OCCURRENCE: | 101058 accreditee |
CONTEXTE: | M. Lescaud présente Des Grieux comme un de ses parents pour le faire entrer dans la Ligue de l'Industrie. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>M. Lescaut me présenta, le soir même, comme un de ses parentsCITATION>; il ajouta que j'étais d'autant mieux disposé à réussir que j'avais besoin des plus grandes faveurs de la fortune. [...] <CITATION>on chargea un des chevaliers de me donner pendant quelques jours, les instructions nécessairesCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 62] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103644 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Concernant ce roi qui marqua si bien son éqpoque qu'on parle de lui dans tous les pays. Ainsi je partage cette opinion des Bretons que son nom survivra jusqu'à la fin des temps. C'est grâce à lui, de même, que s'est maintenue le souvenir des nobles chevaliers élus qui se consacrèrent à l'amour. " |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de l'exaltation de la figure imaginaire du roi Arthur pris comme personnage reférentiel. La renommée toujours vivace d'Arthur montre bien que son monde et ses compagnons ont existé. |
NOTES: | [(Vers & Page) 35-41, 51] Lettres gothiques Livre de Poche, no 4539 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
OCCURRENCE: | 102772 chantier |
CONTEXTE: | Les douze chevaliers démembrent Ignauré pour accomplir leur vengeance. |
NOTES: | [(Page & Vers) 60, 541-50] |
SOURCE: | Renault de Beaujeu?, Lai d'Ignauré ou du prisonnier (Le). Rita Lejeune: Bruxelles, 1936. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104562 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un party de la Garnison de Lorsque, avoit enlevé à quelques chevaliers Mauresques, une trés-belle fille qu'ils conduisoient, et vint passer assez proche des Abencerrages, pour leur donner occasion d'empêcher cette violence. Ils n'étoient que deux...mais la veritable bravoure ne raisonne pas sur le nombre, et ils se virent bien-tôt secondez par un inconnu, et par deux passans qui seroient facilement venus à bout d'une entreprise plus perilleuse. Les Cavaliers de Ferdinand ployerent, et la Dame étant delivrée. |
NOTES: | [(Page) 577-8] Slatkine: 1,551-52 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305412 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un party de la Garnison de Lorsque, avoit enlevé à quelques chevaliers Mauresques, une trés-belle fille . |
NOTES: | Page& Tome) 577 ; Slatkine, vol.I, Page 551. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 105068 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince de Leon étoit si attentif au discours de ces inconnus, que deux chevaliers Maures étoient arrivez à l'endroit où il étoit, et commençoient déja un furieux combat, avant qu'il ne les eût apperçûs : le bruit qu'ils faisoient, et le hannissement de leurs Chevaux,l'ayant enfin tiré de sa rêverie. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554] Slatkine tome 1, p. 546 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102732 accreditee |
CONTEXTE: | La lecture d'un livre sur la chevalerie attire Galaor à devenir un chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | [Galaor] n'avoit gueres aultre exercice qu'à lire dans ung livre que le bon homme luy avoit bailé, lequel traictoit des faitz d'armes d'aulcuns chevaliers anciens, et tant y print plaisir, qu'a ceste occasion (et aussi d'un instinct naturel) luy print grand vouloir d'estre chevalier. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 68] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305912 accreditee |
CONTEXTE: | À la cour du roi de France, Gérard chante son amour pour son amie Euriaut. Son succès suscite l'envie de certains chevaliers, notamment de Lisiart qui, pris de haine, va se venger en créant le doute sur la fidélité de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Tels i ot ki en ont envie De son solas et de sa vie ; Et pour chou que il se deduit, En avoit a la court plus d'uit, Cui il anoie tant et grieve, K'a poi ke li cuers ne lor crieve ; Mais sour tous poise Lisïart, Qui molt fu fel et de mal art. |
NOTES: | Pages 12-13, v. 241-248. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200177 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de France récompense ceux qui ont aidé Jehan et Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Frere le conte o lui s’en vont, Car de sa menie esté ont Tant comme il furent escuier, Aussi furent il chevalier, Tant que bien leur guerredona : Femmes et tere leur donna, Dont il furent riche et manant. Les nouveaux chevaliers, frères du comte, suivirent le roi, car ils avaient appartenu à sa maison du temps où ils étaient écuyers et y restaient maintenant en tant que chevaliers. Le roi les en récompensa largement en leur donnant femmes et terres, ce qui en fit de riches seigneurs. (196) |
NOTES: | P. 181, vv. 6079-6085 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200118 accreditee |
CONTEXTE: | Gauvain blesse le Gardien des Passages de Gauvoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost li chevaliers s'eslaisse, Sanz desfience et sanz menace, Lo cheval point, l'escu embrace. <citation>Et mes sire Gauvains s'adrece Vers lui, sel fiert si qu'il lo blece El braz et el costé molt fort,citation> Mais ne fu pas navrez a mort [...] Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au bras. Monseigneur Gauvain se dirige aussi vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au bras et au côté, mais la blessure ne fut pas mortelle [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. vv. 8308-8314. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200113 accreditee |
CONTEXTE: | La reine réconforte les infirmes par sa simple présence. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la raïne devant moi Esoit ci venue seoir <citation>Por conforter et por veoir Ces chevaliers qui sont blecié.citation> [...] et la reine, en face de moi, était ici venue s'asseoir pour apporter le réconfort de sa présence aux chevaliers qui sont là, blessés [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. Vv. 910-913. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200226 accreditee |
CONTEXTE: | Le sénéchal Keu s'est vanté de pouvoir l'emporter sur le chevalier au Lion mais Keu se retrouve à terre, en face d'Arthur et de ses chevaliers, après avoir fait une chute. Il doit faire face aux rires et aux moqueries des spectateurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Mesire Yvains cop si puissant Li donna que de sor la celle A fet Keus la tournebouele, Et li hiaumes en terre fiert. Monseigneur Yvain lui porta un coup si puissant que, depuis la selle, Keu fait la culbute et son heaume heurte le sol. |
NOTES: | Pp. 188-189, vv. 2256-2259. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, quand vous serez venus devant lui : “le Chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le Chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200066 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas séjourne chez son hôte bourgeois pendant qu’Ydoine est en pélerinage, lorsqu’un messager arrive pour annoncer la tenue d’un tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost com Amadas le voit, A son atour bien aperçoit Et as letres qu’il voit porter Qu’il est de court et a l’aler. [...] Li vallés fu preus et cortois : Bien voit que il n’est pas borjois, Ains set bien qu’il est chevaliers. Dès qu’Amadas l’a vu, il s’est tout de suite rendu compte à sa tenue et aux messages qu’il lui voit porter qu’il appartient à une cour et qu’il est en mission. [...] Le jeune homme était noble et courtois ; il voit bien qu’Amadas n’est pas un bourgeois et comprend fort bien qu’il est chevalier. |
NOTES: | P. 166, vv. 4059-4073 |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200058 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur qui doit s'éloigner pour défendre ses terres contre des ennemis décide d'enfermer sa femme dans une tour malgré les avis contraires d'Eracle. Sa femme parviendra à le tromper mais sera pardonnée, car c'est lui qui s'est mal comporté envers elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je le metrai en tel leu, par cele foi que je doi Deu, qu'al mius i ert de tot le monde, qu'en cele tor fort et reonde l'enfremerai, biaus amis chiers, a vint et quatre chevaliers qui a me volenté seront. |
NOTES: | P. 97, vv. 3131-3197 La variante apportée par ce texte au topos, c'est que la dame est gardée non par une vieille femme, mais par 24 chevaliers avec leurs épouses. Comme la première partie du roman, qui est une mise en récit du topos des dons reçus par Eracle, la deuxième est un développement de ce topos. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305472 accreditee |
CONTEXTE: | Un roi païen attaque des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle, tue un chevalier et enlève sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | En la compaigne ot un François, chevalier et preu et courtois, qui au baron saint Jake aloit ; une soie fille i menoit qui a l’apostle s’ert vouee ains qu’ele issist de sa contree, por son ami qui mors estoit de cui remese ençainte estoit. Li chevaliers le vaut deffendre. De lui ne caut a aus vif prendre, ains l’ocïent, sel laissent mort et sa fille mainent au port. |
NOTES: | P. 21, v. 93-104. Voir p. 23, vv. 149-176 : naissance des deux enfants le jour de Pâques. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305592 accreditee |
CONTEXTE: | Méléagant qui retient prisonniers plusieurs chevaliers et dames de la cour d'Arthur vient enlever la reine. Il ne libèrera les prisonniers qu'à celui qui sera capable de la lui conquérir. |
COTEXTE ET CITATION: | La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz, Mate et dolante et sospiranz monte la reïne, et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst : "Ha ! amis, se le seüssiez, Ja, ce croi, ne me lessissiez Sanz chalonge mener un pas !" La reine vient au palefroi : la bête n'était pas rétive, elle ne tirait pas non plus à la main. Morne et triste, tout en soupirant, la reine monte, et elle a dit tout bas pour qu'on ne l'entendît : "Ami, vous, si vous le saviez jamais, j'en suis sûre, vous ne me laisseriez, sans vous y opposer, emmener d'un seul pas !" |
NOTES: | P. 56-58, v. 204-211. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305595 accreditee |
CONTEXTE: | Un nain prétend conduire Lancelot à des gens de confiance, mais il le trahit et le livre à Méléagant qui va le mettre en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ha ! Lancelot, frans chevaliers, Leisse ces genz et si me croi, Vien t'an toz seus ansanble o moi, Qu'an molt boen leu mener te voel. Ja nus ne t'an sive por l'uel, Einz vos atandent ci androit, Que nos revandrons or androit." Cil qui de nul mal ne se dote A fet remenoir sa gent tote Et siust le nain qui traï l'a. Ah ! noble chevalier, laisse là ces gens, aie confiance, et viens sans personne avec moi. Je veux te mener dans un bon endroit. Mais que nul ne te suive, à aucun prix ! Qu'on t'attende, au contraire, ici, nous reviendrons dans un instant." Et lui, sans y voir aucun mal, commande à ses gens de rester et suit le nain qui l'a trahi. |
NOTES: | P. 346-347, v. 5072-5081. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305596 accreditee |
CONTEXTE: | Les assistants au tournoi de Noauz se moquent de Lancelot parce que, pour obéir à la reine, il se bat au pire, sans se défendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li chevalier de lui font Lor risees et lor gabois, Qui molt le prisoient ainçois. Les chevaliers se rient de lui et ils en font des gorges chaudes, eux qui l'admiraient au début. |
NOTES: | P. 282-283, v. 5674-5676. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305601 accreditee |
CONTEXTE: | Fleurdepine, la fille du Sarrasin Marcabré, vient rendre visite aux chevaliers français dans la prison de son père, après la bataille. Elle leur promet des vivres et la liberté s’ils la mettent en contact avec le vaillant guerrier, Bérart de Mondidier, qu’elle aime et ne connaît que de réputation. |
COTEXTE ET CITATION: | Oi avoit parler de Berart le vaillant, Si avoit mis son ceur en li si durement Qu’ele avoit refusé le fort roi Agoulant, Et le roi Baratron, et Aufour le gaiant, Pour l’amour d Berart, le hardi combatant. Elle avait entendu parler du vaillant Berart et avait tellement placé son coeur en lui, qu’elle avait refusé le puissant roi Agoulant, le roi Baratron et le géant Aufour pour l’amour de Berart, l’audacieux guerrier...](ma traduction). |
NOTES: | P. 55, vers 1801-1805. |
SOURCE: | Anonyme, Gaufrey. Vieweg: Paris, 1859.Edition M.F.Guessard |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |