OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand Seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104866 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cet indigne Prince [Persée] sollicité par une avarice devorante dont il étoit possedé s'étoit sans aucun droit jetté avec une puissante Armée, dans cette partie de la Gaule, qu'en ce tems on nommoit le païs des Basternes, et qui presentement fait une partie de l'Allemagne. Il les avoit inhumainement pillez. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312 [ancien GUERRE_VIOLENCES_EXCESSIVES de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT102298 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "L'aînée annonça qu'elle aurait à son entière disposition toute la terre sans réserve, tous les jours qu'elle aurait à vivre, sans que sa soeur y eût jamais part" (4704-4707). "Il y trouvait aussi la demoiselle qui voulait déshériter sa soeur La demoiselle, qui commet un tort envers sa soeur (c'est l'évidence même), l'a proposé à la cour aux regards de tous, comme celui grâce à qui elle entend soutenir sa casue dans cette dispute où elle n'est pas dans son droit". (5880-5884) |
COTEXTE ET CITATION: | La soeur aînée tente de déshériter sa cadette. |
NOTES: | [(Vers & Page) 4704-7,5880-4] Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques ed. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no. 4539 1994, Paris |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100700 accreditee |
CONTEXTE: | C'est le marquis de Calis qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Je la (princesse Moraysele) suivis un jour a une chasse, ou je fus assez heureux pour la garantir d'un Sanglier, qui ayant force les toiles, venoit plein de rage droit au lieu ou la Princesse s'etoit rangeeCITATION>". |
NOTES: | [(Page& Tome) 463] Compagnie des Libraires p. 463 Slatkine p.523, vol. 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104942 accreditee |
CONTEXTE: | La narratrice fait l'histoire de l'île de Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes Lecteurs sçavent sans doute que cette Io...étoit fille d'un Roi des Argiens, et fut enlevée avec plusieurs autres Dames de sa suite, par les Phéniciens....Cette Violence servit d'exemple ou de loix de réprésailles, pour plusieurs autres attentats semblables. Quelques Grecs enleverent Europe soeur de Cadmus Roi de Thir, les Argonautes enleverent Medée fille du Roi de Colchos, et enfin Paris enleva la belle Heleine. Quand on demandoit raison de ces dernieres injures, les gens qui les avoient faits, proposoient l'exemple du ravissement d'Io: Et comme on n'en avoit fait aucune raison au Roi d'Argos, les imitateurs de cette licence, se croïoient de droit d'en joüir impunément. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p.404 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104872 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sicamber, brave et vaillant Capitaine, qui commandoit les Troupes ennemies, et qui par plusieurs belles victoires, s'estoit rendu formidable à cette nation, voyant qu'Artambare affectoit de commettre des actes d'hostilité, et de violer le droit des gens dans la personne de tous les prisonniers, il surmonta la douceur de son naturel, pour luy rendre la pareille. |
NOTES: | [(Page & Tome) 122, I] Cie des Libraires p. 465 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102274 accreditee |
CONTEXTE: | Le petit poucet devient riche à la fin du récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il alla droit à la maison de l'Ogre [...] la bonne femme fort effrayée lu donne aussitôt tout ce qu'elle avait[...] le petit poucet étant donc chargé de toutes les richesses de l'Ogre, s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie. |
NOTES: | [(Page) 296] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102342 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Loin de saluer celui qu'il ne reconnaissait pas, il le frappa si violemment d'une lance solide et bien trempée qu'il lui transperça l'écu et le haubert et lui enfonça dans le côté droit le fer de son arme, lui faisant une plaie large et profonde. Il arriva avec un tel élan, bien assuré sur ses arçons, qu'il heurta son adversaire avec une force incroyable, le jetant à terre de sa monture, tandis que dans la chute sa lance se brisait. Mais Lancelot ne resta pas longtemps dans cette posture, car il avait un cheval puissant, rapide et léger; en dépit de la plaie qu'il venait de recevoir, il se releva rapidement et remonta sur son cheval, en proie à une souffrance qui le mettait en sueur [...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 57, 19] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102902 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Tormez qui lui a sauvé la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne seriez plus sans moi, je vous aime, j'exige un peu de retour [...] Je ne vois rien de votre côté qu'une ingratitude affreuse, et du mien, que le droit de concevoir un juste dépit. |
NOTES: | [(Page& Partie) 169, III] Après avoir fait valoir le pouvoir de fait qu'il a sur Parménie, Tormez fait le chantage à la gratitude pour valider un désir injustifiable. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Eurillas, et Dorimont se jetterent au devant d'Artambare, et lui representerent le tort qu'il se faisoit de violer le droit des gens, dans la personne d'un Homme tel que Celidor. Cette reflexion calma en quelque sorte l'impetuosité de son premier mouvement. Mais si elle arrêta les effets de sa fureur, elle ne put arrêter les mouvemens de sa langue, il exhala sa jalousie par un torrent de reproches contre l'ingratitude de Cleonice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.524 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105064 accreditee |
CONTEXTE: | Polimneste se promène à cheval dans les bois pour rêver à ses amours malheureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y étoit à peine entré qu'il entendit un bruit d'armes et de chevaux, qui lui fit juger que quelques personnes se battoient en cet endroit : Il courut où ce bruit l'appelloit, et trouva quatre ou cinq hommes qui en attaquoient un seul. Polimneste avoit peu de suite ; mais le droit de commander donne un certain air d'autorité qui se distingue en toutes rencontres. Il poussa son cheval entre ces inconnus, et reprochant leur lâcheté à ceux qui combattoient avec avantage... |
NOTES: | [(Page & Tome) 397, II] Cie des Libraires p. 487-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104864 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite: Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver.» |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante)] voir aussi AIMER_ESCLAVE |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104862 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante) de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102482 accreditee |
CONTEXTE: | Les frères de la jeune femme de Barbe Bleue la sauvent du courroux de son mari dû au fait qu'elle lui a désobéi. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. |
NOTES: | p. 212 Livre de poche 1990 p. 128 Folio Gallimard, 1981 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | SB200105 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Mais m'écarterais-je toujours? Je crois qu'oui; je ne saurais m'en empêcher: les idées me gagnent, je suis femme, et je conte mon histoire.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Marianne ne peut s'empêcher de sortir du sujet. Alors même qu'elle commente la scène de l'église, elle devient consciente de s'être encore une fois écartée du droit chemin de son histoire. La digression est son style naturel. |
NOTES: | Édition Paris, Bordas, 1990, p. 63. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200154 accreditee |
CONTEXTE: | Constatant l’ignorance de Perceval, un gentilhomme entreprend de lui enseigner le maniement des armes, pour lequel le jeune homme se montre doué. |
COTEXTE ET CITATION: | Et cil comança a porter Si a droit la lence et l’escu Con s’il aüst toz jorz vescu En tornoiemanz et en guerres, Et alé par totes les terres Querrant bataille et aventure, Car il li venoit de Nature. Et lui, dès le début se montra Si adroit dans le port de la lance et de l’écu qu’on l’eût dit homme à avoir passé sa vie entière dans les tournois et dans les guerres et dans l’errance par toutes les terres en quête de batailles et d’aventures. Car tout cela lui venait de sa nature. (121) |
NOTES: | P. 120, vv. 1424-1430. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305357 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant dû renoncer à Julie qui a été mariée à M. de Wolmar, St. Preux a perdu le goût de vivre et explique à Milord Édouard qu’il est légitime de mettre fin à ses jours. |
COTEXTE ET CITATION: | Chercher son bien et fuir son mal en ce qui n’offense point autrui, c’est le droit de la nature. Quand notre vie est un mal pour nous et n’est un bien pour personne il est donc permis de s’en délivrer. |
NOTES: | T. I, p. 448. Toute la lettre XXI est consacrée à cette démonstration qui sera réfutée dans la lettre suivante. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305489 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien de la tour où est enfermée Blanchefleur conseille à Floire de se faire passer pour un ingénieur afin d’observer comment y accéder. |
COTEXTE ET CITATION: | Demain irés droit a la tor con se fuissiés engigneor, quant piés est lee mesurés, a la hautor garde prendés. |
NOTES: | P. 73, v. 22119-2122. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305688 accreditee |
CONTEXTE: | Orson de Beauvais, détenu depuis sept ans en prison par le roi sarrasin Ysoré, a souffert de faim et de soif. Avec ses cheveux qui lui couvrent le corps et sa longue barbe, il ressemble à un homme sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | Por les maus qu'ait eü et de fain et de sois, […] Et si fu ausi sés con une viele sois ; […] Ci chevoil furent lonc, sou cuevrent par defors, […] Li grenon de sa barbe ne sunt tranchié a droit : […] Homme sanble sauvage qui ait jeü an bois. […] |
NOTES: | Page 114, v. 1526-1530. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305913 accreditee |
CONTEXTE: | La vieille Gondrée trahit la confiance de sa maîtresse Euriaut. Elle l'espionne alors que la jeune fille se baigne et voit la marque -une violette- qu'elle a au sein droit. Elle va permettre à Lisiart de la voir et il pourra ainsi prétendre, en révélant l'existence de cette marque, qu'Euriaut n'a pas été fidèle à son ami Gérard. |
COTEXTE ET CITATION: | Hé ! Las ! On ne se puet garder De trahison, che savés bien. La vielle ki tant set d'engien. Et de mal, si k'el livre truis, A lués mis son oel au pertruis ; Sa damoisiele esgarde el baing, Et tantost a coisi le saing, Et voit sor sa destre mamiele Une vïolete nouviele Inde paroir sor la car blanke. La vielle vit cele samblanche, Lors vient au conte, si l'esvelle : "Or tost, sire quens, levés sus ! Bien porés venir au desus De chou que vous requis m'avés. Se vous par ensaignes volés Vostre queriele desraisnier, Ne vous en couvient araisnier Fors moi, sans faire vo delit, Mais or tost sus levés dou lit !" |
NOTES: | Pages 29-30, v. 641-661. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |