OCCURRENCE: | 305962 accreditee |
CONTEXTE: | Girart et sa femme Berthe sont en fuite car le roi s'est emparé de leur château. Leur hôte les retient prisonniers et le stoïcisme de Berthe leur fait supporter leur sort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lo fest devalar de son palaz En l’arvol d’un celer, desoz uns graz ; Aiqui a la contesse dolent solaz. Au lieu de le garder chez lui, l’hôte l’envoya dans un cellier voûté, au-dessous d’un escalier ; la comtesse y passa de bien tristes moments. |
NOTES: | Page 570-71, v. 7617-19. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 305978 accreditee |
CONTEXTE: | Enéas sort désarmé de sa tente avec ses compagnons. Les habitants de la ville montent aux créneaux des murs et les admirent. Lavine est parmi eux et admire Enéas dont elle tombe aussitôt amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Lavine fu en la tour sus, d’une fenestre esgarde jus, vit Eneas qui fu dessouz, fforment l’esgarde seur touz. Moult li sambla et bel et gent, bien a oÿ comfaitement le loent tuit par la cité et de prouesce et de biauté ; bien le nota en son coraige. La ou elle fu en estaige, Amors l’a de son dart ferue. Lavine se trouvait au sommet de la tour, d’une fenêtre elle regarda vers le bas et vit Énéas en-dessous, elle le regarda intensément. Il lui sembla d’une très noble beauté, et elle a entendu combien tous le louent par la cité pour sa vaillance et sa beauté ; elle grava son image dans son cœur. Tandis qu’elle se trouvait à son poste d’observation, Amour l’a frappée de sa flèche. |
NOTES: | P. 496, v. 8109-19. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305998 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux et ses amis aident Manon à s'enfuir de l'Hôpital. D'abord ils achètent un valet puis portent à Manon des vêtements d'homme pour qu'elle se déguise et sorte sans être remarquée. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin la nuit étant venue nous nous rendîmes un peu au-dessous de la porte de l'Hôpital, dans un carrosse. Nous n'y fûmes pas longtemps sans voir Manon paraître avec son conducteur. |
NOTES: | Page 106. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 103018 chantier |
CONTEXTE: | Silvie demande à Des Frans de ne pas l'obliger à révéler son secret. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne savez ni qui je suis ni qui je puis être. Peut-être que je suis tellement au-dessus de vous, que je vous tromperais si je souffrais vos assiduités plus longtemps: peut-être suis-je aussi tellement au-dessous de vous et de ce que vous devez prétendre, que vous auriez honte d'un attachement aussi bas que le mien [...]. Je fis longtemps tous mes efforts pour la faire expliquer davantage, mais je ne puis en venir à bout. |
NOTES: | [(Page & Partie) Histoire 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |