OCCURRENCE: | 102552 accreditee |
CONTEXTE: | [Guirlane] est enlevée au bord du rivage anglais par les hommes de main d'un marchand Turc. |
COTEXTE ET CITATION: | Je résistai en criant mais ils méprisèrent des cris qui ne pouvaient être entendus de personne ; et ils me forcèrent de marcher jusqu'au rivage où je fus livrée entre les mains de leur maître qui était justement le Turc que j'ai épousé depuis. |
NOTES: | [(Page& Partie) 252, IV] Enlèvement par personne interposée (par le Turc) mais sans ses ordres. Elle épousera le Turc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105206 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus réveillée par les clameurs des matelots, qui anonçoient à tout le vaisseau avec des cris effroïables, qu'il s'élevoit une tempête furieuse. Cette nouvelle jetta de l'épouvante dans l'ame de tout le monde ; mais elle produisit un effet contraire dans la mienne, je loüai les dieux du secours qu'ils m'envoïent, et considerant la mort comme un moïen infaillible de sortir des mains de l'audacieux Hermocrate, je regardois nôtre péril avec une joïe, que ce genre de trépas ne pouvoir diminuer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, I] Cie des Libraires p. 427 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104958 accreditee |
CONTEXTE: | Constance invente une histoire fausse pour perdre Frédéric. |
COTEXTE ET CITATION: | [Constance]disoit qu'on l'avoit tirée par force de sa Cellule; et transportée jusques dans le jardin, où on alloit la contraindre à passer par une brèche sans les cris de quelques-unes de ses Compagnes, qui avoient entendu les siens, et apperçû la violence qu'on luy faisoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 184-5, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105072 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide, à la recherche de Roseline se promène dans les bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] se prépara à s'en retourner chez Roseline voir si elle n'étoit point revenue, quand il entendit pousser quelques cris vers le bord de la mer. Il se rendit en diligence à l'endroit d'où ces cris sembloient partir. Il vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 127-8. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104516 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Cléonice] sera donc ta meurtriere [de Célidor], s'écria le cruel Artambare outré de rage et de jalousie; et à ces mots il alloit effectivement lui enfoncer son épée dans le sein jusques aux gardes, si le brave Eurillas, suivi de Dorimont, et des Officiers qu'ils avoient gagnez, ne se fussent jettez sur Artambare, et ne lui eussent arraché Celidor malgré ses cris et malgré sa resistance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p. 545 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104504 accreditee |
CONTEXTE: | C'est la première fois qu'un personnage raconte un enlèvement de femme à la 1ère personne. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mes gens et moi nous étions masqués. J'approchai d'elle; elle eut quelque frayeur et s'en fuit. Je la rattrapai bien vite, et sans prononcer un seul mot je l'enlevai malgré ses cris."[...] que l'amour fait d'étranges changements dans la conduite des hommes." |
SOURCE: | Challe Robert, Journal d'un voyage aux Indes orientales. 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104998 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; sur l'île, elle voit apparaître Tessandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis des cris à cette rencontre, capables de toucher tout autre homme que le Prince qui les entendoit ; mais lui sans témoigner y être sensible en la moindre maniere du monde, ordonna à cinq ou six hommes de se saisir d'Ariante, et de la traîner hors d'auprès de moi, et m'abordant avec une action qui m'annonçoit déja mon infortune toute entiere, il se fût porté aux dernieres extrémitez de l'injustice et de la brutalité, sil n'en eût été empêché par l'arrivée d'Hermocrate. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 459-60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305552 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende apprend la mort de son amant, le prince de Navarre. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, pour donner un prétexte à ses cris et à ses larmes |
NOTES: | p. 408 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 103758 chantier |
CONTEXTE: | Un amoureux éconduit par une jeune fille tente de la violer. Il se cache sous le lit de sa maîtresse avec l'aide d'une servante qu'il a séduite. Dès qu'elle est seule, il essaie de la violer mais aux cris de la victime toute la maisonnée, puis tout le voisinage, accourt. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 428-439] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105060 accreditee |
CONTEXTE: | Théocrite va au secours d'Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'en passant auprés d'un écueil fameux que les Mariniers appellent l'écueil Stivale, il entendit des cris et des gemissemens, qui sortant de cette roche fatale, faisoient retentir l'air de plaintes confuses, et de sons pitoïables. Ces voix plaintives faisant juger au sçavant Siracusain qu'il se passoit quelque chose d'extraordinaire dans cet endroit, il fit mettre des gens dans sa chaloupe pour lui apporter des nouvelles plus certaines de ce qu'il entendoit ; et ces gens lui aïant confirmé qu'on entendoit un bruit d'armes et de voix, comme s'il se fût fait quelque grand combat sur cette roche ; son ame tendre et genereuse ne pût resister au desir de secourir ceux qui pourroient avoir besoin de son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 358, I] Cie des Libraires p. 380-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104376 accreditee |
CONTEXTE: | L'agression est un enlèvement. Le sauveur est le père (depuis longtemps perdu) de la victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'allait enlever quand dix ou douze hommes, qui avaient entendu mes cris, et qui étaient au bout du bois à se reposer, parurent à cheval et fondirent sur mes ravisseurs. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG [Voir aussi: PERE_MOURIR et RETROUVAILLES_PARENT_FILLE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104388 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue, déguisé en paysan, tente d'empêcher l'enlèvement de Misrie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reconnus Misrie qui se débattait entre les bras de l'inconnu. Hélas! Je me trouvais sans armes contre cinq hommes ; quel fruit pouvais-je tirer d'un désespoir inutile ? Je fis à mon tour des cris affreux et m'avançai sans connaître le danger auquel je m'exposais contre celui qui tenait Misrie. |
NOTES: | [(Page& Partie) 212, IV] Intervention vouée à l'échec puisque Frédélingue, déguisé en paysan, n'a pas d'armes. [Voir aussi: AIDE_INEFFICACE PERDRE_SANG] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux matelots accourant à lui [Théocrite], Seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101316 CHANTIER |
CONTEXTE: | " Cheveux arrachés, larmes répandues, cris pitoyables, sanglots." |
COTEXTE ET CITATION: | Un roi manifeste sa douleur à l'annonce de la mort de sa femme |
SOURCE: | Aulnoy (Mme d, Grenouille bienfaisante (La). Contes: 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200087 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester tente de violer Lucie mais la femme chez qui elle loge vient au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Il était déterminé ou à se venger d'elle, ou à la décider par des caresses qui ne pouvaient être en cette occasion que les plus cruelles insultes; mais la vigoureuse résistance de Lucie, et les cris perçants qu'elle poussa, ne lui laissèrent pas longtemps l'espérance de la vaincre. D'ailleurs la Yielding [...] courut au secours de cette infortunée, et le força d'abandonner son infâme projet. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 83. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305359 accreditee |
CONTEXTE: | Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur ; la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m’échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée. |
COTEXTE ET CITATION: | Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur ; la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m’échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée. |
NOTES: | T. I, p. 139 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305370 accreditee |
CONTEXTE: | Claire réagit de façon extrême à la mort de son amie Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | En entrant, je la trouvai tout à fait hors de sens, ne voyant rien, n’entendant rien, ne connaissant personne, se roulant par la chambre en se tordant les mains et mordant les pieds des chaises, murmurant d’une voix sourde quelques paroles extravagantes, puis poussant par longs intervalles des cris aigus qui faisaient tressaillir. |
NOTES: | T. II, p. 378 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |