OCCURRENCE: | 105306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de "Guiguemar", aux vers 316-336, Guiguemar rencontre la dame destin�e � �tre son amante et � le gu�rir. Il lui fait le r�cit de ce qui pr�c�de. A quoi suscc�dent les soins de la dame et de sa suivante. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame en sa chambre le meine; Desur le lit a la meschine, Triers un dossal ki pur cortirne Fu en la chambre apareillez, la est li dameisels cuchez. En bacins d'or ewe aporterent, Sa plaie e sa quisse laverent; A un bel drap de cheisil blanc Li osterent entur le sanc; Puis l'unt estreitement bend." La dame le m�ne dans sa chambre, le couche sur le lit de la jeune fille, derri�re un panneau dispose dans la chambre en guise de courtine. elles lui apportent de l'eau dans des bassins d'or, lavent la plaie de sa cuisse en essuyant tout autour le sang avec un beau tissu de lin blanc; puis elle la pansent en serrant fort et entourent le jeune homme de soins attentifs (p 53)] |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, vv. 364-73 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305937 accreditee |
CONTEXTE: | En prologue, le narrateur de prétend, de façon ironique, le serviteur des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Je, qui de pieça et mesmes des mon enfance, ay esté leur humble clerc et serviteur et dont des biens que d’elles ay receus assés ne me sauroie loer. |
NOTES: | Page 78. |
SOURCE: | ANONYME, Les Évangiles des Quenouilles. Montréal / Paris: Presses de l'Université de Montréal / Vrin, 1985.Éd. Madeleine Jeay, d\'après les manuscrits Paris, BnF fr. 2151 et Chantilly 654. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100796 accreditee |
CONTEXTE: | Adélaïde, qu'aime le fils du comte de Comminge, est sa cousine alors que leurs deux familles sont mortellement brouillées. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étois près d'une d'elles, quand je vis entrer une femme bien faite, suivie d'une fille qui joignoit à la plus parfait régularité des traits l'éclat de la plus brillante jeunesse. Tant de charmes étoient encore relevés par son extrême modestie : je l'aimai dès ce premier moment, et ce moment a décidé de toute ma vie. |
NOTES: | [(Page) 134, Paris, Garnier Frères, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102710 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La Duchesse, tutrice de Germaine, intercepte une lettre d'Alphonse, son amant, et l'envoie sans l'ouvrir au père, qui s'oppose à leur mariage. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 440, 444, 446, 8, ch. IX,XII,XIII] Manque le co-texte. Les trois pages citées ici, concernent-elles le même événement? [EG] |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de) , Lettres trouvées dans des portefeuilles d'émigrés. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 102618 accreditee |
CONTEXTE: | Ce relevé est loin d'être exhaustif mais il met cependant bien en évidence la fréquence de ces nombreux retours au récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Partie 1, p. 59 : "Revenons à Catherine..." Partie 2, p. 74 : "Retournons à notre cuisine..." p. 89 : "Passons à l'autre maison..." Partie 3, p. 149 : "Retournons à moi..." Partie 4, p. 169 : "Revenons..." Partie 5, p. 223 : "Revenons..." |
NOTES: | [(Page) Plusieurs]. Les occurrences sont elles-aussi fort fréquentes dans d'autres romans de forme autobiographique tels que "La Vie de Marianne" du même auteur, ou encore dans "Les Égarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 104176 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou s'est réfugiée avec sa suivante chez une vieille femme où la beauté de la comtesse est remarquée par des jeunes bergers qui font des avances et offrent des présents. Après le refus indigné de la suivante, elles sont obligées de se remettre en route. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame dit : "Trop miex amasse, S'il vous pleüst, biau tres douz sire, Que vous souffrissiez de ce dire : Ne sommes pas de tel afaire. Par Jesu Crist le debonnaire, Je voudroie miex estre morte !" |
NOTES: | [(Page&vers) 54, 1768] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104324 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur nie avoir écrit les lettres qu'il publie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelques-uns fâchés de ne pouvoir deviner de qui elles [les lettres] sont, ont voulu se persuader qu'elles étaient de moi: plût au Ciel ! |
NOTES: | [(Page) 48] |
SOURCE: | Boursault (Edme), Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier. Bernard Bray/ Desjonquères: Paris, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102778 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger de son mari Téréus qui a violé sa soeur Philoména, Procné tue leur fils et le fait cuire pour le donner à manger à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | A l'enfant copee a la teste, Si l'a Philomena baillie, Si ont la char apareillie Entr'eles .II. moult bien et tost. Elle lui a coupé la tête et l'a donnée à philomena. Ensuite, gtrès rapidement, elles ont à elles deux soigneusement aprêté la chair. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 246-247, vv. 1332-1335. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102562 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante enlève Caliste pour la libérer de l'emprise de son tuteur Périandre. Elle s'en remet à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tousse, Clorinde et Caliste l'entendirent ; elles ouvrent doucement la fenêtre, on tendit l'échelle ; Clorinde descend la première, Caliste la suit, bien plus troublée que Clorante. Malgré l'obscurité de la nuit, Clorante ne se méprit point et reconnut tout d'un coup Clorante. |
NOTES: | [(Page) Tome I, 54] L'enlèvement n'est pas une réussite totale : Caliste s'échappe, mais les amants sont séparés quand leur projet est découvert. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104052 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou en fuite et sa suivante décident de subvenir à leurs besoins grâce au métier de brodeuses. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourpensent eulz qu'elles feront : Dïent que soie acheteront, Fraimes, espeez, or, tavelles, Et si feront des oevres telles Comme sevent fere de soie. |
NOTES: | P. 41, v. 1339-1343. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100718 accreditee |
CONTEXTE: | Un ours tue des serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrèe du logis tomberent morts soubz elles; et deux de leurs femmes, qui estoient venues longtemps apres, leur avoient compté que l'ours avaoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue Edition M. Francois (Garnier, 1967) |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102766 accreditee |
CONTEXTE: | Ignauré, l'amant de douze épouses est trahi par son assiduité auprès d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Par le trop aler fu dechus Et engigniés et percheüs. (v. 371-72). |
NOTES: | [(Page) 55] Relié au thème du médisant. |
SOURCE: | Renault de Beaujeu?, Lai d'Ignauré ou du prisonnier (Le). Rita Lejeune: Bruxelles, 1936. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103588 accreditee |
CONTEXTE: | Un génie amoureux d'une belle femme, offensé de sa résistance, se venge.[Un génie] outré de la résistance qu'elle apportait à ses désirs, [...] l'a changée en monstre, et non content de cette punition, il a étendu sa vengeance sur toutes les jolies femmes d'ici, et veut qu'elles restent laides jusqu'à ce qu'elles fassent un voyage dans son île. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Pp. 211-212. Ce n'est qu'un stratagème utilisé par la fée Moustache pour convaincre le mari jaloux et possessif de laisser sa femme aller chez le génie libertin, afin qu'elle soit guérie en couchant avec lui. Ainsi l'a-t-elle momentanément défigurée et vieillie. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103734 accreditee |
CONTEXTE: | Les femmes doivent déclarer qu'elles sont enceintes. Si elles le ne font pas, elles sont mises à mort si elles perdent l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute fille qui n'a point été déclarer sa grossesse au Magistrat est punie de mort si son fruit périt. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 253, 120] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 103756 chantier |
CONTEXTE: | Un gentilhomme catholique met toutes ses filles au couvent pour conserver sa maison. L'une d'elles, Sibille, contrainte par violence, finit par faire devant notaire des protestations. Un des jeunes Huguenots, qui fréquente ce couvent sans clôture, s'éprend de Sibille, l'enlève et l'épouse, suscitant presque une guerre civile. Le père a recours aux juges et le jeune cadet est jeté en prison où il se convertit au catholicisme. Sibille, de son côté, retourne à sa première religion. Le père accorde à sa fille une dot aussi importante que celle de son aînée, suspend les poursuites et reconnaît le mari pour son gendre. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 418-428 , II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102868 accreditee |
CONTEXTE: | Les douze dames décident de se venger de la trahison d'Ignauré. |
COTEXTE ET CITATION: | Que chacune apporte un couteau au rendez-vous auquel elles le convoquent. |
NOTES: | [(Page & Vers) 51-2, 213-23] |
SOURCE: | Renault de Beaujeu?, Lai d'Ignauré ou du prisonnier (Le). Rita Lejeune: Bruxelles, 1936. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105096 accreditee |
CONTEXTE: | Il se révèle plus tard que cette taupe est une fée qui a subi une métamorphose. C'est grâce à l'héroïne (Néadarné) qu'elle retrouvera sa première figure. |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes se prennent souvent des passions violentes, sans trop savoir pourquoi, et communément, plus les objets qui les frappent sont ridicules, plus elles s'y attachent avec fureur". Le narrateur raconte que l'héroïne est prise soudainement "d'un amour très vif" pour une taupe. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 186, 3] La quête de l'héroïne rejoint le thème de l'affection disproportionné pour un animal, fréquent dans le conte de fées, et surtout propre aux personnages féminins. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100704 accreditee |
CONTEXTE: | Des femmes ont réussi à se sauver d'une attaque d'un ours. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux damoiselles [...] avoient eu affaire contre bestes non hommes. Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrée du logis tomberent morts soubz elles ; et deux de leurs femmes [de compagnie], qui estoient venues lontemps après, leur avoient compté que l'ours avoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue p. 4 Edition M. François (Garnier 1967). |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [...] son histoire, quand elles ouirent marcher dans leur chambre, ce qui leur sembla d'autant plus étrange qu'elles [...] |
NOTES: | [(Partie & Page) 211] pages dans la collection Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 101796 chantier |
CONTEXTE: | Fin "deus ex machina": alors qu'elles s'entretiennent, Dorothée et Emerenciane entendent du bruit sous leur fenêtre; deux hommes sont en train de se battre en duel. Dorothée et Emerenciane reconnaissent leurs amants respectifs. Reconnaissance générale; protestations d'amour; happy ending. |
NOTES: | [(Page) v.III, pp.276-7] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100532 accreditee |
CONTEXTE: | En train de conter fleurette à Mme de Villequier dans son boudoir garni de glaces, Guise aperçoit le reflet du mari dans l'une d'elles. Aussitôt il change de registre et se met à supplier sa maîtresse de croire à l'amour de son mari et de lui pardonner sa jalousie. Mme de Villequier en profite pour se plaindre bien haut du comportement jaloux de son mari, le sachant à portée d'oreille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous en sollicite à genoux", dit-il. |
NOTES: | Voir aussi: La continuation de Don Quichotte de Challe. Histoire de Sotain Weil M. |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105026 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "J'avois [...] une telle disposition a bien prendre l'accent de toutes les langues, que comme le fils de mon financier [chez lequel elles est recueillie] avoit des gens aupres de luy pour les luy montrer; j'en appris en peu de temps jusques a l'Allemand meme, avec une merveilleuse facilite. J'avois aussi une grande passion pour la chasse, et enfin jusques-la on n'avoit guere veu de fille mepriser, comme moy, des l'age de dix ans, tous les divertissements du sexe, pour monter a cheval, tirer un pistolet, ou faire quelque autre semblable exercice". |
NOTES: | [(Page) 12] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103510 chantier |
CONTEXTE: | Ragotin, que le succès de son récit rend arrogant, veut baiser les mains des comédiennes. Il est humilié devant elles. |
NOTES: | [(Partie & Page) 77-8 (Folio)] manque le co-texte |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 104046 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou et sa suivante en fuite pour échapper aux avances incestueuses de son père, quittent la forêt où elles s'étaient d'abord réfugiées pour la ville. |
COTEXTE ET CITATION: | A vile nos couvient tourner ; Plus ne poons ci sejourner. Alons la ou Dex nous merra ; S'il li plest, bien nous avenra. |
NOTES: | [(Page) P. 32, v. 1039-1042. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103268 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth n'aime pas son mari ni ne se soucie qu'il aime, mais elle est jalouse d'Abigail, une belle veuve aux moeurs assez libres, que courtise Wanbergue. Salomonne rapporte l'histoire à Villeneuve, qui se livre à des réflexions sur l'apparente indifférence des femmes, qui ne va pas jusqu'à permettre à un homme auquel elles sont liées, fut-ce sans amour, d'aller porter ses hommages ailleurs. |
NOTES: | [(Page) 194] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102558 accreditee |
CONTEXTE: | Deux corsaires retrouvent dans une forêt les deux femmes qu'ils poursuivent: ils tentent de se saisir d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice, se sentant blessée, trouva le secret de se défendre, de manière qu'elle tourna le poignard à son tour sur le coeur de ce corsaire, qui reçut une large blessure, qui lui fit expier son crime au moment qui lui en assurait le succès. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 299] Double tentative d'enlèvement: Périandre et Turcamène respectivement contre Caliste et Clarice. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102156 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; un inconnu (Tessandre) retrouve Ardélie sur le rivage après la tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur...j'ai besoin de secours de plus d'une maniere : Le naufrage que je viens de faire, et le moindre de mes malheurs ; et toutes impitoïables que sont les ondes, j'ai reçû moins d'outrage d'elles, que de cet homme que vous voïez...qui m'aïant arrachée d'une retraite où j'étois, se préparoit à me faire éprouver ce que la tyrannie et l'oppression ont de plus cruel, si le juste Ciel n'eût apporté un obstacle à ses desseins par la tempête dont vous voïez les effets. |
NOTES: | [(Page & Tome) 429, 1] Slatkine p.370 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102246 accreditee |
CONTEXTE: | Une mauvaise fée (Concombre) enlève sa filleule (Roussa Blafarda). elles disparaissent toutes deux dans les airs. |
COTEXTE ET CITATION: | On sortit du temple. Le premier soin du prince fut d'envoyer à l'appartement de Roussa pour sçavoir si la vieille n'y seroit pas retournée: il apprit que d'abord qu'elle avoit disparu dans le temple on l'avoit vue arriver chez Roussa dans un char traîné par deux limaçons; que cet équipage, qui avoit fendu les airs avec une rapidité surprenante, s'étant abattu sur le logement de cette princesse, la vieille l'avoit enlevée, et qu'elles avoient disparu toutes deux. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 132, 8] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100832 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de la Pommeraye ordonne à la mère d'Aisnon et à sa fille de changer d'apparence afin que leur nouvelle condition sociale attire le marquis des Arcis. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous prendrez, dès demain, l'habit de dévotes, parce qu'il faut qu'on vous croie telles. |
NOTES: | Page 151. Il est intéressant de noter que c'est en fait en reprenant leur vrai nom qu'elles dissimulent leur véritable condition : voir un peu plus loin dans le "précis de la conduite qu'elles ont à tenir": "Vous reprendrez votre nom de famille, parce qu'il est honnête, et qu'on fera tôt ou tard des informations dans votre province." (GF p.152) |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104956 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du récit de Timoléon à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous sçûmes ... qu'Hermocrate avoit une parente dans cette maison ; par le moïen de laquelle il avoit introduit des gens dans la cloître, déguisez en journaliers dont elles se servoient pour un bâtiment qu'elles faisoient faire ; et que pendant que les troupes étoient occupées à l'attaque qu'on avoit faite ce matin-là, ces soldats travestis en maçons, s'étoient saisis des portes de la maison, et en aïant arraché Ardelie avec violence, ils l'avoient portée dans un vaisseau qui l'attendoit au bas de leurs murailles, dont le pied est lavé des eaues de la Mer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 355, 1] Cie des Libraires p. 368-69 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100756 accreditee |
CONTEXTE: | Des gentilhommes vont au secours de dames en danger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le pauvre homme qui avoit sa part de la paour leur dit que c'estoient mauvays garsons qui venoient prendre leur part de la proye qui estoit chez leur compaignon bandoullier; parquoy les gentilz hommes incontinant prindrent leurs armes et avecq leurs valetz s`en allèrent secourir les dames pour lesquelles ilz estimoient la mort plus heureuse que la vie après elles. [...] Le pauvre gentilz homme, voyant le secours que ces deux luy avoient faict, après les avoir embrassé et remercié les pria de ne les habandonner poinct, qui leur estoit requeste fort aisée." |
NOTES: | [(Page) 3 prologue ] Navarre Heptaméron Prologue p 3 Classiques Garnier p. 3 GF |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101822 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Main sur épaule. Bras autour du corps. La jeune fille presse le bras de sa mère. Un étranger se montre ami dans l'épreuve. |
NOTES: | [(Page) lett.XVIII] Ces variantes peuvent constituer des topos distincts si elles se révèlent en nombre suffisant. Manquent la page, le co-texte. Le résumé est confus. |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Caliste ou Lettres écrites de Lausanne. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Moser M., Verdier G., Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102584 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Mériante. |
COTEXTE ET CITATION: | "Eh bien! perdez vous donc [...], entraînez-moi dans votre chute; rendez-moi la victime d'un emportement de passion haïssable, puisque ni la raison ni l'intérêt de cette malheureuse que vous aimez ne peuvent la modérer: mais [...] ne me parlez plus d'un amour plus à craindre pour moi que tous les malheurs ensemble, d'un amour plus barbare que tendre ..." |
NOTES: | [(Page) Tome III, 155] Les avances masculines ne sont pas gestuelles mais verbales. elles procèdent cependant du même lieu que ce qui conduit à la contrainte. C'est à cette contrainte que la femme résiste. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104806 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [La fête] commença par une partie de chasse...La Chasse fut heureuse, et les Dames furent si bien conduites, qu'aprés avoir vû le Cerf cinq ou six fois, elles pûrent se trouver à sa mort. Mais ce n'étoit pas un divertissement pour Madame de Sauve, elle disoit que cet animal lui faisoit pitié dans ses abois, et se retira sous quelques arbres. |
NOTES: | [(Page & Tome) 9, I] Cie des Libraires p. 10 (à vérifier) |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104496 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez, accompagné de "trois ou quatre hommes" masqués contraint une femme de chambre à lui montrer la chambre de Parménie, et emmène celle-ci toujours inconsciente. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils effrayèrent quelques femmes quils rencontrèrent ; d'abord elles s'enfuirent. Tormez en arrêta une qu'il força de le conduire dans la chambre où j'étais. |
NOTES: | [(Page& Partie) 173, III] Entrée forcée, suivie d'aide à personne en danger, suivi de l'enlèvement de Parménie inconsciente = coïncidences/concentration des topoi. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103184 accreditee |
CONTEXTE: | La fille console la mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Destin finit son histoire; et après avoir consolé quelques temps Mademoiselle de l'...toile que le souvenir de ses malheurs faisait alors autant pleurer [...]." "Roquebrune demeura avec l'...toile et Inézilla qui consolaient la Caverne le mieux qu'elles pouvaient. |
NOTES: | [(Partie & Page) 157, 188] (p. 188) pages dans la coll. Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101078 accreditee |
CONTEXTE: | La Fontaine se moque ici des précieuses trop fières pour trouver un mari digne d'elles. Le vieillissement est ici présenté comme sanction. |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION> Elle sent chaque jour deloger quelques ris, quelques jeux, puis l'amour ; puis ses traits choquer et deplaire, puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire qu'elle echappat au temps CITATION>". |
NOTES: | [(Page) La Fille] |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102728 accreditee |
CONTEXTE: | La femme mariée s'appelle Lycénion ; Daphnis lui plaît beaucoup et elle profite de sa naïveté pour le séduire. Mais après cette intrigue elle n'intervient plus dans la vie des jeunes amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Tu aimes Chloé, Daphnis, lui dit-elle, les Nymphes me l'ont appris cette nuit. Dans mon rêve, elles m'ont raconté tes larmes d'hier et m'ont ordonné de te sauver, en t'apprenant l'oeuvre d'amour. [...] Pour faire plaisir aux Nymphes, je t'enseignerai tout cela. |
NOTES: | [(Page) 839] Son acte a été bienveillant et instructif. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100902 accreditee |
CONTEXTE: | Dans les "Annales galantes" une femme se venge en faisant tuer les enfants de sa rivale. |
COTEXTE ET CITATION: | La belle Alfrede y fut placée [sur le trône] malgré les Artifices, qui sembloient devoir lui en interdire le chemin ; <CITATION>les fureurs que son Ambition exerça dans ce rang éminent, sont les traits les plus tragiques de l`Histoire d'Angleterre. Vilfrede empoisonnéee, les Enfans qu'elles avoit eus du Roy égorgezCITATION>. |
NOTES: | [(Page & Tome) 107, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 104044 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou est en fuite avec sa servante pour échapper aux avances incestueuses de son père. elles pénètrent dans la forêt pour se réfugier. |
COTEXTE ET CITATION: | A ces mos chascune s'atourne, Vers la forest lors s'en entrerent La ou plus dru le bois trouverent. [...] Sente ne voie n'ont trovee, Qui de cors d'omme soit hentee, C'une sente toute deserte, Molt obscure et molt acouverte. |
NOTES: | P. 26, vv. 817-869. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202691 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais des malheurs assez considerables aïant privé nos maisons d'une partie de l'éclat qu'elles recevoient autrefois de la fortune, mon Pere se retira aux extremitez de la Prinvice Argienne, sur la frontiere de ce Roïaume, et <citation>quelques années aprés cette rettraite, la chûte de la maison de Lidoris le bannissant de la Cour, il vint vivre sur des terres qu'il avoit proches de celles de mon Perecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse explique pourquoi sa famille et ensuite Licoris s'étaient exilés. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,289/104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200163 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'"Avis", Boursault s'adresse au lecteur. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Quelques-uns fâchés de ne pouvoir deviner de qui elles [les lettres] sont, ont voulu se persuader qu'elles étaient de moi: plût au Ciel!citation> |
NOTES: | Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, p. 48. |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200092 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>"[...] pour la première fois de votre vie je vous ai vu répandre des larmes, elles ne m'étaient pas suspectes: je sentais que l'amour seul en pouvait exciter d'aussi tendres".citation> |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise ne soupçonne pas que le comte s'est servi du stratagème de la séduction par les larmes. |
NOTES: | Édition avec Introduction de J. DAGEN, Paris, Desjonquères, 1990, pp. 139-140. La lettre XLII de la deuxième partie. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Lettres de la Marquise de M*** au Comte de R***. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202683 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac donne des conseils à Sylvie au sujet de la Marquise qui est amoureuse d'elle, c'est-à-dire du Prince de Salmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle passe pour vertueuse, et ces vertueuses, quand elles ont risqué et mal placé leur secret, n'épargnent quelquefois rien pour le mettre hors de danger. |
NOTES: | P. 104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200162 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa troisième lettre, la dame revient sur sa demande au cavalier de ne plus lui écrire, et lui propose au contraire, mais comme limite de leurs rapports, une correspondance secrète. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>De peur qu'on n'en surprenne quelque'une [de vos lettres], servez-vous de l'adresse que vous trouverez ici sur un morceau de papier à part.citation> [...] La femme qui aura soin de recevoir vos lettres, en aura encore plus de me les rendre. <citation>N'y mettez point de dessus : le dedans me fera assez connaître que ce n'est qu'à moi qu'elles s'adressent... citation> |
NOTES: | Lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, pp. 58-59. |
SOURCE: | Boursault (Edme), Lettres nouvelles de Monsieur Boursault. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104278 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de ce que son Amant le lui dit rien des Parisiennes. |
COTEXTE ET CITATION: | Toi qui me parlais des Valaisanes avec tant de plaisir, pourquoi ne me dis-tu rien des Parisiennes ? Ces femmes galantes et célèbres valent-elles moins la peine d'être dépeintes que quelques montagnardes simples et grossières ? |
NOTES: | Tome I, page 320 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et Claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305353 chantier |
CONTEXTE: | Julie se résigne à épouser M. de Wolmar en dépit de son amour pour St. Preux. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour qui devait m’ôter pour jamais à vous et à moi me parut le dernier de ma vie. J’aurais vu les apprêts de ma sépulture avec moins d’effroi que ceux de mon mariage. Plus j’approchais du moment fatal, moins je pouvais déraciner de mon cœur mes premières affections ; elles s’irritaient par mes efforts pour les éteindre. Enfin, je me lassai de combattre inutilement. Dans l’instant même où j’étais prête à jurer à un autre une éternelle fidélité, mon cœur vous jurait encore un amour éternel, et je fus menée au Temple comme une victime impure, qui souille le sacrifice où on va l’immoler. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305380 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa description des mœurs humbles des deux mères (Mme de La Tour et Marguerite), Bernardin s’attache, comme souvent dans le récit pour tous les personnages, à leur façon de marcher. |
COTEXTE ET CITATION: | elles marchaient nu-pieds dans leur habitation, et ne portaient de souliers que pour aller le dimanche de grand matin, à la messe. |
NOTES: | P. 111. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305572 accreditee |
CONTEXTE: | Bellaris feint la maladie pour pouvoir comploter la fuite de Cryséide et la ramener à son amant Arimant. |
COTEXTE ET CITATION: | Luy qui ne refusoit cette courtoisie à personne le lui accorda librement et cela d'autant plus qu'il feignoit d'avoir une maladie, pour laquelle les médecins luy ordonnoient de se promener. Ayant donc mis si bon ordre à ses affaires, il se va mettre sur le bord de l'Arar pour voir quand elles le passeroient pour venir au jardin. |
NOTES: | Volume III,8, p. 433. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305620 accreditee |
CONTEXTE: | Après la deuxième prise de Roussillon, Girart et Berthe se réfugient dans la forêt d’Ardenne. Ils finissent par s’installer à Aurillac où Berthe devient une couturière recherchée pendant que son mari est charbonnier. |
COTEXTE ET CITATION: | Es loc fu la contesse taillendere, C’on no vistes de mans tal fazendere. N’i a done tan riche no la quere, De ses obres [a] faire ne li profere. La comtesse s’y installa comme couturière; jamais vous n’avez vu d’ouvrière aussi habile de ses mains. Toutes les riches dames la demandent et lui proposent de travailler pour elles. |
NOTES: | P. 576-78, vers 7709-7712. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305689 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et ses alliés sont victorieux du roi sarrasin Ysoré. De nombreuses sarrasines se convertissent, grâce à quoi elles ont la vie sauve. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantes belles païennes i veïsiés marriez, Qui se font baptizier, si nes ocient mies. Tervagant ont gitié de la mahonmerie, Autreci Mahonmet, cui Damedex maldie ! |
NOTES: | Page 120, v. 1732-1735. Ce topos typique de la chanson de geste est généralement accompagné du topos connexe, le meurtre de tous ceux qui ne se convertissent pas. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305775 accreditee |
CONTEXTE: | La Turcs ayant pénétré dans l'île de Goze, l'un des habitants tue ses filles et sa femme de peur qu'elles ne soient violées. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appelle ses filles qui s'estoient allées cacher, à mesure qu'elles viennent il les poignarde, la mere accourant au cry de ses filles receut un pareil traittement. |
NOTES: | Page 317. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305810 accreditee |
CONTEXTE: | La femme de Dom Antonio reconnaît sa fille que avait été échangée contre une autre alors qu'elles étaient bébés. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le sang ne pouvant mentir, la femme de Dom Antonio reconnut sa vraye flle, & se jetta à son col, descouvrant dans son sein une marque pareille à celle qu'elle avoit. |
NOTES: | Page 143. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305906 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval est guéri de ses blessures par un baume contenu dans les barillets qu'une vieille femme lui a donnés. Avec ce baume, elle ressuscitait les ennemis abbatus. |
COTEXTE ET CITATION: | Et dist Perchevaus : "Teus poisons Ne donroie por tot le monde : elles m'ont fait et sain et monde De mes plaies que je avoie." |
NOTES: | Tome I, page 181, v. 5886-5889. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305949 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque se situe dans une épître adressée aux dames par un ami du narrateur, dans le paratexte du recueil. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous estes si sottes et outrecuidées que vous estimez que les graves Dames ne soient rien à vostre respect, ou à tout le moins vous estimez-vous autant qu’elles. Et à tant, mes dames, je vous supplieray moymesme, si je me suis tant formalisé contre vous, et vous prie croire que, n’estoit le respect que je porte à de mes plus proches –qui ne sont de vostre cathegorie- j’eusse par ceste ici desploié toutes mes forces contre le sexe foeminin à cause des meschancetez que j’ay congneu en iceluy depuis trois ou quatre ans en çà. |
NOTES: | P. 50. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305951 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque du narrateur se situe dans l'avertissement de l'auteur aux lecteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Au surplus je m’assure tellement de l’honnesteté acoustumee des sages et vertueuses dames, que tant s’en faut que je craigne qu’elles treuvent mauvais le blame duquel je depeins les sotes et vicieuses. |
NOTES: | P. 13. |
SOURCE: | Tahureau Jacques, Les dialogues non moins profitables que facetieux. Genève : Droz, 1981.Éd. Marc Gauna à partir de l\'édition de Gabriel Buon, Paris, 1565. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |