OCCURRENCE: | 103154 chantier |
CONTEXTE: | L'Inquisition soupçonnant Charles-Quint d'être mort en odeur d'hérésie, fait emprisonner son confesseur, Constantin Ponce, son prédicateur, le docteur Cascalla, et l'archevêque de Tolède, sous suspicion d'hérésie. Cela a le don d'irriter Dom Carlos, son oncle Dom Juan et le prince de Parme. Scandale étouffé par l'habileté de Philippe II, qui jette le docteur Cascalla en pâture à l'Inquisition en échange du désistement de cette dernière de toute ingérence dans le testament de l'empereur. |
NOTES: | [(Page) 294-7] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103330 chantier |
CONTEXTE: | Léonor, rivale d'Inès pour l'amour de Lerme, entreprend d'épouser le père d'Inès à condition qu'il oblige cette dernière à épouser le baron da Silva, frère de Léonor. Le mariage n'a pas lieu parce que Silva quitte Madrid après un duel. Plus tard, Léonor renouvelle ses promesses de mariage à condition que le père marie Inès, et cette fois-ci le mariage se fait, Inès épouse Los Torres. |
NOTES: | [(Page) 90, 121] Piva : p. 368 et 377. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102176 chantier |
CONTEXTE: | Julien Sorel ne sait pas monter à cheval, donc se rend ridicule parmi des aristocrates en montant, mais après un essai malheureux, il réussit par son énergie et son obstination à rester en selle et à se faire admirer de Norbert et de Mathilde de La Mole (cette dernière devient amoureuse de lui). |
NOTES: | [(Page) II,3] Survie et subversion du topos. |
SOURCE: | Stendhal, Rouge et le Noir (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305399 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan, déchiré entre sa fidélité à l'égard d'Yseut et son engagement à l'égard d'Yseut-aux-Blanches-Mains, ne consomme pas son mariage avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Chulcher m'en voil or en cest lit, E si m'astendrai del delit. Ne pois, ço crei, aveir torment Dunt plus aie anguisse greinur Ait entre nos ire u amur ; Car si delit de li desir, Dunc m'irt grant paine l'astenir, E si ne coveit le delit, Dunc m'irt fort a sofrir sun lit. Je coucherai donc dans le lit de mon épouse, mais je resterai chaste. Il n'y a pas pour moi, je crois, de tourment plus pénible qui me vaille une torture plus grande, quels que soient le ressentiment ou l'amour entre nous deux. Car si je la désire, je souffrirai de rester chaste et, si elle ne m'attire pas, il me sera insupportable de rester dans son lit. |
NOTES: | Pp. 366-367, vv. 574-583. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 401 à 589. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
OCCURRENCE: | 305402 accreditee |
CONTEXTE: | Madamme de Clèves a honte d'entendre raconter par la Dauphine, en présence de monsieur de Nemours, l'histoire de l'aveu de son amour pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves ne fit pas semblant d'entendre M. de Nemours; elle le quitta sans le regarder (...). Madame de Clèves était à la dernière épreuve de sa force et de son courage et, ne pouvant plus soutenir la conversation, elle allait dire qu'elle se trouvait mal, lorsque, par bonheur pour elle, la duchesse de Valentinois entra [...] Elle s'embarrassa dans sa robe et fit un faux pas: elle se servit de ce prétexte pour sortir d'un lieu où elle n'avait pas la force de demeurer et, feignant de ne se pouvoir soutenir, elle s'en alla chez elle. |
NOTES: | Pages 347-348. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 103338 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II se comporte avec froideur et gravité envers sa nouvelle femme, Elisabeth (sauf dans les moments les plus privés), ce qui chagrine cette dernière. Toutefois ce n'est qu'apparence : Philippe II est vraiment amoureux de sa femme; il se comporte froidement envers elle en public par dignité royale. |
NOTES: | [(Page) 278-9] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 105168 accreditee |
CONTEXTE: | Le libertinage de Mme de Merteuil est publiquement dévoilé. Le châtiment qui la frappe est sans appel : ruine, chassée hors de France, défigurée par la peite vérole. |
COTEXTE ET CITATION: | Note à la dernière lettre du recueil : "nous ne pouvons pas dans ce moment, ni donner au Lecteur la suite des aventures de mademoiselle de Volanges, ni lui faire connaître les sinistres événements qui ont comble les malheurs ou achève la punition de madame de Merteuil." |
NOTES: | [(Page & Lettre) 19] |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Coulet H. |
OCCURRENCE: | 102302 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme trahit son soupirant, le livrant à un autre chevalier (son amant) qui le blesse. Le Damoysel secourt le chevalier soupirant, après que la femme a même "mis ses mains dans les plaies" du soupirant pour hâter sa mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ceste nuict dernière m'a faict ung tour vilain et lasche. (1, 5, 55) |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 55, 5] Livre 1 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103530 chantier |
CONTEXTE: | Deuxième et dernière lettre de Daphnis écrite la veille de sa mort: il décrit ses symptômes physiques, puis son regret de n'avoir jamais pu se faire aimer d'elle, enfin ses propres tribulations dans la vie. |
NOTES: | [(Page) 64] |
SOURCE: | Anonyme, Amarante, ou le triomphe de l'amitié, par Madame***. Claude Jombert: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101310 accreditee |
CONTEXTE: | Pantagruel rencontre un Limousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisiens, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en Francais, parce qu'il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | [(Page) 139, chap VI] dans Livre de Poche, édition Defaux no 700, 1994 Christine de Buzon rappelle la dernière phrase du chapitre : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers en mer." |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | TT103388 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle d'eau, ensuite il lui coud le con et le cul, ainsi que la bouche, et la laisse ainsi jusqu'à ce que l'eau crève les conduits, ou qu'elle y périsse". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 250, 2, 3] le 31 janvier, passion 151. Sade ajoute entre parenthèses: "Vérifiez pourquoi une de trop, et s'il y en a une à supprimer que ce soit cette dernière que je coirs déjà faite". C'est en effet la passion 76, avec la mort éventuelle de la victime substituée à son évanouissement. La figure décrit donc une des rares passions que Sade redouble: sa récurrence, pourtant assujettie à une progression ordonnée, échappe au contrôle de l'écrivain. L'impératif et l'ordre totalisant du lecteur remédient aux écarts de la plume. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 102604 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane qui aimait Merville qui aime Misrie délivre cette dernière de l'esclavage dans lequel elle la retenait. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Guirlane, dit alors Misrie qui n'avait point encore parlé, quoi ! vous brisez des fers dans lesquels vous m'avez dit aujourd'hui que je devais expirer ! |
NOTES: | [(Page& Partie) 238, IV] Misrie était prisonnière de Guirlane, alors que le lecteur la pensait prisonnière d'un tyran Turc. On apprend que cette torture était feinte. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104664 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Vous sçavez donc aussi, poursuivit Evandre, que le Roi s'étant trop écarté à al poursuite de quelques fuyars, il se trouva presque seul dans un vallon, où un gros d'Eleens fit ferme contre lui, et l'avoit reduit dans la derniere extrêmité de sa vie, quand le ciel me conduisit à son secours....%...il est vrai que je ne fus pas malheureux dans cette occasion. Je parai un coup que le Roi étoit prêt à recevoir, et aprés avoir tué celui qui se preparoit à le donner; je me jettai sur ceux qui entouroient ce bon Prince, avec tant de bonheur, que je les écartai d'auprés de sa personne, et que je le délivrai de ce peril entierement.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, 1] Cie des Libraires p. 60-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103182 accreditee |
CONTEXTE: | Consolation par paroles d'espoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Après l'avoir consolée du mieux qu'il put, il ajouta que [...]" "L'Étoile voulut la consoler en lui faisant espérer que sa fille serait bientôt trouvée." "Le Destin tacha de consoler l'affligé Léandre, lui donnant les meilleures espérances dont il se put aviser." [La dernière citation semble concerner un homme. -eg] |
NOTES: | [(Partie & Page) 88,189, 223 ] pages dans la coll. Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 104038 chantier |
CONTEXTE: | Un Huguenot est jeté en prison car il a enlevé une jeune religieuse et l'a épousé. Il se convertit au catholicisme et sa jeune épouse retourne à son ancienne religion. Le père de la jeune fille accorde alors à cette dernière une dot aussi importante que celle de son aînée et suspend les poursuites. Il reconnaît aussi le mari comme gendre. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 418-428, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101400 chantier |
CONTEXTE: | Après le départ de Bernard de Foix à la guerre pour soutenir don Henri contre Pierre le Cruel, le jeune Gaston Phébus tombe gravement malade (de chagrin). Bien qu'il soit à la dernière extrémité, il finit par guérir. |
NOTES: | [(Page) v.III, p.214-16] |
SOURCE: | Anonyme, Gaston Phébus, comte de Foix, nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102102 accreditee |
CONTEXTE: | Le génie Jonquille a profité de l'assoupissement de Néadarne pour "prendre les plus grands libertés" Elle supplie le génie d'interrompre mais il poursuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'a tenu qu'au lecteur de remarquer qu'à mesure que Jonquille parloit, il s'avançoit sur le siege de Neadarné, si bien et avec si peu de ménagement, qu'il en étoit enfin venu au point de le partager avec elle, et qu'il avoit profité de sa distraction pour prendre les plus grandes libertés. Elle sortit enfin de son assoupissement, à la derniere ; mais le génie avoit si bien pris ses mesures, que quels que fussent les efforts de Neadarné, ils ne lui servirent à rien. |
NOTES: | [(Page) chap 4 p. 258 ; ARTFL 281-282. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 202687 accreditee |
CONTEXTE: | Le Marquis de Menèze a appris que Sylvie, qu'on lui ramenait de force, a été kidnappée. |
COTEXTE ET CITATION: | J'apperceus en regardant par la fenêtre un équipage, dont je crus reconnoître la livrée, et c'étoit en effet celui de la Marquise de Seville, qui s'en venoit à Paris avec des relais, pour tâcher de m'y retrouver, et pour m'apprendre la mort du Marquis de Menéze, dont cette derniere nouvelle avoit hâté les destinées (la mort). |
NOTES: | p. 115 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200102 accreditee |
CONTEXTE: | À la fin de la Troisième feuille, le narrateur promet le récit d'un rêve, mais ce n'est que pour tromper immédiatement l'attente du lecteur au début de la feuille suivante. Il commence enfin le récit de son rêve à la Sixième feuille. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai promis, dans la dernière feuille du Spectateur, un rêve tiré d'un manuscrit espagnol; mais je ne puis m'empêcher de le différer. |
NOTES: | P. 127. Le narrateur diffère aussi la fin de son rêve. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305116 accreditee |
CONTEXTE: | La reine mère apprend le mariage secret de son fils, le roi d'Écosse avec la Manekine. Son hostilité à l'égard de cette dernière aura pour conséquence de forcer la jeune femme à s'enfuir pour échapper à la menace de mort qu'elle a fait peser sur elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut bien vite rapporté à la reine mère qui en conçut une telle fureur que par la suite, dès que l'occasion se présenta, elle ne manqua de faire tout ce qui était en son pouvoir pour flétrir la réputation de la Manekine. ... Il a commis une grave faute en prenant pour épouse une inconnue, une malheureuse, une étrangère, une femme avec une seule main. |
NOTES: | [(Page & Vers) 82, na] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305343 accreditee |
CONTEXTE: | À Paris où il s’est éloigné de Julie, St. Preux vient de recevoir un portrait d’elle qu’elle lui a envoyé. |
COTEXTE ET CITATION: | J’arrive enfin, je vole, je m’enferme dans ma chambre, je m’asseye hors d’haleine, je porte une main tremblante sur le cachet. O première influence du talisman ! J’ai senti palpiter mon cœur à chaque papier mon cœur à chaque papier que j’ôtais, et je me suis bientôt trouvé tellement oppressé, que j’ai été forcé de respirer un moment sur la dernière enveloppe … Julie ! … Ô ma Julie ! le voile est déchiré …. je te vois …. je vois tes divins attraits ! |
NOTES: | t. I, p. 341 ; voir aussi p. 353 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305621 accreditee |
CONTEXTE: | Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay Femme ouvrant mieulx d’or et de soye, Leans g[a]aigne grant avoir En draps qu’elle euvre et qu’elle vent. D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie. Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction) |
NOTES: | P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: | Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie. D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305839 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir tué le valet de la maison, des brigands attaquent la maîtresse et sa fille pour voler le coffre de mariage de cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Cela faict ils montent en haut, tuent la mere & la fille, & desrobent tout ce qu'ils trouverent de bon dans ceste maison. |
NOTES: | Page 429. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |