OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102998 provisoire |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte offre un portrait à Marie Rezati. |
COTEXTE ET CITATION: | Il trouva le moyen de remettre à cette jeune personne un miroir, qui dans une boîte plus grande que celle du marchand, contenait vis-à-vis la glace le portrait d'un homme fort aimable. |
NOTES: | Manque la page [61? 100? 190-3? dans GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101512 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier raconte à G.M. sa propre histoire d'amant trahi sans que ce dernier ne s'y reconnaisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Lescaut et Manon tremblaient pendant mon récit, surtout lorsque je faisais son portrait au naturel. |
NOTES: | [( Page & Partie) 85] Édition: GF |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305966 accreditee |
CONTEXTE: | La reine cache Girart déguisé en pèlerin. |
COTEXTE ET CITATION: | Apelet Benassis, lo cantador Del moster de la Croix au Sauvador : « Arjerjaz is romeu, lui e ss’ossor ; De ma terre fu naz, sin ai tendror ; E furent d’un lignage nostre ancessor. E faices le per mei tant calador Que nol sachent la fors cil gabador, Chevaler ne sirvent losengedor. » Elle appela Bienassis, le chantre de l’église Sainte-Croix du Sauveur : « Logez ce pèlerin, ainsi que sa femme. Il est de mon pays ; j’ai de l’affection pour lui. Nos parents sont du même lignage. Et faites-le pour moi si secrètement que tous les mauvais plaisants l’ignorent, ainsi que chevalier ou serviteur médisant. |
NOTES: | Page 588-89, v. 7870-77. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 101380 chantier |
CONTEXTE: | Un chevalier de Malte décide d'armer un vaisseau et de faire le corsaire contre les vaisseaux barbaresques. |
NOTES: | [(Page) V.II, pp.1-2] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100226 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Prince de Nemours amoureux de Mme de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il n'en parla pas même au vidame de Chartres, qui était son ami intime, et pour qui il n'avait rien de caché. <CITATION>Il prit une conduite si sage et s'observa avec tant de soin que personne ne le soupçonna d'être amoureux de Mme de Clèves que le chevalier de GuiseCITATION> [...]" |
NOTES: | Page 283. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102454 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Chrétien termine ainsi son roman du chevalier au Lion. Je n'en ai jamais entendu raconter davantage [...]" |
NOTES: | Coll. Lettres gothiques, Le Livre de poche, trad. D. H. Hult, no.4539, 1994, Paris v. 6804-6 p. 595 Il s'agit d'un effet de dédoublement de la figure du narrateur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100038 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En fait c`est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint -Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuriers Le Brun, Merval, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la bridoie, il cherche à vous embâter de sa maîtresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé afin de partager encore avec vous votre femme ..." |
NOTES: | [(Page) 271 GF] p 727 autre édition |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 103570 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame envoie sa servante dans le lit de son mari pour jouir d'un moment d'intimité avec son ami, un chevalier de retour de guerre et venu en visite. Se retournant dans son sommeil, le mari tête le sein de la personne qui dort auprès de lui et se rend compte qu'il ne s'agit pas de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur, comme il avoit de coutume, une heure environ devant le jour, se réveilla, et vers sa chambrière se vira, cuidant estre sa femme, et <CITATION>au taster qu'il fist hurta sa main d'aventure à son tétin, qu'il sentit très dur et poignant ; et tantost cogneut que ce n'estoit point celuy de sa femme, car il n'estoit pas si bien troussé CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) p. 250. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102436 accreditee |
CONTEXTE: | La lance donnée par Urzande à Amadis est magique. |
COTEXTE ET CITATION: | La damoyselle qui vous donna la lance, me dit qu'elle la portoit au meilleur chevalier du monde. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 67, 6] La citation indique le caractère extraordinaire du héros et non pas de l'arme. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102438 accreditee |
CONTEXTE: | L'épée donnée par Urzande à Galaor le désigne comme héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Une tant belle espée est convenable à tant beau chevalier que vous estes. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 124, 12] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101522 chantier |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte, aidé de son associé Gourdan, un vieux corsaire maltais, engage le combat devant les côtes de Tunisie avec quatre vaisseaux chargés de pélerins à destination de La Mecque. Deux vaisseaux sont coulés et les deux autres pris. |
NOTES: | [(Page) 3-5] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 100312 chantier |
CONTEXTE: | Jacob qui a cédé la place à un chevalier auprès de Mme de Ferval se dissimule dans un réduit pour entendre la suite de leur entretien. |
NOTES: | [(Page) 212 GF [1965]] Cet événement a peu d'importance pour l'intrigue elle-même, Jacob n'apprenant rien d'essentiel. C'est un procédé nécessité par la narration à la 1ère personne. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102302 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme trahit son soupirant, le livrant à un autre chevalier (son amant) qui le blesse. Le Damoysel secourt le chevalier soupirant, après que la femme a même "mis ses mains dans les plaies" du soupirant pour hâter sa mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ceste nuict dernière m'a faict ung tour vilain et lasche. (1, 5, 55) |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 55, 5] Livre 1 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101388 chantier |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte libère Hattigé par galanterie à l’nsu du corsaire Gourdan qui voulait la garder pour en faire sa maîtresse. |
NOTES: | [(Page) 73-4] Consulter également le topos BELLE_CAPTIVE.< |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100888 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte offre un miroir à Marie Rezati avec son portrait. |
COTEXTE ET CITATION: | S'étant rendu dans le voisinage du château, il trouva le moyen de remettre à cette jeune personne un miroir, qui dans une boîte plus grande que celle du marchand, contenait vis-à-vis la glace le portrait d'un homme fort aimable avec une lettre tendre. |
NOTES: | GF 1990 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102732 accreditee |
CONTEXTE: | La lecture d'un livre sur la chevalerie attire Galaor à devenir un chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | [Galaor] n'avoit gueres aultre exercice qu'à lire dans ung livre que le bon homme luy avoit bailé, lequel traictoit des faitz d'armes d'aulcuns chevaliers anciens, et tant y print plaisir, qu'a ceste occasion (et aussi d'un instinct naturel) luy print grand vouloir d'estre chevalier. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 68] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101446 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Volanges raconte à Madame de Rosemonde qu'on dit que la querelle entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait tous les deux. |
COTEXTE ET CITATION: | On dit donc que la querelle survenue entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait également tous deux; que, comme il arrive presque toujours, les deux rivaux ont commencé par se battre, et ne sont venus qu'après aux éclaircissements. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 364, 168] |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102448 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il entendit une voix qui crioit : Ha, bon chevalier, secourez moy. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 136, 13] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Ausset F. |
OCCURRENCE: | 105322 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier blessé qui veut demander secours à la reine, réputée pour sa charité envers les démunis, la surprend dans les bras de son chevalier féerique. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'uis de la chambre ou ele gist trova overt, dedenz se mist. <CITATION>Lez la roïne vit celui dont il ot puis ire e ennui; entre ses braz la dame tint,CITATION> dont s'en ala, puis ne revint. Il trouva ouverte la porte de la chambre où elle couchait et entra. Il vit alors près de la reine celui qui fut plus trad la source de ses ennuis et de ses trouments ; il tenait la dame dans ses bras, puis il s'en alla pour ne plus jamais revenir. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 162-165, vv. 209-214. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | TT102322 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Maintenant donc monseigneur Yvain est seigneur du château, et le mort est vite oublié. Celui qui l'avait tué a épousé sa femme, et ils partagent le même lit". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p. 223, vers 2166-2169 De la part de l'épouse, ce mariage résulte d'un calcul politique (trouver le meilleur chevalier pour défendre sa fontaine). Le narrateur fait douter de la pureté des intentions et de l'amour de Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305995 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes et les esclaves du sérail, se croyant désormais sans maître, ne pensèrent qu'à s'emparer de ce qui s'offroit de plus précieux à leurs yeux, et qu'à profiter de l'obscurité pour s'échapper de leur prison. […] Pour lui, je n'eus pas le plaisir que j'avois espéré de le voir céder à la soif ou à la faim. Dès la même nuit, comprenant par le long délai de sa confidente qu'elle étoit retenue malgré elle, et qu'il alloit se trouver dans un cruel embarras sans son secours, il prit le parti de ne pas attendre le jour pour sortir de sa retraite, et connoissant ma maison, il se flatta de s'échapper facilement à la faveur des ténèbres. […] Ainsi le chevalier n'aiant tiré aucun fruit de l'artifice eut recours à la violence. Il trouva le moyen de faire passer une épée à Synèse, et s'étant lié avec quelques domestiques du château depuis le séjour qu'il faisoit sa prison pour le seconder avec tant de vigueur que toute la maison de Condoidi attirée par le tumulte ne put empêcher leur fuite. |
NOTES: | GF, p. 76, 183, 221. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 100762 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain est unaniment reconnu comme le défenseur des opprimées. Il se conforme ainsi à l'idéal du parfait chevalier (Cf Le Conte du Graal : exposé des règles du chevalier) |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost le roy a Dieu commande, Si s'est de le court departie ; Si pense qu'en toute sa vie Ne finera par toute terre Du chevalier au leon querre, Qui met sa paine en conseillier Cheles qui d'aÿe ont mestier. Sur ce, elle recommande le roi à Dieu, et elle quitte la cour en se disant qu'elle ne cessera de toute sa vie de chercher par toutes les terres le chevalier au Lion qui fait tous ses efforts pour secourir celles qui ont besoin d'aide. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 346-347, vv. 4808-4814. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101390 chantier |
CONTEXTE: | Les corsaires chrétiens ont capturé au cours du combat une belle Turque (Hattigé), que Gourdan veut se réserver. Le chevalier tombe amoureux d'elle avant même de la voir. |
NOTES: | [(Page) 5-9] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104836 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur Keil, dont mademioselle *** avait jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore ; j'écartai un des rideaux pour le contempler ; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du chevalier; c'étoit lui qui venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé. Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué ; mais le dirais-je ? Le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui. |
NOTES: | p 98-99 dans édition de 1792 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 102358 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le Dit de la Pastoure, la Bergère, (la pastoure) raconte sa peur lorsqu'elle voit arriver à la lisière de la forêt où elle garde ses moutons, une troupe de chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Vv 490-496 Mais moy qui fus seule en crainte Des chevaulx ouy la frainte Qui par le bois se hastoient Et ja pres de moy estoient, Tout neme veissent ilz mie. Adonc la char me fremie De paour, si me tins coye Et du tout mon chant acoye. Le passage suivant précise que les craintes de la bergère sont celles d'être violée (honnie). vv 835-37 Quand je les vi m'esbahy, car cuiday estre honnie Et de toute honneur bannie. |
NOTES: | [(Partie & Page) Pp. 239 et 249, vv 490-496. |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103144 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende, négligée par son mari, cède à la passion du chevalier (bientôt le prince) de Navarre. Désespérée, son amant mort à la guerre, elle dévoile le secret au comte de Tende, son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le temps et les occasions avaient triomphé de sa vertu et du respect et, peu de temps après qu'elle fut chez elle, elle s'aperçut qu'elle était grosse. [...] Elle fut pressée plusieurs fois d'attenter à sa vie; cependant elle conçut quelque légère espérance sur le voyage que son mari devait faire auprès d'elle, et resolut d'en attendre le succès. [...] Cette lettre me va coûter la vie; mais je mérite la mort et je la désire. Je suis grosse. Celui qui est la cause de mon malheur n'est plus au monde, aussi bien que le seul homme qui savait notre commerce; le public ne l'a jamais soupçonné. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428 et 430 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 101910 chantier |
CONTEXTE: | Gourdan, fier de son habileté de corsaire, est jaloux de la bravoure ( et de la chance?) du chevalier de Malte. Sa jalousie fait qu'il n'est pas aussi heureux qu'il devrait l'être des résultats du combat. |
NOTES: | [(Page) 5] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104838 CHANTIER |
CONTEXTE: | pp 98-99 "Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore; j'écartai un des rideaux pour le contempler; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du chevalier; c'étoit lui qui [99] venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé . Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué; mais le dirais-je? le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui." |
COTEXTE ET CITATION: | Monsieur Kiel, dont Mademoiselle *** avoit jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
NOTES: | 98-99 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | TT102412 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Voilà un acte bien malencontreux, lui répliquèrent ses compagnons, car si la blessure est grave et que le roi vienne à le savoir, nous serons tous châtiés et mis à mort; en admettant que le roi ne s'en mêle pas lui-même, personne à part Dieu ne pourrait nous protéger contre la parenté du chevalier, pour peu qu'ils apprennent qu'il lui est arrivé malheur sur ce chemin". "Aussitôt ils tournèrent bride et s'enfuirent à travers la forêt". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 118, 65] -peur de sanctions, de représailles de la part du roi ou de la parenté du blessé. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Michel B. |
OCCURRENCE: | 102414 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, à présent je vous requiers en votre qualité de roi de me faire justice à propos de la reine, qui a tué mon frère par trahison; si elle veut le nier et refuser de reconnaître qu'elle s'est rendue coupable de déloyauté, je serais prêt à prouver le contraire contre le meilleur chevalier qu'elle voudra m'opposer. |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 123, 67] L'accusée est une reine, donc avantagée socialement. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104078 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce qu'on appelle le point d'honneur, est un Tyran plus cruel pour les braves gens, que les passions les plus violentes. Alibirond étoit en vain attaché à la Cour de France par un amour aussi tendre que constant. Une rencontre en forme de duel l'en arracha, et il voyagea longtemps comme un chevalier errant dans la plus belle et la plus grande partie de l'Europe. |
NOTES: | [(Page) 475] Slatkine vol 2, p. 247 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200156 accreditee |
CONTEXTE: | En ne s’engageant pas dans le tournoi, Gauvain ne se comporte pas en chevalier aux yeux des autres qui le prennent pour un marchand déguisé en chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja cil ne l’ossera desfandre Qui l’a amené en la vile, Il sert de molt malveise guile, Escuz et lances fait porter Et chevax an destre mener Et ensin les costumes amble Por ce que chevalier resamble. Il se fait franc en ceste guise Quant il vet an marcheandise. Jamais n’osera prendre sa défense celui qui l’a conduit dans la ville, car il use d’une indigne tromperie, en faisant transporter des écus et des lances et mener des chevaux par la bride. Il fraude ainsi les impôts coutumiers, en ressemblant à un chevalier. De cette manière il se fait exempt de taxe, alors qu’il va vendre sa marchandise. (371) |
NOTES: | P. 370, v. 5148-5156. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200177 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de France récompense ceux qui ont aidé Jehan et Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Frere le conte o lui s’en vont, Car de sa menie esté ont Tant comme il furent escuier, Aussi furent il chevalier, Tant que bien leur guerredona : Femmes et tere leur donna, Dont il furent riche et manant. Les nouveaux chevaliers, frères du comte, suivirent le roi, car ils avaient appartenu à sa maison du temps où ils étaient écuyers et y restaient maintenant en tant que chevaliers. Le roi les en récompensa largement en leur donnant femmes et terres, ce qui en fit de riches seigneurs. (196) |
NOTES: | P. 181, vv. 6079-6085 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200118 accreditee |
CONTEXTE: | Gauvain blesse le Gardien des Passages de Gauvoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost li chevaliers s'eslaisse, Sanz desfience et sanz menace, Lo cheval point, l'escu embrace. <citation>Et mes sire Gauvains s'adrece Vers lui, sel fiert si qu'il lo blece El braz et el costé molt fort,citation> Mais ne fu pas navrez a mort [...] Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au bras. Monseigneur Gauvain se dirige aussi vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au bras et au côté, mais la blessure ne fut pas mortelle [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. vv. 8308-8314. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200220 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Navarre manque à la comtesse de Tende. |
COTEXTE ET CITATION: | La comtesse de Tende commença à sentir les douleurs et la crainte des périls où il serait exposé, <CITATION>elle résolut de se dérober à la contrainte de cacher son affliction et prit le parti d'aller passer la belle saison dans une terre qu'elle avait à trente lieues de Paris.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, p. 427. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200144 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval part pour se faire adouber chevalier à la cour d’Arthur, sa mère qui avait voulu le soustraire à ce type de vie, s’évanouit et mourra de son départ. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il vallez fu esloigniez Lo giet d’unne pierre menue Si se retorne et voit chaüe Sa mere au chief do pont arriere, Et gist pasmee an tel maniere Con c’ele fust chaüe morte. Une fois qu’il se fut éloigné à distance de jet d’une petite pierre, le jeune homme se retourne et voit sa mère tombée, derrière lui, au bout du pont-levis, gisant là, évanouie, comme si elle était tombée morte. (65) |
NOTES: | P. 64, vv. 584-589 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200225 accreditee |
CONTEXTE: | Et einsi com il aprochoient Vers la forest, issir an voient Le cheval Keu, sel reconurent, Et virent que les regnes furent Del frain ronpues anbedeus. Li chevax venoit trestoz seus, S'ot de sanc tainte l'estriviere. |
COTEXTE ET CITATION: | Le sénéchal Keu s'impose comme candidat pour triompher du chevalier qui tient en captivité des personnes de la cour. Son cheval revient de la rencontre tout seul. |
NOTES: | P. 60, v. 257-263. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200226 accreditee |
CONTEXTE: | Le sénéchal Keu s'est vanté de pouvoir l'emporter sur le chevalier au Lion mais Keu se retrouve à terre, en face d'Arthur et de ses chevaliers, après avoir fait une chute. Il doit faire face aux rires et aux moqueries des spectateurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Mesire Yvains cop si puissant Li donna que de sor la celle A fet Keus la tournebouele, Et li hiaumes en terre fiert. Monseigneur Yvain lui porta un coup si puissant que, depuis la selle, Keu fait la culbute et son heaume heurte le sol. |
NOTES: | Pp. 188-189, vv. 2256-2259. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200216 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende qui aime le chevalier de Navarre, est prise d'un accès de jalousie parce qu'il va épouser la princesse de Neufchatel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende était prête à expirer de douleur. Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique ; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes ; <CITATION>elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, pp. 421-422. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Navarre réussit à faire parvenir une lettre à la Comtesse. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende passa la nuit, comme on se le peut imaginer, agitée par ses inquiétudes ; elle appela ses femmes sur le matin et, peu de temps après que sa chambre fut ouverte, <CITATION>elle vit son écuyer s'approcher de son lit et mettre une lettre dessus, sans que personne s'en aperçut.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, p. 423. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, quand vous serez venus devant lui : “le chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200066 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas séjourne chez son hôte bourgeois pendant qu’Ydoine est en pélerinage, lorsqu’un messager arrive pour annoncer la tenue d’un tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost com Amadas le voit, A son atour bien aperçoit Et as letres qu’il voit porter Qu’il est de court et a l’aler. [...] Li vallés fu preus et cortois : Bien voit que il n’est pas borjois, Ains set bien qu’il est chevaliers. Dès qu’Amadas l’a vu, il s’est tout de suite rendu compte à sa tenue et aux messages qu’il lui voit porter qu’il appartient à une cour et qu’il est en mission. [...] Le jeune homme était noble et courtois ; il voit bien qu’Amadas n’est pas un bourgeois et comprend fort bien qu’il est chevalier. |
NOTES: | P. 166, vv. 4059-4073 |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104612 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En réalité c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint-Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuries Le Brun, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la Bridoie, il cheche à vous embater de sa maitresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé, afin de partager encore avec vous votre femme...Ahi! la gorge!..." |
NOTES: | p:271 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 105304 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude aux moyens par lesquels le chevalier va guérir. C'est l'étrange biche qui s'exprime ici. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne par herbe, ne par racine ne par mire, ne par poisun N'avras tu ja mes guarisun de la plaie qu'as en la quisse, <CITATION> de si que cele te guarisse ki sufera pur tue amur si grant peine e si grant dolur CITATION> qu'unkes femme tant ne sufri ; e tu referas tant pur li. Nulle herbe, nulle racine, nul médecin, nulle potion ne guériront jamais la plaie de ta cuisse, tant qu'une femme ne viendra pas la guérir, une femme qui souffrira pour l'amour de toi plus de peines et de douleurs que nulle autre amoureuse. Et toi, tu souffriras tout autant pour elle. |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, pp. 32-33. vv. 110-117. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305461 accreditee |
CONTEXTE: | Le Bel Inconnu est arrivé au château de la Gaste Cité où l’attendent une série d’enchantements et d’apparitions surnaturelles : après ces haches, arrive un chevalier avec une corne sur le front qui crache du feu (92), et une guivre (vipère) qui se révèlera être la fille du roi Gringras (96, 102). Dans le château de l’Ile d’Or où réside la Pucelle aux Blanches Mains, il fera face aussi à des enchantements traités sur le mode ironique (140-141 ; 149-151). |
COTEXTE ET CITATION: | Par mi l’uis ens voloit entrer, Quant vit destendre et enteser De haces grans por lui ferir ; Par deseur lui les vit venir. Ariere maintenant se trait, Mors fust se il n’eüst ço fait. Il allait passer la porte quand il aperçut de grandes haches prêtes à le frapper, qu’il vit descendre au-dessus de sa tête ; il n’eut que le temps de se rejeter en arrière pour ne pas mourir. |
NOTES: | P. 90-91, v. 2937-2962 ; trad. p. 60. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305472 accreditee |
CONTEXTE: | Un roi païen attaque des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle, tue un chevalier et enlève sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | En la compaigne ot un François, chevalier et preu et courtois, qui au baron saint Jake aloit ; une soie fille i menoit qui a l’apostle s’ert vouee ains qu’ele issist de sa contree, por son ami qui mors estoit de cui remese ençainte estoit. Li chevaliers le vaut deffendre. De lui ne caut a aus vif prendre, ains l’ocïent, sel laissent mort et sa fille mainent au port. |
NOTES: | P. 21, v. 93-104. Voir p. 23, vv. 149-176 : naissance des deux enfants le jour de Pâques. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305546 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende ne peut pas supporter l'idée du mariage de son amant, le chevalier de Navarre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes; elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel. |
NOTES: | P. 401 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305583 accreditee |
CONTEXTE: | On annonce au père de Ganor, empereur de Rome, la conduite héroïque et intelligente d’Ille dans la bataille, et le fait qu’on l’a nommé sénéchal pour remplacer celui qui est mort. Sa fille se sent alors prise par l’amour, d’autant plus qu’elle se rappelle de la beauté et de la prestance du chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ganor, la fille au roi, la bele, Ot conter d’Ille tel novele qu’enamé l’a sor tote rein; La belle Ganor, la fille du roi, à force d’entendre vanter les mérites d’Ille, s’est mise à l’aimer plus que tout. |
NOTES: | P. 126, vers 3285-87. Voir aussi v. 3211-12 : Ganors, la fille au roi, la bele, est mout lie de la novele. La belle Ganor, la fille du souverain est tout heureuse de ces nouvelles (concernant les exploits et la réputation d’Ille). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305591 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot voit arriver une troupe avec un chevalier de grande taille qui conduisait une dame. Il comprend qu'il s'agit de la reine. Désespéré à cause de son enlèvement, il tente de se tuer, mais Gauvain l'en empêche : il est déjà à moitié passé par la fenêtre quand il le tire en arrière. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il ne la pot veoir, Si se vost jus lessier cheoir Et trebuchier aval son cors, Et ja estoit demis defors Quant mes sires Gauvains le vit, Sel trait arrieres, se li dit : "Merci, sire, soiez en pes ! Por Deu, nel vos pansez ja mes Que vos faciez tel desverie !" Et quand il ne put la voir, il eut le désir de se laisser tomber, de laisser son corps basculer dans le vide. Il était déjà à moitié dehors, quand monseigneur Gauvain l'aperçut. Il le tire en arrière et lui dit : "De grâce, monseigneur, retrouvez le calme ! Au nom du ciel, chassez de vos pensées pour toujours l'idée d'une pareille folie. |
NOTES: | P. 80, v. 565-573. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305595 accreditee |
CONTEXTE: | Un nain prétend conduire Lancelot à des gens de confiance, mais il le trahit et le livre à Méléagant qui va le mettre en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ha ! Lancelot, frans chevaliers, Leisse ces genz et si me croi, Vien t'an toz seus ansanble o moi, Qu'an molt boen leu mener te voel. Ja nus ne t'an sive por l'uel, Einz vos atandent ci androit, Que nos revandrons or androit." Cil qui de nul mal ne se dote A fet remenoir sa gent tote Et siust le nain qui traï l'a. Ah ! noble chevalier, laisse là ces gens, aie confiance, et viens sans personne avec moi. Je veux te mener dans un bon endroit. Mais que nul ne te suive, à aucun prix ! Qu'on t'attende, au contraire, ici, nous reviendrons dans un instant." Et lui, sans y voir aucun mal, commande à ses gens de rester et suit le nain qui l'a trahi. |
NOTES: | P. 346-347, v. 5072-5081. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305596 accreditee |
CONTEXTE: | Les assistants au tournoi de Noauz se moquent de Lancelot parce que, pour obéir à la reine, il se bat au pire, sans se défendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li chevalier de lui font Lor risees et lor gabois, Qui molt le prisoient ainçois. Les chevaliers se rient de lui et ils en font des gorges chaudes, eux qui l'admiraient au début. |
NOTES: | P. 282-283, v. 5674-5676. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305600 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse du jeune guerrier et indique sans ambages ses préférences à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès ores vueil je, pere, que me donés mari. Ce soldoier de France c’om apele Landri. Aquitée a la terre et trestot le pais; l n’est tel hom ou monde por ses armes servir. «Dès maintenant, mon père, je veux que vous me donniez pour mari ce chevalier de France qui est à votre service et qu’on appelle Landri. Il a délivré la terre et tout le pays. Il n’y a meilleur homme au monde pour se servir de ses armes» (ma traduction). |
NOTES: | P.56, vers 1457-1460. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305679 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Orson de Beauvais part en pèlerinage à Jérusalem. Sa femme lui donne un anneau qui servira de gage à tout chevalier venant de sa part. Ceci sera crucial pour la suite de l'épopée puisque son compagnon Hugues, qui le trahira et le vendra à un roi sarrasin, dérobera l'anneau pour faire croire qu'Orson est mort et usurper le duché en épousant la duchesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, ce dit la dame, cest annel porterez. Ce vous avez besoig, ariers le trametez, Que se je voi l'annel, je le crorai asez. |
NOTES: | Page 74, v. 185-187. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
OCCURRENCE: | 305687 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que le roi sarrasin Ysoré se prépare à attaquer Milon, espérant ainsi se faire admirer d’Oriante, celle-ci n'a d'yeux que pour ce dernier qui le désarçonne au premier coup. Elle rêve de l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Veez lai Orïente an cel palais amont : Piece ait que l'ai amee, ne vit onques mon don ; S'ele me voit ferir an guise de baron, Tot me donrai s'amor, si nous aquiterons. […] Par tel aïr le fiert Miles sor le blason Que dou corant destrier l'abati ou sablon, La teste contrevaul et les piez contremont. "Hé, Dex ! dit Oriante la belle, quel baron ! Pere, quel chevalier ! con a cuer de lyon ! Car pleüt or a Deu, qui Incarnation Prit an la sainte Virge par angre annuncion, Qu'il m'aüst a molier et je lui a baron !" |
NOTES: | Pagfes 111-112, v. 1415-1418 et 1429-1436. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305880 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentilhomme a séduit par ses lettres d'amour une jeune religieuse contrainte par ses parents d'entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils choisirent le lieu sainct pour le prophaner de leurs impuretez avec une impieté execrable. Le chevalier trouva le moyen de faire faire des fausses clefs pour se couler la nuict dans l’Eglise, & de là passer en certain lieu qu’ils avoient jugé propre à leur entrevuë. |
NOTES: | Page 128. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305864 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son grand âge, Aemilian obtient la main de Caralippe car il est très riche. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vieil chevalier Albanois, nommé Aemilian, ayant veu ceste esmerveillable beauté de Caralippe en devint tellement embrasé que sans songer à son aage, qui l'avoisinoit du tombeau plutost que d'un lict de nopces, & à ceste fleur de jeunesse, qui paroissoit sur ce visage d'ange, il desira finir ses jours dans ce sepulchre de roses. |
NOTES: | Page 414. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305902 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voyage avec une demoiselle qu'il veut venger car un chevalier qui lui avait promis le mariage l'a trahie. |
COTEXTE ET CITATION: | Perchevaus tout sans demorer Est descendus de son destrier, Assez fu qui li tint l'estrier. A tant li sire les en maine En la soie sale demaine, Si fait desarmer Percheval. De le mule ne del cheval N'estuet parler, c'est chose vaine, Assez orent fain et avaine A remanant icele nuit. |
NOTES: | Tome I, page 60, vers 1914-1923. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305907 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval séjourne chez un ermite, arrive un chevalier avec une jeune fille qu’il bat à coups de bâton. Il l’a enlevée à son ami et veut l'épouser, mais il n’obtiendra rien d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Danz prestres, fait il, erranment Venez me espouser ceste dame, Ou, se ce non, se Deus ait m'ame, Vous le conperrez ja molt chier." […] Je le ferai sanz destriier, Mais qu'ele le weille otroier. -- Naie, fait ele, par saint Pol, Ains me lairoie par le col Prendre et les membres esracier". |
NOTES: | Tome II, page 10, v. 7184-7195. Voir aussi p. 9, v. 7156-7168. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305908 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir tué l'ami d'une dame, un méchant chevalier veut forcer celle-ci à l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Li maus tyrans od tot grant ost A assise dedens la dame, Por che qu'avoir le velt a fame, Mais la pucele au Cercle d'Or, Qui fille fu roi Esclador, Jure bien c'ainçois s'occira, Ja nuit avec lui ne jerra. |
NOTES: | Tome II, page 65, v. 9012-9018. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305909 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval a libéré une jeune fille qu'un méchant chevalier voulait épouser de force après avoir tué son ami. |
COTEXTE ET CITATION: | Ferai mon ami enfouir. Ou que soit m'en irai fuïr Ou en bos ou en liu salvage ; Iluec ferai un hermitage, Si prïerai por mon ami. |
NOTES: | Tome II, page 99, v. 10121-125. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305910 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille rencontrée par Perceval lui fait le récit de la mésaventure qui lui est arrivée. en fait, il s'agit d'une traîtresse qui ment |
COTEXTE ET CITATION: | Atant vinrent doi chevalier qui maintenant entr'ax me prisent et desor le cheval me misent, si m'en porterent les galos tant qu'a l'entree de cest bos vinrent, si me misent a terre ; et li uns d'ax me vint requerre que je ses volentez feïsse ; et, si m'aït Dix, mix volsisse estre detraite piece a piece. ne demora mie grant piece quant doi autre chevalier vinrent ... |
NOTES: | Tome III, page 43, v. 15332-44. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305921 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard combat les Saxons qui ont dévasté la région de Cologne. Aiglente, la fille du duc Mile, et sa suivante Flourentine admirent ses exploits depuis les murs de la ville et tombent amoureuses de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or di, biele, foi que me dois, Veïs tu or cel chevalier, Qui chaiens vint a cheval ier ? Com il set bien armes porter ! Le veïstes vous or jouster A cel Saisne k'il abati ? Pleüst a Diu, ki ne menti, K'il m'amast ! que je l'ameroie." Dist Flourentine : "Je volroie K'il m'eüst un des dois consté De mon pié, mais les son costé Me leüst une nuit jesir, S'eüsse de lui mon desir." |
NOTES: | Pages 111-112, vers 2723-2735. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |