OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104296 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de l'absence de claire. |
COTEXTE ET CITATION: | Que ton absence me rend amère la vie que tu m'as rendue! Quelle convalescence! Une passion plus terrible que la fièvre et le transport m'entraîne à ma perte. Cruelle! tu me quittes quand j'ai plus besoin de toi. |
NOTES: | Tome I, page 142 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104576 accreditee |
CONTEXTE: | claire informe sa Cousine de l'éclat que l'affaire de son amant a fait par la ville et la conjure de l'éloigner. |
COTEXTE ET CITATION: | Je t'en conjure à genoux, ma douce amie, songe aux dangers qui t'environnent, et dont le risque augmente à chaque instant. Un bonheur inouï t'a préservée jusqu'à présent au milieu de tout cela ; tandis qu'il en est temps encore mets le sceau de la prudence au mystère de tes amours et ne pousse pas à bout la fortune, de peur qu'elle n'enveloppe dans tes malheurs celui qui les aura causés. ... Je te l'ai dit et le répète plus fortement ; éloigne ton ami, ou tu es perdue. |
NOTES: | Tome I, p. 226. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305333 accreditee |
CONTEXTE: | Julie dont la mère vient de mourir, partage sa douleur avec St. Preux et son inquiétude que leur amour ait contribué à cette mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis, je vis en frémissant la douleur empoisonner, hâter les derniers jours de ma triste mère. En vain sa pitié pour moi l’empêcha d’en convenir ; en vain elle affectait d’attribuer le progrès de son mal à la cause qui L’avait produit ; en vain ma Cousine gagnée a tenu le même langage. Rien n’a pu tromper mon cœur déchiré de regret, et pour mon tourment éternel je garderai jusqu’au tombeau l’affreuse idée d’avoir abrégé la vie de celle à qui je la dois. |
ANNOTATION: | T. I, p. 380. Voir p. 384 où St. Preux interroge claire pour savoir si elle le croit coupable et si la douleur a hâté la mort de Madame d’Étange. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 102896 accreditee |
CONTEXTE: | Tucamène tente de retenir claire. Celle-ci résiste. |
COTEXTE ET CITATION: | "Tu as la force en main, tu peux m'empêcher de partir" et le tyran réplique Je ne pensais jamais à vous retenir [...], <CITATION>Cet vous me faites ressouvenir que je puis le faire; je profiterai de l'avis CITATION>..." |
NOTES: | [(Page& Partie) 66, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104304 accreditee |
CONTEXTE: | Julie éprouve de vives inquiétudes quant aux jours de son Amant. Elle en fait part à claire. Celle-ci s'inquiète de l'état du coeur de sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Je pleure le sort d'un homme estimable que des feux indiscrètement nourris ont privé du repos et peut-être de la vie. Hélas ! sans doute il a péri dans ce long et périlleux voyage que le désespoir lui a fait entreprendre. S'il vivait, du bout du monde, il nous eût donné de ses nouvelles. |
NOTES: | Tome II, page 12. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305345 accreditee |
CONTEXTE: | L’absence de son amie claire alors que Julie se voit imposer par son père d’épouser M. de Wolmar, la plonge dans une grave crise émotionnelle. claire tâche de la réconforter en rappelant St. Preux auprès d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sentis dans ce cœur palpitant d’amour qu’il fallait être heureuse ou mourir, et quand la peur de succomber te fit bannir ton amant avec tant de larmes, je jugeai que bientôt tu ne serais plus, ou qu’il serait bientôt rappelé. Mais quel fut mon effroi quand je te vis dégoûtée de vivre et si près de la mort ! |
NOTES: | T. I, P. 145. Nombreuses occurrences tout au long du texte de la tentation du suicide. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305348 accreditee |
CONTEXTE: | claire annonce à Julie que St. Preux a provoqué en duel Milord Édouard qui ivre, a fait des allusions désobligeantes sur la conduite de la jeune femme. |
COTEXTE ET CITATION: | À l’instant ton ami dont tu connais la vivacité, releva ce discours avec un emportement insultant qui lui attira un démenti, et ils sautèrent à leurs épées. |
NOTES: | t. I, p. 202 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305354 accreditee |
CONTEXTE: | Julie qui doit renoncer à St. Preux et qui se sent responsable à cause de sa passion pour lui, de la mort de sa mère avoue à son ami claire avoir été tentée par la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est donc vrai, chère et cruelle amie, que tu me rappelles à la vie et à mes douleurs ? J’ai vu l’instant heureux où j’allais rejoindre la plus tendre des mères ; tes soins inhumains m’ont enchaînée pour la pleurer plus longtemps et quand le désir de la suivre m’arrache à la terre, le regret de te quitter m’y retient. |
NOTES: | T. I, p. 394 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305364 accreditee |
CONTEXTE: | Julie décide de prouver son amour à St. Preux en lui accordant un baiser au cours d’une promenade dans le bosquet de Clarens, en présence de claire toutefois. |
COTEXTE ET CITATION: | Parmi les bosquets naturels que forme ce lieu charmant, il en est un plus charmant que les autres, dans lequel je me plais davantage, et où, pour cette raison, je destine une petite surprise à mon ami. […] Toutes les parties de moi-même se rassemblèrent sous ce toucher délicieux. Le feu s’exhalait avec nos soupirs de nos lèvres brûlantes, et mon cœur se mourait sous le poids de la volupté. |
NOTES: | T. I, p. 107-109 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305370 accreditee |
CONTEXTE: | claire réagit de façon extrême à la mort de son amie Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | En entrant, je la trouvai tout à fait hors de sens, ne voyant rien, n’entendant rien, ne connaissant personne, se roulant par la chambre en se tordant les mains et mordant les pieds des chaises, murmurant d’une voix sourde quelques paroles extravagantes, puis poussant par longs intervalles des cris aigus qui faisaient tressaillir. |
NOTES: | T. II, p. 378 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |