OCCURRENCE: | 100184 accreditee |
CONTEXTE: | Claudio a livré Sophie aux Maures pour la séparer de Don Carlos. C'est en fait une femme, Claudia, elle-même amoureuse de Don Carlos, qui s'est fait engager comme page. |
COTEXTE ET CITATION: | Sophie, me dit-il [Claudio] alors, je suis d'un même sexe que vous et comme vous j'ai été amoureuse de dom Carlos. Mais si nous avons brûlé d'un même feu, ce n'a pas été avec un même succès. Dom Carlos vous a toujours aimée et a toujours cru que vous l'aimiez et il ne m'a jamais aimée et n'a même jamais dû croire que je pusse l'aimer, ne m'ayant jamais connue pour ce que j'étais. (...) Enfin, pour n'avoir pas à me reprocher d'avoir négligé la moindre chose qui pût servir à mon dessein, je me fis couper les cheveux et, m'étant déguisée en homme, je me fis présenter à dom Carlos par un domestique qui avait veilli dans ma maison, et qui se disait mon père. |
NOTES: | Classique Garnier, 1973, pp. 231 et 232. La même nouvelle insérée contient deux travestissements successifs. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | TT101768 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Mme de Clèves aperçut par un des rideaux, qui n'était qu'à demi fermé, M. de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait." |
NOTES: | [(Vol/Tome & Page) 302] Manque le résumé. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 101046 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Donoalain qui voulait espionner Tristan est abattu d'un coup d'épée par celui-ci, tandis que Godoene est transpercé d'une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | Denoalain est tost alez ; Ainz n'en sout mot, quant Tristran saut. Fuïr s'en veut mais il i faut ; Tristran li fu devant trop pres. Morir le fist. Denoalain approche. Avant que celui-ci ne devine quelque chose Tristan bondit. L'autre voulut s'enfuir mais n'y parvint pas. Tristan se trouvait déjà trop près de lui. Il le tua. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 222-223, vv. 4382-4386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101922 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sans être jalouse (elle est trop noble pour cela), Irmizène se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. L'attitude embarrassée de Montézume éveille ses soupçons (2, 202). A la suite de sa conversation avec son mari, Irmizène se doute que Zélinde est amoureuse de celui-ci. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101580 chantier |
CONTEXTE: | Toujours habillé en fille, Cheref-Eldin fuit le palais de ses faux parent en tuant un esclave qui s'oppose à sa fuite. Il s'embarque sur un vaisseau appareillant pour Suarte. |
NOTES: | [(Page) v.I, pp.65-9] Seules ses nourrices et servantes savent que c'est un garçon. Le mauvais génie Zéloulou leur a défendu de rélever la chose aux parents. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103390 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il lui fait une piqûre d'épingle dans chaque oeil, sur chaque bout de téton et sur le clitoris". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 242, 2, 3] Le 20 janvier, Passion 96. C'est la première fois que l'instrument prend pour terrain spécifique autre chose qu'une partie génitale ou érogène. Il faudrait commenter ce choix de l'oeil pour une paresthésie de type dérivé. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | TT101954 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "car une femme a plus d'une centaines d'inclinations. Celle qu'elle a mainteant, elle la changera peut-être encore". (v. 1450-2) |
NOTES: | [(Vers & Page) 1450-2, 165] Yvain se sert de cet argument pour se conforter dans son amour pour Laudine et obtenir l'aide de Lunete. Argument tiré de l'Enéide de Virgile (IX): "la femme est toujours chose variable et changeante". |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101614 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Irmizène s'inquiète de voir Montézume soucieux; elle soupçonne qu'il se passe quelque chose. |
NOTES: | [(Page) ?] Manquent la page et le co-texte. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105202 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de la visite d'adieu que Carmante fait à Evandre, pour mettre fin aux souffrances de Carmante, Evandre dit qu'il va se déclarer le meurtrier de Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | A ces mots il courut vers la porte du cabinet ; et dans la passion dont il étoit transporté, il alloit entreprendre quelque chose contre sa vie, si la Reine ne se fût opposée à son passage : mais l'aïant arrêté par le bras, elle le conjura par elle-même, de ne point avancer la fin d'une vie où la sienne étoit attachée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 388, I] Cie des Libraires p. 499 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102716 accreditee |
CONTEXTE: | Un ami du narrateur trouve dans une maison qu'il vient d'acheter un manuscrit écrit par une femme qui se nomme Marianne. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a six mois que j'achetai une maison de campagne à quelques lieues de Rennes, qui, depuis trente ans, a passé successivement entre les mains de cinq ou six personnes. J'ai voulu faire changer quelque chose à la disposition du premier appartement, et dans une armoire pratiquée dans l'enfoncement d'un mur, on y a trouvé un manuscrit en plusieurs cahiers contenant l'histoire qu'on va lire, et le tout d'une écriture de femme. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102510 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi maltraite sa maîtresse Diane parce qu'il devine qu'elle attendait son amant, le duc de Parme. |
COTEXTE ET CITATION: | [Diane, surprise par le roi quand elle attendait son amant, le duc de Parme, essaie de réparer le mal. Mais le roi]" se démesla de ses embrassemens, qu'il regardoit alors comme d'une couleuvre, ou de quelque chose de plus dangereux encore; et la rage dont il étoit transporté luy faisant oublier la moderation deue à sa dignité, on tient qu'il commença sa vengeance par quelques coups de poing, et qu'il témoigna vigoureusement dans cette rencontre, que tous Monarques sont hommes, si-tôt qu'ils deviennent Amans". |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, 3] Cie des Libraires p. 98-99. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100038 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En fait c`est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint -Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuriers Le Brun, Merval, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la bridoie, il cherche à vous embâter de sa maîtresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé afin de partager encore avec vous votre femme ..." |
NOTES: | [(Page) 271 GF] p 727 autre édition |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305944 accreditee |
CONTEXTE: | Ami conseille l'Amant afin qu'il puisse obtenir une entrevue avec l'aimée, la Rose enfermée dans le château de Jalousie. |
COTEXTE ET CITATION: | Faites i par aucun paler Qui soit messages couvenables, Par voiz, par lettres ou par tables. Mais ja n'i metez vostre non, Ja cil n'i soit se cele non, Cele resoit cil apelee : La chose en sera mieus celée. Faites leur transmettre vos paroles par quelqu'un qui soit un messager convenable, de vive voix, ou par lettres, ou par des tablettes. Mais en aucun cas n'y mettez votre nom : que jamais "lui" n'y figure autrement que par "elle", et qu'"elle" soit à son tour appelée "lui". |
NOTES: | p. 456-457, v. 7490-96. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103262 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Nemours vole le portrait de la princesse de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves aperçut par un des rideaux, qui n'était qu'à demi fermé, M. de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait. |
NOTES: | Page 317. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 102624 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp. 406-407. Voir également les topoi sur la jalousie. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101056 chantier |
CONTEXTE: | L'ambassadeur, dissimulé par un bosquet, épie avec un autre jaloux la partie de campagne de l'héroïne avec deux jeunes gens. Il ne parvient pas à surprendre quelque chose de vraiment blâmable. |
NOTES: | [(Page) 274] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105164 accreditee |
CONTEXTE: | Manon est décrite comme une femme légère. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une chose si nécessaire pour elle, d'être ainsi occupée par le plaisir, qu'il n'y avait pas le moindre fond à faire, sans cela, sur son humeur et sur ses inclinations. |
NOTES: | [( Page & Partie) 73] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102946 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus emnène Philoména dans une étable cachée dans la forêt. |
COTEXTE ET CITATION: | Loing de chemins et de sentiers [...], par traïson, L'an a mené an sa maison". [...] Mes de tant fait viaux que cortois Que s'amour li requiert ançois Qu'il li forface nulle rien. "Bele, fet il, or saciez bien Que je vous aim et si vous pri Que de moi faciez vostre ami, Et ceste chose soit celee Se vous volez qu'ele air duree. La maison ... se trouvait dans un bois éloigné de tout, ... des chemins comme des sentiers. ... Et pourtant, avant de la prendre de force, il fait montre d'un peu de courtoisie en la priant d'amour. "Belle, lui dit-il, je vous aime, sachez-le, et vous prie de m'accepter pour votre ami. Mais si vous voulez que cette relation dure, il faut la garder secrète". |
NOTES: | Page 208-210, v. 737-740 et 763-770. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100332 accreditee |
CONTEXTE: | Un exemple parmi d'autres nombreux dans ce livre. |
COTEXTE ET CITATION: | Qui divertira peut-être aussi peu que le précédent. Qui ne contient pas grand chose. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, XII, 263] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102788 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son refus des solliciations du châtelain de Couci, la dame de Fayel lui octroie un don symbolique: anneau, ruban. |
COTEXTE ET CITATION: | Soyés asseur que de moy jamais ne joÿrés, mais pour vous ung pou adoulcyr, se de moy volés avoir aulcuns joiaulx ou aultre chose que sauve mon honneur je vous puisse donner, je le voldroye bien, soit laz de soye, anel ou manche ou aultre chose que avoir veuillés. |
NOTES: | [(Page) p. 47-48. Ambiguïté du geste : cet octroi est normalement préliminaire a l'ultérieur don de soi, éventualité que la dame de Fayel rejette catégoriquement. Mise en prose p.48 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102958 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage principal féminin rencontre un jeune marquis qui habite par hasard depuis un certain temps dans le voisinage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son père était un vieux gentilhomme.[...] Cependant, comme il y a de la fatalité en toute chose et plus en amour qu'en aucune, un jeune marquis qui avait assez de naissance pour en prendre le titre et trop peu de bien pour en soutenir avantageusement la qualité, vint passer l'automne dans une terre qu'il avait, voisine de celle du vieux gentilhomme. [...] Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) P. 464, dans vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 104676 accreditee |
CONTEXTE: | Des hommes viennent d'enlever Haly Joseph et Amador. |
COTEXTE ET CITATION: | Dés l'instant qu'ils furent à une portée de trait de l'Isle, ils jetterent quelque chose dans la mer, que la distance et nôtre douleur nous firent croire être les enfans qu'ils venoient de nous ravir. |
NOTES: | [(Page & Tome) 65] ; Slatkine, Page: 1,423 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100684 accreditee |
CONTEXTE: | Elisene accouche en secret parce qu'elle n'est pas mariée. |
COTEXTE ET CITATION: | Elisene "...se sentit grosse d'enfant [...] Adonc au plus hault degré de malheur, fut la tristesse assise, et à bon droict: Car en ce temps estoit loy inviolable, que toute femme ou fille (de quelque qualité, ou estat qu'elle feust) forfaisant en telle maniere, ne pouvoit s'excuser de la mort..." (p. 16). [Elle prie le Roi Garinter de lui donner une pièce retirée (p.17), et accouche enfin. Pendant l'accouchement] "<CITATION>la pauvrette n'osoit aultre chose faire que se taire, de paour d'estre entendue [...] elle se delivrast d'ung beau filz...CITATION>" (p.19). |
NOTES: | [(Page & Chapitre) L1,ch.II,16-19 ] Voir aussi les topoi concernant l'abandon d'enfant et les enfants retrouvés. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104584 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de caractère est révélée par l'apparence physique. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Rangée parmi les pauvres petites zitelles, elle montrait bien en la délicatesse de son teint et en sa composition quelque chose de relevé, et le rayon de noblesse qu'elle avait sur le front, quoique voilé d'un épais nuage, ne laissait pas de briller aux yeux de ceux qui la considéraient attentivement. Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] ] A mesure qu'elle croissait en âge, la beauté de son corps s'augmentait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 159, 9, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100736 accreditee |
CONTEXTE: | Une fée a prédit que l'héroïne aimerait sans voir, ce qui sera le cas. |
COTEXTE ET CITATION: | La fée a jeté un petit billet dans la chambre de la Princesse: "Florinde est née avec beaucoup d'appas, Mais son malheur doit estre extrême, <CITATION> S'il faut qu'un jour elle aime L'Amant qu'elle ne verra pas CITATION>." Et nous apprenons que par rapport au rosier (prince métamorphosé), "[p]eu à peu elle souffrit qu'il luy parlast d'amour" (pp 25-6), puis elle "ne pensa plus à autre chose. [...] il luy échappoit mesme de dire des choses trop tendres au Prince..." (pp. 26-7). |
NOTES: | [(Page) 13] Ed. Piva p. 349, 353-3 Topos de base, c'est aussi le ressort de toute une thématique à travers ce conte. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105060 accreditee |
CONTEXTE: | Théocrite va au secours d'Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'en passant auprés d'un écueil fameux que les Mariniers appellent l'écueil Stivale, il entendit des cris et des gemissemens, qui sortant de cette roche fatale, faisoient retentir l'air de plaintes confuses, et de sons pitoïables. Ces voix plaintives faisant juger au sçavant Siracusain qu'il se passoit quelque chose d'extraordinaire dans cet endroit, il fit mettre des gens dans sa chaloupe pour lui apporter des nouvelles plus certaines de ce qu'il entendoit ; et ces gens lui aïant confirmé qu'on entendoit un bruit d'armes et de voix, comme s'il se fût fait quelque grand combat sur cette roche ; son ame tendre et genereuse ne pût resister au desir de secourir ceux qui pourroient avoir besoin de son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 358, I] Cie des Libraires p. 380-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104666 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels ; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp.406-407. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104794 CHANTIER |
CONTEXTE: | [Englesac]'mit feu dans un endroit du Chasteau; ne voyant pas de moyen de disperser tous ceux qui sembloient estre payez pour me gêner, qu'en les obligeant à craindre quelque chose de plus fâcheux que nos entre-veus.» |
NOTES: | [(Page) 33] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104706 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut étonné de la bonne mine de cet inconnu, comme cet inconnu l'avait été de la sienne; il lui trouva quelque chose de noble et de grand. |
NOTES: | [(Partie & Page) 38] |
SOURCE: | Barbin (Claude): Paris, 1670.1.Parue sous le nom de Segrais en même temps qu\'un Traité de l\'Origine des Romans, par Monsieur Huet,en 1670 (fin 1667 d\'après Niderst (p. xx de l\'édition de référence no.1)); collaboration de La Rochefoucauld et de Segrais + Huet, pour les corrections. 2. Première partie: privilège de 7 ans à Segrais, le 8 octobre 1669 et cédé par lui à Barbin (pour Zayde seulement); achevé d\'imprimer le 20 novembre 1669. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102502 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince Marcel intervient pour mettre fin au combat de Crassus et Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince Marcel survint comme nous commençions à tirer du sang de nos veines. Il nous separa, nous dit obligeamment qu'il étoit surpris que deux aussi honnêtes gens que nous l'étions l'un et l'autre, eussent quelque chose à démêler ensemble. |
NOTES: | [(Page & Tome) 412, 2] Cie des Libraires p. 34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101314 accreditee |
CONTEXTE: | Ragotin juché sur un cheval est comparé à Phaéton. |
COTEXTE ET CITATION: | (Classiques Garnier,1973:127), nouvelle XIX : Le cheval, qui n'était pas accoutumé d'y porter quelque chose, fit une croupade qui remit Ragotin en selle. Le méchant écuyer resserra les jambes et le cheval releva le cul encore plus fort, et alors le malheureux se trouva le pommeau entre les fesses, où nous le laisserons comme un pivot pour nous reposer un peu. nouvelle XX : Nous avons laissé Ragotin assis sur le pommeau d'une selle, fort empêché de sa contenance et fort en peine de ce qui arriverait de lui. Je ne crois pas que défunt Phaéton, de malheureuse mémoire, ait été plus empêché après les quatre chevaux fougueux de son père que le fut notre petit avocat sur un cheval doux comme un âne. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XX, 182] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin sauve La Rappinière attaqué par "sept ou huit braves". |
COTEXTE ET CITATION: | Comme ils passaient du tripot sous les halles, ils furent investis par sept ou huit braves, l'épée à la main. La Rappinière, selon sa coutume, eut grande peur et pensa bien avoir quelque chose de pis, <CITATION> si Destin ne se fût généreusement jeté au-devant d'un coup d'épée qui lui allait passer au travers du corps ; il ne put pourtant si bien parer qu'il ne reçût une légère blessure dans le bras.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie & Page) 9] 43-44 Folio Autres occurrences à vérifier Scarron Roman comique 103-104 Folio Weil M - Pauvert Le Destin est attaqué par hasard par ses valets, et sauvé par hasard par des religieux passant par là. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Weil M. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202674 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Sylvie qui parle de ses fréquentations à Bruxelles et de la passion qu'elle inspira au gouverneur. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Je ne puis passer sous silencecitation>, une chose assez particuliere, que l'excés de sa passion lui fit faire. |
NOTES: | P. 64 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104612 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En réalité c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint-Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuries Le Brun, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la Bridoie, il cheche à vous embater de sa maitresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé, afin de partager encore avec vous votre femme...Ahi! la gorge!..." |
NOTES: | p:271 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305570 accreditee |
CONTEXTE: | Don Garcie fuit la colère de son père |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi se mit en colère contre son fils pour quelque chose qu'il avait fait sans son ordre et dont il m'accusait d'avoir donné le conseil. Le prince, n'osant aller chez le roi, fit semblant d'être malade et garda le lit quelques jours. |
NOTES: | P.77 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305763 accreditee |
CONTEXTE: | Palmace ne peut contrôler sa jalousie, alors que sa femme n'est pas infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Staurat, jeune gentilhomme de ses parents la voyait quelques fois, & pour dire le vray, plus souvent qu'aucun auttre, ce qui fit croire à nostre jaloux qu'il y avoit quelque chose en ceste frequentation qui passoit l'inclination & la bien-séance. |
NOTES: | Page 158. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305902 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voyage avec une demoiselle qu'il veut venger car un chevalier qui lui avait promis le mariage l'a trahie. |
COTEXTE ET CITATION: | Perchevaus tout sans demorer Est descendus de son destrier, Assez fu qui li tint l'estrier. A tant li sire les en maine En la soie sale demaine, Si fait desarmer Percheval. De le mule ne del cheval N'estuet parler, c'est chose vaine, Assez orent fain et avaine A remanant icele nuit. |
NOTES: | Tome I, page 60, vers 1914-1923. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305950 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque du narrateur se situe dans le sommaire introductif de la nouvelle 34. |
COTEXTE ET CITATION: | Encore qu’il me fache fort de dire chose qui soit au desavantage des femmes, pour l’honneur que je desire porter aux sages sçachant qu’il y a des hommes tant malicieux qui font tousjours si grande consequence de la faute d’une seule, pour s’efforcer à la faire tomber sur toutes, afin de les blasmer egallement : toutefois ceste crainte ne me fera oublier de descouvrir l’apparence folie d’une pour rendre les autres plus advisees et prudentes. |
NOTES: | Tome II, p. 1. |
SOURCE: | SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.Réimpression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |