OCCURRENCE: | 102850 chantier |
CONTEXTE: | L'assemblée des rabbins accuse Josebeth d'infidélité et la fait passer en jugement. Pièce à conviction no 1: la chemise sur laquelle Villeneuve lui a inscrit un madrigal. Elle prétend que c'est elle qui l'a écrit pour s'amuser et passer le temps. Les rabbins lui imposent l'épreuve de "l'eau de Jalousie". L'absorption de ce breuvage tue une femme adultère mais n'affecte pas l'innocente. Ephraïm Ben Manasse a empoisonné le breuvage en y mêlant de la poudre de diamant, qui devrait causer des perforations stomacales et intestinales. Josebeth insiste pour qu'Ephraïm boive en même temps qu'elle. Josebeth triomphe et se convertit publiquement au christianisme. |
NOTES: | [(Page) 226-45] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102790 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li" Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994, p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102662 accreditee |
CONTEXTE: | Gabrine, mère dénaturée, en proie à une passion sénile, tue son fils et empoisonne sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Gabrine avait accommodé deux sortes de breuvage l'un pour son fils, et l'autre pour sa fille." (469) "L'autre breuvage était du vin où elle [Gabrine] avait fait tremper de la coque du Levant..." (469) "Enfin la Cour ayant examiné ces crimes horribles [...] (477) un breuvage amoureux, une boisson empoisonnée[...]" (479) |
NOTES: | [(Page & Histoire) 469,477,479, xxii] Mythe de Médée. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 103652 accreditee |
CONTEXTE: | Fleurie, l'héroïne, se suicide par amour. Elle prend du poison d'un petit cabinet. Elle le détrempe dans un verre d'eau. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle avale courageusement le poison puis se couche dans son lit. La violence et la quantité du breuvage s'étant emparé de son coeur, elle commence à fermer ses beaux yeux [...] et avec un soupir qu'elle tire, son âme s'envole. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 336, XIV] Cet acte la met au rang des généreuses dames de l'Antiquité : Alcyone, Porcié, Arria, selon Rosset. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 102570 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Clorante, accusé de conspiration, est empoisonné. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils en accompagnaient un troisième, qui tenait un gobelet plein de poison. On nous ordonne, dit-il à mon maître, de vous faire avaler ce breuvage. |
NOTES: | [(Page) Tome I, 21] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305709 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li". Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994,p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305727 accreditee |
CONTEXTE: | Alcuin menace un pharmacien pour qu'il lui donne un poison pour se venger de sa femme qu'il accuse à tort de l'avoir trompé. Le pharmacien trouve le subterfuge d'administrer à l'épouse un puissant somnifère. |
COTEXTE ET CITATION: | Curce lui donna un breuvage pour endormir, fait d'une composition si forte que le sommeil qu'il exciterait serait une vraie image de la mort. |
NOTES: | Page 87. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305794 accreditee |
CONTEXTE: | Ediltrude, l'ancienne maîtresse du vieux Colmat l'empoisonne pour se libérer de l'emprise qu'il exerce sur elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui donna donc un breuvage, dont le venin fut si present, qu'aussi-tost il se sentit pris, & se doutant d'ou il venoit, il saisit à la gorge cette mal-heureuse, & lui ayant fait croire qu'il lui pardonneroit si elle lui disoit la verité, afin qu'il y remediast de bonne heure par un antidote, elle lui confessa sa faute ; & comme l'on alloit querir de la contre-poison il expira. |
NOTES: | Page 47-48. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305820 accreditee |
CONTEXTE: | Cassandre qui ne s'entend pas avec son mari et qui veut vivre avec son amant, recourt au poison. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette premiere poison ayant esté preparée & meslée dans le breuvage d'Euphelio avec que tant de subtilité qu'il ne s'en apperceut point en l'avalant, ce fut à Cassandre à attendre l'effet de cette poction acvecque plus de continence et de patience qu'elle n'eust voulu, parce que ce mary espiant ses actions, & ne cherchant qu'une occurrence pour luy payer en un coup toutes ses debtes, la veilloit avec soin, dont la rusée s'appercevant fit tresve pour quelque temps avec son amant, jusques à ce que ses liens fussent rompus par la mort de son mary, qu'il avoit dans l'estomac. |
NOTES: | Page 167. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305829 accreditee |
CONTEXTE: | Gordian empoisonne sa femme qu'il soupçonne de l'avoir trompé, alors qu'elle est innocente. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme ayant en vain prié, pleuré, soupiré, protesté, juré, fut en vain contrainte, ayant le sang & le fer en horeur, d'avaler le mortel breuvage, qui fit un effect si soudain, qu'à peine l'avoit-elle pris, qu'elle se trouva demi-morte. |
NOTES: | Page 196. Par la suite, il assassine la servante de sa femme et sa famille. Il la croit complice alors qu'elle est innocente. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305860 accreditee |
CONTEXTE: | Mariée par ses parents avec le vieux Maturian, Ethelunolde est tombée amoureuse de son beau-fils. Comme il résiste à ses avances, elle tente de l'empoisonner avec la complicité de sa servante. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayant par une grosse somme d'argent esbloüy, ce lui sembloit, les yeux d'un apoticaire, elle tira de luy du venin que ces deux malicieuses femelles sceurent si dextrement mesler dans le breuvage d'Aigulphe, que peu de temps aprés son repas il tomba en des estourdissemens merveilleux, & de là dans un assoupissement qui le fit croire mort par l'espace d'un jour. |
NOTES: | Page 545. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |