OCCURRENCE: | 103422 chantier |
CONTEXTE: | Tanzaï refuse d'attendre le délai fixé par le destin, et transmis par une fée: il ne doit pas se marier avant l'âge de 20 ans. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 119, 4] Le délai imposé avant le mariage est un obstacle fréquent. Sa transgression est productive de catastrophes. Ici, leur réparation est le but de la "quête" des deux héros, et constitue l'essentiel de l'intrigue. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103908 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La courte ioye", un jeune homme se prend de querelle avec le fiancé d'une femme qu'il voulait lui-même épouser. Il l'appelle en duel, où il est tué après avoir deux fois blessé le fiancé. Celui-ci s'enfuit avec sa fiancée en Espagne, où il l'épouse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100184 accreditee |
CONTEXTE: | Claudio a livré Sophie aux Maures pour la séparer de Don Carlos. C'est en fait une femme, Claudia, elle-même amoureuse de Don Carlos, qui s'est fait engager comme page. |
COTEXTE ET CITATION: | Sophie, me dit-il [Claudio] alors, je suis d'un même sexe que vous et comme vous j'ai été amoureuse de dom Carlos. Mais si nous avons brûlé d'un même feu, ce n'a pas été avec un même succès. Dom Carlos vous a toujours aimée et a toujours cru que vous l'aimiez et il ne m'a jamais aimée et n'a même jamais dû croire que je pusse l'aimer, ne m'ayant jamais connue pour ce que j'étais. (...) Enfin, pour n'avoir pas à me reprocher d'avoir négligé la moindre chose qui pût servir à mon dessein, je me fis couper les cheveux et, m'étant déguisée en homme, je me fis présenter à dom Carlos par un domestique qui avait veilli dans ma maison, et qui se disait mon père. |
NOTES: | Classique Garnier, 1973, pp. 231 et 232. La même nouvelle insérée contient deux travestissements successifs. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103904 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La courte joye" un jeune homme, dépité de n'avoir pu épouser celle qu'il aime, décide d'empêcher le mariage de sa soeur, fiancée à un ami de son rival. Il se prend de querelle avec le fiancé, l'appelle en duel, où il est tué après avoir deux fois blessé le fiancé. Celui-ci s'enfuit avec sa fiancée en Espagne, où il l'épouse par paroles de présent, mais au moment de la consommation du mariage, ses plaies se rouvrent et il meurt. Sa femme maintenant désavouée par son père et son beau-père, meurt de maladie. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100448 chantier |
CONTEXTE: | Les deux filles du roi de Kufeh, Modeh et Gulpenhe, sont une métaphore de la femme dans ce qu'elle a de moins rationnel et de plus dangeureux (pour l'homme): Modir est capricieuse et changeante à un point tel qu'elle en devient une menace. Gulpenhe prend au piège les hommes en les faisant conduire à travers un labyrinthe dans un site appelé la Plaine de Satieté, qui fait perdre le goût des plaisirs. |
NOTES: | [(Page) 2.91] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103218 chantier |
CONTEXTE: | Gésimond retrouve Polixène naufragée en compagnie d'un homme mort, dans un canot échoué sur le rivage. Ils mettent deux ou trois jours à se reconnaître sûrement. |
NOTES: | [(Page) 99-101] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103110 accreditee |
CONTEXTE: | Comme dans la première histoire du recueil (qui en compte trois) le duel représente ici la punition finale de la passion, et des actions qu'elle a inspirées --Ici pourtant le personnage puni n'est pas la femme (une courtisane), mais son amant passionné et naïf. |
COTEXTE ET CITATION: | Après plusieurs delais ils se rencontrent finalement hors la ville, où sans autre deffy, ils mettent la main à l'espée, et monstrent par leur coups le peu de bien qu'ils se veulent -- quelques estocades tirees, ils tomberent tous deux d'un coup entrefourré, qui ouvre le passage de la mort à leurs vies, et les renvoyé par devant Pluton, pour les accorder de leurs differents. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 144, III. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 100150 chantier |
CONTEXTE: | Daphnis a été abandonnée parce qu'il était le quatrième enfant de la famille. Chloe a été confiée aux soins des Dieux parce qu'elle était une fille. Cependnnat, ils ont été élevés par des bergers et ont grandi dans une famille. |
COTEXTE ET CITATION: | Voici l'enfant que tu as exposée; c'est cette jeune fille qu'une brebis a nourrie, par la volonté de la divinité, comme une chèvre nourrissait mon Daphnis [...] Nous les avions abandonnés l'un et l'autre, nous les avons retrouvés l'un et l'autre, et tous deux ont été protégés par Pan, les Nymphes de l'Amour. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104064 chantier |
CONTEXTE: | Ayant vu sortir le marquis de Castellonne de chez dona Margarita, don Antonio le défie en duel. Les deux hommes se battent furieusement et perdent leur sang en abondance. C'est pourtant le marquis de Castellone qui finit par mourir de ses blessures peu après le duel. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103714 accreditee |
CONTEXTE: | Le moine tue les deux gardes et s'en va rejoindre Gargantua. |
COTEXTE ET CITATION: | "Soudain après, tira son dit braquemart, et en ferut l'archer qui le tenait dextre, lui coupant entièrement les veines jugurales et artères spagitides du col...Là tomba l'archer tout mort"."Lors d'un coup lui tranchit la tete, lui coupant le test sus les yeux pétreux../ Ainsi tomba raide mort sur la terre". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 217, XLII, 11-33] Il convient de souligner la précision des descriptions de ces "meurtres" comme du reste de toutes les tueries du mogne. Comme si Rabelais en profitait pour se livrer à des descriptions à saveur médicale. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104982 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les deux rivaux s'y trouverent [au bal], et s'y étant querellez je ne sçai comment, noüerent une partie pour le lendemain au dessus de Ville-neuve. Le combat fut sanglant, deux seconds y furent tuez, et la partie du Comte bien blessée, ce qui produisit deux effets tres-fâcheux; l'un que le Roy ayant renouvellé ses Edits contres les duels, il n'y eut plus de seureté pour mon pauvre Amant à demeurer en France, et l'autre que l'éclaircissement du sujet de ce duel, fit connoître à la Dame d'Englesac, que la haine d'Entre son fils et moi n'étoit qu'un jeu concerté. |
NOTES: | [(Page) 37] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100340 accreditee |
CONTEXTE: | Une vieille veuve qui sert de gouvernante à Théophée se croit courtisée par des jeunes gens qui se moquent d'elle, la comparant à une nymphe. Ils la déguisent de manière comique. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'aperçus tout d'un coup que les flatteries et les caresses des deux jeunes gens étaient autant de railleries qu'ils avaient concertées. |
NOTES: | [(Page) 194] Voir aussi p. 275 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 100194 chantier |
CONTEXTE: | deux frères courtisent la même femme. Finalement le double mariage des deux frères avec deux soeurs arrange la situation. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, XIX] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100796 accreditee |
CONTEXTE: | Adélaïde, qu'aime le fils du comte de Comminge, est sa cousine alors que leurs deux familles sont mortellement brouillées. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étois près d'une d'elles, quand je vis entrer une femme bien faite, suivie d'une fille qui joignoit à la plus parfait régularité des traits l'éclat de la plus brillante jeunesse. Tant de charmes étoient encore relevés par son extrême modestie : je l'aimai dès ce premier moment, et ce moment a décidé de toute ma vie. |
NOTES: | [(Page) 134, Paris, Garnier Frères, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104274 accreditee |
CONTEXTE: | Julie propose à son Amant un rendez-vous nocturne au risque d'y périr tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais songe, pourtant, que cet instant est environné des horreurs de la mort ; que l'abord est sujet à mille hasards, le séjour dangereux, la retraite d'un péril extrême ; que nous sommes perdus si nous sommes découverts, et qu'il faut que tout nous favorise pour pouvoir éviter de l'être. |
NOTES: | Tome I, page 196 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100348 chantier |
CONTEXTE: | La veuve Moraysele, parente de la jeune princesse Moraysele est amoureuse du marquis de Calis, qui, lui, est amoureux de la jeune princesse. Dans un premier temps, le marquis, avec une certaine mauvaise conscience, exploite l'amour de la veuve pour pouvoir aimer la jeune princesse. La jalousie de la veuve finit par traverser les amours des jeunes gens. Dans un deuxième temps, la veuve Moraysele est punie de son caractère mensonger par la perte de ses deux amants. (I, 564-66) |
NOTES: | [(Page) I, 522-27] voir aussi l'édition de la Compagnie des Librairies p.458-79, 625-32. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100258 accreditee |
CONTEXTE: | La mort de sa mère voit Mlle d'Hennebury mise en tutelage chez Mme d'Hilmorre. Cela a deux effets. Premièrement, l'héroïne ressent douloureusement le manque de sa mère et ne sait plus se décider pour elle-même, et n'a pas le courage de faire ce qu'il faut pour épouser le duc d'Olsingham, l'homme qu'elle aime réellement. En deuxième lieu, sa mère tutélaire, Mme d'Hilmorre, a ses propres ambitions et oblige l'héroïne à épouser son fils, le Duc d'Estramène. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aujourd'hui, Madame, luy dit-elle, que vous pouvez me témoigner que vous avez toûjours eu pour moy la tendresse d'une Mère. |
NOTES: | Voir aussi: éd. de G. Giorgi, Roma: Bulzoni, 1978, p.90-91 et sqq. |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103662 chantier |
CONTEXTE: | Le manche de l'écumoire que plonge Tanzaï dans la bouche d'une vieille fait qu'il lui casse les deux seules dents qui lui restent. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 129, 7] Cette castration symbolique sera vengée par la suite, par la castration effective de l'agresseur (il sera privé, par enchantement, de son pénis). Mutilation non définitive. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 102830 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice résiste et défie Turcamène. Il répond par des menaces. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous verrons lequel des deux aura le plus d'opiniâtreté, ou vous à me mépriser, ou moi à vous poursuivre. |
NOTES: | [(Page& Partie) 69, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102592 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante se dirige vers Londres pour venger son père lorsqu'il est attaqué en traversant un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il était en chemin depuis deux jours, quand, traversant un bois, il se vit tout d'un coup attaqué par trois hommes." [Clorante] |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [s'il s'agit de Clorante, voir aussi : RECEVOIR_BLESSURE_AU_COMBAT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102478 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de sa barbe, qui le rend très laid, la Barbe Bleue se marie avec une belle fille voisine. |
COTEXTE ET CITATION: | Par malheur cet homme avait la Barbe bleue: cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui [...] Une de ses Voisines, Dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. La Cadette commença à trouver que le Maître du logis n'avait pas la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut. |
NOTES: | Livre de poche, 1990 p. 207-8 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 100076 accreditee |
CONTEXTE: | Manon se déguise en homme pour s'enfuir de l'Hôpital. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous résolûmes d'apporter des habits d'homme dans la vue de faciliter notre sortie. Il n'était pas aisé de les faire entrer, mais je ne manquai pas d'invention pour en trouver le moyen. [...] J'avais avec moi, pour Manon, du linge, des bas, etc., et par-dessus mon juste-au-corps, un surtout qui ne laissait rien voir de trop enflé dans mes poches. Nous ne fûmes qu'un moment dans sa chambre. M. de T... lui laissa une de ses deux vestes; je lui donnai mon juste-au-corps, le surtout me suffisant pour sortir. Il ne se trouva rien de manque à son ajustement, excepté la culotte que j'avais malheureusement oubliée. [....] Cependant, je pris mon parti, qui fut de sortir moi-même sans culotte. Je laissai la mienne à Manon. Mon surtout était long, et je me mis, à l'aide de quelques épingles, en état de passer décemment la porte. |
NOTES: | [(Partie Page) pp.105-6] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305399 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan, déchiré entre sa fidélité à l'égard d'Yseut et son engagement à l'égard d'Yseut-aux-Blanches-Mains, ne consomme pas son mariage avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Chulcher m'en voil or en cest lit, E si m'astendrai del delit. Ne pois, ço crei, aveir torment Dunt plus aie anguisse greinur Ait entre nos ire u amur ; Car si delit de li desir, Dunc m'irt grant paine l'astenir, E si ne coveit le delit, Dunc m'irt fort a sofrir sun lit. Je coucherai donc dans le lit de mon épouse, mais je resterai chaste. Il n'y a pas pour moi, je crois, de tourment plus pénible qui me vaille une torture plus grande, quels que soient le ressentiment ou l'amour entre nous deux. Car si je la désire, je souffrirai de rester chaste et, si elle ne m'attire pas, il me sera insupportable de rester dans son lit. |
NOTES: | Pp. 366-367, vv. 574-583. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 401 à 589. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
OCCURRENCE: | 102496 accreditee |
CONTEXTE: | Le Prince de Léon sépare deux combattants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Léon] "mit l'Epée à la main, et ne se trouvant pas en état de faire de cette rencontre, une occasion de Guerre, <CITATION>il se contenta de séparer les combatansCITATION>. Cela ne lui fut pas difficle, il y en avoit un qui ne combattoit que par complaisance pour la fureur de l'autre ; et legere, lui remplissoit les yeux de sang, et l'incommodoit beaucoup. |
NOTES: | [(Page& Tome) 546, 1] Cie des Libraires p. 554 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102778 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger de son mari Téréus qui a violé sa soeur Philoména, Procné tue leur fils et le fait cuire pour le donner à manger à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | A l'enfant copee a la teste, Si l'a Philomena baillie, Si ont la char apareillie Entr'eles .II. moult bien et tost. Elle lui a coupé la tête et l'a donnée à philomena. Ensuite, gtrès rapidement, elles ont à elles deux soigneusement aprêté la chair. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 246-247, vv. 1332-1335. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102170 accreditee |
CONTEXTE: | Description plaisante et parodique de Ragotin qui essaie de se tenir sur un cheval mal sanglé et trop grand pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir évoqué à propos de Ragotin, "les deux parties de son corps qui étaient les plus charnues", Scarron évoque " les parties du derrière du citoyen du Parnasse" |
NOTES: | Chapitre 20, p. 181. Puis description d'une scène identique dont le héros malheureux est le poète ridicule Roquebrune. Tonalité burlesque. A rapprocher par exemple de Diderot, Jacques le Fataliste, lorsque la femme portée en croupe par le chirurgien tombe cotillons par dessus tête. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105250 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Lisandre étoit donc auprés du char de Lisidore, et il lui sembloit qu'elle l'écoutoit avec plus de tendresse qu'à son ordinaire ; lorsqu'en traversant un petit bois qui étoit sur leur passage, ils trouverent deux Cavaliers qui se battoient avec une fureur inconcevable, tout le monde courut à eux pour les separer ; mais à peine Lisidore eût-elle tourné les yeux sur l'un de ces inconnus, qu'elle se jetta brusquement de son char en bas, et courant elle-même vers l'endroit de leur combat, elle lui cria de s'arrêter ; il demeura comme immobile à cette voix, et aïant tourné sa tête du costé qu'il l'avoit entendu, il descendit brusquement de cheval, et il vint se jetter aux pieds de Lisidore. |
NOTES: | [(Page & Tome) 120, 2] Cie des Libraires p.455-56 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Lisandre, nouvelle. Slatkine Reprints: Genève, .Vol. 2 |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104562 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un party de la Garnison de Lorsque, avoit enlevé à quelques Chevaliers Mauresques, une trés-belle fille qu'ils conduisoient, et vint passer assez proche des Abencerrages, pour leur donner occasion d'empêcher cette violence. Ils n'étoient que deux...mais la veritable bravoure ne raisonne pas sur le nombre, et ils se virent bien-tôt secondez par un inconnu, et par deux passans qui seroient facilement venus à bout d'une entreprise plus perilleuse. Les Cavaliers de Ferdinand ployerent, et la Dame étant delivrée. |
NOTES: | [(Page) 577-8] Slatkine: 1,551-52 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305427 accreditee |
CONTEXTE: | L'inégalité des fortunes et la volonté paternelle conduisent deux personnages à renoncer à se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [le père] résolut de s'en défaire pour un parti qui l''élevât. {...} Le marquis [...] mais, connaissant que le père ne se résoudrait à s'en priver que par un établissement considérable, il cacha sa passion par la crainte d'être banni [...] sans trop raisonner sur le peu d'apparence qu'il y avait qu'on le mit en concurrence avec quantités de partis avantageux qui se présentaient. |
NOTES: | P. 464. |
SOURCE: | Tatius Achille (Tatius), Roman de Leucippé et Clitophon (Le). Paris: J. P. Garnaud, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 104398 accreditee |
CONTEXTE: | En route vers Londres pour venger son père, Clorante est attaqué par trois hommes alors qu'il traversait un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, si quatre cavaliers, qui escortaient une chaise, n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] Voir aussi: HOMME_AIDER_HOMME |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100718 accreditee |
CONTEXTE: | Un ours tue des serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrèe du logis tomberent morts soubz elles; et deux de leurs femmes, qui estoient venues longtemps apres, leur avoient compté que l'ours avaoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue Edition M. Francois (Garnier, 1967) |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102650 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce que le dépit du Duc avoit de plus fâcheux, c'est que Monsieur aïant apris par l'Envoïé du Roi de Navarre comme cette Coquette tâchoit à se les conserver tous deux, et jugeant par la difference des excuses qu'elle leur faisoit, que les unes et les autres étoient fausses, retira les paroles qu'il avoit données à la Reine Mere touchant une trêve, et que la guerre devint plus allumée et plus opiniâtre qu'elle ne l'étoit auparavant. |
NOTES: | [(Page & Tome) 21, 1] Cie des Libraires p. 56 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 104334 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène est présent quand Clarice et Clorante se retrouvent par accident dans ses jardins. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il regarda la situation de ces deux personnages avec une fureur que l'espoir d'une prompte vengeance rendait froide et muette." |
NOTES: | [(Page) I, 70] La jalousie du corsaire fonctionne à retardement: son intention est de faire empoisonner. Coïncidence de deux topoi. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104684 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Il me sembloit aux mouvemens du visage de Citheris qu'elle alloit satisfaire ma curiosité, quand sa compagne vint l'avertir qu'Ambiorix, c'étoit le nom du vieillard, venoit d'être picqué d'un animal veneneux: Et que suivant la connoissance qu'il avoit de ces sortes de piqueures, il assuroit qu'il n'avoit pas deux heures à vivre.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 465, 2] Cie des Libraires p.246 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104754 provisoire |
CONTEXTE: | Ces deux rencontres se produisent à deux années d'intervalle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je fus surpris en entrant dans ce bourg d'y voir tous les habitants en alarme" (p.33) "En marchant l'après-midi dans les rues, je crus apercevoir ce même jeune homme dont j'avais fait la rencontre à Passy" (p. 37). |
NOTES: | [( Page & Partie) 33, 37 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305868 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d’Agnès est un homme sans foi ni loi qui l’a livrée à deux compagnons pour qu’ils fassent d’elle leur plaisir. Elle s’organise par ruse pour mettre un des deux compagnons dans le lit à sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle rencontra une servante de la maison, qu’elle pria de dire à un homme qu’elle trouverait en tel lieu d’entrer en sa chambre (c’était celui qui en était sorti), qui s’alla aussitôt jeter dans le lit, où il se trouva entre les bras de son compagnon, tandis qu’Agnès se retira en lieu d’assurance. |
NOTES: | Page 193. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100984 chantier |
CONTEXTE: | deux personnes élevées et instruites ensemble deviennent amoureuses. |
NOTES: | P. 262 L'Ed. Serroy dans l'Ed. Magne p. 226 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103752 accreditee |
CONTEXTE: | En temps d'épidémie de peste, une jeune fille affectée par la maladie, décide de connaître le plaisir avant de mourir. Elle aura donc trois amants dont deux mourront de contagion. Elle guérira. |
COTEXTE ET CITATION: | On me fait entendre que la façon du faire est tant plaisante que je plains et complains mon gent et jeune corps qu'il fault pourrir sans avoir eu ce desiré plaisir. Et a la verité dire, ma bonne voisine, <CITATION> il me semble si je peusse quelque pou sentir avant ma mort, ma fin en seroit plus aisee et plus legiere a passer, et a mains de regret. ... Et disent les maistres qu'elle eschappa de mort a cause d'avoir senty des biens de ce monde CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 138-151, 55] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104310 accreditee |
CONTEXTE: | Milord demande à St Preux l'explication des chagrins secrets de Mme de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois par vos deux dernières lettres qu'il m'en manque une antérieure à ces deux-là, apparemment la première que vous m'ayez écrite à l'armée, et dans laquelle était l'explication des chagrins secrets de madame de Wolmar. Je n'ai point reçu cette Lettre, et je conjecture qu'elle pouvait être dans la malle d'un Courrier qui nous a été enlevé. Répétez-moi donc, mon ami, ce qu'elle contenait ; ma raison s'y perd et mon coeur s'en inquiète. |
NOTES: | Tome II, p. 214 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | TT101704 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Nous soupirons tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux", |
NOTES: | p.57 Folio |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100658 chantier |
CONTEXTE: | Ils avaient trouvé ce jeune homme aux prises avec le sélictar et déjà blessé d'un coup de poignard." "Ils avaient tous deux armes. Synèse menacé s'est mis en état de se défendre. Mais ayant été blessé par le sélictar, il l'a saisi au corps et je voyais les deux poignards briller en l'air dans les efforts qu'ils faisaient tous deux pour se porter des coups. |
NOTES: | Même événement raconté d'abord par le narrateur puis par Théophé. deux points de vue différents. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104458 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Turnus] 'je découvrois déja cette pointe de la Poüille qui borne le Latium du côté de Siracuse, lorsque nôtre vaisseau fut attaqué par trois navires de Pirates, qui l'aïant entouré de toutes parts, l'acrocherent en moins de deux heures, et nous vainquirent malgré toute nôtre resistance.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 339, 1] Cie des Libraires p. 303-304 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101434 accreditee |
CONTEXTE: | Sa mère met l'épée et la bague de Perion avec le bébé Amadis quand elle l'abandonne et une lettre enveloppée de cire. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis attachée à unz cordon l'anneau que le Roy Perion envoya à Elisene quand il voulut partir. Il luy souvint que l'ung des deux estoit celluy qu'il avoit autresfois donné à la Royne. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Livre 1, chap. 2, p. 19 ; chap. 11, p. 110. Les trois objets serviront à la reconnaissance d'Amadis et à la confirmation de son identité, aux chapitres IX et XI. La cire sera cassée par hasard par Oriane qui serre "l'objet" très fort par émotion. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104208 chantier |
CONTEXTE: | Un mari qui veut se venger d'un homme qui a tenté de violer sa femme, lui fait couper les parties. Il coupe aussi le nez de la servante qui avait aidé l'homme à pénétrer dans la maison. Il dispose ensuite ces parties sur un plat et le montre aux deux complices avant de les livrer à la justice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 428-439, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
OCCURRENCE: | 105070 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide va chercher de l'eau pour la belle femme à qui il vient de sauver la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il trouva quelques pas plus loin deux hommes qui se battoient, et avant qu'il pût les joindre l'un d'eux tomba mort aux pieds de l'autre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 128 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102532 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre fait déclarer son mariage nul par deux évêques, et épouse Jeanne de Castro; il fait envouer du poison à Blanche son (ex) épouse. |
COTEXTE ET CITATION: | La narratrice: "Nous la [Blanche] laisserons former ses regrets en liberté, et se preparer à recevoir sans repugnance le poison qui luy fut apporté quelque temps apres". |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 4] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 105266 chantier |
CONTEXTE: | deux rois, Perion et Garinter, chassent et sont attaqués par un Lion. Perion sauve Garinter. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101522 chantier |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte, aidé de son associé Gourdan, un vieux corsaire maltais, engage le combat devant les côtes de Tunisie avec quatre vaisseaux chargés de pélerins à destination de La Mecque. deux vaisseaux sont coulés et les deux autres pris. |
NOTES: | [(Page) 3-5] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103514 chantier |
CONTEXTE: | Ragotin veut faire preuve de galanterie avec deux comédiennes, Mlles de La Caverne et Angélique. Par sa petite taille et maladresse, il se ridiculise. |
NOTES: | [(Partie & Page) 144-5 (Folio)] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100704 accreditee |
CONTEXTE: | Des femmes ont réussi à se sauver d'une attaque d'un ours. |
COTEXTE ET CITATION: | deux damoiselles [...] avoient eu affaire contre bestes non hommes. Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrée du logis tomberent morts soubz elles ; et deux de leurs femmes [de compagnie], qui estoient venues lontemps après, leur avoient compté que l'ours avoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue p. 4 Edition M. François (Garnier 1967). |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103128 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Par jalousie, Durcet, un des quatre maîtres de Silling, veut vexer Adélaïde, une des victimes de la débauche. Durcet et Curval, père d'Adélaïde, lui percent les cuisses avec des tenailles brûlantes, lui percent le bout de la langue, lui coupent les deux bouts des oreilles, lui arrachent quatre dents. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 431, 1, 4] Dans les romans de Sade les topoi de la torture, de la mutilation et du viol sont très souvent interdépendants. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kozul M. |
OCCURRENCE: | TT105254 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Inès que son père oblige à épouser Da Silva écrit à Lerme qu'elle aime. Silva sort la lettre de la poche de Lerme. Lerme le rencontre en duel pour ce vol. Silva attaque Lerme et tous deux sont blessés. Silva quitte le pays et Lerme est exilé par le roi.. |
NOTES: | [(Page) 370-1] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., |
OCCURRENCE: | 104412 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante attaqué par des brigands est gravement blessé en se défendant. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorante se défendit avec le courage et la prudence d'un homme fait au danger. Il avait déjà renversé un de ses ennemis : mais il perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres si quatre cavaliers qui escortaient une chaise n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien: BLESSURE]Voir aussi: BRIGANDS ATTAQUER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104356 accreditee |
CONTEXTE: | Des sauvages enlèvent Misrie qui vient d'échouer après un naufrage sur une côte sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | "deux de ces sauvages se retirèrent du combat, enfoncèrent la porte de la cabane, et m'enlevèrent." |
NOTES: | [(Page& Partie) 246-7, IV] Les sauvages sont une variante du sauvage amoureux. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101056 chantier |
CONTEXTE: | L'ambassadeur, dissimulé par un bosquet, épie avec un autre jaloux la partie de campagne de l'héroïne avec deux jeunes gens. Il ne parvient pas à surprendre quelque chose de vraiment blâmable. |
NOTES: | [(Page) 274] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux Chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100680 accreditee |
CONTEXTE: | Oriane laisse tomber son gant. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>qui estoit le signal d'eulx deux, par lequel il cogneut son consentmentCITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 366] v. topoi contenant toposème "gant". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104988 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Givry et Bellegarde] : "Je vais vous en rafraîchir la memoire, interrompit Givri, en mettant l'épée à la main, et c'est pour avoit été trop bons amis que nous devons être ennemis irreconciliables. Alors les deux Rivaux oubliant les ordres de Roi, se lancerent l'un sur l'autre avec une fureur sans égale. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p.201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101796 chantier |
CONTEXTE: | Fin "deus ex machina": alors qu'elles s'entretiennent, Dorothée et Emerenciane entendent du bruit sous leur fenêtre; deux hommes sont en train de se battre en duel. Dorothée et Emerenciane reconnaissent leurs amants respectifs. Reconnaissance générale; protestations d'amour; happy ending. |
NOTES: | [(Page) v.III, pp.276-7] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105068 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince de Leon étoit si attentif au discours de ces inconnus, que deux Chevaliers Maures étoient arrivez à l'endroit où il étoit, et commençoient déja un furieux combat, avant qu'il ne les eût apperçûs : le bruit qu'ils faisoient, et le hannissement de leurs Chevaux,l'ayant enfin tiré de sa rêverie. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554] Slatkine tome 1, p. 546 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104360 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. |
COTEXTE ET CITATION: | Un cerf que poursuit un chasseur s'élance dans les eaux qu'il rencontre avec moins de vitesse que n'en eut Clarice à se jeter dans la rivière pour secourir son amant qui périt. [...] Une funeste mort allait terminer leurs jours si deux de ces hommes qui étaient accourus, ne s'étaient eux-mêmes exposés pour les tirer hors de l'eau |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100558 accreditee |
CONTEXTE: | Théophé est élevée dans la vertu. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il avait promis au ciel de la former à la sagesse par une éducation si sévère qu'elle put réparer l'honneur de la famille. <CITATION>Il l'avait fait renfermer dès ses premières années dans un château qu'il avait à la campagne, sous la conduite de deux femmes vieilles et vertueuses CITATION>".(188) " <CITATION>Dans les principes de modestie et de pudeur où elle avait été élevée CITATION>, les soins que [son]...odieuse maîtresse prit d'elle (...) furent pour elle autant de supplices". (191) |
NOTES: | [(Page) 188, 191GF] Voir aussi: histoire 2 de Challe Illustres Weil M. - Rodriguez P. "Angélique est élevée dans des maisons vertueuses, ce dont elle profite pleinement alors qu'elle n'y est que suivante, de famille noble ruinée. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103982 accreditee |
CONTEXTE: | La scène de duel entre deux abbés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il croit m'avoir tué. Je vais me tenir renfermé; je ferai courir le bruit que je suis mort; il fuira, et mon but sera rempli". |
NOTES: | [(Page & Nuit) 167, 121] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101470 chantier |
CONTEXTE: | Ayant vu sortir le marquis de Castellone de chez dona Margarita, don Antonio le défie en duel. Les deux hommes se battent furieusement et perdent leur sang en abondance. C'est pourtant le marquis de Castellonne qui finit par mourir de ses blessures peu après le duel. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101666 chantier |
CONTEXTE: | Un des anciens compagnons d'Hircan, Camille, raconte à Gésimond comment il a recuelli des mains de Polixène son enfant qui venait de naître mais il ajoute que, contrairement aux instructions d'Hircan, il ne l'a pas tuée: il lui a substitué un autre enfant mort deux jours après sa naissance. Il a mis l'enfant de Polixène, Isménie, en nourrice chez des paysans. Isménie est donc bien la fille de Polixène et Gésimond. |
NOTES: | [(Page) 124] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103640 accreditee |
CONTEXTE: | Un tyran oblige deux princes à exécuter leur soeur dans des supplices. |
COTEXTE ET CITATION: | Contraints d'être eux-mêmes les bourreaux de leur soeur." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, III, 660-663] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 103050 chantier |
CONTEXTE: | Ragotin s'est fait enfoncer son chapeau sur sa tête. Son visage en est recouvert. On doit découper le feutre avec deux ciseaux qui lui blessent le nez. L'assemblée rit du visage terrifié de la victime. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 569] Ch. 10. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | TT102350 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[...]J'en suis navrée, seigneur; sachez que l'heure de ma mort a sonné, et c'est par la mort que mon coeur se défera de l'amour que j'ai pour vous". [...]Sur ces mots la demoiselle s'éloigna; elle vint à son lit et s'y coucha. Elle ne devait plus le quitter que morte, comme l'histoire le contera clairement[...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 107, 57] L'amour n'est pas partagé par les deux jeunes gens, Lancelot étant épris d'une autre femme. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100228 accreditee |
CONTEXTE: | Dans les premières lignes du tome 2, c'est M. de Clèves qui raconte l'histoire de son ami Sancerre. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous savez l'amitié qu'il y a entre Sancerre et moi; néanmoins il devint amoureux de Mme de Tournon, il y a environ deux ans, et me le cacha avec beaucoup de soin aussi bien qu'à tout le reste du monde. J'étais bien éloigné de le soupçonner. |
NOTES: | Page 295 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103538 accreditee |
CONTEXTE: | Punition non effective, mais volonté manifeste, qui entraîne désapprobation et division des spectateurs en deux camps. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, pour punir ces insolentes paroles, voulut lui donner du manche sur les oreilles. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 130, VII] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101452 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ils mettaient l'épée à la main et se battaient. S'il arrivait que l'un des deux fût blessé, l'autre se précipitait sur son camarade, pleurait, se désespérait, l'accompagnait chez lui et s'établissait à côté de son lit jusqu'à ce qu'il fût guéri. |
NOTES: | [(Page) 82] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104976 accreditee |
CONTEXTE: | On apporte la nouvelle que Hermocrate a enlevé Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] "je fis tant d'éforts pour le joindre [Théocrite], que je l'atteignis malgré la foule des gens qui l'environnoient. Theocrite, lui criai-je, c'est-à- ce coup qu'il faut renoncer à la possession d'Ardelie ou à la vie ; et à ces mots, me lançant sur lui avec une chaleur digne de l'amour qui me possedoit, je lui portai un coup sur la tête, qui l'eût assurément abatu s'il ne l'eût évité en tournant. Il me reçut avec une bravoure qui tenoit plus du Heros que de Philosophe, et nous commençâmes un combat qui auroit été funeste à l'un ou à l'autre, et peut-être à tous le deux, s'il n'eût été interrompu par quelqu'un qui crioit de toute sa force ; Arrêtez, Timoléon, arrêtez, Theocrite. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354-55, 1] Cie des Libraires p. 365-66 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104354 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger de Clorante qui a permi à Caliste de s'enfuir, Périandre le fait poursuivre et enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ces hommes qui m'ont surpris, je n'ai reconnu qu'un domestique que j'avais vu une ou deux fois chez Périandre. J'ai cependant fait quelque résistance pour arracher mon épée des mains de ceux qui me l'avaient ôtée : mais enfin il a fallu céder. |
NOTES: | [(Page& Partie) 295, V] Variante de l'enlèvement de la femme. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104000 chantier |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Le polygame', un bigame cache sa deuxième femme dans un château. Les domestiques révèlent l'existence de cette deuxième épouse à la première femme. Celle-ci ira l'assassiner ainsi que ses deux enfants. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 379-395] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101722 chantier |
CONTEXTE: | L'agresseur est un sanglier. Le héros est un noble pauvre. deux prétendants nobles et riches sont évincés. |
SOURCE: | Molière (J.-B. Poquelin), Amants magnifiques (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102694 accreditee |
CONTEXTE: | Les opposants à Yvain et au lion deviennent de plus en plus mauvais. Ici, il s'agit de deux démons. L'intervention du lion est de plus en plus indispensable. |
COTEXTE ET CITATION: | S'or ne sont li felon maté Donques ne le seront il mais ; Car au leon trive ne paiz N'aront il tant que vis les sache. Si maintenant les deux scélérats ne sont pas vaincus,eh bien, ils ne le seront jamais : car ils n'auront ni trêve, ni paix avec le lion aussi longtemps qu'il les saura en vie. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 398-399, vv. 5626-5629. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104396 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est agressé alors qu'il se rend à Londres pour venger son père. |
COTEXTE ET CITATION: | "[Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, <CITATION>si quatre cavaliers, qui escortaient une chaiseCITATION>, n'étaient venus à son secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100924 chantier |
CONTEXTE: | Croyant s'adresser au duc de Guise, Mlle de Vitry révèle par erreur à M. de Villequier que sa femme a deux amants, dont le roi. Comme Mlle de Vitry pensait s'adresser au duc de Guise, naturellement, elle ne révèle pas l'identité du deuxième amant. M. de Villequier sait seulement qu'il a un rival en plus d'Henri III. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105190 accreditee |
CONTEXTE: | Conversation entendue par Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne vous hâtez point de vous immoler à la rage du destin, Madame, disoit une femme à une autre, et esperez avec moi que les Dieux ne vous abandonneront point à la cruauté de la destinée.... Que veux-tu que j'attende ? reprit celle à qui on parloit, n'ai-je pas veu le Roi d'Argos dans cet Isle ? ne m'a-t-il pas poursuivie ; et sans la rencontre d'Hermocrate, ne serois-je pas en sa puissance au moment que je te parle? S'il est vainqueur d'Hermocrate, tu ne dois pas douter, qu'il ne me cherche jusques à ce qu'il m'ait trouvée, puis qu'il sçait que je suis ici. S'il est vaincu par mon premier ravisseur, je puis toûjours éviter de devenir la proïe d'un homme que j'abhorre, et dont je dois craindre toute sorte de violence : et s'ils se tuent tous deux, qui est la plus grand faveur que je puisse esperer du Ciel, il faut toûjours me resoudre à mourir de faim dans cette Isle, puis qu'elle est inhabitée, et que le peu de vivres que nous avons est fini. |
NOTES: | [(Page & Tome) 361, I] Cie des Libraires p. 392 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102558 accreditee |
CONTEXTE: | deux corsaires retrouvent dans une forêt les deux femmes qu'ils poursuivent: ils tentent de se saisir d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice, se sentant blessée, trouva le secret de se défendre, de manière qu'elle tourna le poignard à son tour sur le coeur de ce corsaire, qui reçut une large blessure, qui lui fit expier son crime au moment qui lui en assurait le succès. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 299] Double tentative d'enlèvement: Périandre et Turcamène respectivement contre Caliste et Clarice. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Timoléon: "nous touchions presque à nôtre proie, lorsqu'il survint une tempête, qui non seulement nous fit perdre la route de nos ravisseurs, mais qui aprés nous avoir battus deux jours entiers avec une violence épouvantable, jetta le vaisseau dans lequel nous étions, en I'Isle de Crete, si brisé de la mer, qu'il falut nous arrêter au premier Port pour le faire radouber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 356, 1] Cie des Libraires p. 372-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101868 accreditee |
CONTEXTE: | L'arrivée du coche permet la rencontre entre des Grieux et Manon et toute la vie disipée qui s'en suit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces deux voitures ne faisaient qu'arriver. Je m'arrêtai un moment pour m'informer d'où venait le tumulte. |
NOTES: | [( Page & Partie) 33?] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102246 accreditee |
CONTEXTE: | Une mauvaise fée (Concombre) enlève sa filleule (Roussa Blafarda). Elles disparaissent toutes deux dans les airs. |
COTEXTE ET CITATION: | On sortit du temple. Le premier soin du prince fut d'envoyer à l'appartement de Roussa pour sçavoir si la vieille n'y seroit pas retournée: il apprit que d'abord qu'elle avoit disparu dans le temple on l'avoit vue arriver chez Roussa dans un char traîné par deux limaçons; que cet équipage, qui avoit fendu les airs avec une rapidité surprenante, s'étant abattu sur le logement de cette princesse, la vieille l'avoit enlevée, et qu'elles avoient disparu toutes deux. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 132, 8] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100876 chantier |
CONTEXTE: | Croyant s'adresser au duc de Guise, Mlle de Vitry révèle par erreur à M. de Villequier que sa femme a deux amants, dont le roi. Comme Mlle de Vitry pensait s'adresser au duc de Guise, elle ne révèle naturellement pas l'identité du 2ème amant. M. de Villequier sait seulement qu'il a un rival en plus d'Henri II. Le roi révèle au duc de Guise son amour pour Mme de Villequier de telle façon que celui-ci croit qu'elle y répond. Le duc de Guise est bouleversé. |
NOTES: | [(Page) 3.138-3.139] |
SOURCE: | Anonyme, Comte d. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305964 accreditee |
CONTEXTE: | Après vingt deux ans d'exil en Allemagne, Girart et Berthe décident de repartir pour la France déguisés en pèlerins. |
COTEXTE ET CITATION: | Au digos de la Cene, sembant romeu, Erberjat a Orlins chiez l’oste Erveu. Le Jeudi Saint, sous l’apparence d’un pèlerin, il se logea à Orléans chez l’hôtelier Hervieu. |
NOTES: | Page 582-83, v. 7774-75. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100176 chantier |
CONTEXTE: | La mère du Duc d'Estramène, qui est aussi la mère tutélaire de Mlle d'Hennebury, s'obstine à marier ces deux jeunes personnes qui ne savent pas comment s'en échapper et se marient. |
NOTES: | [(Page) 145] |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. Chez C. Blageart: Paris, 1682.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101800 chantier |
CONTEXTE: | Un riche médecin refusant à son frère avocat, démuni, de financer l'établissement de ses filles, il en résulte une certaine animosité entre les deux frères. |
NOTES: | [(Page) 4] Manque le co-texte. |
SOURCE: | Anonyme, Raccommodement (Le). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100238 accreditee |
CONTEXTE: | M. de G...M... s'est aperçu qu'il a été dupé par Manon et des Grieux. Il se venge en les faisant enlever de force. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous étions encore au lit, lorsqu'un exempt de police entra dans notre chambre avec une demi-douzaine de gardes [..] Il nous conduisirent à la porte, où nous trouvâmes deux carosses, dans l'un desquels la pauvre Manon fut enlevée sans explication, et moi traîné dans l'autre à Saint-Lazarre [...] Ma malheureuse maîtresse fut donc enlevée à mes yeux." |
NOTES: | Dans les Classiques Garnier 78-79 [1965] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102922 accreditee |
CONTEXTE: | L'aide est ici donnée par personne interposée. Le sauveteur est un marchand puissant qui donne l'ordre d'aider Misric. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] Vit la violence avec laquelle les deux sauvages m'obligeaient à les suivre. <CITATION>Il ordonna sur le champ qu'on punit ces malheureux CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 247, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101598 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Revenchons-nous, ma dame, non tant pour leur rendre ce qu'ils méritent, que pour satisfaire à l'amour qui, de mon coste, ne se peut plus porter sans mourir." "Et, se trouvans tous deux d'un consentement, jouèrent la vengeance dont la passion avoit été importable." |
NOTES: | [(Page) nouv.3, pp.25-6] La reine de Naples se venge ainsi. Sa relation adultère dure jusqu'à la "vieillesse"sans que son mari, le roi Alphonse, ne s'en aperçoive. Manque le résumé. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100028 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre surprenante de quatre brancards dans la même auberge. Il s'agit du chapitre "l'Aventure des Brancards". |
COTEXTE ET CITATION: | (p20-21) Le maître de l'hôtellerie voisine [...] dit qu'il y avait un brancard chez lui, et pourvu qu'on le payât bien, qu'il serait en état de partir sur le midi [...]. Là-dessus il arriva un autre brancard, conduit par deux hommes de pied [...] (p22): à peine fut-il arrivé, qu'il en parut un autre qui venait cent pas après du même côté [...] Ils en virent un quatrième qui venoit du côté du Mans. Cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais, comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Page) 20-22 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104780 accreditee |
CONTEXTE: | Présentation de Henri III. |
COTEXTE ET CITATION: | C'estoit un Prince charmant par sa personne, qui avant dix-huit ans avoit gagné deux Batailles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 7, I] Cie des Libraires p. 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101446 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Volanges raconte à Madame de Rosemonde qu'on dit que la querelle entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait tous les deux. |
COTEXTE ET CITATION: | On dit donc que la querelle survenue entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait également tous deux; que, comme il arrive presque toujours, les deux rivaux ont commencé par se battre, et ne sont venus qu'après aux éclaircissements. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 364, 168] |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101022 chantier |
CONTEXTE: | Mainville se trouve nez à nez avec le vrai médecin des Florange, qui se met en colère de se voir supplanté. Suit une scène très comique où Mainville se prétend médecin de Montpellier et où les deux se disputent. |
NOTES: | [(Page) Ed GF p 113] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103454 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Emerenciane tue de deux coups de poignard Clodio, le valet de son père. Celui-ci lui avait fait croire qu'il avait sauvé son amant Don Gaston et qu'il venait à sa erncontre. En fait, Il ne l'a fait sortir de la maison où elle était séquestrée que pour tenter d'abuser d'elle |
NOTES: | Editeur : Witte, Paris, 1715 |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 100224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raconte comment l'amour est caché entre Mme de Lursay et lui-même. En fait il est non-avoué mais est-il caché? |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agissait de me mettre au-dessus de la défiance qu'elle m'avait donnée de moi-même et de la trop bonne opinion qu'elle m'avait fait prendre d'elle; deux choses extrêmement difficiles, et qu'il fallait ménager avec toute la finesse possible. <CITATION>Elle ne voyait point d'apparence que j'osasse lui déclarer que je l'aimais. [...] Nous soupirions tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux.CITATION>" p76 GF |
NOTES: | Edition de référence Folio. Dans Oeuvres complètes, coll. Le livre du divan, 1929-30, I, p76. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305994 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux s'enfuit de Saint-Lazare. Il contraint un Père à lui ouvrir la porte, le menaçant de son pistolet, et tue un domestique qui tente de s'interposer. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sortis heureusement et je trouvai, à quatre pas, Lescaut qui m'attendait avec deux amis. |
NOTES: | Page 97. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 103048 accreditee |
CONTEXTE: | Calamite se venge du traitement indigne de son mari en induisant deux soldat à lui couper la gorge. |
COTEXTE ET CITATION: | [Cliandre] m'a appris que vous avez fait tuer votre mari par des hommes [...]". Calamite: "C'est moi-même qui ai induit deux soldats à couper la gorge à mon mari, parce qu'il me traitait indignement". |
NOTES: | [(Page & Histoire) 494-5, XXIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 104466 accreditee |
CONTEXTE: | Le dauphin trouve un homme blessé, soigné par des ermites. |
COTEXTE ET CITATION: | Je leur ai demandé par quel accident cet homme étoit en cet état. Il y a de l'apparence que ce sont des voleurs qui 'y ont mis, a reparti l'un de ces Peres, car nous avons entendu tirer plusieurs coups: Nous sommes sortis pour voir ce qui causoit ce bruit, et nous avons apperceu deux ou trois hommes qui se sauvant entre les arbres, nous ont laissé celuy cy blessé comme vous le voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 267, 3] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103964 chantier |
CONTEXTE: | La Lilloise, que Ratislas a épousée alors qu'il était déjà marié, étrangle l'autre femme de celui-ci ainsi que ses deux enfants. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 379-395, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104384 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie, qui fuit Tormez, vient d'être trouvée par deux ouvriers. Tormez arrive : elle les implore de l'aider. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ils s'avancèrent, leur bêche à la main." |
NOTES: | [(Page& Partie) 179, III] Comme les paysans pour Dorine, les ouvriers portent secours de façon instinctive. Mais ce secours reste suffisant. [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102198 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir promis sa fille, Sophie, à l'homme qu'elle aime, dom Carlos change d'avis et offre sa fille à un homme plus riche. Les deux amants décident de s'enfuir. En fait, c'est un piège tendu aux deux amants. |
COTEXTE ET CITATION: | M'ayant fait comprendre qu'à moins que je me laisser enlever il m'était impossible de n'obéir pas à mon père, je consentis à tout ce qu'il me proposa et je lui promis que la nuit du jour suivant je me tiendrais prête à le suivre partout où il voudrait me mener. Tout est facile à un amant. |
NOTES: | [(Partie & Page) 229] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100756 accreditee |
CONTEXTE: | Des gentilhommes vont au secours de dames en danger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le pauvre homme qui avoit sa part de la paour leur dit que c'estoient mauvays garsons qui venoient prendre leur part de la proye qui estoit chez leur compaignon bandoullier; parquoy les gentilz hommes incontinant prindrent leurs armes et avecq leurs valetz s`en allèrent secourir les dames pour lesquelles ilz estimoient la mort plus heureuse que la vie après elles. [...] Le pauvre gentilz homme, voyant le secours que ces deux luy avoient faict, après les avoir embrassé et remercié les pria de ne les habandonner poinct, qui leur estoit requeste fort aisée." |
NOTES: | [(Page) 3 prologue ] Navarre Heptaméron Prologue p 3 Classiques Garnier p. 3 GF |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101370 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle recevait un jeune turc, qui risquait témérairement sa vie pour la voir [...]. Son amant fut introduit la nuit suivante. "J'ai reconnu Synèse à la lumière de ma bougie." Les deux amants se voyaient de nuit dans l'appartement. |
NOTES: | [( Page & Partie) 90,179,283 ] Les pages ci-dessus : dans PUG/Sgard. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102396 accreditee |
CONTEXTE: | Un seigneur se débarrasse de sa compagne (de naissance inconnue) à l'instigation de ses vassaux. Le lai montre le dévouement de la jeune femme qui prépare la chambre pour les noces du seigneur. C'est ce dévouement meme qui débouchera sur un happy end. |
COTEXTE ET CITATION: | "Fresne reste dans les appartements; <CITATION> à tout ce qu'elle voit, elle n'oppose pas la moindre marque de chagrin, ni de colère. Ellle sert la jeune épousée avec grâce et bonté CITATION>, à l'admiration de tous les spectateurs." |
NOTES: | [(Vers & Page) 385-92, 106-107 p115] deux topoi sont corrélés ici : 1) origine_révélée 2) topos de pression de vassaux ou courtisans sur leur seigneur ou leur roi pour qu'il se marie. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103106 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ce recueil ce topos apparaît trois fois (sur 23 histoires) et toujours avec des caractéristiques semblables (nuit, lieu écarté, présence de mandataires, etc.) |
COTEXTE ET CITATION: | Calamite et Cilandre, pour pouvoir continuer leur relation amoureuse, décident d'éliminer Corneille, mari de Calamite. Cilandre paye deux soldats, qui tuent Corneille dans un lieu écarté. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 489-491, XXIII] Edition: Librairie Gén. Française, Paris, 1994. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 103664 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'une altercation terminée en bagarre généralisée Doguin, a frappé l'homme qui, le lendemain l'agresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Doguin fut rencontré par un des jeunes hommes qu'il avoit battu le jour de devant [...] et revint au logis avec deux bons coups d'épée". "On s'approche du lit de Doguin sur le point qu'il rendait le dernier soupir". |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 543-7] Doguin dont la mort est mentionnée dans le titre du chapitre 6 disparaît donc très vite du récit. Il est le valet de la Rappinière, personnage malhonnête dont le statut actantiel est plus important. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 102662 accreditee |
CONTEXTE: | Gabrine, mère dénaturée, en proie à une passion sénile, tue son fils et empoisonne sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Gabrine avait accommodé deux sortes de breuvage l'un pour son fils, et l'autre pour sa fille." (469) "L'autre breuvage était du vin où elle [Gabrine] avait fait tremper de la coque du Levant..." (469) "Enfin la Cour ayant examiné ces crimes horribles [...] (477) un breuvage amoureux, une boisson empoisonnée[...]" (479) |
NOTES: | [(Page & Histoire) 469,477,479, xxii] Mythe de Médée. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 101552 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne trouvais que deux principes sur lesquels on avait fait rouler mon éducation : l'un qui m'avait fait regarder les hommes comme l'unique source de la fortune et du bonheur des femmes; l'autre qui m'avait appris que par nos complaisances, notre soumission, nos caresses, nous pouvions acquérir sur eux une espèce d'empire." |
NOTES: | [(Page) 80] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | 101596 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari soupçonneux fait semblant de partir pour dévoiler l'infidélité de sa femme, par ruse. |
COTEXTE ET CITATION: | Et pour ce faire, faignist s'en aller en quelque lieu auprès de là pour deux ou trois jours. Et, incontinent qu'il fust party, sa femme envoya querir son homme, lequel ne fust pas demie heure avecq elle que voicy venir le mari, qui frappa bien fort à la porte. |
NOTES: | [(Page) nouv.6, p.39] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100236 accreditee |
CONTEXTE: | On a enlevé la fille de la Caverne, Angélique. |
COTEXTE ET CITATION: | La Caverne raconte : "... que des hommes qu'elle ne connoissait point étaient entrés dans le jardin par une porte de derrière, comme elle répétait son rôle avec sa fille; [...]que l'un deux l'avait ( Angélique) saisie [...] s'était remis à cheval [...] tenait sa fille devant lui." |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XXIII, 205] Classiques Garnier [1973], p 152 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104112 accreditee |
CONTEXTE: | Pisistrate parle d'Amphicles, père d'Orgine. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme a toûjours été affectionné au parti des Megariens, étoit sorti de Salamine pendant qu'Elle étoit assiegée, dans le dessein de se retirer à Megare ; mais il fut rencontré d'un Officier d'Athènes, qui le voyant suivi de sa fille et d'une jeune Esclave trés belle, crût faire un butin considerable en les arrêtant. Il tint sa prise secrette, craignant que quelqu'un ne voulût y avoir part; et retournant à Athenes aprés la licence des troupes, on m'a vendu ce prisonnier, et ces deux belles prisonnieres. |
NOTES: | [(Page) 12] Slatkine p. 9, tome 2 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103962 chantier |
CONTEXTE: | Dans "Le polygame", Ratislas étrangle sa deuxième femme avec le cordon dont celle-ci s'est servi pour assassiner sa première femme et ses deux enfants. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 378-395, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104474 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne receus plus que de mauvais traitemens de mon mari, et je vécus sous cette tyrannie, jusqu'au mois de Janvier de l'année mil six cens soixante-quatre, qu'ayant eu des avis certains de sa mauvaise volonté, et qu'il me devoit enlever en une de ses maisons pour m'y tenir enfermée, je resolus de ne pas attendre cette violence. La gelée rendoit les chemins commodes, je pris toutes mes pierreries...et je sortis de Bruxelles pour me rendre avec Merinville à cinq lieues de-là, toutes deux en habit d'homme». |
NOTES: | [(Page) 78-9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103414 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aime en première passion la bestialité, et, pour la seconde, il coud la fille dans une peau d'âne toute fraiche, la tête en dehors, il la nourrit, et on la laisse là dedans jusqu'à ce que la peau de l'animal l'étouffe en se rétrécissant". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 260, 2, 4] Le 5 février, Passion 21 Première mention du topos en quatrième partie, réservée aux "passions meurtrières". Celles-ci sont souvent dérivées de passions simples--dérivation qui donne au texte un semblant de continuité, alors que les différents "dérèglements" se multiplient à Silling. deux types de mouvements sont dès lors en jeu: l'un est axial, l'autre accentue la dispersion. On retrouve désormais fréquemment deux opérations contraires appliquées au corps de la victime (elle est ici à la fois dilatée et comprimée). |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103684 chantier |
CONTEXTE: | deux hommes se battent en duel à cause des dettes de jeu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 279-80, 15] |
SOURCE: | Anonyme?, Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république d. Londres, 1780-89.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Merrick J. |
OCCURRENCE: | 104456 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, s'adresse à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Apprenez, Madame, que j'étois parmi des Pirates qui vous prirent sur la mer d'Afrique, lorsque vous n'aviez encore qu'un ou deux mois. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 402 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103316 chantier |
CONTEXTE: | Dionysios trouve une admirable formule : il existe entre Callirhoé et lui "tropou suggeneia", une parenté des manières et/ou une affinités des sentiments. Sensibilité et mérite communs aux deux sont perçus par les deux. |
NOTES: | [(Page) 82] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100982 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros mène son ami chez Mathilde; l'ami s'étant épris de celle-ci, projette de l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince vit sa maîtresse [Mathilde, aimée par Montafilant] (...). L'amitié qu'il avait pour l'amant ne put empêcher qu'il ne ressentit la puissance des charmes de l'amante. (...) L'amour que le prince Henri conçut devint bientôt si violent qu'il fut le maître de toutes ses actions (...) Il résolut bientôt de lui sacrifier [à son amour] tout ce qu'il devait à la considération de son amitié. |
NOTES: | Edition Guichemerre pp. 305-6. Les deux amants sont obligés de fuir; c'est le ressort des aventures. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103914 chantier |
CONTEXTE: | Un jeune homme dépité de n'avoir pu épouser celle qu'il aime décide d'empêcher le mariage de sa soeur fiancée à un ami de son rival. Il se prend de querelle avec le fiancé, l'appelle en duel, où il est tué après avoir deux fois blessé le fiancé. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103736 accreditee |
CONTEXTE: | Solim raconte la mort d'une jeune homme trouvé chez Roxane. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il m'a donné deux coups de poignard. Les eunnuques [...] l'ont entouré, il s'est défendu [...] <CITATION> enfin il a cédé au nombre, et il est tombé à nos pieds CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Lettre) 333, 159] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 101628 chantier |
CONTEXTE: | Emerenciane tue de deux coups de poignard Clodio, le valet de son père, qui lui avait fait croire qu'il avait sauvé son amant, don Gaston, et qu'il la menait à sa rencontre, mais qui en fait ne l'avait fait sortir de la maison où elle était séquestrée sur l'ordre de son père que pour tenter d'abuser d'elle. |
NOTES: | [(Page) v.III, p.270-1] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104022 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis se bat en duel, sans le savoir, contre un ancien camarade du régiment des Gardes. Bien que tous deux soient blessés, cet incident renforcera leur amité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il envoya aussi le lendemain savoir de mes nouvelles [...] <CITATION> ce qui nous lia encore plus que jamais, et augmenta notre ancienne amité, qui s'est conservée jusqu'à présent CITATION>. |
NOTES: | [(Page&tome) 343, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103122 accreditee |
CONTEXTE: | À deux reprises un bélier change Ragotin et le blesse d'abord au visage et aux yeux puis aux genoux. Cette scène clôt la deuxième partie du Roman comique inachevé. |
COTEXTE ET CITATION: | L'action du Belier surprit tellement aux qui la virent qu'ils en demeurent comme en extase, sans toutefois oublier d'en rire. À la seconde attaque du bélier, Ragotin enragea beaucoup et encore plus d'ouïr toute l'assistance qu'il querella en général, et sortit de chambre en furie. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 795-6] Chapitre 20 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105310 chantier |
CONTEXTE: | Tout au long de ce tome, Don Quichotte et Sancho sont présentés comme deux matamores ridicules, |
NOTES: | [(Chapitre & Page& His) tome IV] |
SOURCE: | Challe Robert, Continuation du Don Quichotte. David: Paris, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100152 chantier |
CONTEXTE: | Les bébés jumeaux de Rodolphe sont enlevés dès leur enfance. Rodolphe les retrouve : Dorilée sa fille, grâce à ses six doigts de pied, et Philèbe, son fils, grâce à son bouclier et à l'action de ramasser de l'herbe, action qui avait été prédite par l'oracle. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 39 et 319/320] Voir les deux autres topoi retrouver_parent/fille retrouver_parent/fils Les occurrences parents_enfants_retrouver sont dans les nouvelles "Ëglée" p 39 et "Thalie"p 319-320 Voir aussi topoi sur les signes et les oracles. |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la Cyprienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | TT103134 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il enfonce de grosses épingles, généralement sur tout le corps de la fille, tétons compris; il décharge quand elle en est couverte". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 238, 2, 3] A rapprocher de la troisième occurrence du topos en première partie. C'est aussi la première fois que le topos est par avance associé à un ensemble de passions dont le plein développement sera découvert en quatrième partie. deux systèmes de correspondance apparaissent en place: d'une part, la figure se retrouve définie de manière comparable mais encadrée différemment d'une partie à l'autre; d'autre part, sa récurrence comporte une promesse de complexification. Il y aurait donc double volonté d'exhaustivé: sur l'axe des variantes accompagnant ce topos, et sur celui de la figure en soi. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104832 accreditee |
CONTEXTE: | On force la Princesse de Groenland à épouser Artambert. |
COTEXTE ET CITATION: | [la Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert]'Grands deux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fias pour obeïr à ma destinée; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignarde de sa manche, et se 'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le tems de courir à son secours.» [elle ne mourra pas] |
NOTES: | [(Page & Tome) 516-7, 1] cf. la suicide Cie des Libraires p.437-38 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102506 accreditee |
CONTEXTE: | Mademoiselle de Guise intervient pour mettre fin au combat de Bellegarde et Givry. |
COTEXTE ET CITATION: | [Bellegarde et Givry se battent. Ils] "n'auroient pas combattu long-tems, sans laisser de sanglantes marques de leur combat, si Mademoiselle de Guise, qui d'une fenêtre avoit vû le commencement de cette dispute, ne fût venue en personne tâcher d'empêcher la suite. Elle se mêla courageusement entre les deux Rivaux, et sa presence aïant calmé toute leur fureur, elle en leur eut pas si-tôt ordonné de s'arrêter, qu'ils mirent leur épées à ses pieds. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p. 201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des Chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305846 accreditee |
CONTEXTE: | Les amis de deux gentilshommes qui s'étaient querellés se battent en duel. |
COTEXTE ET CITATION: | Pratolin pousse pour entrer sur son homme, Salses esquive & en passant voit enfiler Pratolin de soy-mesme dans son espée : le coup approcha le coeur de si prés que l'autre en tombant n'eut que le loisir de dire, " Je suis mort". |
NOTES: | Page 485. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100696 chantier |
CONTEXTE: | L'histoire s'ouvre par une scène de chasse; deux chevaux (ceux de la duchesse d'Aumale et celui d'Andelot) effrayés par un sanglier, prennent la fuite; accident, la duchesse d'Aumale tombe du cheval. La scène se transforme en scène érotique, quand d'Andelot, dont le cheval avait aussi pris la fuite, saute à terre et voit une partie des charmes de la duchesse. Scène interrompu par l'arrivée du duc. |
NOTES: | [(Page) 214-7] Voir Slatkine tome 2, p. 60 4e partie. Histoire d'Andelot. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103708 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de l'impossibilité de se rencontrer, les deux amants communiquent de la fenêtre de leurs chambres. |
COTEXTE ET CITATION: | "N'unt guaires rien ki lur desplaise (mult esteient amdui a aise) fors tant qu'il ne poeent venir del tut ensemble a lur plaisir ; kar la dame ert estreit guardee, quant cil esteit en la cuntree". |
NOTES: | [(Vers & Page) 45-50, 212] Dans Laüstic p. 212, vers 45-50 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102460 accreditee |
CONTEXTE: | Un message est écrit et envoyé dans une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | "... présenta de l'eau bénite à deux dames masquées qui en voulaient prendre en même temps que lui. La mieux vêtue de ces deux dames lui dit qu'elle ne recevait point de civilité d'une personne à qui elle voulait faire un éclaircissement". (p.92) Un vieil gentilhomme l'avait chargé d'une lettre pour lui. |
NOTES: | p.92 à l'église p.98 dans le jardin |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | 102482 accreditee |
CONTEXTE: | Les frères de la jeune femme de Barbe Bleue la sauvent du courroux de son mari dû au fait qu'elle lui a désobéi. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. |
NOTES: | p. 212 Livre de poche 1990 p. 128 Folio Gallimard, 1981 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 100122 chantier |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', quand les deux protagonistes se voient pour la première fois dans une hôtellerie, ils sont tous les deux déguisées en personnes de médiocre condition. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) II, 384] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105314 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d'un bal masqué, où les deux hommes qui la courtisent portent à son insu le même déguisement, la princesse de Montpensier se trahit en adressant un message révélateur à celui qu'elle n'aime pas alors qu'elle croit parler à celui qu'elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se retira sitôt qu'elle eut achevé ces paroles. Le duc d'Anjou en demeura accablé comme d'un coup de tonnerre. <CITATION>Il vit dans ce moment qu'il avait un rival aimé. Il comprit par le nom de Madame, que ce rival était le duc de GuiseCITATION>[...]". |
NOTES: | Page 19 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100730 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Nous soupirions tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux. |
NOTES: | [(Page) 57 Folio] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105332 accreditee |
CONTEXTE: | Rolandine qui a attendu jusqu'à l 'âge de trente ans pour se marier persista en son amitié jusqu'à la mort pour l'homme qu'elle aime |
COTEXTE ET CITATION: | "Et, après avoir eslevé deux filz que Dieu leur donna, <CITATION>rendit joyeusement son ame à Celluy oû de tout temps elle avoit sa parfaicte confiance CITATION>. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 21e, p.174] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | deux matelots accourant à lui [Théocrite], Seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101286 accreditee |
CONTEXTE: | L`héroïne métamorphosée se rend au bal au cours duquel le fils du roi tombe amoureux d`elle. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 249 Livre de Poche Le Fils du Roi, qu`on alla avertir qu`il venait d`arriver une grande princesse qu`on ne connaissait pas, courut la recevoir; il lui donna la main à la descente du carrosse (...) Le Fils du Roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite la prit pour la mener danser (...) On apporta une fort belle collation dont le jeune Prince ne mangea point, tant il était occupé à la considérer. |
NOTES: | "Le lendemain les deux soeurs furent au Bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. Le fils du Roi fut toujours auprès d'elle, et ne cesse de lui conter des douceurs" (GF, 1991, p. 281). |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101720 chantier |
CONTEXTE: | Candide sauve deux femme mordues aux fesses par des singes. |
NOTES: | [(Page) ch.16] Le topos ici détoune, cependant, puisque les singes étaient en réalité les amants des deux dames. En d'autres termes, Candide a été vicitme d'un topos romanesque qui l'empêche de bien voir à quoi il avait affaire, trop pressé d'agir comme il le faut dans les romans! |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Lalonde N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100274 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple de jeunes serviteurs vole les deux amants pendant la nuit alors qu'ils sont partis souper. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avaient à faire à des maîtres jeunes et faciles. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101656 chantier |
CONTEXTE: | Après avoir tué son rival en duel, don Quichotte doit s'éloigner. Certes, il ne craint rien, mais deux sûretés valent mieux qu'une. |
NOTES: | [(Page) 152] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103108 accreditee |
CONTEXTE: | Salustre et Flaminie continuent de se voir et de s'aimer après le mariage de Flaminie avec Altomont. Le mari s'en aperçoit et tâche de mettre fin à leur relation. Salustre alors, avec un valet, l'attire dans un guet-apens et le tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces homicides, sans rien dire l'assaillent [le mari] et lui donnent deux ou trois coups d'épée au travers du corps. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 412, XIX] Edition: Librairie Gén. Française, Paris, 1994. Dans ce recueil ce topos apparaît trois fois (sur 23 histoires) et toujours avec des caractéristiques semblables (nuit, lieu écarté, présence de mandataires, etc. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A., Poli S. |
OCCURRENCE: | 104916 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus raconte sa campagne contre les Gètes. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant l'opiniâtreté presque invincible de cette nation m'a donné des peines que je n'avois pas prévûes et prolonge depuis deux années une guerre que j'avois esperé terminer en moins d'une campagne. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, II] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102502 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince Marcel intervient pour mettre fin au combat de Crassus et Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince Marcel survint comme nous commençions à tirer du sang de nos veines. Il nous separa, nous dit obligeamment qu'il étoit surpris que deux aussi honnêtes gens que nous l'étions l'un et l'autre, eussent quelque chose à démêler ensemble. |
NOTES: | [(Page & Tome) 412, 2] Cie des Libraires p. 34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100376 accreditee |
CONTEXTE: | Les deux jeunes gens ne connaissent pas la cause de leurs souffrances et de leurs désirs inexplicables, car ils ne savent pas ce qu'est l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il était silencieux, lui qui, auparavant, était plus bavard que les sauterellesCITATION>, nonchalant, lui qui, auparavant, se remuait plus que ses chèvres. |
NOTES: | [(Page) 804] |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103472 chantier |
CONTEXTE: | Lorsque Des Frans rencontre Silvie, le "coeur" lui manque, sa "pâleur" témoigne de son "altération" et fait craindre pour sa santé. Blessé encore par la trahison de Silvie, il est d'abord paralysé par ses émotions. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me trouvai dans un état si pitoyable, et si faible, que je fus obligé de frapper à deux portes de [???] où je vis de la lumière, d'où j'envoyai chercher une chaise pour me rapporter au logis." |
NOTES: | [(Page & Partie) H 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200051 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Perceval lui explique pourquoi elle l'a tenu à l'écart de la chevalerie. Outre que ses deux frères sont morts dans des combats, son père est resté infirme de sa blessure à la cuisse. La stérilité de la terre qui est une conséquence de la blessure en explicite la connotation sexuelle, reliée à la fécondité. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Vostres peres, si nou savez, Fu par mi les anches navrez Si que il mehaigna do cors. Ses granz avoirs, ses grands tressors, Que il avoit come prodom, Ala toz a perdetiom.citation> Votre père, vous ne le savez pas, fut blessé entre les hanches, son corps en resta infirme. Ses larges terres, ses grands trésors, qu'il devait à sa valeur, tout partit en ruine. |
NOTES: | Vv. 407-412 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200118 accreditee |
CONTEXTE: | Gauvain blesse le Gardien des Passages de Gauvoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost li chevaliers s'eslaisse, Sanz desfience et sanz menace, Lo cheval point, l'escu embrace. <citation>Et mes sire Gauvains s'adrece Vers lui, sel fiert si qu'il lo blece El braz et el costé molt fort,citation> Mais ne fu pas navrez a mort [...] Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au bras. Monseigneur Gauvain se dirige aussi vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au bras et au côté, mais la blessure ne fut pas mortelle [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. vv. 8308-8314. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200179 accreditee |
CONTEXTE: | Le seigneur du château de la Pire Aventure offre à Yvain sa fille et sa terre si ce dernier est vainqueur des démons qui lèvent un lourd tribut annuel. Offre qu’Yvain refusera puisqu’il est marié (vv. 5475-5480 ; 5695-5766). |
COTEXTE ET CITATION: | S'encontr'els vous poés deffendre Et aus andous vaintre et occire, Ma fille a seignour vous desire Et de chest castel vous atent L’onnours et quanqu’il y apent. Si vous arrivez à vous défendre contre eux, et à les vaincre et les tuer, tous les deux, ma fille vous souhaite pour mari, et le fief auquel ce château est rattaché, ainsi que tout ce qui en dépend, sont pour vous. (389) |
NOTES: | P. 388, vv. 5472-5474 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202690 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Nous sommes touts deux Argiens et tous deux de familles assez illustres pour devoir tenir un autre rang dans le monde que celui que nous remplissons aujourd'hui. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte les commencements de son amour pour Licoris. |
NOTES: | OEuvres complètes, Compagnie des Libraires, Slatkine Reprints, 1,289/104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200090 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester s'est servi de la tactique de provoquer de la jalousie pour manipuler et séduire la prude Mme de Rindsey. Mme de Rindsey révèle qu'elle n'est pas indifférente à la ruse de Chester, bien qu'elle nie toujours sa passion. |
COTEXTE ET CITATION: | Que vous ai-je fait pour me souhaiter à la fois deux malheurs aussi grands que l'amour et la jalousie ? |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 240. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Sylphe (Le). L.D. Delatour: Paris, 1730.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | Rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200048 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Quant Piramus ne trouva de s'amye si non la guymple tachée de sang et cuida qu'elle fust devorée de la lyonne, il se print à desconforter et lamenter piteusement. [...] <citation>Lors tira Piramus son espée, dont par my le corps se frappacitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | L'auteur de l'Ovide moralisé reprend le récit des Métamorphoses de Pirame et Tisbé d'Ovide puis donne une interprétation allégorique du récit. Les deux jeunes gens, Pirame et Tisbé, se sont enfuis dans la forêt pour vivre leur amour interdit. Tisbé, partie la première, se cache à la vue d'une lionne, mais l'animal tache la guimpe de la jeune fille de sa gueule encore ensanglantée des bêtes qu'elle a tuées. |
NOTES: | p. 136. Il s'agit d'une occurrence double : lorsque Tisbé voit son ami mort, elle s'empare de son épée et se tue à son tour (p. 136-137). |
SOURCE: | Anonyme, Ovide moralisé en prose. North Holland: Amsterdam, XVe siècle.Edition critique par C. de Boer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202667 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>L'Amour faisant d'heure en heure des progrés d'autant plus considerables en ces deux Amans, qu'une grille s'opposoit à lui.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la religieuse et son amant avec qui Sylvie s'évadera du couvent |
NOTES: | 43-44 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200116 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | sur le munt vint, <citation>tant se greva, iluec cheï, puis ne leva: li quers del ventre s'en particitation>. [...]parvient au sommet mais l'épreuve a été trop dure: il tombe pour ne pas se relever. Il a rendu l'âme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi a annoncé l'épreuve qui est de porter sa fille jusqu'au sommet de la montagne avant de pouvoir l'épouser. Le jeune homme qui réussit l'épreuve meurt en la réalisant. La jeune femme meurt de chagrin (v. 237). |
NOTES: | Les deux Amants, vv. 213-215. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202676 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie raconte comment elle a fui son mari jaloux. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je sortis de Bruxelles pour me rendre avec Merinville à cinq lieuës de-là, toutes deux en habit d'homme. |
NOTES: | P. 79 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200068 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d'un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la riens qui painne trait : <citation>Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit,citation> Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu'un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d'en venir là. (32) |
NOTES: | P. 22, vv. 711-716 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305114 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Écosse épouse secrètement la Manekine en dépit de l'opposition de sa mère qui réprouve la mésalliance qu'il commet à ses yeux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la reine , elle dormait, et ignorait ce qui se passait ; le roi n'avait aucunement l'intention de la mettre au courant, pour éviter qu'elle ne s'oppose à ses désirs et à ses projets, qui assurément ne lui auraient pas plu : il ne la mettrait pas au courant avant d'avoir mené à bien ce qu'il désirait ; ensuite, l'affaire pouvait bien être connue. Le roi arriva donc au palais ; la Manekine venait à ses côtés. Il envoya aussitôt chercher son chapelain qui se hâta de répondre à son appel, et il lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Le prêtre n'osa s'opposer à sa volonté : il unit sur-le-champ leurs deux mains et prononça les paroles qui les liaient l'un à l'autre. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 81. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 104530 accreditee |
CONTEXTE: | À propos d'Englesac et de sa rivale qui meurt de la petite vérole. |
COTEXTE ET CITATION: | Je croy que je les eusse tuez tous deux , si j'en eusse eû la force, et que dés en entrant, je ne fusse point demeurée outrée, sur le premier siège qui s'étoit offert. |
NOTES: | [(Page) 133] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102594 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme est poursuivie [par les brigands?]. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous vîmes deux hommes de mauvaise mine qui tenaient chacun un poignard à la main, et qui la poursuivaient. |
NOTES: | [(Page& Partie) 95, II] |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104358 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. Evanouie sur la berge, elle est remarquée par un vieux corsaire, Turcamène, qui l'emmène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils sont sans connaisance étendus sur le rivage : on leur ôte leurs habits, on les suspend après, pour leur faire rendree l'eau qu'ils ont bue. Celui qui déshabilla Clarice vit avec étonnement que c'était une femme ; il en avertit ses compagnons qui la mnontrèrent à Turcamène. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] Il y a deux topoi opposés qui coïncident ici: aide/asile à personne en danger et enlèvement, rendu possible par l'évanouissement de la victime. Voir aussi: FAILLIR_SE_NOYER FEMME_AIDER_HOMME HOMME_AIDER_F_POUR_PROFITER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103616 accreditee |
CONTEXTE: | L'armée de Gargantua prend d'assaut le château de La Roche Clermaud où sont postés Picroehole et son armée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncque produit toute son armée en plein camp, mettant les subsides du coté de la montée. Le moyne prit avec soi six enseignes de gens de pied, et deux cents hommes d'armes, et en grande diligence traversa le marrais, et gagna au dessus le Puy jusques au grand chemin de Loudun." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 237, XLVI, 11-16] Cette scène constitue le passage central de la guerre picrocholine ("grande et horrible bataille"). Selon Defaux, elle présente un écart par rapport au modèle épique: le héros s'estompe et c'est la stratégie qui prend le devant. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104254 accreditee |
CONTEXTE: | Julie tranquillise son Amant sur ses inquiétudes par rapport au retard des réponses à ses lettres. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reçois vos deux lettres, et je vois par l'inquiétude que vous marquez dans la seconde sur le sort de l'autre que quand l'imagination prend les devants, la raison ne se hâte pas comme elle, et souvent la laisse aller seule ... Vos deux lettres me sont parvenues à la fois, parce que le courrier, qui ne passe qu'une fois la semaine, n'est parti qu'avec la seconde. |
NOTES: | Tome I, page 116 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305335 accreditee |
CONTEXTE: | Propos du narrateur en préface. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la vérité des faits, je déclare qu’ayant été plusieurs fois dans le pays des deux amants, je n’y ai jamais ouï parler du Baron d’Étange, ni de sa fille, ni de M. d’Orbe, ni de Milord Édouard Bomston, ni de M. de Wolmar. J’avertis encore que la topographie est grossièrement altérée en plusieurs endroits ; soit pour mieux donner le change au lecteur ; soit qu’en effet l’auteur n’en sût pas davantage. Voilà tout ce que je puis dire. Que chacun pense comme il lui plaira. |
NOTES: | T. I, p. 71 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. Claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et Claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305366 accreditee |
CONTEXTE: | En bateau sur le lac, St. Preux et Julie essuient une terrible tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Un instant seulement deux planches s’étant entr’ouvertes dans un choc qui nous inonda tous, elle crut le bateau brisé, et dans une exclamation d cette tendre mère, j’entendis distinctement ces mots ; Ô mes chers enfants, faut-il ne vous voir plus ?pour moi, dont l’imagination va toujours plus loin que le mal, quoique je connusse au vrai l’état du péril, je croyais voir de moment en moment le bateau englouti. |
NOTES: | T. II, p. 138 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305380 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa description des mœurs humbles des deux mères (Mme de La Tour et Marguerite), Bernardin s’attache, comme souvent dans le récit pour tous les personnages, à leur façon de marcher. |
COTEXTE ET CITATION: | Elles marchaient nu-pieds dans leur habitation, et ne portaient de souliers que pour aller le dimanche de grand matin, à la messe. |
NOTES: | P. 111. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305391 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob se trouve chez Mme de Ferval qui cherche à lui plaire, et découvre, dans sa naïveté, la grâce et l’érotisme de cet élément du corps féminin : le pied. |
COTEXTE ET CITATION: | De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. |
NOTES: | P. 171. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Paris: Garnier, 1992.Édition de Fr. Deloffre et Fr. Rubellin |
OCCURRENCE: | 305463 accreditee |
CONTEXTE: | Miriados, sénateur romain, et sa femme Cassine sont mariés depuis deux ans mais n’ont pas d’enfant. Ils prient Dieu de leur en accorder un. |
COTEXTE ET CITATION: | Il orent bien ensanle esté deus yvers plains et un esté c’onques la dame enfant n’en ot. Grans ert il deus qu’ele en menot et grignor duel en ot il sire que nus ne pot conter ne dire. Dieu en reclamoit doucement. |
NOTES: | P. 5, v. 129-135. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305449 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir accordé la mais de sa fille Ydoine à Amadas, le duc de Bourgogne décide de lui donner aussi ses terres car il a l’intention d’entrer en religion. |
COTEXTE ET CITATION: | Signeur, puis leur assamblement Vesqui set ans tot sainglement Li dus sans plus. Et tant fonda Une abbeïe u s’en ala Et la ducesse avoecques lui ; Illoeques morurent andui. Seigneurs, après leur mariage, le duc ne vécut que sept ans sans plus. Il avait alors fondé une abbaye où il se retira et la duchesse avec lui : c’est là qu’ils moururent tous les deux. |
NOTES: | P. 282, v. 7885-7890 ; trad. p. 112. Voir p. 278 / 110. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305456 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d’un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la riens qui painne trait : Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit, Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu’un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d’en venir là. |
NOTES: | P. 22, v. 711-716 ; trad. p. 32. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305472 accreditee |
CONTEXTE: | Un roi païen attaque des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle, tue un chevalier et enlève sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | En la compaigne ot un François, chevalier et preu et courtois, qui au baron saint Jake aloit ; une soie fille i menoit qui a l’apostle s’ert vouee ains qu’ele issist de sa contree, por son ami qui mors estoit de cui remese ençainte estoit. Li chevaliers le vaut deffendre. De lui ne caut a aus vif prendre, ains l’ocïent, sel laissent mort et sa fille mainent au port. |
NOTES: | P. 21, v. 93-104. Voir p. 23, vv. 149-176 : naissance des deux enfants le jour de Pâques. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305508 accreditee |
CONTEXTE: | Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais onques mais a si grant paines Ses ex arriere ne saça, Car par force a li les sacha La grant biauté sa damoisele. Tant entendi a tel querele Que le trenchier en oublia. Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
NOTES: | P. 39-40, v. 432-437 ; trad. p. 36. L’épisode est réitéré le lendemain lorsque dans sa distraction, il se coupe deux doigts (p. 40-41, vv.469-487). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305530 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi des Pouilles, Embron, et sa femme Felice ont un enfant de 4 ans nommé Guillaume. La reine confie son éducation à deux dames, Gloriande et Acelone qui vont la trahir. Le frère du roi Embron veut faire tuer l’enfant et son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois Embrons .I. frere avoit A cui li regnes escaoit, Et cil douna tant et promist Et tant porchaça et tant fist As gardes qui l’enfant gardoient Que dit li ont qu’il l’ocirroient Et le roi meïsme ensement. |
NOTES: | P. 40, v. 43-57. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305566 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune dame, future mère du narrateur, fuit les attentions de son vieil amant pour être avec le futur père du narrateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'ils furent à quatre ou cinq cents pas de la maison de plaisance de mon pere, devant laquelle il fallait passer, il prit tout-à-coup à la jeune Dame une colique de commande si violente, qu'elle pria le vieillard d'ordonner qu'on fit halte là, s'il ne vouloit la voir mourir. |
NOTES: | P. 19. Voir aussi p. 21. ...Comme elle achevoit ces paroles, la prétendue malade, que les deux valets apportoient, arriva. |
SOURCE: | Le Sage (Alain-René), Histoire de Guzman d Alfarache. Maestricht: J.E. Dufour et Ph. Roux, 1787. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305575 accreditee |
CONTEXTE: | Gracieuse, qui vient de se faire fouetter de verges par sa méchante belle-mère Grognon, doit lui cacher que les verges étaient transformées en plumes par les soins magiques de son amoureux Percinet. Ils se mettent tous deux d'accord pour échapper à la fureur de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle revint dans sa chambre, feignant d'être bien malade; elle se mit au lit et commanda qu'il ne restât auprès d'elle que sa nourrice, à qui elle conta tout son aventure. .......Là-dessus il la quitta, après lui avoir conseillé de feindre d'être malade du mauvais traitement qu'elle avait reçu |
NOTES: | Tome I, p. 304 |
SOURCE: | Aulnoy, Mme de, Gracieuse et Percinet. Arles: Ed. Philippe Picquier, 1988.dans le Cabinet des fées |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305649 accreditee |
CONTEXTE: | Après que son père, l’empereur, a refusé d'accepter l’amour de sa fille pour Guillaume et la possibilité d’un mariage entre les deux jeunes gens, Aélis a arrangé son enlèvement pour partir avec Guillaume. Au soir convenu, elle sort de sa chambre par la fenêtre en nouant des draps bout à bout. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ses amis (ne sai conmant, L’oï gemir a la fenestre La ou ele l’ot rové estre) Acort, contreval le gardin; Mout est liés quant il voit l’engin Et s’amie qui s’en avale. Son ami, je ne sais comment, l’entendi gémir à la fenêtre, il accourut dans le jardin à l’endroit qu’elle lui avait indiqué, heureux d’assister au stratagème et de voir son amie qui descendait. |
NOTES: | p. 318, vers 3964-3969. Voir aussi vers 3552-3601 pour les détails des préparatifs planifiés par Aélis et vers 3854-3885 pour les actions d’Aélis la nuit de l’enlèvement. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305660 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Yder a donné la moitié d'un anneau à son amie avant de partir à l'aventure. Elle est la mère d'Yder. |
COTEXTE ET CITATION: | […] D’un anel dona la moitié «A ma mere, e ele pus a moi; «E il en porta l’autre od soi, […] «La en laissai l’une a m’amie «De dous moitiez de la partie; «Jo gard mult pres de moi la moie, «N’est gueres jor, que jo ne la voie.» «Il donna la moitié d’un anneau à ma mère, qu’elle me passa, et il emporta l’autre moitié avec lui.»[…]« Des deux moitiés, j’en laissai une à mon amie; je garde la mienne tout près de moi. Je la regarde pratiquement tous les jours.» |
NOTES: | P. 178, vers 4806-4811. |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305674 accreditee |
CONTEXTE: | Mlle Fenouil, très riche, de bonne naissance, et très jeune, aime M. de Jussy, moins élevé qu’elle. Tous deux pensent que le tuteur de la jeune fille ne donnera pas (à juste titre) son assentiment à un mariage, aussi vont-ils se faire des promesses de présent et « vivre comme mari et femme ». |
COTEXTE ET CITATION: | « […] votre famille s’opposera toujours à mes vœux et aux vôtres ». |
NOTES: | Page 255. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305707 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse tombe amoureuse de Eurialus |
COTEXTE ET CITATION: | Le dieu d’amours les [Eurialus et Lucresse] navra bien soudain,/ Quand de son dart leurs deux cueurs transpersa./ L’oneesteté de Lucresse et le train/ Par ung trait d’eul vitement rencersa,/ Car la dame de bien aymer pensa/ Ung estrangier que jamés n’avoit veu/ Et son mari hors de s’amour lansa. |
NOTES: | Eneas Silvius Piccolomini, L’ystoire de Eurialus et Lucresse, trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval, Turnhout, Brepols, 2003, p. 95 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305740 accreditee |
CONTEXTE: | Atis et Solocan veulent tous deux obtenir la main de Cassiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces discours rapportés à Atis l'obligèrent à tenter si ce galand jouait aussi bien de la main que de la langue : il lui envoie un billet pour le prier de le voir l'épée à la main, afin de décider entr'eux à qui appartiendrait Cassiane. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305743 accreditee |
CONTEXTE: | Quirin agresse sa femme parce qu'elle a tué sa maîtresse Pantène, sans savoir que celle-ci est soumise au plaisir de cet homme. Mais Emilio, qui avait enlevé Pantène pour la violer, croit que Qyuirin est le responsable du meurtre et le tue. La justice le condamnera à mort et les biens des deux hommes seront donnés en dédommagement à Lino, le mari de Pantène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce qui anima Quirin d'une telle fureur que, se ruant sur elle, il la battit si outrageusement, sans considérer qu'elle était enceinte, que le jour même elle mourut dans des douleurs insupportables d'un accouchement abortif, ce qui fut le commencement de la vengeance du sang juste. |
NOTES: | Page 160. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305765 accreditee |
CONTEXTE: | deux jeunes Romains éprouvent de l'amour l'un pour l'autre malgré la haine entre leurs parents respectifs qui y mettront obstacle. |
COTEXTE ET CITATION: | Non seulement ils ne se frequentoient point, mais ils en estoient venus jusques à ce poinct de hair ceux qui tesmoignoient de l'amitié à l'un ou à l'autre. Nonobstant ceste division, je ne sçay quelle influence donna de la simpathie à Paulin pour Lucrece, & à Lucrece pour Paulin. Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 278. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305766 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la haine entre leurs deux familles Lucrèce et Paulin se marient clandestinement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se resolurent à un mariage clandestin, aprés s'estre donné l'un à l'autre toutes les asseurances & de parole & par escrit qui se peuvent desirer, & en presence d'une vieille servante de la maison de Lucrece, qui estoit la mediatrice de tout ce beau mesnage. |
NOTES: | Page 281. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305776 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle intitulée "Les deux brigands". |
COTEXTE ET CITATION: | Un gentilhomme, dont je cognois la maison, faisant voyage seul bien monté & le pistolet à l'arçon de sa selle, fut rencontré en un destroit par deux soldats desbandez qui faisans semblant de luy demander l'aumosne, se jettent sur luy, & l'ayans percé de divers coups d'espée le laissant mort sur la place, tirans son corps dans un boccage voysin, luy prennent sa bource, son cheval & son pistolet. |
NOTES: | Page 326. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305782 accreditee |
CONTEXTE: | Flocel et Eubule sont tous deux amoureux de Lutgarde qui a choisi le premier : il va tuer son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Surquoy Eubule prenant son avantage luy pousse un grand poignard qu'il tenoit caché sous son manteau, dans le corps, & le coucha sur le carreau roide mort. |
NOTES: | Page 352. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305786 accreditee |
CONTEXTE: | Une épouse victime de sévices physique de la part de son mari s'enfuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme desesperée s'enfuit durant la nuict & estant sortie de la ville en habit desguisé demeura deux ou trois mois en une ville proche de Basle cachée chez un de ses parents. |
NOTES: | Page 371. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305789 accreditee |
CONTEXTE: | deux amis étudiants à Bologne, venus l'un d'Urbino et l'autre de Modène, ont suscité la jalousie de Crestentin, l'amant d'Olympia. |
COTEXTE ET CITATION: | Un soir, lors qu'ils ne pensoient qu'à se recreer par ces agreables divertissements, ils se voient assaillis d'une troupe de furieux, qui pour s'animer l'un l'autre à leur donner l'assaut, crient tuë, tuë. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
OCCURRENCE: | 305798 accreditee |
CONTEXTE: | deux rivaux se battent en duel pour la main de Theodosia. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous jugez bien qu'à la mode de la France de semblables differents se decident par les couteaux. Il en fallut venir là, & le Comtin avec toute son addresse & sa valeur n'eut pas du bon. Sainct Pancrace le vainquant, lui ostant ses armes, & le laissant sur le champ percé de blessures, dont il mourut trois jours apres. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305799 accreditee |
CONTEXTE: | Un duel entre les deux prétendants de Theodosia s'est soldé par la mort de l'un et la fuite de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Theodosia accueillie de regret & du degoust du monde, employa une partie de ce grand heritage qui lui appartenoit à la fondation d'un monastere de religieuses, où elle ne voulut pas se ranger pour fuir la vanité du titre de fondatrice, se jettant dans un autre en une ville assez esloignée de son pays. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305819 accreditee |
CONTEXTE: | Coriolan, qui vient intercéder auprès des parents de Basilée pour qu'ils acceptent la demande en mariage de son ami Diocles, tombe amourex de la jeune fille dès qu'il la voit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il entre, & ayant esté receu avec les accueils deux à un personnage de sa qualité & de son rang, il salue la mere & la fille selon l'usage de nostre nation, & eut le loisir de considerer à loisir Basilée, qui lui parut si extremement belle de visage & de taille & de si bonne façon, qu'en un instant il en devint espris. |
NOTES: | Page 164. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305841 accreditee |
CONTEXTE: | deux brigands tuent une veuve et sa fille, ainsi que leur valet, dans l'intention de les voler. |
COTEXTE ET CITATION: | deux brigands ayans ouy dire qu'elle avoit le mariage de sa fille tout prest dans un coffre, & sçachans que dans sa maison elle n'avoit qu'une chambriere & un valet qui couchoit dans l'estable, se resolurent de la voler. |
NOTES: | Page 428. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305852 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir épousé Cantidiane puis une vieille matrone de Messine, il se marie à Savonne avec une vieille fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les parens le trouverent de bonne mine, de belle deffaite, & quoy qu’estranger, eurent de l’inclination à leur donner leur fille, qui peut-estre les en avoit priez, parce qu’elle estoit devenuë amoureuse de ce beau musicien. Nostre homme, quoy que desja marié en deux endrois, comme nous avons fait voir, ne trouve rien de trop chaud, & entend volontiers à ce troisièsme parti. |
NOTES: | Page 508. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305860 accreditee |
CONTEXTE: | Mariée par ses parents avec le vieux Maturian, Ethelunolde est tombée amoureuse de son beau-fils. Comme il résiste à ses avances, elle tente de l'empoisonner avec la complicité de sa servante. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayant par une grosse somme d'argent esbloüy, ce lui sembloit, les yeux d'un apoticaire, elle tira de luy du venin que ces deux malicieuses femelles sceurent si dextrement mesler dans le breuvage d'Aigulphe, que peu de temps aprés son repas il tomba en des estourdissemens merveilleux, & de là dans un assoupissement qui le fit croire mort par l'espace d'un jour. |
NOTES: | Page 545. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305861 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelunolde qui est tombée amoureuse de son beau-fils, a tenté de l'empoisonner parce qu'il résistait à ses avances. Pour éviter le scandale d'une condamnation, son mari la force à se retirer dans un couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Il se contenta qu'elle fust tonduë & jettée dans un monastere pour y faire penitence le reste de ses jours de ses deux furieux appetits, de volupté et de vengeance. |
NOTES: | Page 551. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305867 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger du dédain du jeune Mastic, la vieille Valdrée l’accuse à tort d’être complice d’un vol qui a été commis dans la maison où ils servent tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Sur cette fausse glace la dame persuade à son mari de faire mettre en prison le secrétaire, pour essayer de découvrir les complices par sa bouche et de retirer leur vaisselle d’argent. […] Il proteste toujours qu’il meurt innocent, conjure son confesseur de faire la même protestation pour lui après sa mort, et prie Dieu en mourant de faire bientôt paraître que c’est injustement qu’on le fait mourir. |
NOTES: | Page 179. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305876 accreditee |
CONTEXTE: | Les deux frères d’Irece qui a été enlevée avec son consentement par Arteme, décident de venger cet affront. Mais il y a méprise sur le coupable et ils tuent Procle qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. |
COTEXTE ET CITATION: | Il les sentit fondre tout à coup sur luy comme un tourbillon, & se sentit percé de bande en bande de deux espees par derriere sans avoir el loisir de mettre la main à la sienne pour se deffendre, & ces coups redoublez luy tirerent sur le champ l’ame du corps qui s’en alla en son lieu |
NOTES: | Page 76. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305887 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille, Euguevine, éprouve de l'attirance pour le maître de musique. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avoit deux qualitez extremement advantageuses en l’Amour, la poësie & la musique tat de la voix que de la main, car il touchoit du luth à merveilles. Toute ces conditions jointes ensemble firent un comble de perfections devant les yeux de ceste imprudente damoiselle, & servirent de charmes à son inconsideration pour la porter à l’amour de ce Medor. |
NOTES: | Page 252. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305893 accreditee |
CONTEXTE: | La débauche a réduit une femme à la mendicité avec ses deux enfants. Découragée, elle se suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes enfans, c’est trop prolonger une vie si miserable, puisque nous pouvons si promptement finir tous nos malheurs : cela dict, & chargeant ses deux innocens sur ses espaules, elle se lance avec eux du haut du pont dans la riviere, qui vaste, creuse & impetueuse les suffoqua incontinent tous trois. |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305706 accreditee |
CONTEXTE: | Fiammette tombe amoureuse de Pamphile |
COTEXTE ET CITATION: | Estant donc, comme je devois contente d’un tel mary, je demouray tresheureuse, jusques à ce que l’Amour furieux, au moyen d’un feu que je n’avois onques senty, entra en ma jeune fantasie. |
NOTES: | La Fiammette amoureuse de M. Jean Boccace gentilhomme florentin : contenant, d'une invention gentile, toutes les plainctes et passions d'amour. Faicte françoise et italienne pour l'utilité de ceux qui désirent apprendre les deux langues par G. C. D. T. [Gabriel Chappuis, de Tours], Paris, Abel L'Angelier, 1585, pp. 4-5 |
SOURCE: | Chappuis Gabriel, La Fiammette amoureuse de M. Jean Boccace gentilhomme florentin. Paris: Abel L'Angelier, 1585. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |