OCCURRENCE: | 103904 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La courte joye" un jeune homme, dépité de n'avoir pu épouser celle qu'il aime, décide d'empêcher le mariage de sa soeur, fiancée à un ami de son rival. Il se prend de querelle avec le fiancé, l'appelle en duel, où il est tué après avoir deux fois blessé le fiancé. Celui-ci s'enfuit avec sa fiancée en Espagne, où il l'épouse par paroles de présent, mais au moment de la consommation du mariage, ses plaies se rouvrent et il meurt. Sa femme maintenant désavouée par son père et son beau-père, meurt de maladie. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103610 chantier |
CONTEXTE: | Tisiphane, ayant vaincu son beau-frère, fait décimer son peuple. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, II, 411] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 100112 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse se déguise en souillon pour échapper aux désirs incestueux de son père.. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pour vous rendre méconnaissable, La dépouille de l'Ane est un masque admirable. Cachez-vous bien dans cette peau, On ne croira jamais, tant elle est effroyable, Qu'elle renferme rien de beau. (...) L'Infante cependant poursuivait son chemin, Le visage couvert d'une vilaine crasse; A tous Passants elle tendait la main, Et tâchait pour servir de trouver une place. Mais les moins délicats et les plus malheureux La voyant si maussade et si pleine d'ordure, Ne voulaient écouter ni retirer chez eux Une si sale créature." |
NOTES: | Le Livre de Poche, Librairie Générale Française, 1990, pp. 137 et 138 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 306017 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de la cité d'Orces trouve OEdipe nouveau-né, abandonné dans la forêt par les serfs chargés de le tuer à cause de la prédiction de l'oracle d'Apollon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il oït plorer l’enfant, n’est merveille, poor ot grant. Contre mont la chaisne avisa, l’enfant qui pendeit esguarda et vit ceo que enfant esteit : merveilla sei qu’illoec pendeit. Traist s’espee, sil despendit, en son mantel le recoillit : molt le vit beel de son aé. As veneors s’en est torné et moustra lour sa troveüre qu’aveit trové par aventure. Tout li loent qu’il l’en portast, bien le norrist et enseignast. Quand il entendit pleurer l’enfant, il eut grand’peur, ce n’est pas étonnant. Il regarda en haut du chêne, aperçut l’enfant qui était suspendu et vit que c’était un enfant : il s’étonna qu’on l’eût suspendu là. Il tira son épée, le détacha et le recueillit dans son manteau : il vit qu’il était très beau pour son âge. Il retourna auprès des chasseurs et leur montra la trouvaille qu’il avait faite par hasard. Tous lui conseillent de l’emporter, de bien l’élever et de l’éduquer. |
NOTES: | P. 52, v. 139-152. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de "Guiguemar", aux vers 316-336, Guiguemar rencontre la dame destin�e � �tre son amante et � le gu�rir. Il lui fait le r�cit de ce qui pr�c�de. A quoi suscc�dent les soins de la dame et de sa suivante. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame en sa chambre le meine; Desur le lit a la meschine, Triers un dossal ki pur cortirne Fu en la chambre apareillez, la est li dameisels cuchez. En bacins d'or ewe aporterent, Sa plaie e sa quisse laverent; A un bel drap de cheisil blanc Li osterent entur le sanc; Puis l'unt estreitement bend." La dame le m�ne dans sa chambre, le couche sur le lit de la jeune fille, derri�re un panneau dispose dans la chambre en guise de courtine. Elles lui apportent de l'eau dans des bassins d'or, lavent la plaie de sa cuisse en essuyant tout autour le sang avec un beau tissu de lin blanc; puis elle la pansent en serrant fort et entourent le jeune homme de soins attentifs (p 53)] |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, vv. 364-73 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102294 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne porte une peau d'âne pour fuir. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour vous rendre méconnaissable la dépouille de l'Ane est un masque admirable Cachez-vous bien dans cette peau On ne croira jamais tant elle est effroyable Qu'elle renferme rien de beau. |
NOTES: | [(Page) 227] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103916 chantier |
CONTEXTE: | Une fille qui a épousé par paroles de présent l'homme qui a tué son frère en duel est désavouée par son père et son beau-père, et meurt de maladie. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103666 chantier |
CONTEXTE: | Le héros provoque la mort de son beau-frère en le croyant coupable du crime commis à la maison (femme et enfants morts). La vérité sur le Cordelier se découvre après le duel. Regret. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 191-2, 23] C'est la deuxième faute tragique dans le même récit. Mais les devisants n'ont pas l'air sensibles à cette densité tragique: ils entament un débat sur les moines. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 100482 chantier |
CONTEXTE: | Trois amis, savants, rencontrent au bois de Boulogne trois dames, dont le carrosse vient de verser. |
NOTES: | Voir aussi: Les Avantures du mont Griffon, Anonyme, p.12 La cousine du jeune marié, belle et sage, se perd en voulant descendre toute seule le mont Griffon. Elle s'endort après avoir pleuré et est réveillé par un jeune et beau chasseur : Assaf F. - Weil M. |
SOURCE: | Anonyme, Eclipse (L'). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 100206 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous ai déjà dit que j'étais beau garçon, mais jusque là il avait fallu le remarquer pour y prendre garde. |
NOTES: | Edition Garnier Flammarion 1965. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100806 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur tombe amoureux de Léonore au premier regard. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle n'eut pas plus tôt achevé de parler que sa fille leva son voile, ou plutot m'éblouit. Je n'ai jamais rien vu de plus beau. Je m'en retournai chez mon apothicaire flamand tout autre que je n'en étais sorti, c'est-à-dire fort amoureux. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 13, 123-4] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102134 accreditee |
CONTEXTE: | D'Andelot trouve Madame d'Aumale qui est tombée de son cheval. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle étoit presque évanouïe, et dans un désordre qui laissoit voir une partie de son beau corps. Il n'est gueres d'amour et de constance qui résiste contre tant de beautez, et si dans ce moment la passion d'Andelot ne changea point entièrement d'objet, du moins dut-il sensible à une avanture qu'il trouvoit si touchante. Mais enfin l'interest de Madame d'Aumale ceda au plaisir qu'il recevoit de ses yeux. |
NOTES: | [(Page) 216] Slatkine vol.2, p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103950 chantier |
CONTEXTE: | Dans "Le fils impie", Pandolfe, qui a assassiné son beau-père et qui est responsable de la mort de sa mère, meurt embroché par un cerf. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 328-340, 9, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103558 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Mon beau-père jouit des grands biens que mon pere a laissés et nous laisse ici, ma grand-mère et moi, manquer de tout. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 15, I] Topique en relation avec les problèmes réels de la dot des femmes et du patriarcat. |
SOURCE: | Epinay (Louise d, Histoire de Madame de Montbrillant. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102438 accreditee |
CONTEXTE: | L'épée donnée par Urzande à Galaor le désigne comme héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Une tant belle espée est convenable à tant beau chevalier que vous estes. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 124, 12] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100886 chantier |
CONTEXTE: | Manon donne un riche et beau portrait-miroir à des Ronais. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne me donna le sien que le jour que je partis; il étoit bien plus galant et plus riche que le mien. Il étoit d'émail parfaitement bien travaillé, d'une mignature fine, et parfaitement ressemblant, il y avoit un rang de perles autour en dedans: et un autre autour du miroir. |
NOTES: | L'Edition d'ARTFL est celle des Belles Lettres, 1959. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101384 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il perdit son emplâtre pendant la mêlée et l'on remarqua qu'il avait le visage aussi beau que la taille. |
NOTES: | [(Partie & Page) 43] Manque le résumé. On fait aussi référence à la page 71 dans Roman comique de Scarron, pour mentionner le topos BELLE_MASQUEE. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 103452 accreditee |
CONTEXTE: | Zéloda essaie de séduire le jeune Almanzer âgé de seize ans. Il est en fait son beau-fils. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses détestables cajoleries", "ces honteuses sollicitations. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) T. III, 2, 302-308. Zéloda est présentée comme une autre Phèdre, aussi odieuse ; le concept de "harcèlement" n'existait pas à l'époque. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 103910 accreditee |
CONTEXTE: | Un fiancé, après avoir tué en duel son futur beau-frère, s'enfuit avec sa fiancée en Espagne, où il l'épouse par paroles de présent. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) II, 17, 440-452] La courte ioye |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100012 accreditee |
CONTEXTE: | D'Andelot trouve Madame d'Aumale qui est tombée de son cheval. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Elle étoit presque évanoüie, et dans un desordre qui laissoit voir une partie de son beau corps. Il n'est gueres d'amour et de constance qui resiste contre tant de beautez,CITATION> et si dans ce moment la passion d'Andelot ne changea point entierement d'objet, du moins fut-il sensible à une avanture qu'il trouvoit si touchante. Mais enfin l'interest de Madame d'Aumale ceda au plaisir qu'il recevoit de ses yeux. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 100542 chantier |
CONTEXTE: | Secourue par le jeune et beau chasseur, la cousine du jeune mari éprouve une forte émotion à la suite d'une attacque par un loup (que le chasseur tue) et est bientôt prise d'une fièvre. |
NOTES: | [(Page) 14] Voir aussi Les Illustres Françaises de Challe. Histoire 2 et 6. Weil M. - Rodriguez P. |
SOURCE: | Anonyme, Avantures du mont Griffon (Les), ou la baguette enchantée. Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100684 accreditee |
CONTEXTE: | Elisene accouche en secret parce qu'elle n'est pas mariée. |
COTEXTE ET CITATION: | Elisene "...se sentit grosse d'enfant [...] Adonc au plus hault degré de malheur, fut la tristesse assise, et à bon droict: Car en ce temps estoit loy inviolable, que toute femme ou fille (de quelque qualité, ou estat qu'elle feust) forfaisant en telle maniere, ne pouvoit s'excuser de la mort..." (p. 16). [Elle prie le Roi Garinter de lui donner une pièce retirée (p.17), et accouche enfin. Pendant l'accouchement] "<CITATION>la pauvrette n'osoit aultre chose faire que se taire, de paour d'estre entendue [...] elle se delivrast d'ung beau filz...CITATION>" (p.19). |
NOTES: | [(Page & Chapitre) L1,ch.II,16-19 ] Voir aussi les topoi concernant l'abandon d'enfant et les enfants retrouvés. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103912 chantier |
CONTEXTE: | Après s'être enfuie avec son fiancé en Espagne, l'héroïne, maintenant désavouée par son père et son beau-père, meurt de maladie après la mort de son fiancé. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] La courte ioye |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102372 accreditee |
CONTEXTE: | Charlemagne révèle son secret devant le cadavre de son neveu et fils. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bels neps, yeu vos ac per lo mieu peccat gran de ma seror e per mon falhimant qu'ieu soy tos payres , tos oncles eyssamant, e vos, car senher, mon nep e mon enfant." beau neveu, c'est par mon grand péché et ma faute que je vous ai eu de ma propre soeur, que je suis ton père et également ton oncle, et que vous, cher seigneur, êtes à la fois mon neveu et mon fils. |
NOTES: | Laisse 44, p. 336, v. 1624-1626. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Anonyme, Ronsasvals. Gouiran, Lafont / UGE, 10/18: Paris, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102668 accreditee |
CONTEXTE: | Mulei emprisonne simultanément La Renegate, femme de Zaïde, et Amet son beau-frère et complice. |
COTEXTE ET CITATION: | "La Renegate, femme de Zaïde, fut mise en une prison séparée". |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 729] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 305932 accreditee |
CONTEXTE: | Commencement de la nouvelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une devote dame s'addressa a ung Cordelier, pour, par son conseil, pourvoir sa fille d'un bon mary, auquel elle faisoit si honneste party, que le beau pere, soubz l'esperance d'avoir l'argent qu'elle bailleroit à son gendre, feit le maryage de sa fille avec un sien jeune compaignon, qui tous les soirs venoit souper et coucher avec sa femme, et le matin, en habit d'escolier, s'en retournoit en son couvent; où sa femme l'apperceut et le monstra, un jour, qu'il chantoit la messe, à sa mere, qui ne put croire que ce fut luy, jusqu'à ce qu'estant dedans le lyt elle luy osta sa coiffe de la teste, et congneut à sa coronne la verité et tromperye de son pere confesseur. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 56, p. 348. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104506 accreditee |
CONTEXTE: | Un esclave pense que son maître, noyé accidentellement, a été assassiné. Il accuse un ami de son maître et charge le beau-père du noyé de la vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Un de ses esclaves qui savait les affaires de son maître avec le marchand ne douta point qu'il n'eût fait périr l'un et l'autre pour ne pas payer l'argent qu'il devait à Méhémet pour des marchandises dont, avant le repas le marchand avait signé une reconnaisance que Méhémet avait mise dans sa poche. |
NOTES: | [(Page& Partie) 232, IV] Cette vengeance, basée sur une fausse perception, se fait au deuxième degré, un esclave ne vengeant point la mort de son maître. manque le co-texte |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200098 accreditee |
CONTEXTE: | Le Spectateur-narrateur qui flâne chez un libraire surprend la conversation de celui-ci avec un "homme âgé" qui s'enquiert des nouveautés littéraires. Le vieillard refuse les feuilles du Spectateur que le libraire lui propose. Piqué, le narrateur se mêle à la conversation et surenchérit. |
COTEXTE ET CITATION: | À notre âge, il est beau de soutenir l'ennui que peut donner une matière naturellement froide, sérieuse, sans art, [...] Si l'on avait du plaisir à la lire, cela gâterait tout! |
NOTES: | La Sixième feuille du Spectateur français. P. 138. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200227 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin oublie ses rênes en pensant à Nicolette, tombe de cheval et se démet l'épaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensa tant a Nicolete sa douce amie qu'il oublia ses resnes et quanques il dut faire. Et li cevax qui ot senti les esperons l'en porta par mi le presse, se se lance tres entre mi ses anemis. Il pensait tellement à Nicolette, sa douce amie, qu'il en oubliait ses rênes et tout ce qu'il devait faire. Son cheval qui avait senti la piqûre des éperons, l'emporta au coeur de la mêlée au beau milieu de ses ennemis. |
NOTES: | P. 68. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200130 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Elle, qui estoit de bon esperit, le voyant au hault du degré, luy donna ung coup de pied par le ventre et, en luy disant: "Devallez, devallez, monsieur!" le gecta du hault en bas; dont le pauvre beau pere fut si honteulx, qu'il oblia le mal qu'il s'estoit faict a cheoir, <citation>et s'enfouyt le plus tost qu'il peut hors de la ville, car il pensoit bien qu'elle ne le celeroit pas a son mary.citation> Ce qu'elle ne feit, ne au Conte ne à la Contesse; par quoy le Cordelier ne se osa plus trouver devant eulx. |
COTEXTE ET CITATION: | Le cordelier essaye d'abuser de la femme de son hôte, mais celle-ci se défend et réussit à l'éloigner. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 46, p. 309. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200194 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde s’est enfuie avec Jehan pour échapper au mariage avec le comte de Gloucester qui se propose -dans un mauvais français- de partir à sa suite. |
COTEXTE ET CITATION: | Lasse, dolant, j’a tout perdu Mon douce amie, bel pourcel, Mais je le siurrai si isnel Que je la prendrai en la mer. Toutes les pors fera garder, Ainsi porront estre trapés. Pauvre, pauvre de moi ! J’a(i) tout perdu mon douce amie, beau demoiselle ! Mais je la poursui(v)rai si vite que je la prendrai à la mer. Moi faire veiller toutes les ports et ainsi je pourrai les (at)traper. |
NOTES: | P. 113, v. 3358-3363 ; trad. p. 73. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104946 accreditee |
CONTEXTE: | Hache est surprise en conversation avec Don Diègue, ce qui provoque la violence de son futur beau-père. |
COTEXTE ET CITATION: | (Mon futur beau-père donc] me traîna plus morte que vive, à une porte de derriere du logis de mon Pere, où un chariot m'attendoit; et m'accablant de reproches et de menaces, il me conduisit à Loxe, dont depuis quelques jours il avoit été fait Gouverneur. |
NOTES: | [(Page& Tome) 598] Slatkine, vol.Page[s]: 1,557 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104290 accreditee |
CONTEXTE: | Milord propose à son ami de chercher le repos de l'âme dans l'agitation d'une vie active. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous avons beau faire l'un et l'autre ; la raison seule ne vous rendra pas la raison. Il faut qu'une multitude d'objets nouveaux et frappants vous arrachent une partie de l'attention que votre coeur ne donne qu'à celui qui l'occupe. Il faut pour vous rendre à vous même que vous sortiez d'au-dedans de vous, et ce n'est que dans l'agitation d'une vie active que vous pouvez trouver le repos. |
NOTES: | Tome I, page 465 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305342 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Julie, M. de Wolmar insère dans la lettre qu’il envoie à St. Preux pour lui annoncer la nouvelle, celle qu’elle lui a écrite avant de mourir. Elle lui avoue que son amour pour lui est toujours vivant. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, j’eus beau vouloir étouffer le premier sentiment qui m’a fait vivre, il s’est concentré dans mon cœur. Il s’y réveille au moment qu’il n’est plus à craindre ; il me soutient quand mes forces m’abandonnent ; il me ranime quand je meurs. |
NOTES: | t. II, p. 385 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305533 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse était le fils du roi d’Espagne et de sa première femme qui est morte. Son père se remaria avec la fille du roi du Portugal, une méchante sorcière. Elle eut un fils nommé Brandin avec le roi d’Espagne. Pour qu'il succède à son père, la marâtre passe un onguent sur le corps de son beau-fils et le transforme en loup-garou. |
COTEXTE ET CITATION: | Dun oingnement li oint le cors Qui tant estoit poissans et fors ; Tant par estoit de grant vertu, Si tost com l’enfes oins en fu, Son estre et sa samblance mue, Que leus devint et beste mue, Leus warox de maintenant. |
NOTES: | P. 47-48, v. 301-307.
Grâce à un anneau magique et à des formules, la reine Brande défait le sortilège et restitue son humanité à Alphonse (p. 269). |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305701 accreditee |
CONTEXTE: | Renaudin, fils du roi Mabrien, vient d’épouser Eglantine, la fille du roi païen Bruyant |
COTEXTE ET CITATION: | Et au regard du roy Regnauldin et sa femme, si bonne chiere firent ensemble qu’en la premiere nuyt ung beau filz engendrerent, qui depuis fut moult vaillant homme en armes. |
NOTES: | Rubrique 54, paragraphe 1, p. 449. |
SOURCE: | ANONYME, Mabrien. Genève: Droz, 1998.Edition Philippe Verelst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305848 accreditee |
CONTEXTE: | Sabel enseigne l'épinette auc filles de la maison et le latin aux garçons. |
COTEXTE ET CITATION: | Cantidiane prit feu, & arrestant trop souvent ses yeux sur le visage de ce beau maistre, elle y rencontra le brisant où elle fit naufrage de sa franchise, & en suitte de son honneur. |
NOTES: | Page 501. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305723 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Alcuin qui a épousé une jeune et belle femme fait surveiller celle-ci car il est inquiet de sa familiarité avec Marcion. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais il a beau se mettre en peine pour rencontrer ce qui n'est pas : tous ses rapporteurs ne lui marquent que des indices de bienveillance entre sa femme et Marcion ; mais sa maladie, qui change les ombres en corps et les fausses apparences en vérités manifestes, lui fait croire qu'il est trahi. |
NOTES: | Page 80. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305766 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la haine entre leurs deux familles Lucrèce et Paulin se marient clandestinement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se resolurent à un mariage clandestin, aprés s'estre donné l'un à l'autre toutes les asseurances & de parole & par escrit qui se peuvent desirer, & en presence d'une vieille servante de la maison de Lucrece, qui estoit la mediatrice de tout ce beau mesnage. |
NOTES: | Page 281. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305797 accreditee |
CONTEXTE: | Alors qu'Armogaste est destiné aux ordres par ses parents, il tombe amoureux de Turnia dès qu'il la voit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce beau visage de Turnia ne lui eut pas plustost donné dans le syeux, que mille feux nasquirent en son ame de cette seule veuë. |
NOTES: | Page 83. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305815 accreditee |
CONTEXTE: | Zoello, étudiant à Pise, a enlevé la fille de son hôte et prétend être marié clandestinement avec elle car il refuse le mariage que son père arrange pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il a beau dire & beau faire, son pere fait declarer nul ce mariage clandestin, & se resout de renvoyer cette fille à son pere à Pise. |
NOTES: | Page 154. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305837 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian est jaloux de sa jeune femme, cela sans raison. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, apres avoir caressé sa femme, & estre tombé en de grandes deffaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu'il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu'il en tire l'ame. |
NOTES: | Page 422. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305852 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir épousé Cantidiane puis une vieille matrone de Messine, il se marie à Savonne avec une vieille fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les parens le trouverent de bonne mine, de belle deffaite, & quoy qu’estranger, eurent de l’inclination à leur donner leur fille, qui peut-estre les en avoit priez, parce qu’elle estoit devenuë amoureuse de ce beau musicien. Nostre homme, quoy que desja marié en deux endrois, comme nous avons fait voir, ne trouve rien de trop chaud, & entend volontiers à ce troisièsme parti. |
NOTES: | Page 508. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305855 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée et son mari, qui sont restés quatorze ans sans avoir d'enfants élaborent un stratagème pour obtenir un héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | Aristée se feint grosse, & conduit sa menee si dextrement par le consentement de son mary, qui estoit le principal autheur de ce stratagème, qu'elle feignit d'accoucher justement au temps qu'une femme de village, gaignee pour cela, fit un beau fils, qui porta le nom de Diomede. |
NOTES: | Page 527. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305858 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Maturian qui doit demander la main d'Ethelunolde pour son fils, tombe amoureux d'elle et la demande pour lui-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais s'il y porta ses yeux pour un suject, ils le servirent pour un autre, & sans y penser, de beau pere qu'il pensoit estre, il devint amoureux , & en un instant toute sa glace devint une grande flamme. |
NOTES: | Page 542. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305860 accreditee |
CONTEXTE: | Mariée par ses parents avec le vieux Maturian, Ethelunolde est tombée amoureuse de son beau-fils. Comme il résiste à ses avances, elle tente de l'empoisonner avec la complicité de sa servante. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayant par une grosse somme d'argent esbloüy, ce lui sembloit, les yeux d'un apoticaire, elle tira de luy du venin que ces deux malicieuses femelles sceurent si dextrement mesler dans le breuvage d'Aigulphe, que peu de temps aprés son repas il tomba en des estourdissemens merveilleux, & de là dans un assoupissement qui le fit croire mort par l'espace d'un jour. |
NOTES: | Page 545. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305861 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelunolde qui est tombée amoureuse de son beau-fils, a tenté de l'empoisonner parce qu'il résistait à ses avances. Pour éviter le scandale d'une condamnation, son mari la force à se retirer dans un couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Il se contenta qu'elle fust tonduë & jettée dans un monastere pour y faire penitence le reste de ses jours de ses deux furieux appetits, de volupté et de vengeance. |
NOTES: | Page 551. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105334 accreditee |
CONTEXTE: | Un juge se venge de sa femme infidèle en l'empoisonnant avec une salade de sa spécialité, et se permet un deuil des plus grandiose. |
COTEXTE ET CITATION: | Ung beau jour du moys de may, alla cueillir en son jardin une sallade de telles herbes, que, si tost que sa femme en eust mangé, ne vesquit pas vingt quatre heures. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 36] La Pléiade, p. 955. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305901 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian, pris d’une jalousie incontrôlable à l’égard de la jeune femme qu’il vient d’épouser, la tue car il redoute qu’elle n’épouse Pollio, qu’elle a fréquenté avant son mariage et qu’elle aime, lorsqu’il sera mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, après avoir caressé la femme, & estre tombé en de grandes defaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu’il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu’il en tire l’ame. |
NOTES: | Page 422. L'infidélité est redoutée par le vieux mari jaloux. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |