OCCURRENCE: | 105124 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre VI "Comment Pantagruel rencontra un Limousin, le héros se moque de celui-ci et en particulier de sa facon de parler. Le chaptire se termine sur ces mots : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers de mer." |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisians, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en francais, parce qu il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | Livre de Poche No 700, 1994, p. 139. |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104520 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate à Ardélie] Hé bien audacieuse fille que vous êtes, nous vous apprendrons à vous connoître, et si vous vous rendez indigne de l'honneur où j'ai voulu vous élever, je sçaurai bien vous traiter avec le mépris que vôtre insolente fierte doit attirer de moi. Il en auroit dit davantage sans doute ; car il parloit avec une impetuosité qui sembloit devoir le porter bien loin. Mais Antenor feignant d'être honteux de son emportement voulu en arrêter le cours, et il fit tant par ses prieres et par ses empressemens, qu'il l'entraîna hors de la chambre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369-70, 1] Cie des Libraires p. 425-26 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101432 chantier |
CONTEXTE: | Peau d'âne, sans doute volontairement, laisse tomber sa bague dans le gâteau destiné au prince. |
NOTES: | Ironie. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101922 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sans être jalouse (elle est trop noble pour cela), Irmizène se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. L'attitude embarrassée de Montézume éveille ses soupçons (2, 202). A la suite de sa conversation avec son mari, Irmizène se doute que Zélinde est amoureuse de celui-ci. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100964 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour attend six mois avant d'être initié à l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus six mois dans cet embarras, et j'y serais sans doute reste plus longtemps, si une des dames qui m'avait le plus frappé n'eut bien voulu se charger de mon éducation. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 72] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104942 accreditee |
CONTEXTE: | La narratrice fait l'histoire de l'île de Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes Lecteurs sçavent sans doute que cette Io...étoit fille d'un Roi des Argiens, et fut enlevée avec plusieurs autres Dames de sa suite, par les Phéniciens....Cette Violence servit d'exemple ou de loix de réprésailles, pour plusieurs autres attentats semblables. Quelques Grecs enleverent Europe soeur de Cadmus Roi de Thir, les Argonautes enleverent Medée fille du Roi de Colchos, et enfin Paris enleva la belle Heleine. Quand on demandoit raison de ces dernieres injures, les gens qui les avoient faits, proposoient l'exemple du ravissement d'Io: Et comme on n'en avoit fait aucune raison au Roi d'Argos, les imitateurs de cette licence, se croïoient de droit d'en joüir impunément. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p.404 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102966 accreditee |
CONTEXTE: | La mort d'un comte donne la chance à un marquis d'épouser la comtesse. |
COTEXTE ET CITATION: | "Une maladie violente emporte le comte en quatre jours. Le marquis revient et, après l'aveu favorable qu'on lui a fait, il ne doute point qu'on ne soit disposé à le rendre heureux." |
NOTES: | [(Page) 470] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100046 accreditee |
CONTEXTE: | Les parents de Manon veulent l'envoyer Manon au couvent. Des Grieux veut la sauver de ces voeux forcés. |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. C'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir. |
NOTES: | [(Partie Page) 20] Référence donnée renvoie à l'édition des Classiques Garnier, 1990. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102914 accreditee |
CONTEXTE: | Fredélingue entend les imprécations de Parménie et vole à son secours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sans doute qu'on lui manqua de respect." |
NOTES: | [(Page& Partie) 125, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102968 accreditee |
CONTEXTE: | Une comtesse renonce par vertu à épouser le marquis qui l'aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Le marquis revient et, après l'aveu favorable qu'on lui a fait, il ne doute point qu'on ne soit disposé à le rendre heureux, mais la comtesse se sacrifie à la sévérité de sa vertu. |
NOTES: | [(Page) 470] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 101310 accreditee |
CONTEXTE: | Pantagruel rencontre un Limousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisiens, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en Francais, parce qu'il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | [(Page) 139, chap VI] dans Livre de Poche, édition Defaux no 700, 1994 Christine de Buzon rappelle la dernière phrase du chapitre : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers en mer." |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100864 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anel li a dunc aporté e ele l'a mult esguardé. El l'a tresbien reconneü e le paile qu'ele a veü. Ne dute mes, bien set et creit que li Fraisnes sa fille esteit. Elle apporte l'anneau, que la dame examine et qu'elle reconnaît aussi bien que l'étoffe qu'elle vient de voir. Elle n'a plus aucun doute, elle est sûre que Frêne est bien sa fille. |
NOTES: | Marie de France, Lais, Le Fraisne / Le Frene, v. 441-60; p.110-111; Ed. et trad. Laurence Harf-Lancner, Le livre de poche, 1990 (No.4523). L'édition des lais anonymes est la suivante: ed. et trad. Alexandre Micha, Lais feeriques des XIIe et XIIIe siecles, Paris, Garnier-Flammarion, 1992. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101398 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth, expliquant à Villeneuve comment il pourra l'épouser (il faut qu'elle se convertisse au christianisme) critique amèrement les rabbins pour leur pratique de la casuistique, laquelle a pour double objet de tenir les membres pauvres de la communauté en respect et de ménager ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Il est hors de doute qu'il y a aussi une critique du clergé chrétien, en particulier des Jésuites. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104660 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le jeune Haly] se faisant un passage avec la pointe de son épée. Il parvint jusques auprés de la personne de Gomelle, qu'il trouva dans une trés-grande extrêmité : son cheval avoit été tué sous lui, et les courrois de son casque avoient été coupées; de sorte que lors que mon Prince arriva dans cet endroit, Gomelle combattoit à pied et sans casque contre un grand nombre des ennemis qui l'entouroient, et dont il auroit été sans doute pris ou tué. Mon illustre Maître écarta d'abord ceux qui le pressoit le plus, et le couvrant et de son corps et de son bouclier, il lui donna le temps de remonter sur un cheval qu'un des siens lui presenta, et sauva par cette action l'homme du monde dont la mort lui étoit la plus avantageuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 447, 1] Cie des Libraires p.161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305912 accreditee |
CONTEXTE: | À la cour du roi de France, Gérard chante son amour pour son amie Euriaut. Son succès suscite l'envie de certains chevaliers, notamment de Lisiart qui, pris de haine, va se venger en créant le doute sur la fidélité de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Tels i ot ki en ont envie De son solas et de sa vie ; Et pour chou que il se deduit, En avoit a la court plus d'uit, Cui il anoie tant et grieve, K'a poi ke li cuers ne lor crieve ; Mais sour tous poise Lisïart, Qui molt fu fel et de mal art. |
NOTES: | Pages 12-13, v. 241-248. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100426 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je fus nommée Henriette Sylvie, par l'ordre de ma mère même, à ce que l'on m'a dit. Henriette, sans doute, pour quelque raison qui n'estoit connue que d'elle seule, & Sylvie, apparemment, parce que j'étois venue au monde à l'entrée d'un bois appelé le bois de Sylves; je reçus le nom de Molière, qui m'est demeuré par habitude, de ceux qui se donnèrent le soin de m'élever, & qui le portoient eux-mêmes. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101144 accreditee |
CONTEXTE: | Dupuis a piégé son frère et sa mère qui le lui donne toujours en exemple de conduite à suivre. |
COTEXTE ET CITATION: | Un moment après ma mère entra toute bouffie, et mon frère qui la suivait, était dans une telle confusion que je n'en eus aucun doute. En effet elle l'avait trouvé sur les genoux d'une dona, dont il tenait le sein d'une main et un verre de l'autre. |
NOTES: | P. 449. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102784 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Il est affreux sans doute d'avoir à peindre, d'une part, les malheurs effrayants dont le ciel accable la femme douce et sensible qui respecte le mieux la vertu [...]" |
NOTES: | v. 5 Oeuvres complètes, 1966, Paris, Pauvert, Lettre 1, p. 90 |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Justine ou les malheurs de la vertu. Oeuvres complètes du marquis de Sade: Cercle du livre précieux, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Bolles N. |
OCCURRENCE: | TT103132 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il lui trace des chiffres et des lettres avec la pointe d'une aiguille sur les tétons, mais l'aiguille est envenimée, la gorge enfle, et elle souffre beaucoup". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 238, 2, 3] Empoisonnement d'une zone érogène, associé à la figure --à rapprocher de la deuxième occurrence du topos, déterminant la coprophagie. Comme cette perversion est sans aucun doute la plus symptomatique du texte sadien, il faudrait articuler le topos, l'inscription textuelle et la paresthésie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 105000 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle refuse encore les avances de Tessandre ; de la violence verbale de sa part précède ses gestes. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sçai si ce discours imperieux... augmenta l'amour de Tessandre, ou si ce Prince qui étoit le plus emporté de tous ceux qui vivent, fut outré de ma résistance à ses volontez ; mais à peine avois-je achevé de parler, qu'il jetta ses bras à mon col, et m'exprimant la brutalité de ses desirs par des regards embrasez d'un feu détestable, il m'arracha par force quelques baisers ; et il se fût porté sans doute à une violence plus grande, si Antenor ne s'y fût opposé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 374, 1] Cie des Libraires p. 442-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104304 accreditee |
CONTEXTE: | Julie éprouve de vives inquiétudes quant aux jours de son Amant. Elle en fait part à Claire. Celle-ci s'inquiète de l'état du coeur de sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Je pleure le sort d'un homme estimable que des feux indiscrètement nourris ont privé du repos et peut-être de la vie. Hélas ! sans doute il a péri dans ce long et périlleux voyage que le désespoir lui a fait entreprendre. S'il vivait, du bout du monde, il nous eût donné de ses nouvelles. |
NOTES: | Tome II, page 12. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100100 accreditee |
CONTEXTE: | Théophé, qui passe d'abord pour la fille d'un personnage de basse condition, est sans doute la fille d'un noble qui ne veut pas la reconnaître. L'incertitude demeure jusqu'au bout. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Mon père [...] m'a toujours caché le lieu de ma naissance.CITATION>" |
NOTES: | Citation donnée pour l'édition GF, page 73 |
SOURCE: | Nerciat (Andréa de), Félicia ou Mes fredaines. Livre de Poche: Paris, 1977. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103686 chantier |
CONTEXTE: | La reine coupe oreille et nez de son amant mort, puis lui arrache le coeur avec l'épée, puis dévore une partie du coeur. Ce sont les ultimes exploits de la mégère Tisiphane, qui meurt sitôt après (sans doute de cet "excès de fureur"). |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, II, 421-22] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 305424 accreditee |
CONTEXTE: | Fredélingue entend les imprécations de Parménie et vole à son secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Sans doute qu'on lui manqua de respect. |
NOTES: | Partie III, p. 125. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305722 accreditee |
CONTEXTE: | Un savetier est faussement accusé d'un horrible meurtre commis ches ses voisins. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme outrée de dépit le va publier à tout le monde et, croyant que son mari eut fait le meurtre aussi bien que le vol, l'en accuse comme l'auteur. Il est empoigné par le prévôt et trouvé saisi des meubles égarés. Personne ne doute que ce soit lui qui ait fait un si cruel assassinat. |
NOTES: | Page 74. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |