OCCURRENCE: | 102720 accreditee |
CONTEXTE: | Un aristocrate puis un jeune jacobin parlent. |
COTEXTE ET CITATION: | "Si vous voulez me rendre service et expier en partie le mal que vous nous avez fait, écrivez chez moi,<CITATION> qu'on fasse un grand feu de tous les livres modernes qui ont pu s'y introduireCITATION>; [...] et que rien de ce qui sentira la damnable philosophie de ce siècle ne soit épargné." "Jette loin de moi ces romans de qualité [...]. Je dédaigne encore plus ces romans libertins, [...]. <CITATION>Il faudrait brûler tout cela."CITATION> |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 437, 468, 8, VII, XXII] |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 103444 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est délivré de son emprisonnement par un inconnu qui l'a entendu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais plus ce qu'ils sont devenus avec la fille et je me suis trouvé dans ces lieux où vous m'avez appris, dit Emmander en s'adressant à Fétime, de quelle manière j'avais été porté. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100590 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur réconforte un homme qui se croit damné. L'aide est ici morale plus que matérielle. L'homme est faible en ce sens qu'il apparaît fortement ébranlé par ce que lui a dit son confesseur. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je m'approche de cet infortuné, que je reconnu à son langage pour un Auvergnat...- Malheureux! qu'avez-vous? D'où vient cette chaine...cet air effrayant!- Je suis danna! Mon confeseur me l'a dit. Il vous a dit aussi, que Dieu était misericordieux! Quel que soit le crime que vous avez commis, avec repentir, le changeemnt, des efforts pour réparer le mal, il est rémissible.". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p.121, 80e] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100258 accreditee |
CONTEXTE: | La mort de sa mère voit Mlle d'Hennebury mise en tutelage chez Mme d'Hilmorre. Cela a deux effets. Premièrement, l'héroïne ressent douloureusement le manque de sa mère et ne sait plus se décider pour elle-même, et n'a pas le courage de faire ce qu'il faut pour épouser le duc d'Olsingham, l'homme qu'elle aime réellement. En deuxième lieu, sa mère tutélaire, Mme d'Hilmorre, a ses propres ambitions et oblige l'héroïne à épouser son fils, le Duc d'Estramène. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aujourd'hui, Madame, luy dit-elle, que vous pouvez me témoigner que vous avez toûjours eu pour moy la tendresse d'une Mère. |
NOTES: | Voir aussi: éd. de G. Giorgi, Roma: Bulzoni, 1978, p.90-91 et sqq. |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104984 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite; Hermocrate arrive sur les lieux où Tessandre tentait de violer Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles furent suivies d'un si grand coup sur la tête de Tessandre, qu'il fut contraint de la baisser jusques contre son estomac ; et comme ce Prince étoit brave, et qu'il étoit animé d'une fureur extraordinaire pour l'obstacle qu'on apportoit à son dessein, il se tourna vers Hermocrate avec une impetuosité pareille à la sienne, et leurs gens étant accourus de divers endroits du bois, il se commença un combat entre eux, que vous pouvez juger qui étoit fort terrible par les marques que vous en avez vûes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 460 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105212 accreditee |
CONTEXTE: | La Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert se poignarde, mais elle ne mourra pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Grands Dieux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fais pour obeïr à ma destinée ; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignard de sa manche, et se l'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le temps de courir à son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 437-8]. Slatkine tome 1, p. 516-7 Cf. mariage forcé |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103896 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "Le mauvais dessein", Olinde est enlevée avec son consentement. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] ayant disposé Leoncin à jouer de son reste, et à enlever Olinde de son gré ou de son consentement, voici le stratagème qu'elle inventa : "Nous allons, dit-elle à Leoncin, assez souvent nous promener ma soeur et moi à un jardin que nous avons hors de la ville [...] si vous avez autant de hardiesse que vous dites avoir d'amour, faites venir un carrosse sur les avenues, et un vaisseau prêt au rivage de la mer, vous la pourrez de cette façon enlever facilement. Le temps raccommodera toutes choses." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 97, 5, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101220 accreditee |
CONTEXTE: | Menace de violence, ou violence verbale d'Usbek à Narsit au sérail d'Ispahan. |
COTEXTE ET CITATION: | Malheureux [...] vous avez dans vos mains des lettres qui contiennent des ordres [...] violents [...] et vous demeurez tranquille [...] vous périrez si vous ne les exécutez pas. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 325, 150] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 102604 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane qui aimait Merville qui aime Misrie délivre cette dernière de l'esclavage dans lequel elle la retenait. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Guirlane, dit alors Misrie qui n'avait point encore parlé, quoi ! vous brisez des fers dans lesquels vous m'avez dit aujourd'hui que je devais expirer ! |
NOTES: | [(Page& Partie) 238, IV] Misrie était prisonnière de Guirlane, alors que le lecteur la pensait prisonnière d'un tyran Turc. On apprend que cette torture était feinte. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103048 accreditee |
CONTEXTE: | Calamite se venge du traitement indigne de son mari en induisant deux soldat à lui couper la gorge. |
COTEXTE ET CITATION: | [Cliandre] m'a appris que vous avez fait tuer votre mari par des hommes [...]". Calamite: "C'est moi-même qui ai induit deux soldats à couper la gorge à mon mari, parce qu'il me traitait indignement". |
NOTES: | [(Page & Histoire) 494-5, XXIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 105042 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate] m'aborda avec une brutalité qui augmenta ma haine de la moitié, et prenant la parole avec une audace extrême : Je suis bien fâché, Ardelie...d'avoir été contraint de vous arracher d'un lieu que vous aviez choisi préférablement à la maison de Raxoras... j'aurois mieux aimé vous devoir à vôtre raison et à vôtre obéissance, qu'à la violence où vous m'avez forcé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369] Cie des Libraires p. 423-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104832 accreditee |
CONTEXTE: | On force la Princesse de Groenland à épouser Artambert. |
COTEXTE ET CITATION: | [la Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert]'Grands Deux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fias pour obeïr à ma destinée; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignarde de sa manche, et se 'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le tems de courir à son secours.» [elle ne mourra pas] |
NOTES: | [(Page & Tome) 516-7, 1] cf. la suicide Cie des Libraires p.437-38 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104174 accreditee |
CONTEXTE: | La tante du comte de Bourges a échangé une lettre adressée au comte d'Anjou et sa réponse, concernant sa femme qui vient de mettre au monde un fils, par des lettres qu'elle a écrites elle-même. Dans la première, elle accuse faussement la comtesse, dans la deuxième, elle donne l'ordre qu'elle soir mise à mort, ainsi que l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | A Loriz quatre hommes avez Qui sont mes sers, bien le savez, Et hault et bas mi justissable ; Fectes leur tel marchié estable Qu'a toujours mes aront franchise, Mez qu'il facent un tel servise Que ma fame, qui si guilé M'a et honni et avilé, Et sa portee geteront En un viez puiz qu'il trouveront En la forest que vous gardez. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 112, v. 3689. L'épisode de la condamnation à mort de l'innocente comtesse sera développé aux p. 117-130. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200230 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le prologue. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mon roman ou mes histoires, comme on voudra les appeler". |
NOTES: | Page 1. Voir aussi: Le Roman bourgeois. Au début du Livre Second on lit : "j'ay obmis exprés de faire la description [de l'humeur de Charoselles], pour la donner en ce lieu-cy. Si vous en estes curieux, vous n'avez qu'à continuer de lire". |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200097 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation> ... au lieu d'une histoire véritable, vous avez cru lire un roman. Vous avez oublié que c'était ma vie que je vous racontais.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | La narratrice rappelle qu'elle fait le récit de sa vie et non pas d'un roman. |
NOTES: | Édition Garnier-Flammarion, 1978, p. 335 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200112 accreditee |
CONTEXTE: | La mère d'Iseut, avec l'aide d' Iseut, guérit Tristan après l'incident du dragon. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vos, raine, encor un poi. Car de la plaie que ge oi Que il me fist parmi l'espaule - Si issi je de cestë aule - <citation>Me randistes et sauf et sain.citation> Autres de vos n'i mist la main. Del velin del cruiel sarpent... Panduz soie, se je en mant! <citation>Me Garesistes sanz mehain.citation> Vous m'avez totalement guéri de la plaie que je reçus à l'épaule; grâce à vous je me suis sorti de cette affaire. Vous avez été la seule à me guérir. Vous m'avez permis d'échapper au venin du cruel dragon. Qu'on me pende si je mens! |
NOTES: | Folie Tristan de Berne, vv. 410-417. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200197 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes [...]. <citation>N'attendez point de moi de ce style pompeux et fleuri qui rend recommandables toutes sortes de relations, car outre que me proposant d'écrire au jour la journée, ce sera un style sans correction, mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne rien écrire dont je ne sois sûr moi-même.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de résister aux ruses de la rhétorique. |
NOTES: | pp. 35-36. Voir aussi NARRATEUR GARANTIR VERACITÉ. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes Orientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200174 accreditee |
CONTEXTE: | Guinglain qui vient de délivrer la fille du roi Gringras de son enchantement a mérité de l’épouser et de devenir roi, ce qui sera confirmé par ses barons (108) puis par Arthur lui-même (189). Tout le reste du roman découlera de cela car il sera partagé entre ce mariage de raison et son amour pour la fée de l’Ile d’Or, la Pucelle aux Blanches Mains. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais prier vos vel par francisse, Quant vos m’avés del tot conquisse, Que vos a feme me prendés ; Rices roi serés coronnés. Tos sevent ja par la contree Que de peril m’avez jetee. P. 104, vv. 3395-3400 Mais je veux vous prier par reconnaissance, puisque vous m’avez délivrée, de me prendre pour femme. Vous serez un puissant roi portant couronne. Déjà, dans le pays, tous savent que vous m’avez sauvée. (65) |
NOTES: | P. 104, vv. 3395-3400 Voir pages 67 et 125 |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200053 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Marc caché dans un arbre, espionne Tristan et Yseut, celle-ci rappelle dans quelles circonstances ils se sont connus et sont devenus amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt vos estut mal endurer De la plaie que vos preïstes En la bataille que feïstes O mon oncle. <citation> Je vos gari.citation> Se vos m'en erïez ami, N'ert pas mervelle, par ma foi ! Elle vous a fait terriblement souffrir, la blessure que vous avez reçue dans le combat contre mon oncle. Je vous ai guéri. Si vous êtes devenu mon ami, par ma foi, ce n'est guère étonnant. |
NOTES: | v. 50-55, p. 26. Plus tard, Marc avoue qu'il a entendu leur conversation et rappelle cet événement précis de la guérison de Tristan grâce aux soins d'Yseut (p. 46, v. 486) |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200196 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes, [...] Mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne rien écrire dont je ne sois sûr moi-même. Ainsi, Monsieur, <citation>vous pourrez avec assurance croire tout ce que vous lirez dans la suite, et être bien certain que le proverbe est faux à mon égard qui dit qu'il fait bon mentir à qui vient de loin.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de faire une authentique relation de son voyage. |
NOTES: | PP. 35-36. Voir aussi NARRATEUR JUSTIFIER STYLE. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes Orientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "Beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305620 accreditee |
CONTEXTE: | Après la deuxième prise de Roussillon, Girart et Berthe se réfugient dans la forêt d’Ardenne. Ils finissent par s’installer à Aurillac où Berthe devient une couturière recherchée pendant que son mari est charbonnier. |
COTEXTE ET CITATION: | Es loc fu la contesse taillendere, C’on no vistes de mans tal fazendere. N’i a done tan riche no la quere, De ses obres [a] faire ne li profere. La comtesse s’y installa comme couturière; jamais vous n’avez vu d’ouvrière aussi habile de ses mains. Toutes les riches dames la demandent et lui proposent de travailler pour elles. |
NOTES: | P. 576-78, vers 7709-7712. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305637 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi et la reine d’Angleterre ont tout abandonné et vivent en sauvages dans la nature. Alors que la reine vient d’accoucher, le roi va chercher de quoi se nourrir. Il mendie de la nourriture auprès de marchands. |
COTEXTE ET CITATION: | « Seignor, » fait il as marcheans, « Que Diex vos face bien cheans Et a touz gaaignier vous doint. Se vous de viande avez point, Donez m’an, que Diex la vous rande, Et d’anconbrier touz vos desfande Et vous doint gaagnier a touz ». |
NOTES: | Page 69-70, v. 577-583. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305679 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Orson de Beauvais part en pèlerinage à Jérusalem. Sa femme lui donne un anneau qui servira de gage à tout chevalier venant de sa part. Ceci sera crucial pour la suite de l'épopée puisque son compagnon Hugues, qui le trahira et le vendra à un roi sarrasin, dérobera l'anneau pour faire croire qu'Orson est mort et usurper le duché en épousant la duchesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, ce dit la dame, cest annel porterez. Ce vous avez besoig, ariers le trametez, Que se je voi l'annel, je le crorai asez. |
NOTES: | Page 74, v. 185-187. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |