OCCURRENCE: | 305971 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour que Didon ressent pour Énéas l'empêche de dormir. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne fust pour rien qu’elle dormist ; torne et retorne souvent, elle se pame et estent, souffle, souspire et baille, moulr se demente et travaille, tramble, fremist et si tressaut ; li cuers li mant et si li faut. Rien n’aurait pu la faire dormir ; elle se tourne et se retourne souvent, elle se pâme et s’étire, souffle, soupire et bâille, elle se tourmente, se met au supplice, tremble, frémit et tressaille ; le cœur lui manque et elle défaille. |
NOTES: | P. 122, v. 1311-17. La description de l'insomnie se poursuit jusqu'au vers 1346. "C'est à partir du 'Roman d'Énéas' que s'introduit dans le roman français la conception de l'amour-maladie qui se manifeste d'abord par l'insomnie amoureuse" (note de l'éditeur, p. 622). |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306005 accreditee |
CONTEXTE: | Briseida finit par succomber aux prières d'amour de Dionmède. |
COTEXTE ET CITATION: | La damaiselle est molt haitee E molt se fait joiose e lee De ce qu’il est si en ses laz. La destre manche de son braz, Nueve e fresche, d’un ciclaton, Li baille en lué de confanon. La jeune fille est très contente, sa joie est très vive de le voir ainsi pris au piège. En guise d’enseigne, elle lui donne alors sa manche droite, taillée dans une étoffe de soir toute neuve et éclatante. |
NOTES: | P. 336, v. 15173-78. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104196 accreditee |
CONTEXTE: | Après la fête organisée par l'évêque d'Orléans pour célébrer les retrouvailles du comte et de la comtesse de Bourges, ainsi que la découverte que celle-ci est sa nièce, la fille du comte d'Anjou, les époux qui retournent dans leurs terres, reçoivent des cadeaux pour marquer la séparation. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant ceste feste fut passee, Chascun retourne en sa contree. Li quens aussi veut retourner En son païz, sanz sejourner.... ... Li gentil evesque li baille Chevaus, hernois et genz, sanz faille, Tiex comme affiert a riche homme ; Et la contesse, c'est la somme, Ot et dames et damoiselles, Tant con li plot, gentes et belles, Et chars richement estelez A biaus palefroiz enselez, A loreinz, a belles sambues ; Toutes en sont plaines lez ruez. |
NOTES: | P. 195, vv. 6409-6422. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305984 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Après lui baille un oignement, Ne sai cum fu faiz ne coment. « D’ice, fait ele, seras oinz, Quar de ce t’est graindre besoinz ; Puis n’avras de fué dotance, Qui a ton cors face nuisance ». Puis elle lui donna un onguent, mais j’ignore comment il avait été fabriqué. « Tu t’oindras de ceci, continua-t-elle, dont tu auras encore bien plus besoin ; mais ainsi tu n’auras plus à craindre les brûlures du feu sur ton corps. |
NOTES: | P. 90, v. 1671-76. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305965 accreditee |
CONTEXTE: | La reine reconnaîtra l’anneau qu’elle avait donné à Girart en gage d’amour et lorsqu’il le lui montrera lorsqu’elle se rendra à l’église pour la procession du Vendredi saint, elle comprendra qu’il s’agit de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | baille li ist anel qu’eu te dirai, Qu[e] ele vos donet de cor verai A tot sa druerie, veient Gervai El gonfanon de France e Bertelai. Tu lui montreras l’anneau que je vais te remettre : c’est celui qu’elle t’avait donné d’un cœur sincère, avec son amour, en présence de Gervais, le gonfalonier de France, et de Bertolais. |
NOTES: | Page 584-85, v. 7806-09. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200114 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>El pan desuz ferai un pleit; cungié vus doins, u que ceo seit, d'amer cele kil desfera e ki despleier le savra.citation> Il li baille, si l'aseüre; le pleit i fet en tel mesure, nule femme nel desfereit, se force u cultel n'i meteit. Je vous autorise, où que ce soit, à aimer celle qui saura défaire le noeud et déplier la chemise! Guigemar lui remet la chemise et lui prête serment: elle y fait un noeud que nulle femme ne saurait défaire. |
COTEXTE ET CITATION: | Guigemar se prépare à quitter son amante. La dame fait un noeud dans la chemise du jeune héros et lui donne l'épreuve du noeud. |
NOTES: | Guigemar, vv. 559-566. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305927 accreditee |
CONTEXTE: | Méliatir veut tuer Euriaut pour se venger car elle a résisté à sa tentative de viol. Dans la nuit, il va vers le lit qu'elle partage avec Ysmène, la fille du duc et il tue celle-ci par erreur. Il met le manche du couteau dans la main d’Euriaut, pensant qu’il s’agit d’Ysmène, puis il quitte la chambre. Au matin, on trouve Ysmène morte et Euriaut tenant le couteau. Elle est accusée du meurtre et le duc veut qu’elle soit jugée. |
COTEXTE ET CITATION: | Li dus l'a par le braç tiree, Sa reube li a fait vestir, Puis le baille Melïatir, Puis li a dit : "Desloiaus fole, Priés va que je ne vous afole, Mais je ne voel sans jugement. Molt avés ouvré malement, Qui ma serour avés mourdrie." |
NOTES: | Page 162, vers 4064-4071. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305948 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ses conseils à l'Amant, Ami vient d'invoquer Juvénal et les clichés misogynes de sa satire VI, avec les accusations traditionnelles sur la cupidité et la luxure des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Vez ci la regle qu'il en baille : Mais il n'est regle qui ne faille Car des mauvaises entendi, Quant ceste sentence rendi. Voici la règle qu'il énonce sur ce point : mais il n'est pas de règle sans exception, car c'est des mauvaises femmes qu'il voulait parler quand il rendit cette sentence. |
NOTES: | P. 500-501, v. 8306-8310. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |