OCCURRENCE: | 104272 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Edouard réfute avec force les raisons alléguées par l'Amant de Julie pour autoriser le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il t'est donc permis, selon toi, de cesser de vivre ? La preuve en est singulière ; c'est que tu as envie de mourir. Voilà certes un argument fort commode pour les scélérats : ils doivent t'être bien obligés des armes que tu leur fournis. |
NOTES: | Tome I, page 458. La lettre XXII est une réfutation des arguments pour le suicide déployés par Saint-Preux dans la lettre précédente. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104184 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui vient d'apprendre que sa femme a été épargnée par les serfs chargés de l'exécuter, décide de partir à sa recherche, comme un pauvre parmi les pauvres. |
COTEXTE ET CITATION: | certes, dist il, je ne bevrai De vin, ne mengerai de char, Si ne merra sommier ne char Et a pié sanz cheval irai Ne de linge ne vestirai, Ne ne müerai chaucemente Tant que Nostre Sires consente Qu'a son gré la puisse trouver. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 160, v. 5246. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102374 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite révèle à Mordret le secret de sa naissance à mots couverts, et lui prédit qu'il tuera son père. Furieux et incrédule, Mordret le tue. Lancelot qui l'accompagnait prend la lettre qui se trouvait dans la main de l'ermite et la lit en cachette de Mordret. La lettre dévoile le secret en termes clairs. |
COTEXTE ET CITATION: | "certes, fait li prodons, no fist, ainz t'engendra uns autres rois qui mielz vaut et qui plus fist de toutes choses que cil ne fist que tu tiens a ton pere. [...] Si resgarde les lestres et voit qu'els disoient : "Os tu, Mordrez, par cui main je doi morir, saches vraiement que li rois Artus qui t'engendra en la fame le roi Loth d'Orcanie, ne fera mie mains de oit que tu as fet de moi." "Oh non, dit le prudhomme. C'est un autre roi qui t'engendra, de plus grande valeur et qui a accompli plus d'exploits que celui que tu considères comme ton père. [...] "Déchiffrant l'écrit, il en lut le contenu : "Téméraire Mordret, de la main de qui je dois mourir, sache que le roi Arthur qui t'engendra dans la femme du roi Loth d'Orcanie ne te traitera pas avec moins de rigueur que tu m'as traité". |
NOTES: | Tome II, p. 332-334, chap. XCVI ; t. V, p. 221-223. Traduction d' Alexandre Micha, Paris, UGD, Collection 10/18, 1984. |
SOURCE: | Anonyme, Lancelot en prose. Genève: Droz, 1980.Edition A.Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 101656 chantier |
CONTEXTE: | Après avoir tué son rival en duel, don Quichotte doit s'éloigner. certes, il ne craint rien, mais deux sûretés valent mieux qu'une. |
NOTES: | [(Page) 152] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200151 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur dont le château est encerclé par Aguingueron, explique à Perceval que à bout de provisions, elle est sur le point de se rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais certes ainz qu[e] il m’ait vive, M’ocirré je, si m’avra morte, puis ne m’an chaura s’i[l] m’en porte. Non vraiment ! Plutôt qu’il ne m’ait vivante, je me tuerai, il n’aura que mon cadavre. Peu m’importe alors s’il emmène ! |
NOTES: | P. 158, v. 1984-1986 ; trad. p. 159. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305090 accreditee |
CONTEXTE: | La promesse que le roi de Hongrie a faite à sa femme mourante de ne se remarier qu'avec une femme qui lui ressemble parfaitement, le conduira à désirer se marier avec sa fille et à une série de malheurs dont la mutilation et la fuite de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Si les princes et les comtes de ce pays ne veulent pas que le royaume de Hongrie aille à ma fille à votre mort, et s'ils vous demandent de vous remarier pour avoir un fils, je vous autorise à le faire, mais à la condition que vous puissiez trouver une femme dont la ressemblance avec moi soit parfaite. ... certes, ma dame, je vous le promets, et jamais je ne manquerai à ma parole. |
NOTES: | [(Page ) P. 28. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305705 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Conte premier, par Madame Mélibée |
COTEXTE ET CITATION: | En la ville de Tholose naguiere demeuroit ung riche et tresopulant homme nommé Pyralius, lequel avoit pour espouse une moult belle Damoiselle qu’on appelloit par nom madame Rosemonde Chiprine. A cestuy Pyralius certes villain de meurs et non assez apte pour servir une si jeune Dame telle qu’estoit la dame Rosemonde au faict et lucte du delicieux amour, la naturelle chaleur par longues maladies estoit faillye et jà estaincte par le merite de ses longs et vieulx ans, et oultre ce, se trouvoit si difforme et malheureux en beaulté qu’il ressembloit plustost quelque monstre que non pas homme humain […]. |
NOTES: | Pages 47-48. |
SOURCE: | Flore Jeanne, Contes amoureux. Saint-Étienne: Université de Saint-Étienne, 2005.Éd. R. Reynolds-Cornell |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |