OCCURRENCE: | TT103398 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à foutre des bouches et des culs fort jeunes. Il perfectionne en arrachant le coeur d'une fille toute vivante: il y fait un trou, fout ce trou tout chaud, remet le coeur à sa place avec son foutre dedans: on recoud la plaie, et on laisse la fille finir son sort sans secours; ce qui n'est pas long dans ce cas-là". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 276, 2, 4] Le 15 février, Passion 83. A rapprocher de l'agonie de la femme enceinte, dont l'enfant a été remplacé par un paquet de soufre (passion 61, 4e partie). Le "foutre" libertin inverse ses qualités --non plus "source de vie" mais au principe même de la destruction, comme tout explosif. Voir également le topos ARRACHER COEUR |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100884 accreditee |
CONTEXTE: | Ronais offre son portrait à Manon avec miroir en vis-à-vis. |
COTEXTE ET CITATION: | Je la priai avant mon départ de me donner son portrait: après quelques petites façons elle me le promit et me demanda le mien. Je le lui donnai le premier, comme elle l'avoit souhaité. Il était simplement dans une boîte de vermeil doré avec un miroir dedans à la droite du portrait. |
NOTES: | [(Partie & Page) 28 ARTFL] L'Edition d'ARTFL est celle des Belles Lettres, 1959. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100886 chantier |
CONTEXTE: | Manon donne un riche et beau portrait-miroir à des Ronais. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne me donna le sien que le jour que je partis; il étoit bien plus galant et plus riche que le mien. Il étoit d'émail parfaitement bien travaillé, d'une mignature fine, et parfaitement ressemblant, il y avoit un rang de perles autour en dedans: et un autre autour du miroir. |
NOTES: | L'Edition d'ARTFL est celle des Belles Lettres, 1959. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103400 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Il aimait à foutre des bouches et des culs fort jeunes. Il perfectionne en arrachant le coeur d'une fille toute vivante: il y fait un trou, fout ce trou tout chaud, remet le coeur à sa place avec son foutre dedans: on recoud la plaie, et on laisse la fille finir son sort sans secours; ce qui n'est pas long dans ce cas-là". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 276, 2, 4] Voir également le topos TORTURER PAR AIGUILLE SADISME |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | TT103394 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce même soir, on présente Narcisse aux orgies [...] on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l'urêtre[...] Pendant la nuit, le duc et Curval[...] descendent Augustine au caveau[...] On l'ouvrit, on lui brûla les entrailles dans le ventre même, et on passa une main armée d'un scalpel qui fut lui piquer le coeur en dedans, à différentes places. Ce fut là qu'elle rendit l'âme. Ainsi périt à quinze ans et huit mois une des plus célestes créatures qu'ait formée la nature, etc. Son éloge". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 289-91, 2, 4] Le 24 février. Permier assassinat détaillé des Cent vingt journées: il commence donc par une orgie où le premier sujet subit le travail de l'aiguille, et se termine avec une figure précédemment dérivée de la première (cf. passion 43, quatrième partie). Quatre victimes sont torturées avant le massacre d'Augustine, dont le catalogue des mutilations semble avoir remplacé la liste de ses qualités. Son éloge, quoiqu'annoncé, n'est pas fait. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | TT103414 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aime en première passion la bestialité, et, pour la seconde, il coud la fille dans une peau d'âne toute fraiche, la tête en dehors, il la nourrit, et on la laisse là dedans jusqu'à ce que la peau de l'animal l'étouffe en se rétrécissant". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 260, 2, 4] Le 5 février, Passion 21 Première mention du topos en quatrième partie, réservée aux "passions meurtrières". Celles-ci sont souvent dérivées de passions simples--dérivation qui donne au texte un semblant de continuité, alors que les différents "dérèglements" se multiplient à Silling. Deux types de mouvements sont dès lors en jeu: l'un est axial, l'autre accentue la dispersion. On retrouve désormais fréquemment deux opérations contraires appliquées au corps de la victime (elle est ici à la fois dilatée et comprimée). |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100246 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune importune son compagnon de lit en lui demandant le pot, puis il le compisse et l'accuse d'avoir souillé le lit dont il profite seul ensuite. |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune faisant semblant de vouloir remettre le pot de chambre à terre, lui laissa tomber et le pot de chambre et tout ce qui était dedans sur le visage, sur la barbe et sur l'estomac. |
NOTES: | [(Partie & Page) I,VI,77-79] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103574 accreditee |
CONTEXTE: | Katherine veut tester la fidélité de son amant Gérard ; déguisee en homme, elle partage son lit et le fait parler pour découvrir la vérité. |
COTEXTE ET CITATION: | Et comme il boutoit son bras dedans l'une des manches, il en saillit une lettre, dont il fut assez esbahy, car il ne luy souvenoit pas que nulles y en eust bouté. ... Et avoit au doz escript : "Au desloyal Gerard." Si par avant fut esbahy, encores le fut il beaucop plus. A chief de piece, il les ouvrit et voit la soubzcription qui disoit : "Katherine, surnommee Conrad." ... <CITATION> Il a couché trois nuiz avec elle sans l'avoir guerdonnee de la peine qu'elle avoit prinse de si loing le venir esprouver CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) Pp. 180-181. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305932 accreditee |
CONTEXTE: | Commencement de la nouvelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une devote dame s'addressa a ung Cordelier, pour, par son conseil, pourvoir sa fille d'un bon mary, auquel elle faisoit si honneste party, que le beau pere, soubz l'esperance d'avoir l'argent qu'elle bailleroit à son gendre, feit le maryage de sa fille avec un sien jeune compaignon, qui tous les soirs venoit souper et coucher avec sa femme, et le matin, en habit d'escolier, s'en retournoit en son couvent; où sa femme l'apperceut et le monstra, un jour, qu'il chantoit la messe, à sa mere, qui ne put croire que ce fut luy, jusqu'à ce qu'estant dedans le lyt elle luy osta sa coiffe de la teste, et congneut à sa coronne la verité et tromperye de son pere confesseur. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 56, p. 348. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200162 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa troisième lettre, la dame revient sur sa demande au cavalier de ne plus lui écrire, et lui propose au contraire, mais comme limite de leurs rapports, une correspondance secrète. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>De peur qu'on n'en surprenne quelque'une [de vos lettres], servez-vous de l'adresse que vous trouverez ici sur un morceau de papier à part.citation> [...] La femme qui aura soin de recevoir vos lettres, en aura encore plus de me les rendre. <citation>N'y mettez point de dessus : le dedans me fera assez connaître que ce n'est qu'à moi qu'elles s'adressent... citation> |
NOTES: | Lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, pp. 58-59. |
SOURCE: | Boursault (Edme), Lettres nouvelles de Monsieur Boursault. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104290 accreditee |
CONTEXTE: | Milord propose à son ami de chercher le repos de l'âme dans l'agitation d'une vie active. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous avons beau faire l'un et l'autre ; la raison seule ne vous rendra pas la raison. Il faut qu'une multitude d'objets nouveaux et frappants vous arrachent une partie de l'attention que votre coeur ne donne qu'à celui qui l'occupe. Il faut pour vous rendre à vous même que vous sortiez d'au-dedans de vous, et ce n'est que dans l'agitation d'une vie active que vous pouvez trouver le repos. |
NOTES: | Tome I, page 465 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305900 accreditee |
CONTEXTE: | Socion à qui le père de Metrodore avait voulu marier sa fille entre au couvent à la suite du suicide de celle-ci qui a rejoint dans la mort Volcace, l’homme qu’elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à Socion il r’entra dans sa premiere humeur, & s’imaginant que sa recherche qui avoit traversé les chastes affections de ces amants estoit cause de tant de morts & de pitoyables succés il choisit la mort civile, se jettant dedans le cloistre, qui est le vray tombeau des personnes vivantes. |
NOTES: | Page 411. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |