OCCURRENCE: | 105278 chantier |
CONTEXTE: | Angélique expose à Edouard les règles de l'amour idéal : le but n'est pas d'être heureux mais de bâtir un rapport courtois -au sens médiéval du terme. |
NOTES: | [(Page) 313] Dans cette nouvelle, l'idée moderne qu le but de l'amour est le bonheur est constamment rejetée. Angélique met à son amour avec Edouard des obstacles d'autant moins incompréhensibles qu'elle est en exil et risque à tout moment la mort si sa belle-mère en a le caprice. Ce à quoi elle peut s'attendre de mieux dans sa situation, c'est de finir sur cette île avec pour compagnons les soldats qui la gardent et Céline qui a un amant, Rosimond. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101252 accreditee |
CONTEXTE: | Pour satisfaire sa jeune femme qui veut absolument manger d'un cerf qu'il lui a montré, Mélion lui revèle le secret qui le transforme en loup (se mettre tout nu, toucher sa tête de la pierre blanche de son anneau). Après transformation, il est capable de tuer le cerf, mais sa femme l'abandonne et s'en va avec son écuyer. |
COTEXTE ET CITATION: | De la blance me toucerés e sor mon chief le meterés, qant jo serai despoilliés nus, leus devenrai, grans e corsus Por vostre amor le cerf prendrai e del lart vos aporterai. |
NOTES: | [(Page&Vers) P. 302, vv. 161-166. Vous me toucherez de la pierre blanche, en la mettant sur ma tête, lorsque je serai dévêtu et nu, et je deviendrai un loup grand et robuste! Pour l'amour de vous, je prendrai le cerf et vous apporterai de la viande (Traduction: Danielle Régnier-Bolher: Le Coeur mangé. Récits érotiques et courtois des 12e et 13e siècles. Paris: Stock/Moyen Age, 1994, p. 138-9). |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Mélion (Le). O'Hara Tobin /Droz: Genève, 1976. |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200066 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas séjourne chez son hôte bourgeois pendant qu’Ydoine est en pélerinage, lorsqu’un messager arrive pour annoncer la tenue d’un tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost com Amadas le voit, A son atour bien aperçoit Et as letres qu’il voit porter Qu’il est de court et a l’aler. [...] Li vallés fu preus et cortois : Bien voit que il n’est pas borjois, Ains set bien qu’il est chevaliers. Dès qu’Amadas l’a vu, il s’est tout de suite rendu compte à sa tenue et aux messages qu’il lui voit porter qu’il appartient à une cour et qu’il est en mission. [...] Le jeune homme était noble et courtois ; il voit bien qu’Amadas n’est pas un bourgeois et comprend fort bien qu’il est chevalier. |
NOTES: | P. 166, vv. 4059-4073 |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305472 accreditee |
CONTEXTE: | Un roi païen attaque des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle, tue un chevalier et enlève sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | En la compaigne ot un François, chevalier et preu et courtois, qui au baron saint Jake aloit ; une soie fille i menoit qui a l’apostle s’ert vouee ains qu’ele issist de sa contree, por son ami qui mors estoit de cui remese ençainte estoit. Li chevaliers le vaut deffendre. De lui ne caut a aus vif prendre, ains l’ocïent, sel laissent mort et sa fille mainent au port. |
NOTES: | P. 21, v. 93-104. Voir p. 23, vv. 149-176 : naissance des deux enfants le jour de Pâques. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |