OCCURRENCE: | 103928 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis, engagé près de Verdun dans un bois peu sûr avec un chanoine, est attaqué par six ou sept voleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | [...] Nous lachâmes nos chevaux, et me serrant dos à dos avec le chanoine, je [lui] dis de ne point me quitter, et de se défendre ave son épée du mieux qu'il le pourroit [...] Ils nous tirèrent d'abord quelques coups de fusil dont le chanoine seul fut blessé à la cuisine ; mais la chaleur du combat l'empêcha de le sentir : car il se défendait de son côté avec une ardeur incroyable, ayant sur lui une ceintrure de trois cents pistoles, qui lui fournissait un merveilleux courage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 83, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI, p. 83. |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102618 accreditee |
CONTEXTE: | Ce relevé est loin d'être exhaustif mais il met cependant bien en évidence la fréquence de ces nombreux retours au récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Partie 1, p. 59 : "Revenons à Catherine..." Partie 2, p. 74 : "Retournons à notre cuisine..." p. 89 : "Passons à l'autre maison..." Partie 3, p. 149 : "Retournons à moi..." Partie 4, p. 169 : "Revenons..." Partie 5, p. 223 : "Revenons..." |
NOTES: | [(Page) Plusieurs]. Les occurrences sont elles-aussi fort fréquentes dans d'autres romans de forme autobiographique tels que "La Vie de Marianne" du même auteur, ou encore dans "Les Égarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 305745 accreditee |
CONTEXTE: | Un riche paysan rejette le sprétendants de ses filles qui sont de noble extraction mais de petite fortune. |
COTEXTE ET CITATION: | Le milord, dont nous voulons parler et que nous nommerons Hermas, se faisant sage aux dépends de l'exemple de son voisin, écartait un tas de cadets et de pêtits gentilhommeaux qui venaient mugueter ses filles à cause qu'ils sentaient la graisse de sa cuisine et qu'ils savaient que ce père aux écus leur donnerait un gros mariage. |
NOTES: | Page 162. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |