OCCURRENCE: | 101436 accreditee |
CONTEXTE: | La mère attache au bras de l'enfant (fille) qu'elle abandonne, un anneau qui servira de signe de reconnaissance. |
COTEXTE ET CITATION: | A une pice de sun laz Un gros anel li lie al braz. De fin or i aveit un' unce ; El chestun out une jagunce ; La verge entur esteit lettree : La u la meschine ert trovee, Bien sachent tuit vereiement Que ele est nee de bone gent. "Oiant tuz, dist, ne ceil mie : "Tu es ma fille, bele amie!" De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma. E quant de paumeisun leva, Pur sun seignur tost enveia ; E il vient tut effreez. |
NOTES: | [(Vers & Page) 127-34,449-55, 94-5,110-1] Le Fraisne/Le Frêne |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305712 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval arrive à Cothoatre, dans la terre de Lac, où réside le roi Frolac. Au moment du coucher, la demoiselle propose de dormir avec lui, ce qui tente Perceval : « Li cors li fremist et li membre » (v. 631). Mais il se souvient de la quête du Graal. Il refuse donc de pécher et de porter atteinte à leur pucelage. La demoiselle fut honteuse et prétend avoir fait son offre pour le tester. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, dist il de tel mestier N’ai jou ore mie mestier, Ne je voir ne vous refus mie Se por che non, ma dolce amie, Que trop feroie grant pechié Se je avoie despechié Vo pucelage ne le mien. |
NOTES: | P. 21, v. 647-653. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : Trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104184 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui vient d'apprendre que sa femme a été épargnée par les serfs chargés de l'exécuter, décide de partir à sa recherche, comme un pauvre parmi les pauvres. |
COTEXTE ET CITATION: | Certes, dist il, je ne bevrai De vin, ne mengerai de char, Si ne merra sommier ne char Et a pié sanz cheval irai Ne de linge ne vestirai, Ne ne müerai chaucemente Tant que Nostre Sires consente Qu'a son gré la puisse trouver. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 160, v. 5246. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105316 accreditee |
CONTEXTE: | La révélation de l'infidélité est faite par le neveu à son oncle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne. Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment." Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : "Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre ; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine. |
NOTES: | [(Page & Ligne) 5, 12-20 (sec.5)] Traduction de Marie-Louise Ollier, La Mort du roi Arthur, Paris: UGE 10/18, p. 47. Voir aussi p. 63, lignes 50-56 et l. 17-22, où c'est Morgan qui révèle l'amour adultère de Lancelot et de la reine à Arthur. Puis, p. 109, l. 28-31 où Agravain de nouveau révèle l'infidélité. |
SOURCE: | Anonyme, Mort le Roi Artu (La). 1220-40.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 102774 accreditee |
CONTEXTE: | Teséus tranche de son couteau la langue de Philoména pour qu'elle ne puisse divulguer le viol dont elle a été victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Un quanivet trenchant a pris Et pour ce que cele ne puisse Conter a home qu'ele truisse Ceste honte ne cest reprouche, dist que la langue de la bouche Li trenchera tout a un fes, Si n'en sera parlé ja mes. Cui avient une, n'avient soule : La langue li traist de la goule, S'en trenche prez de le meitié. Il a pris un petit couteau bien affilé en déclarant que, afin que la jeune fille ne puisse aller conter à qui que ce soit cette honte et ce déshonneur, il va d'un coup lui trancher la langue dans la bouche. Ainsi son crime restera tu. Un malheur n'arrive jamais seul : il lui sort la langue de la bouche et lui en coupe presque la moitié. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 214-215, vv. 846-55. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200061 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à ses dons de divination, Eracle sait que l'impératrice a l'intention de tromper son mari et le révèle à l'empereur. Mais il est trop tard. |
COTEXTE ET CITATION: | Eracles qui est loing en l'ost le dist l'empereour molt tost que la dame pense a folie, et il ne le mescreï mie. Angoisseus fu, ce poés croire, et si destrava tot son oirre ; [...] Mais trop tard est li cose emprise, Car li maisons est trop esprise, et vous savés n'est mie jus des qu'en tous sens i est il fus. |
NOTES: | P. 146, v. 4723-4734. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 303844 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivés à Torelore, Aucassin et Nicolette apprennent que le roi est au lit car il vient d'être père et que la reine est à la guerre à la tête de tous les habitants du pays. |
COTEXTE ET CITATION: | Il demande u li rois estoit, et on li dist qu'il gissoit d'enfent. "Et u est dont se femme ?" Et on li dist qu'ele est en l'ost et si i avoit mené tox ciax du païs. |
NOTES: | [(Page) 128] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305490 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur sait qu’elle est la favorite de l’amiral de Babylone parmi les jeunes filles du harem pour être sa compagne pendant l’année à venir : elle préfère se tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | “Li amirals dist qu’il m’ara, mais, se Diu plaist, il i faura. L’amirals faura a m’amor com fait Flores a Blanceflor. Por soie amor engien querrai et priveement m’occirai. Ami ne vaurai ne mari quant jou au bel Flore ai fali.” |
NOTES: | P. 81, v. 2391-2398. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305501 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron qui réside cachée à Rome depuis quatre ans retrouve Ille alors qu’il se rend à l’église pour épouser Ganor, la fille de l’empereur. Elle le prend à part et s’identifie. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, ce dist la bele, ja sui jou Galerons t’ancele, qui m’en issi de mon païs le mois aprés que t’en issis noient por autrui que por toi. Mon doux seigneur, lui dit la belle, je suis Galeron, ta servante. J’ai quitté mon pays un mois après toi, pour toi, rien que pour toi. |
NOTES: | P. 151, v. 4117-4121 ; trad. p. 78. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305524 accreditee |
CONTEXTE: | La fuite d'Alexis au soir de ses noces affecte ses parents et sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il ço sourent qued il fud si alet, Ço fut granz dols quet il unt demenet E granz deplainz par tuta la citiet. Ço dist li pedres : --Cher filz, cum t’ai perdut ? Respont la medre : -- Lasse, qued est devenut ? Ço dist la spuse : -- Pechet le m’a tolut. E ! chers amis, si pou vus ai oüt ! Or sui si graime que ne puis estra plus. |
NOTES: | P. 170-171, v. 103-110. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305526 accreditee |
CONTEXTE: | Les messagers à la recherche d'Alexis ne le reconnaissent pas sous son apparence de mendiant. |
COTEXTE ET CITATION: | Des at li emfes sa tendra carn mudede, Nel reconurent li dui sergant sum pedre, A lui medisme unt l’almosne dunethe : Il la receut cume li altre frere ; Nel reconurent, sempres s’en retournerent. |
NOTES: | P. 171, v. 116-120. Voir p. 175, v. 236-240 : les parents et la femme d'Alexis ne le reconnaissent pas sous l'apparence du mendiant logé sous l'escalier de la maison : Sovent le virent e le pedre e le medra E la pulcele quet li ert espusede : Par nule guise unces ne l’aviserent, N’il ne lur dist n Quels hom esteit ne de quel terre il eret. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305528 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir sous l'escalier de la maison familiale où Alexis vit incognito depuis 17 ans, Alexis révèle par écrit son identité et ses aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | Quer mei, bel frere, ed enca e parcamin Ed une penne, ço pri, tüe mercit. Cil li aportet, receit le Aleïs, Escrit la carta tute de sei med[is] […] Li cancelers cui li mesters an eret, Cil list la cartre, li altra l’esculterent : D’icele gemme qued iloc unt truvede Le num lur dist del pedre e de la medre, E ço lur dist de quels parenz il eret Cum s’en alast e cum il s’en revint. |
NOTES: | P. 177, v. 281-285 et 181, v. 376-380. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305529 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort d'Alexis, sa veuve décide d'entrer en religion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ore sui vedve, sire, dist la pulcela, Ja mais ledece n’avrai, quar ne pot estra, Ne charnel hume n’avrai en tute terre : Deu servirei, le rei ki tot guvernet, Il nem faldrat s’il veit que jo lui serve. |
NOTES: | P. 186, v. 491-495. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305592 accreditee |
CONTEXTE: | Méléagant qui retient prisonniers plusieurs chevaliers et dames de la cour d'Arthur vient enlever la reine. Il ne libèrera les prisonniers qu'à celui qui sera capable de la lui conquérir. |
COTEXTE ET CITATION: | La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz, Mate et dolante et sospiranz monte la reïne, et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst : "Ha ! amis, se le seüssiez, Ja, ce croi, ne me lessissiez Sanz chalonge mener un pas !" La reine vient au palefroi : la bête n'était pas rétive, elle ne tirait pas non plus à la main. Morne et triste, tout en soupirant, la reine monte, et elle a dit tout bas pour qu'on ne l'entendît : "Ami, vous, si vous le saviez jamais, j'en suis sûre, vous ne me laisseriez, sans vous y opposer, emmener d'un seul pas !" |
NOTES: | P. 56-58, v. 204-211. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305598 accreditee |
CONTEXTE: | Au tournoi de Noauz, Lancelot combat au pire, puis au mieux pour obéir par amour aux ordres de la reine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire madame la reïne Par moi vos mande, et jel vos di, que au noauz." Quant cil l'oï, Si dist que molt volantiers, Come cil qui est suens antiers. "Monseigneur, madame la reine vous mande ceci par ma bouche : que ce soit au pis !" À ces mots, il lui répond : oui, de grand coeur ! en homme qui est tout entier à elle. |
NOTES: | P. 380, v. 5652-5656. Voir p. 392, v. 5829-5857 où Lancelot se bat encore au pire et p. 394, v. 5876-5893 où il se bat au mieux. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305610 accreditee |
CONTEXTE: | Aiol, le fils d’Elie, part en France pour reconquérir son héritage, dont le roi Louis, sur les conseils du traître Makaire, a dépossédé son père, qu'il a exilé, malgré les services rendus contre les Sarrasins. C’est le commencement de ses aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | Loeys li fieux Karle mal gueredon l’en fist : Il li toli sa tere et chou qu’il dut tenir, Et le cacha de France a paine et a essil Par le conseil Makaire,[…]. «-E dieus che dist Elie[s], molt par es ber! «Bien sai qu’encore arai mes iretés «Par mon enfant Aiol[s] c’ai engendré». «-Ch’arés mon, dist Aiols, vos les rarés, «De chou vos tous raseurés: «Se Dieux me maine en France a saveté «Que al roi Loeys puisse parler, «Ançois que vos voiés [tout] cest an passer, «Les vos voil toutes rendre et aquiter». Le fils de Charles, Louis, lui en donna une bien mauvaise récompense: il lui enleva sa terre et tous les biens qu’il aurait dû tenir, et le chassa de France en exil, sur le conseil de Makaire[…] - «Eh, Dieu», dit Elie, «tu [Aiol] es brave et noble! Je sais bien que je vais rentrer en possession de mon héritage, grâce à mon fils Aiol, que j’ai engendré». - «Vous aurez cela assurément. Vous le posséderai à nouveau», dit Aiol. «De cela, soyez tous rassurés: si Dieu me mène en France sain et sauf, et si je peux parler au roi Louis, je veux tout vous faire rendre et livrer avant la fin de l’année». (ma traduction) |
NOTES: | P. 2, vers 44-47 ; p. 10, vers 312-320. |
SOURCE: | Anonyme, Aiol. Paris: Didot, 1877.Edition Jacques Normand & Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305711 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite donne à Perceval une lettre dont il n’arrive pas à lire les caractères mystérieux. Il s’agit d’un talisman qui guérit la folie. Il suffit de le poser sur la tête pour être guéri, mais il ne faut pas le porter dans des lieux mauvais. |
COTEXTE ET CITATION: | Vassal, dist il, soiez toz fis Que ja ne serez desconfis Par anemi ne decheüs, Ne nus hom, tant soit desceüs Ne fors du sens, s’il a le brief Estendu par desor son chief, Que tantost ne soit en son sens ; Mais gardez que par nul assens Ne soit portez en liu malvais. |
NOTES: | Page 9, v. 250-257. Avec ce talisman, Perceval va guérir Agrevain et Sagremor qui ont perdu la raison au point de se battre l'un contre (p. 32, v. 1007-1028. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305905 accreditee |
CONTEXTE: | S'interrogeant sur les raisons de son silence lors de la scène du Graal, Perceval se sent coupable ne n'avoir pas respecté sa promesse d'épouser Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Une guerre li mis affin, Et ele m’ama de cuer fin Et me dist que je la preïsse Et de li ma feme feïsse. […]Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Ne vers autre ne mesferoie. Or m’en membre, c’est li pechiez Dont je quit plus estre entechiez. |
NOTES: | Tome I, page 158, v. 5139-5148. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305906 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval est guéri de ses blessures par un baume contenu dans les barillets qu'une vieille femme lui a donnés. Avec ce baume, elle ressuscitait les ennemis abbatus. |
COTEXTE ET CITATION: | Et dist Perchevaus : "Teus poisons Ne donroie por tot le monde : Elles m'ont fait et sain et monde De mes plaies que je avoie." |
NOTES: | Tome I, page 181, v. 5886-5889. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305914 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard a emmené Euriaut dans une forêt où il est tenté de la tuer car il croit qu'elle lui a été inidèle. Mais elle voit arriver un dragon et met son ami en garde. |
COTEXTE ET CITATION: | Eurïaus dist : "Sire, merchi ! Pour Diu, fuiés vous ent de chi ! Que je voi venir un dyable ; Verités est, n'est mie fable. Mors estes, se ne vous gardés." |
NOTES: | Page 45, v. 1041-1045. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305915 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonnée dans la forêt par son ami Gérard qui croit qu'elle lui a été infidèle, Euriaut est trouvée par le duc de Metz qui tombe amoureux d'elle en voyant sa beauté. |
COTEXTE ET CITATION: | Li dus l'oï, s'en ot pitié ; Lors le regarde en mi le vis, Se li sambla et fu avis C'ainc mais ne vit si biele dame, Et dist que le prendroit a femme. |
NOTES: | Page 50, v. 1166-1170. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305918 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut fuit parce qu'elle a été accusée faussement de n'avoir pas été fidèle à Gérard. Celui-ci part àè sa recherche avec l'intention de révéler la vérité et de faire punir le coupable. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de chou fu molt esbahis Que il ne set en quel païs S'amie querre ne cerkier. Molt bien poroit de l'eskiekier Les poins de sa dolour doubler. D'ire et de duel prist a trambler, Lisïart manache forment Et dist s'encore ne li vent Sa trahison et son renart, Fel soit li rois, se il ne l'art. Se il puet s'amie trouver, Cors a cors li volra prouver K'il a erré comme trahitres. |
NOTES: | Pages 63-64, v. 1499-1511. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305921 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard combat les Saxons qui ont dévasté la région de Cologne. Aiglente, la fille du duc Mile, et sa suivante Flourentine admirent ses exploits depuis les murs de la ville et tombent amoureuses de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or di, biele, foi que me dois, Veïs tu or cel chevalier, Qui chaiens vint a cheval ier ? Com il set bien armes porter ! Le veïstes vous or jouster A cel Saisne k'il abati ? Pleüst a Diu, ki ne menti, K'il m'amast ! que je l'ameroie." dist Flourentine : "Je volroie K'il m'eüst un des dois consté De mon pié, mais les son costé Me leüst une nuit jesir, S'eüsse de lui mon desir." |
NOTES: | Pages 111-112, vers 2723-2735. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305929 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut est condamnée à être brûlée parce qu'elle est accusée à tort d'avoir tué la seour du duc de Metz. Son ami Gérard va l'innocenter dans un duel judiciaire. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par foi ! biau sire, elle est reprise, dist li dus, a murdre molt lait. N'est pas drois c'on aler le lait, Que elle a ma serour mourdrie." dist Gerars : "S'il est nus qui die Que ele ait icest murdre fait, Ves me chi tout prest entresait De desfendre, bien le sachiés." |
NOTES: | Page 213, vers 5341-5348. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |