OCCURRENCE: | 103218 chantier |
CONTEXTE: | Gésimond retrouve Polixène naufragée en compagnie d'un homme mort, dans un canot échoué sur le rivage. Ils mettent deux ou trois jours à se reconnaître sûrement. |
NOTES: | [(Page) 99-101] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101748 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros aide une fourmi, qui lui donne des conseils, soigne sa soeur et leur donne une cabane. La vie à la cour ayant fini dans le malheur pour lui comme pour sa soeur, Zulbar s'enfuit, et avec l'aide de la fourmi, pourra finir sa vie avec sa soeur, dans la tranquillité de l'obscurité éloignée des hommes tant recommandée par l'auteur Florian. |
COTEXTE ET CITATION: | Grâces te soient rendues, généreux étranger! Depuis une heure environ que je suis sous cette feuille, je n'avois pu dégager que ma tête. Sans ton charitable secours, j'aurois peut-être là fini ma vie." (p. 220) Le héros, Zulbar, lui raconte sa vie, et la fourmi conseille, "Tu ne savois donc pas, ami, qu'il n'est qu'un seul bien dans ce monde, l'obscurité..." (pp. 226-7) et "...je t'offre de bon coeur la chaumière que Dabchelim et moi nous avions construite [...]. Là, tu couleras doucement tes jours." (p. 230) |
NOTES: | [(Page) 220, 226-7, 230] Cette variante du topos repose sur le fait que la fourmi et les autres animaux qui vivent ensemble sont des hommes métamorphosés, ce qui souligne la leçon des dangers de la compagnie des hommes. |
SOURCE: | Florian (Jean-Pierre Claris), Zulbar. Société des textes français: 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100348 chantier |
CONTEXTE: | La veuve Moraysele, parente de la jeune princesse Moraysele est amoureuse du marquis de Calis, qui, lui, est amoureux de la jeune princesse. Dans un premier temps, le marquis, avec une certaine mauvaise conscience, exploite l'amour de la veuve pour pouvoir aimer la jeune princesse. La jalousie de la veuve finit par traverser les amours des jeunes gens. Dans un deuxième temps, la veuve Moraysele est punie de son caractère mensonger par la perte de ses deux amants. (I, 564-66) |
NOTES: | [(Page) I, 522-27] voir aussi l'édition de la compagnie des Librairies p.458-79, 625-32. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100700 accreditee |
CONTEXTE: | C'est le marquis de Calis qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Je la (princesse Moraysele) suivis un jour a une chasse, ou je fus assez heureux pour la garantir d'un Sanglier, qui ayant force les toiles, venoit plein de rage droit au lieu ou la Princesse s'etoit rangeeCITATION>". |
NOTES: | [(Page& Tome) 463] compagnie des Libraires p. 463 Slatkine p.523, vol. 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103428 accreditee |
CONTEXTE: | Samuel part et comme elle ne reçoit pas de nouvelles (une lettre est volée), elle part en compagnie d'une Princesse à la recherche de Samuel. Lui apprend la nouvelle (fausse) qu'elle est mariée et par orgueil écrit une lettre dans laquelle il nie son amour. (p.134-5). Elle se sert de ses forces pour se rétablir du chagrin, et reste en Europe. Ne reçoit pas de nouvelles. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 134-5 " <CITATION>L'amour luy inspirant de profiter des bontez que la Princesse luy témoignait, (...)elle la pria les larmes aux yeux de trouver bon qu'elle eüt l'honeur de l'acomapgner en Allemagne CITATION>". p.137 " <CITATION>Cette lettre contribua plus au rétablissement de sa santé que tous les remedes des Medecins CITATION>. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 134-5 & 137] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100704 accreditee |
CONTEXTE: | Des femmes ont réussi à se sauver d'une attaque d'un ours. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux damoiselles [...] avoient eu affaire contre bestes non hommes. Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrée du logis tomberent morts soubz elles ; et deux de leurs femmes [de compagnie], qui estoient venues lontemps après, leur avoient compté que l'ours avoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue p. 4 Edition M. François (Garnier 1967). |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101192 accreditee |
CONTEXTE: | Injustement accusé d'avoir enlevé Sophie, dom Carlos est emprisonné par l'ordre du vice-roi, parent de la famille de Sophie. Il s'échappe en compagnie d'autres prisonniers pour mener, désespéré, une vie de brigand. |
COTEXTE ET CITATION: | Après qu'on m'eut demandé où était Sophie, je demandai aussi où elle était, mes parties s'en irritèrent et me firent conduire en prison avec une extrême violence. [...] Enfin l'injustice, appuyée de la force, l'emporta sur l'innocence opprimée. Je fus averti que je serais bientôt jugé et que je le serais à mort. Je n'espérai pas que le ciel fît un miracle en ma faveur et je voulus donc hasarder ma délivrance par un coup de désespoir. Je me joignis à des bandouliers, prisonniers comme moi, et tous gens de résolution ; nous forçâmes les portes de notre prison et, favorisés de nos amis, nous eûmes plus tôt gagné les montagnes les plus proches de Valence que le vice-roi n'en put être averti. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, ch.XIV, 245] La page dans : Classiques Garnier, 1973, p. 245. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305720 accreditee |
CONTEXTE: | Rigobert qui a pris sur le fait sa femme en compagnie de son amant de venge d'une façon particulièrement cruelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir donc coupé à ce misérable jeune homme le nez, les oreilles, les extrémités des pieds et des mains et ce qui le rendait homme, il lui donne plus de cinquante coups de dasgue devant que de le favoriser de celui de la mort. […] Il la fit traîner ainsi garottée dans une cave profonde où il la laissa mourir . |
NOTES: | Pages 67-68. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103228 chantier |
CONTEXTE: | Un valet fait des tours de cartes et autres pour amuser la compagnie venue en promenade au mont Griffon. Ensuite il fait jaillir une fontaine d'eau, puis de vin, puis il fait apparaître un panier de collation. Surprise, émoi, plaisir. |
NOTES: | [(Page) 6-7] |
SOURCE: | Anonyme, Avantures du mont Griffon (Les), ou la baguette enchantée. Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102488 accreditee |
CONTEXTE: | Informé par la médisance de Frosie, le mari d'Halila voit celle-ci en compagnie de Frédelingue. Fou de jalousie, il blesse Frédelingue d'un coup de sabre. |
COTEXTE ET CITATION: | L'époux de Halila poussa la porte avec fureur et entra le sabre à la main. Halila fit un cri effrayant et se déroba à la fureur de son mari en passant avec précipîtation dans l'autre chambre. Je n'eus pas la même précaution ; la surprise où je me trouvai glaça mes sens et je songeai à me retirer aussi, quand il me déchargea un coup de sabre sur la tête. |
NOTES: | [(Page& Partie) 225, IV] La jalousie est mal fondée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305409 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan et Yseut fuient dans la forêt du Morois la colère du roi Marc qui les a surpris en flagrant délit d'adultère. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran s'en voit a la roïne ; Lasent le plain et la gaudine S'en vet Tristran et Governal. Yseut s'esjot, or ne sent mal. En la forest de Morrois sont. Tristan part avec la reine ; ils quittent la plaine et se dirigent vers la forêt en compagnie de Gouvernal. Yseut se réjouit ; elle ne souffre pas à présent. Ils sont dans la forêt de Morrois. |
NOTES: | Pp. 80-81, vv. 1271-1275. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202690 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Nous sommes touts deux Argiens et tous deux de familles assez illustres pour devoir tenir un autre rang dans le monde que celui que nous remplissons aujourd'hui. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte les commencements de son amour pour Licoris. |
NOTES: | OEuvres complètes, compagnie des Libraires, Slatkine Reprints, 1,289/104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305374 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin de Saint-Pierre relate que faisant un tour de l’île à pied durant plusieurs jours en compagnie d’un esclave, il va loin dans les montagnes et se perd. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne saurais vous dire ce que je souffris de la soif et de la fatigue. [...] Ayant senti de l’herbe sous ma main, je trouvai, pour surcroît de bonheur, que c’était du cresson, dont je dévorai plusieurs poignées. » |
NOTES: | P. 205-206. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305512 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur évoque les nuits d’amour de Jehan et Blonde qui viennent de se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour ont bele compaignie Et les nuis ront si douce vie Qu’il n’est nus qui le seüst dire Ne clers qui le seüst descrire. Le jour, ils ont bonne compagnie et les nuits ont pour eux une douceur que nul, pas même un clerc, ne saurait exprimer. |
NOTES: | P. 151, v. 4891-4894 ; trad. p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305540 accreditee |
CONTEXTE: | Après la réécriture de la lettre en l'agréable compagnie de Nemours, la princesse se rend compte du danger qu'elle court et refuse de le revoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand M. de Clèves fut revenu, elle lui dit qu'elle voulait aller à la campagne, qu'elle se trouvait mal et qu'elle avait besoin de prendre l'air. |
NOTES: | P. 331 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305562 accreditee |
CONTEXTE: | Daphnide se porte malade pour fuir la compagnie et recevoir son amant Alcidon dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il n'y avait que la belle Daphnide qui, feignant d'avoir mal à la tête, s'estoit mise sur un lict pour se demesler de tant de gens, et, pour mieux feindre, n'avait rien laissé d'allumé dans sa chambre qu'une petite bougie, faisant semblant de ne pouvoir souffrir la clarté. |
NOTES: | Volume III,3, p.109-110; VOIR AUSSI volume III,3, p. 119, où Daphnide continue sa comédie de maladie pour garder son amant dans sa chambre. «Et afin que je ne demeurasse tout seul en ma petite prison, la belle Daphnide resolut de tenir le lit tout le jour, feignant de se ressentir du mal du jour passé, car le cabinet estoit si près du chevet de son lit, que nous pouvions parler ensemble sans estre ouys du reste de la chambre». |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305870 accreditee |
CONTEXTE: | Rogat qui est tombé amoureux de Crisele en dépit de son âge avancé, demande sa main, bien qu'elle soit fiancée à Memnon. |
COTEXTE ET CITATION: | Rogat, vieil gentil-homme des plus riches & authorisez de la contree, ayant veu en une compagnie la beauté de Crisele, capable d'esbloüir de meilleurs yeux que les siens, en devint tellement esperdu, que sans songer qu'il avoit assez d'enfans de son premier mariage, & que son aage avancé lui rendoit Venus irreconciablement irritee, il croit ne pouvoir continuer sa vie que par la possession de cette beauté, qui le ravissoit. |
NOTES: | Page 30. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |