OCCURRENCE: | 100448 chantier |
CONTEXTE: | Les deux filles du roi de Kufeh, Modeh et Gulpenhe, sont une métaphore de la femme dans ce qu'elle a de moins rationnel et de plus dangeureux (pour l'homme): Modir est capricieuse et changeante à un point tel qu'elle en devient une menace. Gulpenhe prend au piège les hommes en les faisant conduire à travers un labyrinthe dans un site appelé la Plaine de Satieté, qui fait perdre le goût des plaisirs. |
NOTES: | [(Page) 2.91] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102472 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel se retire au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Le vicomte de Valmont à la Marquise de Merteuil au sujet de Mme de Touvel: "Il m'a appris que Mme de Tourvel [...] s'était fait conduire au couvent. |
NOTES: | GF p. 79 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1981. |
CHERCHEUR/E: | Mezan N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102658 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Carlos est accusé par les parents de Sophie, dont une lettre dit qu'elle apris la fuite avec lui, de la disparition de leur fille. |
COTEXTE ET CITATION: | La Justice entra dans ma chambre et me trouva endormy. [...]après qu'on m'eut demandé ou estoit Sophie, je demanday aussi où elle estoit, mes parties s'en irriterent et me firent conduire au prison avec une extreme violence. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 747] Récit au 3e degré dans "le juge de sa propre cause". |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 101192 accreditee |
CONTEXTE: | Injustement accusé d'avoir enlevé Sophie, dom Carlos est emprisonné par l'ordre du vice-roi, parent de la famille de Sophie. Il s'échappe en compagnie d'autres prisonniers pour mener, désespéré, une vie de brigand. |
COTEXTE ET CITATION: | Après qu'on m'eut demandé où était Sophie, je demandai aussi où elle était, mes parties s'en irritèrent et me firent conduire en prison avec une extrême violence. [...] Enfin l'injustice, appuyée de la force, l'emporta sur l'innocence opprimée. Je fus averti que je serais bientôt jugé et que je le serais à mort. Je n'espérai pas que le ciel fît un miracle en ma faveur et je voulus donc hasarder ma délivrance par un coup de désespoir. Je me joignis à des bandouliers, prisonniers comme moi, et tous gens de résolution ; nous forçâmes les portes de notre prison et, favorisés de nos amis, nous eûmes plus tôt gagné les montagnes les plus proches de Valence que le vice-roi n'en put être averti. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, ch.XIV, 245] La page dans : Classiques Garnier, 1973, p. 245. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102152 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant reconnu Théocrite (qui fait le sacrifice noble et la donne à Timoléon), Ardélie le prie de la conduire ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Hâtez-vous de m'arracher à la violence du Roi d'Argos, et à celle d'Hermocrate. |
NOTES: | [(Page & Tome) 398, 1] Slatkine p.363 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104496 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez, accompagné de "trois ou quatre hommes" masqués contraint une femme de chambre à lui montrer la chambre de Parménie, et emmène celle-ci toujours inconsciente. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils effrayèrent quelques femmes quils rencontrèrent ; d'abord elles s'enfuirent. Tormez en arrêta une qu'il força de le conduire dans la chambre où j'étais. |
NOTES: | [(Page& Partie) 173, III] Entrée forcée, suivie d'aide à personne en danger, suivi de l'enlèvement de Parménie inconsciente = coïncidences/concentration des topoi. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105324 accreditee |
CONTEXTE: | Un forestier découvre la retraite de Tristan et Yseut dans la forêt du Morois. Il la révèle au roi Marc et s'offre à l'y conduire. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Je te merrai la ou il dortCITATION>, Et la roïne ensenble o lui. [...] <CITATION>En une loge de MorroiCITATION> Dorment estroit et enbrachiez". Je vous emmènerai là où il dort avec la reine qui l'accompagne. [...] Dans une loge feuillue du Morrois, ils dorment étroitement enlacés. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 108-111, vv. 1890-93,1900-01. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 202660 accreditee |
CONTEXTE: | Après la tentative de viol de M. de Molière, que Sylvie a blessé d'un coup de pistolet, elle s'adresse à M. de Birague. |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui dis, sans m'amuser à l'éclaircir d'aucunes choses, que je le connoissois pour un brave Gentilhomme, que j'avois des secrets d'importance à luy dire....moy prenant ce temps-là pour dire à ce Gentilhomme que c'estoit moy qui avoit fait le coup, <citation>je le supliay de me conduire en quelque lieu de seureté.citation> |
NOTES: | 18 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202702 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | ...Il (Nicostrate) m'a fait conduire jusques ici, <citation>où il se promettoit de contenter sa passion si-tôt qu'il seroit absolu dans le Royaume.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse termine le récit de sa captivité |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,402/556 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305595 accreditee |
CONTEXTE: | Un nain prétend conduire Lancelot à des gens de confiance, mais il le trahit et le livre à Méléagant qui va le mettre en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ha ! Lancelot, frans chevaliers, Leisse ces genz et si me croi, Vien t'an toz seus ansanble o moi, Qu'an molt boen leu mener te voel. Ja nus ne t'an sive por l'uel, Einz vos atandent ci androit, Que nos revandrons or androit." Cil qui de nul mal ne se dote A fet remenoir sa gent tote Et siust le nain qui traï l'a. Ah ! noble chevalier, laisse là ces gens, aie confiance, et viens sans personne avec moi. Je veux te mener dans un bon endroit. Mais que nul ne te suive, à aucun prix ! Qu'on t'attende, au contraire, ici, nous reviendrons dans un instant." Et lui, sans y voir aucun mal, commande à ses gens de rester et suit le nain qui l'a trahi. |
NOTES: | P. 346-347, v. 5072-5081. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305652 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte Richard vient d’épouser la dame de Gènes. On vient de les conduire dans le lit nuptial que l’évêque bénit devant l’empereur et l’assistance |
COTEXTE ET CITATION: | Cele nuit sont couchié ensamble, Si com raisons et lois assamble Les gens cele premiere nuit […] Si com il son afaire dut, S’i joua tant qu’ele conçut .i. fil qui puis fu emperere. Cette nuit ils dormirent ensemble, comme la loi permettait leur union. Remplissant son devoir, le comte joua tant avec son épouse qu’elle conçut un fils qui plus tard fut empereur. |
NOTES: | p. 53, vers 1747-1753. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305757 accreditee |
CONTEXTE: | Le serviteur chargé de guider un marchand de Lucques à travers la France pour le conduire à Rouen, ne résiste pas à la tentation de le tuer pour le voler. |
COTEXTE ET CITATION: | Cettuy-ci sçachant que le Lucquois estoit chargé beaucoup d'or & de bons papiers, fut sollicité par celuy qui tente, d'attenter sur la vie de ce marchand, & de faire sa fortune de sa despoüille. Et de faict, il executa son mauvais dessein sur la montaigne d'Argentueil, favorisé de la solitude du lieu, comme aussi du mauvais temps & de la pluye qui faisoit lors qu'il commit ce meurtre. |
NOTES: | Page 60. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |