la fortune et du bonheur des femmes; l'autre qui m'avait appris que par nos complaisances, notre soumission, nos caresses, nous pouvions acquérir sur eux une espèce d'empire." |
NOTES: | [(Page) 80] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | TT102426 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "bref, une créature si laide qu'on ne saurait l'exprimer en paroles [...]" "je vis qu'il avait la tête la plus grosse que celle d'un cheval de somme, ou de n'importe quelle autre bête [...]" |
NOTES: | [(Vers & Page) 288-9, 293-311, 71-3] La description par comparaisons avec des animaux suit la citation. Coll. Lettres gothiques, éd. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no 4539, 1994, Paris. La description et le commentiare sont dits par Calogrenant, narrateur-relais. Au Moyen-Age, la laideur est synonyme de diabolique. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101360 chantier |
CONTEXTE: | Le capitaine du vaisseau sur lequel elle avait embarqué pour la Morée, ayant pris une vive passion pour elle, l'avait engagée à lui découvrir ses aventures. |
NOTES: | [(Page) 236 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104748 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Contamine et d'Angélique. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, soit par un effet de sa reconnaissance ou de l'amour qu'elle avait pour lui, ou par un autre mouvement dont elle ne fut pas la maîtresse, se jeta tout d'un coup à son cou. |
NOTES: | [(Page & Partie) 163 Poche, H2] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 102746 accreditee |
CONTEXTE: | Cendrillon oublie les avertissements et recommandations de sa Marraine. Elle se trouve toujours au bal lorsque sonne le premier coup de minuit. |
COTEXTE ET CITATION: | [...Cendrillon,] la jeune Demoiselle ne s'ennuyait point, et oublia ce que sa Marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle entendit sonner le premier coup de minuit, lorsqu'elle ne croyait pas qu'il fût encore onze heures. |
NOTES: | [(Page) 162] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102894 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il (un de nos parents) avait fait entrer ma soeur dans le beïram du Roi, où elle était au service d'une sultane. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 140, 67] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102410 accreditee |
CONTEXTE: | Blanche Neige mange la pomme que lui donne la sorcière et tombe morte. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais la pomme était faite si habilement que seul le côté rouge était empoisonné. [...] Mais à peine en avait-elle pris une bouchée qu'elle tombait morte. |
NOTES: | [(Page) 123] |
SOURCE: | Frères Grimm, Blanche Neige. Editions bilingues Folio, trad. M.Robert: Saint-Amand, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100236 accreditee |
CONTEXTE: | On a enlevé la fille de la Caverne, Angélique. |
COTEXTE ET CITATION: | La Caverne raconte : "... que des hommes qu'elle ne connoissait point étaient entrés dans le jardin par une porte de derrière, comme elle répétait son rôle avec sa fille; [...]que l'un deux l'avait ( Angélique) saisie [...] s'était remis à cheval [...] tenait sa fille devant lui." |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XXIII, 205] Classiques Garnier [1973], p 152 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104210 chantier |
CONTEXTE: | La justice condamne à la prison un homme qui avait tenté de violer une femme. La servante qui l'avait aidé est condamnée à mort. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 428-439, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103292 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas se croit, à tort, trompé par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | [il] avait perdu l'usage de la parole, aussi incapable de ne pas croire ses yeux que de croire ce qui contrariait son coeur. Il était comme paralysé [...]. Lui n'eut pas de voix pour lui faire des reproches, mais dominé par la colère, il lui donna un coup de pied au moment où elle s'approchait. Le coup porta fermement à la hauteur de l'estomac. |
NOTES: | [(Page) 54-7] voir aussi : AMOUR_EGALE_MALADIE, devenu ...? |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100366 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, le fils du comte de Comminge, qui avait dit aux femmes plus qu'il ne pensait, reste muet lorsqu'il éprouve un vrai coup de foudre (pour Adélaïde). |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "j'avois dit jusque-là à toutes les femmes même plus que je ne sentois, <CITATION>je ne sus plus que me taire aussitôt que je fus véritablement touchéCITATION>" (134 Garnier Frères, 1864). |
NOTES: | [(Page) 25] Garnier Frères, Paris, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103296 accreditee |
CONTEXTE: | Lycidas hésite entre la vengeance et le danger de faire mourir Alidor, un gentilhomme noble. |
COTEXTE ET CITATION: | Le juste ressentiment qu'il [Lycidas] avait le pousse ... à une cruelle vengeance. Il veut expier le tort qu'on lui fait par le sang de sa femme et celui d'Alidor [l'amant]. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 192-3, VI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | TT102322 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Maintenant donc monseigneur Yvain est seigneur du château, et le mort est vite oublié. Celui qui l'avait tué a épousé sa femme, et ils partagent le même lit". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p. 223, vers 2166-2169 De la part de l'épouse, ce mariage résulte d'un calcul politique (trouver le meilleur chevalier pour défendre sa fontaine). Le narrateur fait douter de la pureté des intentions et de l'amour de Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100470 accreditee |
CONTEXTE: | L'Histoire de Mme de La Pommeraye et du marquis des Arcis montre la vengeance d'une femme qui a amené son amant à admettre qu'il ne l'aimait plus. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous ai dit que cette femme avait de la fierté; mais elle était bien autrement vindicative. Lorsque les premières fureurs furent calmées, et qu'elle jouit de toute la tranquillité de son indignation, elle songea à se venger, mais à se venger d'une manière cruelle, d'une manière à effrayer tous ceux qui seraient tentés à l'avenir de séduire et de tromper une honnête femme. Elle s'est vengée, elle s'est cruellement vengée [...]" |
NOTES: | P. 147. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 101972 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi, qui commence à se lasser de Hattigé, surprend Roukia, femme du premier jardinier, dans une position "délicate". Il n'en tombe pas moins amoureux d'elle. Il la surprend en train de faire ses besoins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'oserais presque vous dire le trait dont l'Amour se servit pour blesser le roi [...] Cette belle le charma par l'endroit de son corps dont elle prenait le moins de soin, et sur lequel elle n'avait assurément pas compté de faire une telle conquête : aussi n'avait-elle mis cette partie au jour que par une nécessité naturelle qui la pressait de près. |
NOTES: | [(Page) 52] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103220 chantier |
CONTEXTE: | Ayant par inadvertance blessé Gul-Hindi d'une flèche, Cheref-Eldin reconnaît son sexe en lui découvrant la poitrine pour soigner sa blessure. Zeloulou survient et lui révèle le secret du sort qu'il avait lancé à Gul-Hindi. Il enlève la princesse. Pris de désespoir, Cheref-Eldin veut se tuer, mais Geoncha l'arrête. |
NOTES: | [(Page) v.2, pp.11-12] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102338 CHANTIER |
CONTEXTE: | "il avait sur le corps la peau d'un très vieil homme; ses beaux yeux d'autrefois n'étaient plus qu'éraillures, sa robe n'était plus que haillons misérables, loqueteux et graisseux, tout mangés de fumée". |
COTEXTE ET CITATION: | Retour d'Ulysse auprès des siens; aidé d'Athéna, il revient conquérir son trône sous l'apparence d'un vieux mendiant. |
NOTES: | [(Page) 281] Chant XIII, vers 219, p. 281 |
SOURCE: | Homère, Odyssée. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105260 accreditee |
CONTEXTE: | La Duchesse de Feria profite du souci de La Comtesse quant à sa réputation pour la convaincre de persuader Lerme à se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | La Duchesse de Feria connaissait : les sentiments délicats de cette comtesse [Inès] avait sur la réputation ; ainsi par une feinte confidence ... (lui di)t qu'elle souhaitait depuis longetmps le mariage de sa fille avec le Marquis de Lerme. |
NOTES: | [(Page) 398] |
SOURCE: | Crébillon (Prosper Jolyot de), Idoménée. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | TT101952 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend la conversation du roi et de Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] A verifier si la conversation a lieu dans un jardin. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 102232 chantier |
CONTEXTE: | Aminthe, dame d'honneur d'Alcidiane, est enlevée par des Corsaires dont le vent avait jeté le vaisseau près du palais royal. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) 1, 5, 973] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 100982 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros mène son ami chez Mathilde; l'ami s'étant épris de celle-ci, projette de l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince vit sa maîtresse [Mathilde, aimée par Montafilant] (...). L'amitié qu'il avait pour l'amant ne put empêcher qu'il ne ressentit la puissance des charmes de l'amante. (...) L'amour que le prince Henri conçut devint bientôt si violent qu'il fut le maître de toutes ses actions (...) Il résolut bientôt de lui sacrifier [à son amour] tout ce qu'il devait à la considération de son amitié. |
NOTES: | Edition Guichemerre pp. 305-6. Les deux amants sont obligés de fuir; c'est le ressort des aventures. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101628 chantier |
CONTEXTE: | Emerenciane tue de deux coups de poignard Clodio, le valet de son père, qui lui avait fait croire qu'il avait sauvé son amant, don Gaston, et qu'il la menait à sa rencontre, mais qui en fait ne l'avait fait sortir de la maison où elle était séquestrée sur l'ordre de son père que pour tenter d'abuser d'elle. |
NOTES: | [(Page) v.III, p.270-1] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101144 accreditee |
CONTEXTE: | Dupuis a piégé son frère et sa mère qui le lui donne toujours en exemple de conduite à suivre. |
COTEXTE ET CITATION: | Un moment après ma mère entra toute bouffie, et mon frère qui la suivait, était dans une telle confusion que je n'en eus aucun doute. En effet elle l'avait trouvé sur les genoux d'une dona, dont il tenait le sein d'une main et un verre de l'autre. |
NOTES: | P. 449. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 305419 accreditee |
CONTEXTE: | Solon avait confié à Thalés la naissance d'une fille qu'il avait eue quand il était très jeune |
COTEXTE ET CITATION: | Comme on avait prédit que cette fille serait un jour la cause de la servitude de sa patrie, conformément aux conseils de Thalés, Solon, la faisoit élever secrettement dans une des Isles de la mer Egée, sans qu'elle sçût ni sa naissance, ni le malheur qui la menaçoit. |
NOTES: | Page 15 ; Slatkine vol, 2, p. 10. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101234 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Sous le nom de frère, Synèse avait obtenu d'elle des caresses et des faveurs qui avaient dû rendre sa situation délicieuse en qualité d'amant". |
NOTES: | [(Page) 159] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104584 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de caractère est révélée par l'apparence physique. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Rangée parmi les pauvres petites zitelles, elle montrait bien en la délicatesse de son teint et en sa composition quelque chose de relevé, et le rayon de noblesse qu'elle avait sur le front, quoique voilé d'un épais nuage, ne laissait pas de briller aux yeux de ceux qui la considéraient attentivement. Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] ] A mesure qu'elle croissait en âge, la beauté de son corps s'augmentait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 159, 9, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100162 accreditee |
CONTEXTE: | Un patricide est commis. |
COTEXTE ET CITATION: | On ne put douter que le gouverneur ne fut mort de la main de son fils [...] Son père, furieux [...] avait voulu lui ôter la vie de son poignard. |
NOTES: | [(Page) P. 76. Pas de bagarre dans cette occurrence, mais rivalité. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100152 chantier |
CONTEXTE: | Les bébés jumeaux de Rodolphe sont enlevés dès leur enfance. Rodolphe les retrouve : Dorilée sa fille, grâce à ses six doigts de pied, et Philèbe, son fils, grâce à son bouclier et à l'action de ramasser de l'herbe, action qui avait été prédite par l'oracle. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 39 et 319/320] Voir les deux autres topoi retrouver_parent/fille retrouver_parent/fils Les occurrences parents_enfants_retrouver sont dans les nouvelles "Ëglée" p 39 et "Thalie"p 319-320 Voir aussi topoi sur les signes et les oracles. |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la Cyprienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104836 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur Keil, dont mademioselle *** avait jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore ; j'écartai un des rideaux pour le contempler ; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé. Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué ; mais le dirais-je ? Le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui. |
NOTES: | p 98-99 dans édition de 1792 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 101456 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan répond au défit du géant, le Grand Orgueilleux, qui a menacé Arthur de lui couper la barbe pour l'ajouter à sa pélisse. Il le blesse à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | E Tristrans l'emprist pur s'amur, Si lui rendi motl dur estur E bataille molt anguissuse : Vers amduis fu deluruse. Tristrans i fu forment naufré E el cors blecé e grevé. Dolent em furent si amis, Mais li jaianz i fu ocis. à Tristan qui avait de l'amitié pour lui proposa ses services et livra à son adversaire un dur combat ainsi qu'une bataille très douloureuse. L'un et l'autre eurent à en souffir. Tristan fut touché et reçut une grave blessure. Ses amis en furent affectés, mais le géant fut exterminé. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 374-375, vv. 746-753. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101076 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait resolu de m'enlever a Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage a me defendre, et je promis, tres decide a manquer a une parole que je donnais aussi forcement. |
NOTES: | [(Page) III] La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non garde ses positions : nous le supposons. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305333 accreditee |
CONTEXTE: | Julie dont la mère vient de mourir, partage sa douleur avec St. Preux et son inquiétude que leur amour ait contribué à cette mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis, je vis en frémissant la douleur empoisonner, hâter les derniers jours de ma triste mère. En vain sa pitié pour moi l’empêcha d’en convenir ; en vain elle affectait d’attribuer le progrès de son mal à la cause qui L’avait produit ; en vain ma Cousine gagnée a tenu le même langage. Rien n’a pu tromper mon cœur déchiré de regret, et pour mon tourment éternel je garderai jusqu’au tombeau l’affreuse idée d’avoir abrégé la vie de celle à qui je la dois. |
ANNOTATION: | T. I, p. 380. Voir p. 384 où St. Preux interroge Claire pour savoir si elle le croit coupable et si la douleur a hâté la mort de Madame d’Étange. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 101060 accreditee |
CONTEXTE: | Le fidèle ami de Des Grieux, Tiberge, fait un long voyage pour soutenir le héros dans sa douleur lors de la mort de Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fidèle ami me remit de loin, malgré les changements que la tristesse avaient fait sur mon visage. <CITATION>Il m'apprit que l'unique motif de son voyage avait été le désir de me voir CITATION>et de m'engager à retourner en France; qu'ayant reçu la lettre que je lui avais écrite du Havre, il s'y était rendu en personne<CITATION> pour me porter les secours que lui demandaisCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 203] Edition Classiques Garnier |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305984 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Après lui baille un oignement, Ne sai cum fu faiz ne coment. « D’ice, fait ele, seras oinz, Quar de ce t’est graindre besoinz ; Puis n’avras de fué dotance, Qui a ton cors face nuisance ». Puis elle lui donna un onguent, mais j’ignore comment il avait été fabriqué. « Tu t’oindras de ceci, continua-t-elle, dont tu auras encore bien plus besoin ; mais ainsi tu n’auras plus à craindre les brûlures du feu sur ton corps. |
NOTES: | P. 90, v. 1671-76. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100696 chantier |
CONTEXTE: | L'histoire s'ouvre par une scène de chasse; deux chevaux (ceux de la duchesse d'Aumale et celui d'Andelot) effrayés par un sanglier, prennent la fuite; accident, la duchesse d'Aumale tombe du cheval. La scène se transforme en scène érotique, quand d'Andelot, dont le cheval avait aussi pris la fuite, saute à terre et voit une partie des charmes de la duchesse. Scène interrompu par l'arrivée du duc. |
NOTES: | [(Page) 214-7] Voir Slatkine tome 2, p. 60 4e partie. Histoire d'Andelot. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100800 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: | P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Therond F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104172 chantier |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle, "Les plus heureux que sages", une jeune fille finit par faire devant notaire des protestations contre son père. Celui-ci, gentilhomme catholique, l'avait forcée à entrer au couvent par la violence. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 418-428, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101264 chantier |
CONTEXTE: | Renseigné sur les amours coupables de sa femme avec Coucy, Du Fayel prépare une vengeance dans laquelle il essaie d'engager Floville. La mort de Coucy à la croisade change ses plans. Mortellement blessé, Coucy avait chargé un ami de faire parvenir une lettre à Mme du Fayel en même temps que son coeur, qu'il avait demandé qu'on extraie de son corps après sa mort pour l'envoyer à sa maîtresse. Du Fayel intercepte la missive et le macabre présent. Il donne le coeur à son cuisinier, qu'il charge de l'accommoder en ragoût qu'il fait manger à sa femme. |
NOTES: | [(Page) 3.106] Voir aussi les topoï VENGEANCE_MARI_BAFOUE et CANNIBALISME |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.Le texte est accessible par Google Plus sous le titre Histoires tragiques et galantes. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102460 accreditee |
CONTEXTE: | Un message est écrit et envoyé dans une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | "... présenta de l'eau bénite à deux dames masquées qui en voulaient prendre en même temps que lui. La mieux vêtue de ces deux dames lui dit qu'elle ne recevait point de civilité d'une personne à qui elle voulait faire un éclaircissement". (p.92) Un vieil gentilhomme l'avait chargé d'une lettre pour lui. |
NOTES: | p.92 à l'église p.98 dans le jardin |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | 100210 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur a fixé un rendez-vous à une dame. Mais il a préféré le lendemain s'informer sur l'inconnue plutôt que d'aller à ce rendez-vous. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me ressouvins en chemin du rendez-vous que m'avait donné Mme de Lursay mais outre qu'il ne paraissait pas alors aussi charmant que la veille, je ne me sentais pas assez de tranquillité d'esprit pour le soutenir. |
NOTES: | L'indication de page renvoie à l'édition GF de 1985. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100464 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'elle n'apparaisse pas explicitement dans le texte au moment où elle est faite, il y a une promesse de mariage dans Candide. Promesse orale probablement à laquelle il est fait allusion de façon beaucoup plus directe à la fin du texte quand Candide retrouve Cunégonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser. Promesse malencontreuse puisque "Candide, dans le fond de son coeur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde". |
NOTES: | [(Page) Chap. 29 et 30, p. 255-256.] |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100816 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Théophé refuse de reconnaître sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me fit dire par le domestique qui m'avait reçu, qu'après l'explication qu'il avait eue avec moi, il s'étonnait que je prétendisse le forcer de recevoir une fille qu'il ne reconnaissait point. […]Il avait défendu à ses trois fils de former la moindre liaison avec elle. […]Je perdis la seconde de mes espérances lorsque cet obstiné vieillard m'eut déclaré nettement que sa religion et son honneur lui défendaient de reconnaître une fille qui avait été élevée au sérail. |
NOTES: | P. 110, 116. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100166 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe chez Mme de Lursay, avec qui le narrateur avait un entretien fort tendre juste avant (d'où l'ironie de cette interruption). |
COTEXTE ET CITATION: | Madame et Mademoiselle de Théville entrèrent, et ma surprise fut sans égale quand je trouvai dans Mademoiselle de Méville cette inconnue que j'adorais. |
NOTES: | [(Page) 142 GF] Une autre rencontre surprise fait l'objet du topos surprendre_conversation_jardin. Le narrateur rencontre son inconnue dans le jardin des Tuileries :"ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue." (p105) |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102994 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un esclave de sa suite remit un billet à l'un de mes gens [...] qui me l'apporta aussi mystérieusement qu'il l'avait reçu. Le Turc avait laisse au maître de langues une cassette dont il était chargé pour elle, avec un billet à la façon des Turcs. Il trouva le moyen de remettre à cette jeune personne un miroir, qui dans une boîte plus grande que celle du marchand, contenait vis-à-vis la glace le portrait d'un homme fort aimable, avec une lettre tendre. Un jeune esclave de sa nation qui a eu l'adresse de faire pénétrer une lettre dans mon sérail. |
NOTES: | [(Page) 61, 100, 190-3 ] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105314 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d'un bal masqué, où les deux hommes qui la courtisent portent à son insu le même déguisement, la princesse de Montpensier se trahit en adressant un message révélateur à celui qu'elle n'aime pas alors qu'elle croit parler à celui qu'elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se retira sitôt qu'elle eut achevé ces paroles. Le duc d'Anjou en demeura accablé comme d'un coup de tonnerre. <CITATION>Il vit dans ce moment qu'il avait un rival aimé. Il comprit par le nom de Madame, que ce rival était le duc de GuiseCITATION>[...]". |
NOTES: | Page 19 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 102028 chantier |
CONTEXTE: | La Mère Superieure refuse de secourir la Soeur Ursule qui avait montré de la compassion pour les souffrances infligées à Soeur Suzanne (la narratrice et victime principale). Victime secondaire dédoublant la première et se relayant dans le malheur (Soeur Suzanne guérit, Soeur Ursule, contaminée par elle, meurt). |
NOTES: | [(Page) 322-24] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104706 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut étonné de la bonne mine de cet inconnu, comme cet inconnu l'avait été de la sienne; il lui trouva quelque chose de noble et de grand. |
NOTES: | [(Partie & Page) 38] |
SOURCE: | Barbin (Claude): Paris, 1670.1.Parue sous le nom de Segrais en même temps qu\'un Traité de l\'Origine des Romans, par Monsieur Huet,en 1670 (fin 1667 d\'après Niderst (p. xx de l\'édition de référence no.1)); collaboration de La Rochefoucauld et de Segrais + Huet, pour les corrections. 2. Première partie: privilège de 7 ans à Segrais, le 8 octobre 1669 et cédé par lui à Barbin (pour Zayde seulement); achevé d\'imprimer le 20 novembre 1669. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100834 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en lépreux pour approcher la reine sans être reconnu dans l'épisode du gué. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran, li suens amis, ne fine, Vestu se fu de mainte guise: Il fu e legne, sanz chemise; De let burel furent les cotes Et a quarreaus furent ses botes. Une chape de burel lee Out fait tallier, tote enfumee. Affublez se fu forment bien, Malade senble plus que rien;" En français moderne : "Tristan, son ami, s'active. Il avait revêtu de curieux vêtements. Il portait un habit de laine, sans chemise; sa tunique était en bure grossière et ses bottes étaient rapiécées. Il s'était fait tailler un manteau de bure grossière, tout noirci de fumée. Il s'était fort bien déguisé et ressemblait parfaitement à un lépreux." |
NOTES: | Page 188, v. 3566-3574 ; trad. p. 189. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
OCCURRENCE: | 305496 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en fou pour pouvoir approcher Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Un peschur vait ki vers lu vient; Une gunele aveit vestue D'une esclavine ben velue. La gunele fu senz gerun, Mais desus out un caperun. Tristran le vait, vers lu le ceine En un repost liu u l'en maine. "Amis, fet il, changuns noz dras ...................................... Prist les, si li dunat les sons, ..................................... Od les forces haut se tundi: Ben senble fol u esturdi. Enaprès se tundi en croiz. Il voit un pêcheur qui se dirige vers lui. L'homme portait une gonnelle d'une étoffe bien velue. La gonnelle ne possède pas de giron mais est pouvue d'un capuchon. Tristan l'aperçoit, lui fait signe et l'emmène un peu à l'écart. "Ami, lui dit-il, échangeons nos habits.......s'empare des habits de Tristan et lui donne les siens en échange........Avec ces ciseaux, il se tondit le haut du crâne: il avait bien l'allure d'un fou ou d'un demeuré. Puis il se fit une tonsure en croix. |
NOTES: | P. 242, v. 190-211 ; trad. p. 243. Le même topos est traité dans la Folie Tristan de Berne, même édition, p.290. Dans ce passage, Tristan déchire ses vêtements plutôt que de les échanger. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104574 accreditee |
CONTEXTE: | Arianire à Cléonice, évoque le moment où Célidor, alors inconnu, avait sauvé Cléonice de son père à lui, le général ennemi, Sicamber. |
COTEXTE ET CITATION: | Hé quoi, Madame...appelez-vous une avanture funeste pour vous d'avoir été arrachée à la brutalité d'un Soldat ennemi, et délivrée des fers d'un General irrité, qui auroit crû toutes choses permises à sa vengenace, aprés ce qu'il a éprouvé des effets de la vôtre ? |
NOTES: | [(Page & Tome) 125, 1] Cie des Libraires p. 475 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104428 accreditee |
CONTEXTE: | Hosbid fait enfermer sa fille Misrie dont l'amour pour Frédelingue a provoqué la mort de celui à qui il l'avait destinée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma juste colère, répondit Hosbid, saura vous partager les peines que vous méritez ; j'oublie qu'elle est ma fille, et je ne vois plus en elle qu'un monstre d'ingratitude qui me fait horreur. Qu'on l'enferme, continua-t-il en parlant de sa fille. |
NOTES: | [(Page& Partie) 201, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102398 accreditee |
CONTEXTE: | le marquis de Saluce impose des épreuves à son épouse Grisélédis, la fille d'un pauvre paysan pour éprouver sa fidélité et sa patience. Entre autres, il la chasse et la renvoie à sa ferme natale ; il fait semblant de se marier et lui demande de s'occuper des préparatifs. Elle accepte sans émotions apparente. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>En entendant la réponse de Grisélédis, le marquis s'étonne de son grand courage ; il admira sa grande fermeté, sa force de caractère et sa constance CITATION>, et fut pris de compassion pour les malheurs qu'il lui avait fait subir. |
NOTES: | [(Partie & Page) 196-201] |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101720 chantier |
CONTEXTE: | Candide sauve deux femme mordues aux fesses par des singes. |
NOTES: | [(Page) ch.16] Le topos ici détoune, cependant, puisque les singes étaient en réalité les amants des deux dames. En d'autres termes, Candide a été vicitme d'un topos romanesque qui l'empêche de bien voir à quoi il avait affaire, trop pressé d'agir comme il le faut dans les romans! |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Lalonde N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305433 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une fête, Amadas est invité à présenter un plat à la fille du duc de Bourgogne, Ydoine qui lui demande de trancher la viande pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | De cel dont onques mais n’ot cure Fu si souspris, estre son voel, Que mors en dut estre de doel. [...] Il saut au cuer une estincele Qui de fine amor l’a espris. Par celle dont jamais il ne s’était soucié, il fut tellement séduit que si son voeu avait été exaucé, il aurait dû en mourir de chagrin. [...] Alors qu’il contemple la jeune fille, une étincelle lui saute au coeur et l’enflamme d’une grande passion. |
NOTES: | P. 17, v. 234-36 et 18, v. 24-45 ; trad. p. 21. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306014 accreditee |
CONTEXTE: | Laïus, roi de Thèbes, va consulter l'oracle d'Apollon pour connaître le destin qui lui est réservé. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Apollo lui a mandé par un respons que ad doné que a presenz engendrera un felon filz qui l’ocira. Et ainz que li ans fust passez, Edypodés fust engrendrez qui puis l’ocist a son pechié, si come il ert prophetizé. Sire Apollon lui a fait savoir, par un oracle qu’il lui a rendu, qu’il allait sur l’heure engendrer un mauvais fils qui le tuerait. Et avant que l’année fût passée, il engendra Œdipe qui ensuite le tua, pour son malheur, comme il avait été prédit. |
NOTES: | |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102590 accreditee |
CONTEXTE: | Cet esclavage est doux, bien que le résultat d'une vengeance; Merville est jardinier. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] On nous exposa aux yeux de plusieurs patrons, et<CITATION> je fus venduCITATION> à un jeune renégat, que la fille de son propre paron avait rendu extrêmement riche en l'épousant. [...] <CITATION>l'esclavage me parut affreuxCITATION>." |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 215] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104506 accreditee |
CONTEXTE: | Un esclave pense que son maître, noyé accidentellement, a été assassiné. Il accuse un ami de son maître et charge le beau-père du noyé de la vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Un de ses esclaves qui savait les affaires de son maître avec le marchand ne douta point qu'il n'eût fait périr l'un et l'autre pour ne pas payer l'argent qu'il devait à Méhémet pour des marchandises dont, avant le repas le marchand avait signé une reconnaisance que Méhémet avait mise dans sa poche. |
NOTES: | [(Page& Partie) 232, IV] Cette vengeance, basée sur une fausse perception, se fait au deuxième degré, un esclave ne vengeant point la mort de son maître. manque le co-texte |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102756 accreditee |
CONTEXTE: | Le cuisinier de la Reine-Mère ogresse ne peut se résoudre à tuer Aurore et le petit jour. Il les cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. Ah! Madame, dit le Maître d'Hôtel.--Je le veux, dit la Reine [...] Ce pauvre homme voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer à une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore: elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son col, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais rien mangé de si bon. |
NOTES: | [(Page) 104-5] p.183 Livre de poche, 1990. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102098 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Victoire effrayée et qui malgré elle, avait bu trop de mauvais vin, se trouva mal. Ce fut dans cet état que les misérables abusèrent[....]. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
OCCURRENCE: | 305965 accreditee |
CONTEXTE: | La reine reconnaîtra l’anneau qu’elle avait donné à Girart en gage d’amour et lorsqu’il le lui montrera lorsqu’elle se rendra à l’église pour la procession du Vendredi saint, elle comprendra qu’il s’agit de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Baille li ist anel qu’eu te dirai, Qu[e] ele vos donet de cor verai A tot sa druerie, veient Gervai El gonfanon de France e Bertelai. Tu lui montreras l’anneau que je vais te remettre : c’est celui qu’elle t’avait donné d’un cœur sincère, avec son amour, en présence de Gervais, le gonfalonier de France, et de Bertolais. |
NOTES: | Page 584-85, v. 7806-09. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102752 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune épouse de Barbe bleue, malgré l'interdiction d'entrer dans le petit cabinet, y pénètre grâce à la petite clé du trousseau. |
COTEXTE ET CITATION: | Etant arrivée a la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. |
NOTES: | P. 209-10. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103728 accreditee |
CONTEXTE: | ... Le frère attentait à la vie du frère et que le propre fils poussé d'un zèle inconsidéré de religion n'avait point horreur d'enfoncer sa main exécrable dans le sein de celui qui l'avait engendré et le père de couper la gorge à celui qui l'avait fait naître. |
COTEXTE ET CITATION: | Allusion prudente (topos du silence) à la fameuse journée des barricades, le 12 mai 1588, lorsque Henri III, suspect aux catholiques, est obligé de quitter Paris. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 74, II] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 102602 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d'Halila lui accorde son pardon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quelque resentiment qu'il eût contre elle, les soumissions de sa femme, sa beauté le touchèrent ; il reprit tout l'amour qu'il avait eu pour elle, et oublia notre aventure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 231, IV] Le pardon d'abord guidé par l'intérêt, puis par l'amour. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100518 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sous le nom de frère, Synèse avait obtenu d'elle des caresses et des faveurs qui avaient du rendre sa situation délicieuse en qualité d'amant. |
NOTES: | [(Page) 159 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103568 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Une servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari de celle-ci. L'épouse se substituera à la jeune fille, s'émerveillera d'autant plus du tempérarment de son époux que celui-ci avait invité son ami Sandras à profiter du rendez-vous accordé par la servante. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 8e] occurrence dans ARTFL |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 100606 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur évite à une jeune fille d'entrer au couvent où ses parents veulent l'envoyer afin de mieux marier son frère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne craignait rien(lui dis-je), Mademoisele. Je vais vous procurer un asile.- Je l'enveloppai de mon manteau; je dis à la domestique d'aller lui chercher quelques habits, et de lui donner des souliers, attendus qu'elle avait les pieds blessés par des éclats de bouteille cassée.[...] On donna des habits à la jeune personne; on visita ses peids, dont elle soufrait beaucoup, on les pensa, et on l'envoya dans la communauté qui recevait les protegées de la Marquise". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.154-55 , 112e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103298 accreditee |
CONTEXTE: | Intervention finale du narrateur pour minimiser la vengeance et souligner la fatalité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Polydor] la fit mourir de la même mort que son adultère avait soufferte. Toutefois il ne voulut point assister à sa fin tragique, encore qu'il eut fait dessein au commencement de la tuer de sa main propre. [...] Si l'on voulait dire que la fin malheureuse de Polydor procède de la sévère vengeance qu'il exerça contre sa femme [...] ce serait une grande témérité. " [p.282] |
NOTES: | [(Page & Histoire) P. 273 et 282. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 100494 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Quoi qu'il n'y eût pas un seul de nous qui ne portât la trahison dans le coeur, nous nous mîmes à table avec un air de confiance et d'amitié. G...M... trouva aisément l'occasion de déclarer ses sentiments à Manon. Je ne dus pas lui paraître gênant, car je m'absentai exprès pendant quelques minutes. Je m'aperçus, à mon retour, qu'on ne l'avait pas désespéré par un excès de rigueur. Il était de la meilleure humeur du monde. J'affectai de le paraître aussi. Il riait intérieurement de ma simplicité et moi de la sienne. Pendant tout l'après-midi, nous fûmes l'un pour l'autre une scène fort agréable". |
NOTES: | [(Partie Page) 130 GF] p.129 Classiques Garnier Voir topoi voisins contenant "mensonge". |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200149 accreditee |
CONTEXTE: | Revenu à la raison, Yvain se reproche de n’avoir pas respecté le délai d’un an fixé par Laudine pour revenir de sa campagne de tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Au revenir mout fort se blasme De l’an que trespassé avoit, Pour quoi sa dame le haoit. Et dit : “Que fait qu’il ne se tue, Cis las qui joie s’est tolue ? Que fais je, las, qui ne m’ochi ? Dès qu’il revient à lui, il se fait de très graves reproches pour avoir dépassé le délai d’un an, ce pourquoi sa dame l’avait pris en haine. Et il dit : “Qu’est-ce qu’il attend pour se tuer, ce misérable qui s’est ravi toute joie ? Qu’est-ce que j’attends, misérable, pour mettre fin à mes jours ? |
NOTES: | P. 268, v. 3524-3529 ; trad. p. 269. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200148 accreditee |
CONTEXTE: | Douleur de la femme d’Esclados le Roux qui vient d’être tué par Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de duel faire estoit si fole C’a poi qu’ele ne s’ochioit. Mais elle s’était tellement laissée aller à sa douleur qu’elle avait bien failli se tuer. |
NOTES: | P. 120, v. 1150-1151 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200084 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même et essaie de la violer. Floride appelle sa mère au secours et réussit à échapper au viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quand Floride vit que prières, raison ni larmes ne lui servaient, et qu'en telle cruauté poursuivait son méchant désir qu'elle n'avait enfin force d'y résister,s'aida du secours qu'elle craignait autant que de perdre sa vie et, d'une voix triste et piteuse, appela sa mère le plus haut qu'il lui fut possible. |
NOTES: | Nouvelle X, pp. 199-120. Voir aussi SÉDUIRE_ÉCHEC_VIOL. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200220 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Navarre manque à la comtesse de Tende. |
COTEXTE ET CITATION: | La comtesse de Tende commença à sentir les douleurs et la crainte des périls où il serait exposé, <CITATION>elle résolut de se dérober à la contrainte de cacher son affliction et prit le parti d'aller passer la belle saison dans une terre qu'elle avait à trente lieues de Paris.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, p. 427. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200098 accreditee |
CONTEXTE: | Le Spectateur-narrateur qui flâne chez un libraire surprend la conversation de celui-ci avec un "homme âgé" qui s'enquiert des nouveautés littéraires. Le vieillard refuse les feuilles du Spectateur que le libraire lui propose. Piqué, le narrateur se mêle à la conversation et surenchérit. |
COTEXTE ET CITATION: | À notre âge, il est beau de soutenir l'ennui que peut donner une matière naturellement froide, sérieuse, sans art, [...] Si l'on avait du plaisir à la lire, cela gâterait tout! |
NOTES: | La Sixième feuille du Spectateur français. P. 138. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200214 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Mme de Chartres, Mme de Clèves refuse de paraître à la cour. Pour ne pas avoir à s'y rendre en son absence, M. de Nemours feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Nemours était désespéré de ne la voir presque plus; et, sachant qu'il ne la trouverait dans aucune assemblée et dans aucun des divertissements où était toute la Cour, il ne pouvait se résoudre d'y paraitre; il feignit une grande passion pour la chasse et il en faisait des parties les mêmes jours qu'il y avait des assemblées chez les reines. <CITATION>Une légère maladie lui servit longtemps de prétexte pour demeurer chez lui et pour éviter d'aller dans tous les lieux où il savait bien que Mme de Clèves ne serait pasCITATION>. |
NOTES: | Page 295. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200207 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Clèves veut éviter le lieu où se trouve Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Mme de Clèves, qui avait toujours demeuré chez elle, feignant d'être malade, pria son mari de trouver bon qu'elle ne le suivît point à la cour et qu'elle s'en allât à Coulommiers prendre l'air et songer à sa santé.citation> |
NOTES: | Page 378. Voir aussi MALADIE FEINTE ECHAPPATOIRE. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200144 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval part pour se faire adouber chevalier à la cour d’Arthur, sa mère qui avait voulu le soustraire à ce type de vie, s’évanouit et mourra de son départ. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il vallez fu esloigniez Lo giet d’unne pierre menue Si se retorne et voit chaüe Sa mere au chief do pont arriere, Et gist pasmee an tel maniere Con c’ele fust chaüe morte. Une fois qu’il se fut éloigné à distance de jet d’une petite pierre, le jeune homme se retourne et voit sa mère tombée, derrière lui, au bout du pont-levis, gisant là, évanouie, comme si elle était tombée morte. (65) |
NOTES: | P. 64, vv. 584-589 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202701 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>La passion déreglée de Nicostrate le portoit incessamment à me faire apprehender les effets de son amour.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse termine le récit de sa captivité par Nicostrate qui avait tenté de la séduire par un mélange de brutalité et de professions de soumission. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,402/556 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200227 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin oublie ses rênes en pensant à Nicolette, tombe de cheval et se démet l'épaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensa tant a Nicolete sa douce amie qu'il oublia ses resnes et quanques il dut faire. Et li cevax qui ot senti les esperons l'en porta par mi le presse, se se lance tres entre mi ses anemis. Il pensait tellement à Nicolette, sa douce amie, qu'il en oubliait ses rênes et tout ce qu'il devait faire. Son cheval qui avait senti la piqûre des éperons, l'emporta au coeur de la mêlée au beau milieu de ses ennemis. |
NOTES: | P. 68. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305406 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit la présence de Nemours quand la cour va à Reims pour le sacre du nouveau roi. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves, qui avait toujours demeuré chez elle, feignant d'être malade, pria son mari de trouver bon qu'elle ne le suivît point à la cour et qu'elle s'en allât à Coulommiers prendre l'air et songer à sa santé. |
NOTES: | Page 359. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200222 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Thémines a écrit une lettre au vidame de Chartres lui expliquant pourquoi elle ne l'aimait plus. Chartres essaye de cacher la lettre à la reine qui en serait furieuse si elle la voyait. Elle saurait que Chartres l'a trompée et qu'en même temps il trompait Mme Thémines. Chartres a perdu la lettre. Ensuite Mme de Clèves l'a eue en sa possession. Chartres demande à Nemours de dire que la lettre est à lui. Il accepte et Mme de Clèves la lui donne. La reine demande à voir la lettre. Pour ne pas qu'elle reconnaisse la main de Mme de Thémines, et par conséquent le vrai destinataire de la lettre, Mme la Dauphine demande à Mme de Clèves de faire reécrire la lettre d'une main inconnue pour la rendre à la reine. Mme de Clèves redemande alors la lettre à Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves lui dit tout ce qu'elle avait déjà appris à son mari et lui demanda la lettre; mais M. de Nemours répondit qu'il l'avait déjà rendue au vidame de Chartres [...] Mme de Clèves se retrouva dans un nouvel embarras; et enfin, après avoir bien consulté, <citation> ils résolurent de faire la lettre de mémoire.citation> Ils s'enfermèrent pour y travailler [...] |
NOTES: | La Princesse de Clèves, p. 345. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200216 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende qui aime le chevalier de Navarre, est prise d'un accès de jalousie parce qu'il va épouser la princesse de Neufchatel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende était prête à expirer de douleur. Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique ; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes ; <CITATION>elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, pp. 421-422. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305408 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Clèves a eu entre les mains une lettre attribuée à Nemours et adressée à une femme. Persuadée que Nemours a une maîtresse et vivement affectée à cette idée, elle feint d'être malade pour ne voir personne. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne pensa guère à l'ordre que Mme la Dauphine lui avait donné de se trouver à son coucher, elle se mit au lit et feignit de se trouver mal ; en sorte que, quand M. de Clèvres revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie. |
NOTES: | Page 311. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305313 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Ecosse part à la recherche de son épouse, la Manekine, qui a fui, avec la complicité du sénéchal, la prétendue condamnation qu'il lui avait infligée. |
COTEXTE ET CITATION: | Avant qu'un mois ne se soit écoulé, je ferai ce qu'aucun roi jamais n'a fait : je laisserai mes sujets et tout mon royaume, et je partirai à votre recherche à travers les pays et les mers ; je n'aurai de cesse que je ne sache ce que vous êtes devenue, et si j'apprenais le pire, j'en mourrai. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp.139-140. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305114 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Écosse épouse secrètement la Manekine en dépit de l'opposition de sa mère qui réprouve la mésalliance qu'il commet à ses yeux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la reine , elle dormait, et ignorait ce qui se passait ; le roi n'avait aucunement l'intention de la mettre au courant, pour éviter qu'elle ne s'oppose à ses désirs et à ses projets, qui assurément ne lui auraient pas plu : il ne la mettrait pas au courant avant d'avoir mené à bien ce qu'il désirait ; ensuite, l'affaire pouvait bien être connue. Le roi arriva donc au palais ; la Manekine venait à ses côtés. Il envoya aussitôt chercher son chapelain qui se hâta de répondre à son appel, et il lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Le prêtre n'osa s'opposer à sa volonté : il unit sur-le-champ leurs deux mains et prononça les paroles qui les liaient l'un à l'autre. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 81. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305253 accreditee |
CONTEXTE: | À son retour en Écosse avec une lettre du roi disant de prendre soin de sa femme, le messager repasse par York où la reine mère subtilise la lettre. Elle en fait écrire une autre où le roi ordonne au sénéchal de brûler sa femme et son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle l'avait fait la fois précédente, elle le fit coucher dans la chambre contiguë à la sienne, et là, le messager sombra dans le sommeil -quelle mauvaise idée il eut là! À la nuit noire, sans attendre davantage, la mère du roi s'est emparée de la lettre, et l'a emportée dans sa chambre. ... Elle déchira la lettre aussitôt et en fit écrire une autre qui disait exactement le contraire. Jamais lettre ne fut porteuse d'un message aussi trompeur! |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 115-116. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102490 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante tente de délivrer Caliste de la tutelle de Périandre. Celui-ci découvre leur projet et attaque Clorante pendant leur fuite. Un brutal combat s'ensuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lève le bras et frappe Clorante qui pousse un cri et chancelle. Comme le poignard avait enfoncé bien avant, Périandre crut qu'il tombait. Caliste avait été tellement saisie de frayeur au coup qui avait frappé Clorante, qu'elle demeura comme immobile. |
NOTES: | [(Page& Partie) 58, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. Jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son cuer avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305352 accreditee |
CONTEXTE: | M. d’Étange rejette le plaidoyer de Milord Édouard en faveur de St. Preux et refuse violemment toute possibilité qu’il se marie avec Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je jugeai par la suite du discours qu’Édouard avait osé proposer ton mariage avec ton ami, qu’il appelait hautement le sien, et auquel il offrait de faire en cette qualité un établissement convenable. Ton père avait rejeté avec mépris cette proposition, et c’était là-dessus que les propos commençaient à s’échauffer. |
NOTES: | T. I, p. 221. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305358 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux qui a dû renoncer à Julie mariée à M. de Wolmar cherche à être contaminé par l’attaque de petite vérole dont elle souffre en espérant en mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | L’infortuné avait gagné la petite vérole. Il m’avait caché qu’il ne l’avait point eue, et je te l’avais mené sans précaution. Ne pouvant guérir ton mal, il le voulut partager. En me rappelant la manière dont il baisait ta main, je ne puis douter qu’il ne se soit inoculé volontairement. |
NOTES: | T. I, p. 399 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305360 accreditee |
CONTEXTE: | Pour qu’elle échappe au mariage forcé avec M. de Wolmar que son père a décidé, St. Preux invite Julie à partir avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il semblait que ma passion funeste voulût se couvrir pour me séduire du masque de toutes els vertus. Ce jour même il m’avait pressée avec plus d’ardeur de le suivre. C’était désoler le meilleur des pères ; c’était plonger le poignard dans le sein maternel ; je résistai, je rejetai ce projet avec horreur. |
NOTES: | T. I, p. 144 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. Peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305372 accreditee |
CONTEXTE: | Sur ordre d’Astrée, Céladon a été exilé dans une profonde forêt du Forez. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin il (Céladon) fut contraint de recourre aux herbes et aux racines plus tendres, et par bon rencontre il se trouva qu’assez prêt de là il y avait une fontaine, fort abondante en cresson, qui fut son vivre plus assuré et plus délicieux. |
NOTES: | P. 117-118. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Paris: Gallimard. Folio, 1984.Édition de Jean Lafond |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305373 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie et Paul ont ramené une esclave marronne à son maître et au retour se sont perdus dans les montagnes de l’île. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils s’assirent sous un arbre, accablés de lassitude, de faim et de soif. [...] «Dieu aura pitié de nous, repartit Virginie ; il exauce la voix des petits oiseaux qui lui demandent de la nourriture. » A peine avait-elle dit ces mots, qu’ils entendirent le bruit d’une source qui tombait d’un rocher voisin. [...] Ils cueillirent et mangèrent un peu de cresson qui croisait sur ses bords [...], ils regardaient de côté et d’autre s’ils ne trouveraient pas quelque nourriture plus solide. |
NOTES: | P. 127. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305391 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob se trouve chez Mme de Ferval qui cherche à lui plaire, et découvre, dans sa naïveté, la grâce et l’érotisme de cet élément du corps féminin : le pied. |
COTEXTE ET CITATION: | De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. |
NOTES: | P. 171. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Paris: Garnier, 1992.Édition de Fr. Deloffre et Fr. Rubellin |
OCCURRENCE: | 305449 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir accordé la mais de sa fille Ydoine à Amadas, le duc de Bourgogne décide de lui donner aussi ses terres car il a l’intention d’entrer en religion. |
COTEXTE ET CITATION: | Signeur, puis leur assamblement Vesqui set ans tot sainglement Li dus sans plus. Et tant fonda Une abbeïe u s’en ala Et la ducesse avoecques lui ; Illoeques morurent andui. Seigneurs, après leur mariage, le duc ne vécut que sept ans sans plus. Il avait alors fondé une abbaye où il se retira et la duchesse avec lui : c’est là qu’ils moururent tous les deux. |
NOTES: | P. 282, v. 7885-7890 ; trad. p. 112. Voir p. 278 / 110. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305521 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant fui sa vie de luxe, sa femme et sa famile, Alexis arrive à la ville d'Alsis ou il se départit des biens qu’il avait emportés, en donnant des aumônes. |
COTEXTE ET CITATION: | Tut son aver qu’od sei en ad portet, Tut le depart, nïent ne l’en remest : Larges almosnes par Alsis la citet Dunet as povres u qu’il les pout trover : Pur nul aver ne volt estra ancumbret. |
NOTES: | P. 170, v. 91-95. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305540 accreditee |
CONTEXTE: | Après la réécriture de la lettre en l'agréable compagnie de Nemours, la princesse se rend compte du danger qu'elle court et refuse de le revoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand M. de Clèves fut revenu, elle lui dit qu'elle voulait aller à la campagne, qu'elle se trouvait mal et qu'elle avait besoin de prendre l'air. |
NOTES: | P. 331 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305546 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende ne peut pas supporter l'idée du mariage de son amant, le chevalier de Navarre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes; elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel. |
NOTES: | P. 401 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305553 accreditee |
CONTEXTE: | Olimpe, enceinte, doit trouver un moyen de cacher sa grossesse. |
COTEXTE ET CITATION: | ...et parce qu'Olimpe estoit entre les mains d'Amarillis, il fallut qu'elle feignist d'estre malade, ce qui luy fut fort aysé, à cause du mal qu'elle avait desja. |
NOTES: | I,4. 141. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305562 accreditee |
CONTEXTE: | Daphnide se porte malade pour fuir la compagnie et recevoir son amant Alcidon dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il n'y avait que la belle Daphnide qui, feignant d'avoir mal à la tête, s'estoit mise sur un lict pour se demesler de tant de gens, et, pour mieux feindre, n'avait rien laissé d'allumé dans sa chambre qu'une petite bougie, faisant semblant de ne pouvoir souffrir la clarté. |
NOTES: | Volume III,3, p.109-110; VOIR AUSSI volume III,3, p. 119, où Daphnide continue sa comédie de maladie pour garder son amant dans sa chambre. «Et afin que je ne demeurasse tout seul en ma petite prison, la belle Daphnide resolut de tenir le lit tout le jour, feignant de se ressentir du mal du jour passé, car le cabinet estoit si près du chevet de son lit, que nous pouvions parler ensemble sans estre ouys du reste de la chambre». |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305570 accreditee |
CONTEXTE: | Don Garcie fuit la colère de son père |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi se mit en colère contre son fils pour quelque chose qu'il avait fait sans son ordre et dont il m'accusait d'avoir donné le conseil. Le prince, n'osant aller chez le roi, fit semblant d'être malade et garda le lit quelques jours. |
NOTES: | P.77 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305575 accreditee |
CONTEXTE: | Gracieuse, qui vient de se faire fouetter de verges par sa méchante belle-mère Grognon, doit lui cacher que les verges étaient transformées en plumes par les soins magiques de son amoureux Percinet. Ils se mettent tous deux d'accord pour échapper à la fureur de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle revint dans sa chambre, feignant d'être bien malade; elle se mit au lit et commanda qu'il ne restât auprès d'elle que sa nourrice, à qui elle conta tout son aventure. .......Là-dessus il la quitta, après lui avoir conseillé de feindre d'être malade du mauvais traitement qu'elle avait reçu |
NOTES: | Tome I, p. 304 |
SOURCE: | Aulnoy, Mme de, Gracieuse et Percinet. Arles: Ed. Philippe Picquier, 1988.dans le Cabinet des fées |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305576 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune comte d'Anglesey, dont le père veut épouser Adeline, - la femme dont il est lui-même amoureux -, fait parvenir à celle-ci une lettre qui prélude à un complot pour la soustraire aux desseins du père. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses yeux rouges et enflammés montraient qu'il avait pleuré. Il se plaignit d'une feinte douleur, demanda des sels, son air abattu intéressa tout le monde. Je m'approchai de lui, m'informai comme les autres de la cause de son mal. Il me donna sa lettre, et reçut la mienne. Incapable de supporter sa présence sans laisser éclater ma douleur, je me retirai en lui faisant connaître par un signe la raison qui me contraignoit à sortir. |
NOTES: | Tome I, p. 316-317 |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Paris: Foucault, 1818.dans Oeuvres complètes de Mme Riccoboni |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305601 accreditee |
CONTEXTE: | Fleurdepine, la fille du Sarrasin Marcabré, vient rendre visite aux chevaliers français dans la prison de son père, après la bataille. Elle leur promet des vivres et la liberté s’ils la mettent en contact avec le vaillant guerrier, Bérart de Mondidier, qu’elle aime et ne connaît que de réputation. |
COTEXTE ET CITATION: | Oi avoit parler de Berart le vaillant, Si avoit mis son ceur en li si durement Qu’ele avoit refusé le fort roi Agoulant, Et le roi Baratron, et Aufour le gaiant, Pour l’amour d Berart, le hardi combatant. Elle avait entendu parler du vaillant Berart et avait tellement placé son coeur en lui, qu’elle avait refusé le puissant roi Agoulant, le roi Baratron et le géant Aufour pour l’amour de Berart, l’audacieux guerrier...](ma traduction). |
NOTES: | P. 55, vers 1801-1805. |
SOURCE: | Anonyme, Gaufrey. Vieweg: Paris, 1859.Edition M.F.Guessard |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Hastivement cele part vait Ou s’amie cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il avait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305649 accreditee |
CONTEXTE: | Après que son père, l’empereur, a refusé d'accepter l’amour de sa fille pour Guillaume et la possibilité d’un mariage entre les deux jeunes gens, Aélis a arrangé son enlèvement pour partir avec Guillaume. Au soir convenu, elle sort de sa chambre par la fenêtre en nouant des draps bout à bout. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ses amis (ne sai conmant, L’oï gemir a la fenestre La ou ele l’ot rové estre) Acort, contreval le gardin; Mout est liés quant il voit l’engin Et s’amie qui s’en avale. Son ami, je ne sais comment, l’entendi gémir à la fenêtre, il accourut dans le jardin à l’endroit qu’elle lui avait indiqué, heureux d’assister au stratagème et de voir son amie qui descendait. |
NOTES: | p. 318, vers 3964-3969. Voir aussi vers 3552-3601 pour les détails des préparatifs planifiés par Aélis et vers 3854-3885 pour les actions d’Aélis la nuit de l’enlèvement. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305661 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de son périple en quête du Graal et de la Lance qui saigne, Perceval est parvenu au château de Beaurepaire où il avait laissé Blanchefleur dans le "Conte du Graal" de Chrétien de Troyes dont Gerbert de Montreuil compose la continuation. Leur désir et leur amour mutuel les conduit au mariage, ce qui est incompatible avec la pureté que doit préserver Perceval s'il veut réussir sa quête. À la demande de Blanchefleur, ils se voueront donc à un mariage chaste. |
COTEXTE ET CITATION: | Chascuns a a Jesus requis Que il en tel estat le tiegne Que il a bone fin parviegne, Et si les gart en chasteé Sanz brisier lor virginité. A tant se sont andoi couchié, Mais l’uns n’a a l’autre tochié Dont il aient carnel amour. |
NOTES: | Tome I, page 210-211, v.6868-6875. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305665 accreditee |
CONTEXTE: | Des Frans, protagoniste de la sixième histoire, vient de raconter l’échec de son mariage avec Silvie à la petite société des devisants ; dans le récit-cadre il revient sur les pressentiments qu’il avait avant de contracter ce mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | « Il faut qu’il y ait du destin dans les mariages. J’eus cent fois envie, malgré l’amour que j’avais, de n’en point venir au sacrement ». |
NOTES: | Page 442. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305668 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, le vieux Dupuis s’est marié avec sa maîtresse sous injonction religieuse. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne l’aurais jamais épousée, malgré les serments que j’avais faits et la promesse qu’elle avait de moi ; Je ne l’épousai qu’à cause de l’enfant qu’elle portait ; encore fut-ce par un cas de conscience qu’on me fit. […] Je la pris (sa main), non pas pour l’amour d’elle mais pour légitimer son fruit, et me mettre en paradis». |
NOTES: | Pages 89-90. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305691 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues prétend qu'Orson, qu'il a vendu à un roi sarrasin, se sentant malade lui aurait révélé qu’il avait comploté la mort du roi prévue pour la Pentecôte. Pour faire pénitence, il serait devenu moine dans l’abbaye du saint Sépulcre. |
COTEXTE ET CITATION: | Conpains, molt sui malades, je n'an garirai mie ; Mais .I. pichié ai fait don li cuers m'atandrie : Je ai la mort Kalon et juree et plevie, Et je ai .XII. contes qui sont an ma balie : A ceste Pentecoste le devonmes ociere, Et je dui estre rois au moustier Saint Denise ... Au moustier saint Sepulcre serai an l'abaïe, Prendrai l'ordre et le frot, la coule et l'estamine. |
NOTES: | Page 163, v. 3147-3154. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305721 accreditee |
CONTEXTE: | Un domestique qui subissait des moqueries et insultes à cause de la grossièreté de ses manières, est pris d'une rage vengeresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Tirant un grand couteau qu'il portait, il lui en donne dans l'estomac, lui saute à la gorge et la lui coupe. De ce pas, possédé du malin esprit, il remonte et, trouvant l'autre servante en la salle, lui en fait autant et, continuant en sa brutale vengeance, va en la chambre et tue la fille aînée et uen petite soeur qu'elle avoit, avec un petit frère qui n'avait que cinq ans. |
NOTES: | Page 72. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305728 accreditee |
CONTEXTE: | Adam, un misérable paysan, tue ses enfants dans un accès de violence incontrôlée après avoir bu son salaire à la taverne. |
COTEXTE ET CITATION: | La fillette qui crut que ce fût cela qu'il cherchât, et qui pressée par la faim désirait à manger aussi bien que son frère, court à lui et lui en met un [couteau] entre les mains, duquel, saisi d'une rage diabolique et dénaturée, il l'égorgea sur le champ, comme aussi celui qui lui avait demandé du pain. Et non content de ce massacre, il en fit autant à un innocent qui dormait paisiblement dans le berceau. |
NOTES: | Page 92. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305737 accreditee |
CONTEXTE: | Gondène est portée à bout par les sévices que lui infligent son mari et sa maîtresse. Ils vont jusqu'à l'obliger à partager leur lit et assister à leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette amazone rendue courageuse par le désespoir se saisit de son pistolet qu'il avait laissé sur la table, et le lâchant contre ces infâmes adultères, elle tua son mari sur le champ et blessa du même coup Silvane de telle sorte qu'elle en mourut de là à quelques heures. |
NOTES: | Page 134. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305738 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentilhomme espagnol qui est tombé amoureux d'une jeune religieuse aperçue alors qu'il renvdait visite à une parente, réussit à la séduire par les lettres qu'il lui envoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette pauvre fille, qui avait été mise au couvent plutôt par la destination de ses parents que par son inclination ni son choix, recevant au commencement avec innocence ces paquets empoisonnés, sentit par leur lecture glisser en son âme ce doux venin qui se boit par les yeux et qui infecte le coeur. |
NOTES: | Page 136. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305742 accreditee |
CONTEXTE: | Ida, l'épouse de Quirin se venge sans savoir que Pantène est soumise de force au désir de ce dernier. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se résolut de se défaire de cette femme, sans considérer qu'elle n'était nullement coupable de l'infidélité et de l'insolence de son mari. Elle excuta son dessein par la poison qu'elle fit prendre si violent à cette pauvre prisonnière, qu'il eût fallu être sans yeux, en la voyant mourir, pour ne juger pas à ses convulsions qu'elle avait été empoisonnée. |
NOTES: | Page 159. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
OCCURRENCE: | 305743 accreditee |
CONTEXTE: | Quirin agresse sa femme parce qu'elle a tué sa maîtresse Pantène, sans savoir que celle-ci est soumise au plaisir de cet homme. Mais Emilio, qui avait enlevé Pantène pour la violer, croit que Qyuirin est le responsable du meurtre et le tue. La justice le condamnera à mort et les biens des deux hommes seront donnés en dédommagement à Lino, le mari de Pantène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce qui anima Quirin d'une telle fureur que, se ruant sur elle, il la battit si outrageusement, sans considérer qu'elle était enceinte, que le jour même elle mourut dans des douleurs insupportables d'un accouchement abortif, ce qui fut le commencement de la vengeance du sang juste. |
NOTES: | Page 160. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305747 accreditee |
CONTEXTE: | Hermas qui refusait d'avoir un gentilhomme pour gendre, doit consentir au mariage de sa fille avec Mélinte car elle est enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà Hermas bien étonné et tombé au précipice qu'il avait tant évité : il voit bien qu'il faut venir à un mariage pour couvrir l'honneur de sa maison. |
NOTES: | Page 164. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305754 accreditee |
CONTEXTE: | Le prétendant d'Ermelline s'est noyé en tentant de la sauver de la noyade dans la Loire. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour Ermelline, elle voulut aussi mourir pour lui, mais d'une mort civile. À quoi elle se sentit obligée par un voeu, assistée par N. Dame, à qui elle avait une dévotion fort particulière. Ainsi de ce fleuve mortel, elle se relança dans ce fleuve de grâce qui réjouit le Cité de Dieu, la vie monastique. |
NOTES: | Page 252. Variante du topos puisque le jeune homme n'est pas vraiment l'amant, seulement le soupirant. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305772 accreditee |
CONTEXTE: | Un étudiant fuit son hotesse, une veuve qui l'avait séduit, parce qu'elle est enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | L'escolier eut peur de la justice, qui est fort rigoureuse en Allemagne contre les personnes deshonnestes, & principalement contre ceux qui desbauchent des filles d'honneur et leurs hostesses. Ceste appréhension luy fit prendre la fuitte & abandonner ceste femme qui l'avoit plustost desbauché qu'il ne l'avoit seduitte. |
NOTES: | Page 307. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305774 accreditee |
CONTEXTE: | L'hôtesse veuve qui avait eu un enfant d'un des étudiants qu'elle hébergeait ayant tué ce dernier et s'étant donné la mort, il se sucicide. |
COTEXTE ET CITATION: | L'escolier ayant appris ceste sanglante tragedie fut touché de la mesme fureur de ceste miserable femme, & s'estant enfermé dans sa chambre il se donna d'un poignard dans le sein, dont il mourut. |
NOTES: | Page 310. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305810 accreditee |
CONTEXTE: | La femme de Dom Antonio reconnaît sa fille que avait été échangée contre une autre alors qu'elles étaient bébés. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le sang ne pouvant mentir, la femme de Dom Antonio reconnut sa vraye flle, & se jetta à son col, descouvrant dans son sein une marque pareille à celle qu'elle avoit. |
NOTES: | Page 143. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305825 accreditee |
CONTEXTE: | Aprèes avoir convaincu Gildarde de quitter le couvent dans lequel elle était entrée, pour revenir avec son amant Clodulphe, Caliope y entre elle-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Peu de jours apres que Gildarde fut revenuë en la possession adultere de Clodulphe, Caliope se retira d'entre les bras de Julian, prenant la place de celle qu'elle avait arrachée du pied de l'autel. |
NOTES: | Page 186. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305840 accreditee |
CONTEXTE: | Des brigands ont assassiné une veuve et sa fille pour les voler. Or c'est un prétendant qui avait voulu sans succès l'épouser, qui est accusé et condamné pour ces meurtres. |
COTEXTE ET CITATION: | La populace se pensa mutiner & faire une sedition contre le magistrat, qui fut contraint de precipiter sa sentence, & le condamner à estre roüé tout vif. Supplice qu'il endura, protestant tout haut jusques au dernier souspir (car on le laissa languir & mourir sur la rouë) qu'il n'avoit point commis cet acte. |
NOTES: | Page 431. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305856 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée, qui était restée quatorze ans mariée sans avoir d'enfant, avait prétendu donner naissance au fils d'une femme du village qu'elle avait adopté comme le sien. |
COTEXTE ET CITATION: | Trois ans aprés cet artifice joué, Aristée se sentit véritablement enceinte, & d'effect au bout des neuf mois elle accoucha d'une fille. |
NOTES: | Page 528. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305859 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelunolde accepte sans difficulté d’épouser le vieil Maturian que ses parents lui destinent à la place de son fils qui l’avait d’abord demandée en mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Ethelunolde prist le père pour le fils sans beaucoup de difficulté, parce qu’elle n’avoit point d’autre volonté que celle de ses parens qui sacrifioient sa jeunesse aux appetits desordonnez de ce vieillard. |
NOTES: | Page 543. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305866 accreditee |
CONTEXTE: | Bamba, l’aînée des filles d’un gentilhomme de Sardaigne tombe amoureuse d’Adalbéron, le précepteur de ses frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant l’aînée, cette Bamba qui avait les clefs de tout et le gouvernement du ménage, l’ayant trouvé à son gré, se vit tout à coup embrasée de cette flamme, dont le commencement est si doux et la fin ordinairement si calamiteuse. |
NOTES: | Page 63. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305900 accreditee |
CONTEXTE: | Socion à qui le père de Metrodore avait voulu marier sa fille entre au couvent à la suite du suicide de celle-ci qui a rejoint dans la mort Volcace, l’homme qu’elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à Socion il r’entra dans sa premiere humeur, & s’imaginant que sa recherche qui avoit traversé les chastes affections de ces amants estoit cause de tant de morts & de pitoyables succés il choisit la mort civile, se jettant dedans le cloistre, qui est le vray tombeau des personnes vivantes. |
NOTES: | Page 411. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305902 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voyage avec une demoiselle qu'il veut venger car un chevalier qui lui avait promis le mariage l'a trahie. |
COTEXTE ET CITATION: | Perchevaus tout sans demorer Est descendus de son destrier, Assez fu qui li tint l'estrier. A tant li sire les en maine En la soie sale demaine, Si fait desarmer Percheval. De le mule ne del cheval N'estuet parler, c'est chose vaine, Assez orent fain et avaine A remanant icele nuit. |
NOTES: | Tome I, page 60, vers 1914-1923. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305925 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut avait un anneau que son ami Gérard lui avait donné. Cet anneau tombe de son doigt et une alouette s’en saisit. Elle passe l’anneau autour de son cou et s’envole, à la grande désolation d’Euriaut. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant l'aloëte vit la piere, Qui fu de diverse maniere, En son biec a erranment pris L'aniel, qui fu de riche pris. Le biec escoust, si escaï Que li aniaus li rechaï Par mi le teste, entour son col ; A tout l'aniel a pris son vol Par mi une fenestre estroite. La puciele fu molt destroite, Quant ele a veü cel afaire. |
NOTES: | Page 157, vers 3909-3918. Écho d'un épisode de l'Escoufle de Jean Renart. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305928 accreditee |
CONTEXTE: | Par suite de l'effet d'un philtre qu'Aiglente lui a fait boire, Gérard a oublié son amie Euriaut. En retrouvant par hasard l'anneau qu'il lui avait donné, il retrouve la mémoire. Il se condamne pour avoir oublié celle qu’il aimait et en devient fou. |
COTEXTE ET CITATION: | "Hé ! las ! fait il, che m'est avis Que c'est dolours que je sui vis, Quant j'ai perdu chou que j'amoie." Tant est dolans, tant se gramoie, Che samble bien k'il soit dervés. |
NOTES: | Page 129, vers 4237-4241. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |