OCCURRENCE: | 102588 accreditee |
CONTEXTE: | Merville, de jardinier, devient mineur enchaîné. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vieux esclave que je n'avais jamais vu chez mon patron, vient me prendre et après m'avoir lié sur un cheval, il me conduisit à quelques lieues de la maison de mon patron. Il me fit arrêter dans un endroit que je jugeai être un pays de mines Là on m'attacha avec des cordes. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104106 accreditee |
CONTEXTE: | Perslide/Amélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Hermocrate et Antenor entroient dans ma chambre lorsque nous fîmes naufrage, et m'atteignant par mes habits comme je tombois dans la mer, ils me pousserent en nageant vers le rivage qui n'étoit pas fort éloigné de cet endroit. Il fut secondé en ce dessein par Antenor, qui me secourut avec un zele que je pouvais assez admirer, et le Ciel aïant permis que la courageuse Ariante se saisit d'un morceau de bois qui se trouva sous sa main, elle fut portée sur le sable aussi-bien que nous. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, 1] Cie des Libraires p. 428 Topos à diviser par la suite: Sauver de noyade |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT102498 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [Dom Juan croit que la roi d'Ecosse est en train d'espionner une conversation, l'affronte] "Cette réponse aïant porté la colere de Dom Juan jusques au transports, le Comte de Brion eut besoin de tout le pouvoir qu'il s'étoit acquis sur son esprit pour l'empêcher d'en venir aux dernieres extrêmitez. Le Connétable qui étoit matineux, et qui cherchoit le Roi d'Ecosse, étant arrivé heureusement en cet endroit, joignit ses instances à celles de l'Amiral, et obligea le Monarque à se montrer plus sage". |
NOTES: | [(Page & Tome) 246, 3] Cie des Libraires p. 387-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105250 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Lisandre étoit donc auprés du char de Lisidore, et il lui sembloit qu'elle l'écoutoit avec plus de tendresse qu'à son ordinaire ; lorsqu'en traversant un petit bois qui étoit sur leur passage, ils trouverent deux Cavaliers qui se battoient avec une fureur inconcevable, tout le monde courut à eux pour les separer ; mais à peine Lisidore eût-elle tourné les yeux sur l'un de ces inconnus, qu'elle se jetta brusquement de son char en bas, et courant elle-même vers l'endroit de leur combat, elle lui cria de s'arrêter ; il demeura comme immobile à cette voix, et aïant tourné sa tête du costé qu'il l'avoit entendu, il descendit brusquement de cheval, et il vint se jetter aux pieds de Lisidore. |
NOTES: | [(Page & Tome) 120, 2] Cie des Libraires p.455-56 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Lisandre, nouvelle. Slatkine Reprints: Genève, .Vol. 2 |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105072 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide, à la recherche de Roseline se promène dans les bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] se prépara à s'en retourner chez Roseline voir si elle n'étoit point revenue, quand il entendit pousser quelques cris vers le bord de la mer. Il se rendit en diligence à l'endroit d'où ces cris sembloient partir. Il vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 127-8. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104990 accreditee |
CONTEXTE: | Cléonice vient de donner sa foi à Célidor. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! ingrate, il ne la recevra jamais, s'écria le furieux Artambare, en se faisant voir et en se jettant dans le cabinet l'épée à la main. Je vais vous épargner cette injustice, et il mourra, le traître, avant que de m'arracher la foi de Cleonice. Artambare prononçoit ces parolles avec tant de vehemence, et la rage qui le transportoit les lui avoit fait dire si long-tems avant qu'il fût en état de les executer, qu'il n'avoit pas esté difficile à Celidor d'éviter l'effet de cette menace. Il s'estoit jetté à quartier, derriere un des pilliers de verdure qui formoient le cabinet, il se saisit de l'aviron d'une Gondole peinte et dorée qui voguoit sur le Canal, et dont l'Equipage étoit par hazard dans cet endroit, et ne voulant pas se mettre dans le danger de tuer le General du parti de Cleonice en tirant l'épée, il déchargea un si grand coup de cet aviron sur l'épée d'Artambare qu'il la brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.523-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT105182 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Je fus mortellement touché de sa perfidie, et ne croïant que mon désespoir, je voulus me tur du fer de ma houlette à cet endroit du songe, je me suis éveillé me trouvant une coupure au front que mon diamant m'avoit fait pendant que je dormois.» |
COTEXTE ET CITATION: | Le vieux marquis d'Urfé fait un songe où il est berger et perd une brebis qu'il aime tendrement à un autre berger. |
NOTES: | [(Page & Tome) 208, III] Cie des Libraires p. 234 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104144 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 103] Slatkine p. 433, tome 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104974 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, s'adresse à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Le furieux Hermocrate croyant que je l'avois amené dans cet endroit, comme dans un piége que le Roi son rival lui avoit tendu, il s'est jetté sur moi transporté de rage, et m'a mis dans l'état où vous me voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 365, 1] [ici, faut-il supposer qu'Anténor, prisonnier d'Hermocrate, n'est pas armé] Cie des Libraires p.409 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103354 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, riche orpheline noble de robe, oblige son amant Jussy, pauvre et bourgeois, à s'enfuir avec elle, enceinte. Ils sont immédiatement rattrapés et il est exilé après procès. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès le lendemain, je la trouvai dans l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Elle n'avait pour tout train que sa seule fille de chambre à qui elle s'était confiée. N'ayant rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nous allâmes avec assez de bonheur jusques à dix-sept lieues de Paris où nous fûmes arrêtés le matin du troisième jour de notre départ. |
NOTES: | P. 201. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104430 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 433, 1] Cie des Libraires p. 103 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105068 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince de Leon étoit si attentif au discours de ces inconnus, que deux Chevaliers Maures étoient arrivez à l'endroit où il étoit, et commençoient déja un furieux combat, avant qu'il ne les eût apperçûs : le bruit qu'ils faisoient, et le hannissement de leurs Chevaux,l'ayant enfin tiré de sa rêverie. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554] Slatkine tome 1, p. 546 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103412 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à voir nu le col d'une fille, à le serrer, le molester un peu. Il enfonce une épingle vers la nuque du col dans un certain endroit, dont elle meurt sur le champ". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 264, 2, 4] Le 8 février, Passion 41. La mort prompte fait l'objet de 22 des quelques 600 passions décrites: elle est donc assez rare. On pourra rapprocher ce coup d'épingle du coup de ciseau d'Atropos. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 105064 accreditee |
CONTEXTE: | Polimneste se promène à cheval dans les bois pour rêver à ses amours malheureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y étoit à peine entré qu'il entendit un bruit d'armes et de chevaux, qui lui fit juger que quelques personnes se battoient en cet endroit : Il courut où ce bruit l'appelloit, et trouva quatre ou cinq hommes qui en attaquoient un seul. Polimneste avoit peu de suite ; mais le droit de commander donne un certain air d'autorité qui se distingue en toutes rencontres. Il poussa son cheval entre ces inconnus, et reprochant leur lâcheté à ceux qui combattoient avec avantage... |
NOTES: | [(Page & Tome) 397, II] Cie des Libraires p. 487-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104640 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari légitime de Guirlane s'est transformé en tyran. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est temps à présent que je vous dise ce que je devins quand j'eus fini de l'endroit où mon mari me surprit avc Merville. |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] Un renversement: le mari devient tyran pendant que le marchand Turc qui emmène Guirlane est l'amant le plus respectueux ("mes refus l'affligeaient, sans l'emporter à aucune violence"). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104660 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le jeune Haly] se faisant un passage avec la pointe de son épée. Il parvint jusques auprés de la personne de Gomelle, qu'il trouva dans une trés-grande extrêmité : son cheval avoit été tué sous lui, et les courrois de son casque avoient été coupées; de sorte que lors que mon Prince arriva dans cet endroit, Gomelle combattoit à pied et sans casque contre un grand nombre des ennemis qui l'entouroient, et dont il auroit été sans doute pris ou tué. Mon illustre Maître écarta d'abord ceux qui le pressoit le plus, et le couvrant et de son corps et de son bouclier, il lui donna le temps de remonter sur un cheval qu'un des siens lui presenta, et sauva par cette action l'homme du monde dont la mort lui étoit la plus avantageuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 447, 1] Cie des Libraires p.161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104646 accreditee |
CONTEXTE: | L'amant de Misrie est réduit en esclavage par le Turc par qui elle est elle-même détenue. |
COTEXTE ET CITATION: | "T'a-t-on placé dans cet endroit pour ne travailler qu'à rompre les outils qu'on te donne? [...] A ces mots, il m'arracha ma chemise, et me reversant à terre, il me donna mille coups de fouets. Son père [...] me déchargea un nombre infini de coups de bâtons." |
NOTES: | [(Page& Partie) 228, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101972 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi, qui commence à se lasser de Hattigé, surprend Roukia, femme du premier jardinier, dans une position "délicate". Il n'en tombe pas moins amoureux d'elle. Il la surprend en train de faire ses besoins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'oserais presque vous dire le trait dont l'Amour se servit pour blesser le roi [...] Cette belle le charma par l'endroit de son corps dont elle prenait le moins de soin, et sur lequel elle n'avait assurément pas compté de faire une telle conquête : aussi n'avait-elle mis cette partie au jour que par une nécessité naturelle qui la pressait de près. |
NOTES: | [(Page) 52] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105060 accreditee |
CONTEXTE: | Théocrite va au secours d'Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'en passant auprés d'un écueil fameux que les Mariniers appellent l'écueil Stivale, il entendit des cris et des gemissemens, qui sortant de cette roche fatale, faisoient retentir l'air de plaintes confuses, et de sons pitoïables. Ces voix plaintives faisant juger au sçavant Siracusain qu'il se passoit quelque chose d'extraordinaire dans cet endroit, il fit mettre des gens dans sa chaloupe pour lui apporter des nouvelles plus certaines de ce qu'il entendoit ; et ces gens lui aïant confirmé qu'on entendoit un bruit d'armes et de voix, comme s'il se fût fait quelque grand combat sur cette roche ; son ame tendre et genereuse ne pût resister au desir de secourir ceux qui pourroient avoir besoin de son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 358, I] Cie des Libraires p. 380-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux matelots accourant à lui [Théocrite], Seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104794 CHANTIER |
CONTEXTE: | [Englesac]'mit feu dans un endroit du Chasteau; ne voyant pas de moyen de disperser tous ceux qui sembloient estre payez pour me gêner, qu'en les obligeant à craindre quelque chose de plus fâcheux que nos entre-veus.» |
NOTES: | [(Page) 33] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104964 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de Dom Pèdre qui raconte, et son rival, le Marquis. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous n'eûmes besoin que d'un signe d'oeil pour nous communiquer nos sentimens. Nous descendîmes à l'Ecurie, nous montâmes sur des chevaux qui étoient encore sellez. Et aprés les avoir poussez à toute bride à un endroit qui nous parut propre à executer nôtre dessein, nous commençâmes un dangereux combat. Dom Alphonse ... arriva prés de nous comme je desarmois mon Rival. |
NOTES: | [(Page) 523-24] Slatkine vol, p. 2,259 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur refuse de décrire l'enlèvement de Javotte par Pancrace. Il critique la répétition excessive d'autres romanciers. |
COTEXTE ET CITATION: | Car vous n'êtes guères versez dans la lecture des romans, ou vous devez sçavoir 20 ou 30 de ces entretiens par coeur, pour peu que vous ayez de mémoire. Ils sont si communs, que j'ay veu des gens qui, pour marquer l'endroit ou ils en estoient d'une histoire, disoient : J'en suis au huitiesme enlevement, au lieu de dire : J'en suis au huitiesme tome. |
NOTES: | Dans Romanciers du XVIIe siècle, édition d'Antoine Adam, Pléiade, Paris, Gallimard, 1958, p. 1017. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200055 accreditee |
CONTEXTE: | Même contexte que pour la Folie d'Oxford, Tristan déguisé se fait passer pour fou à la cour pour approcher Yseut sans être reconnu et rappelle les incidents majeurs de leur relation. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout me gari soëf ma plaie Que je reçui en Cornuaille Quant al Morholt fis la bataille En l'île ou fui menez a nage Pour desfandre lo treüssage Que cil devoient de la terre. Avec toute sa douceur, elle a guéri la blessure que je reçus en Cornouailles, lors de mon combat contre le Morholt, dans l'île où je vins en bateau pour mettre fin au tribut que les gens de l'endroit devaient payer. |
NOTES: | P. 281, v. 77-82. Tristan rappelle cet épisode à Yseut lors de leur conversation, après qu'elle l'a enfin reconnu. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305595 accreditee |
CONTEXTE: | Un nain prétend conduire Lancelot à des gens de confiance, mais il le trahit et le livre à Méléagant qui va le mettre en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ha ! Lancelot, frans chevaliers, Leisse ces genz et si me croi, Vien t'an toz seus ansanble o moi, Qu'an molt boen leu mener te voel. Ja nus ne t'an sive por l'uel, Einz vos atandent ci androit, Que nos revandrons or androit." Cil qui de nul mal ne se dote A fet remenoir sa gent tote Et siust le nain qui traï l'a. Ah ! noble chevalier, laisse là ces gens, aie confiance, et viens sans personne avec moi. Je veux te mener dans un bon endroit. Mais que nul ne te suive, à aucun prix ! Qu'on t'attende, au contraire, ici, nous reviendrons dans un instant." Et lui, sans y voir aucun mal, commande à ses gens de rester et suit le nain qui l'a trahi. |
NOTES: | P. 346-347, v. 5072-5081. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Hastivement cele part vait Ou s’amie cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il avait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305649 accreditee |
CONTEXTE: | Après que son père, l’empereur, a refusé d'accepter l’amour de sa fille pour Guillaume et la possibilité d’un mariage entre les deux jeunes gens, Aélis a arrangé son enlèvement pour partir avec Guillaume. Au soir convenu, elle sort de sa chambre par la fenêtre en nouant des draps bout à bout. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ses amis (ne sai conmant, L’oï gemir a la fenestre La ou ele l’ot rové estre) Acort, contreval le gardin; Mout est liés quant il voit l’engin Et s’amie qui s’en avale. Son ami, je ne sais comment, l’entendi gémir à la fenêtre, il accourut dans le jardin à l’endroit qu’elle lui avait indiqué, heureux d’assister au stratagème et de voir son amie qui descendait. |
NOTES: | p. 318, vers 3964-3969. Voir aussi vers 3552-3601 pour les détails des préparatifs planifiés par Aélis et vers 3854-3885 pour les actions d’Aélis la nuit de l’enlèvement. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |