OCCURRENCE: | 104094 accreditee |
CONTEXTE: | Dans une course des chariots, après une première victoire d'Artambert, les princes de Guynée veulent lui disputer cette victoire par une seconde course; Artambert refuse en disant que ses chevaux sont fatigués. |
COTEXTE ET CITATION: | S'ils ont dessein de me disputer la victoire, je suis tout prêt de les satisfaire pourvû que ce soit nos épées que soient juges de ce differand. Ah, Seigneur, interrompis-je [Almanzayde] précipitamment, ne troublez point les plaisirs de cette journée par vôtre dispute, s'il vous plaît ; le divertissement a été inventé pour une fête, et non pas pour un combat de Gladiateurs, et j'aime mieux donner un second prix, et qu'on fasse une seconde Course. |
NOTES: | [(Page & Tome) 372] Slatkine vol. 1, p. 500 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100488 chantier |
CONTEXTE: | Ayant vu Abigail entrer dans la synagogue et se diriger vers la tente où elle conservait les missives de son amant Wanbergue, Villeneuve commente son comportement en disant que l'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. |
NOTES: | [(Page) 206] C'est Villeneuve qui le dit, mais il est évident que l'auteur cherche à moraliser. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100878 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame par lapsus révèle que c'est elle qui fut la victime d'un viol qu'elle racontait |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION>Et combien qu'elle feit compte d'une aultre ne se peut garder de dire à la fin : "Jamais femme ne fust si estonnée que moy, quant je me trouvay toute nue." Alors, la dame, qui avait oy le compte sans rire, ne s'en peut tenir à ce dernier mot, en luy disant : "Ad ce que je voy, vous en povez bien racompter l'histoire. CITATION>" |
NOTES: | Navarre Heptameron Classiques Garnier [1991], 62e nouvelle, 378 |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 100848 accreditee |
CONTEXTE: | La servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari; l'épouse le confond au cours d'un rendez-vous truqué. (mais ce n'est pas une substitution nocturne). |
COTEXTE ET CITATION: | "Et arriva à si bonne heure, qu'elle entra par une aultre porte en la chambre où son mary ne faisoit que arriver, et, se cachant derriere l'huys, escoutant les beaulx et honnestes propos que son mary tenoit à sa chamberiere. Mais quand elle veid qu'il approchoit du criminel, le print par derriere, en luy disant : "Je suis trop près de vous, pour en prendre une aultre." Si le gentil homme fut courroucé jusques à l'extrémité, il ne le fault demander, tant pour la joye qu'il esperoit recepvoir et s'en veoir frustré, que de veoir sa femme le congnoistre plus qu'il ne le vouloit." |
NOTES: | [(Page) 363 59e journée] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 102566 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante organise avec Cliton la fuite de Clarice du château de Turcamène. Elle quitte le château accompagnée du domestique pensant retrouver Clorante. Celui-ci est déjà parti à la recherche de Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | En disant ces mots, elle se hâtait de s'habiller et peu de moments après elle fut en état de suivre Cliton. |
NOTES: | [(Page) Tome II, 88] Clarice est trompée quand elle croit partir avec Clorante. Celui-ci a organisé sa fuite non pas par amour, mais par reconnaissance. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100762 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain est unaniment reconnu comme le défenseur des opprimées. Il se conforme ainsi à l'idéal du parfait chevalier (Cf Le Conte du Graal : exposé des règles du chevalier) |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost le roy a Dieu commande, Si s'est de le court departie ; Si pense qu'en toute sa vie Ne finera par toute terre Du chevalier au leon querre, Qui met sa paine en conseillier Cheles qui d'aÿe ont mestier. Sur ce, elle recommande le roi à Dieu, et elle quitte la cour en se disant qu'elle ne cessera de toute sa vie de chercher par toutes les terres le Chevalier au Lion qui fait tous ses efforts pour secourir celles qui ont besoin d'aide. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 346-347, vv. 4808-4814. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103286 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari découvrant les lettres de Cynenelic déclare être "déliberé de (te) priver de vie." |
COTEXTE ET CITATION: | Et ce disant, tenant son espée en main, venant vers moy avecques ferme propos d'executer son voloir, quand par ses serviteurs domestiques à force fut retenu. |
NOTES: | [(Page) 142-3] |
SOURCE: | Hélisenne de Crenne, Angoysses douloureuses qui procèdent d. Denis Janot: Paris, 1538.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT105044 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [ ici la violence est écartée du récit] 'Caton frémit à ce nom de sa Soeur; et disant une injure au Préteur, que l'Histoire marque en termes exprés, il sortit du Senat si transporté de colere, qu'il en avoit le visage tout changé.» |
NOTES: | [(Page) 81] Slatkine tome II, p. 26 ["parole écartée du discours" = il n'y a donc pas de discours violent (voir la phrase), un autre topos? EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102378 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentil homme épouse sa soeur sans le savoir. Ils vécurent très heureux. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le mariage consommé le gentil homme rescripvit à sa mère en disant que doresnavant ne luy povoit nyer la porte de sa maion, veu qu'il luy menoit une belle fille aussi parfaicte que l'on scaurait desirer. <CITATION>La dame qui s'enquist quelle alliance il avoit prinse, trouva que c'estoit la propre fille d'eulx CITATION>, dont elle eut ung deuil desesperé." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 233, 30] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 200166 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelvold fait écrire de fausses lettres disant que Devon est infecté de la peste pour détourner le roi de son désir de voir Alfrède. |
COTEXTE ET CITATION: | [...]il est certain toutefois, qu'il mit tout en usage pour rompre cette partie. Il avertit Vilfrede de ne rien oublier pour détourner le Roi de son dessein: <citation>Il se fit écrire des Lettres supposées, qui lui apprenoient que Devon étoit infecté de la peste.citation> Il ouvrit ces Lettres en presence du Roi; il gagna ses Medecins pour s'opposer à ce voïage: mais tous ses efforts furent inutiles. |
NOTES: | Vol. 3, p. 19. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200130 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Elle, qui estoit de bon esperit, le voyant au hault du degré, luy donna ung coup de pied par le ventre et, en luy disant: "Devallez, devallez, monsieur!" le gecta du hault en bas; dont le pauvre beau pere fut si honteulx, qu'il oblia le mal qu'il s'estoit faict a cheoir, <citation>et s'enfouyt le plus tost qu'il peut hors de la ville, car il pensoit bien qu'elle ne le celeroit pas a son mary.citation> Ce qu'elle ne feit, ne au Conte ne à la Contesse; par quoy le Cordelier ne se osa plus trouver devant eulx. |
COTEXTE ET CITATION: | Le cordelier essaye d'abuser de la femme de son hôte, mais celle-ci se défend et réussit à l'éloigner. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 46, p. 309. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305253 accreditee |
CONTEXTE: | À son retour en Écosse avec une lettre du roi disant de prendre soin de sa femme, le messager repasse par York où la reine mère subtilise la lettre. Elle en fait écrire une autre où le roi ordonne au sénéchal de brûler sa femme et son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle l'avait fait la fois précédente, elle le fit coucher dans la chambre contiguë à la sienne, et là, le messager sombra dans le sommeil -quelle mauvaise idée il eut là! À la nuit noire, sans attendre davantage, la mère du roi s'est emparée de la lettre, et l'a emportée dans sa chambre. ... Elle déchira la lettre aussitôt et en fit écrire une autre qui disait exactement le contraire. Jamais lettre ne fut porteuse d'un message aussi trompeur! |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 115-116. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |