OCCURRENCE: | 104436 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ligneroles fut attaqué par quatre hommes inconnus, qui crierent à Bussy, qu'ils n'en vouloient qu'à la vie de Ligneroles, mais il leur fit connoître pour toute réponse, qu'il étoit difficile de donner la mort à un homme qu'il défendoit. Ligneroles opposoit son courage au nombre de ses ennemis, et conjuroit Bussy de le laisser perir seul sans se mettre en danger de perdre la vie, ou par ces assassins, ou par la colere du Roi, qui ne manqueroit point d'être averti du secours qu'il venoit de lui donner. Bussy souffroit avec impatience ce que lui disoit Ligneroles, et paroit la pluspart des coups qui lui étoient portez. Le Duc de Guise passa dans ce moment, et se mit de la partie, les quatre hommes cederent à la valeur et à la fermeté du Duc, de Bussy et de Ligneroles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 43-44, 2] Cie des Libraires: p.149-150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103552 accreditee |
CONTEXTE: | La fuite du moine de l'escorte qui l'emportait. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fait, le moyne donne des éperons à son cheval, et poursuit la voie que teraient les ennemis, lesquels avaient rencontré Gargantua et ses compagnons au grand chemin, et tant étaient diminués en nombre pour l'énorme meurtre que y avait fait Gargantua avecques son grand arbre, Gymnaste, Ponocrates, Eudemon, et les autres, <CITATION> qu'ils commençaient soi retirer à diligence, tous effrayés et perturbés de sens et entendement, comme s'ils vissent le propre espèce et forme de mort devant les yeuxCITATION>". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 217, XLII, 34-40] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104470 accreditee |
CONTEXTE: | Cependant elle fut prise, avec tout le reste de son équipage, à la rencontre d'un parti des ennemis qui se trouva plus fort qu'un des Troupes Roïales que Givri commandoit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la cassette de Givry contenant les lettres de Madame de Maugiron. |
NOTES: | [(Page & Tome) 38, 1] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104888 accreditee |
CONTEXTE: | Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac resolu à se perdre ou à me remettre en liberté, ayant amassé nombre de jeunes Gentilshommes, vint fondre masqué et comme un lion, sur les Cavaliers qui me conduisoient, les obligeant à s'écarter et à me laisser libre; ce qu'ils firent heureusement. Ce pauvre Comte m'ayant ensuite prise en croupe pour m'éloigner plus viste de mes ennemis, me conduisit dans le Château d'un de ces Gentilshommes. |
NOTES: | [(Page) 115] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104900 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Paul Emile] profita de l'ardeur des Soldats pour les mener au pied du Mont Olimpe, où Persée étoit campé, et força les retranchemens. Cette attaque avoit été si peu prévûe des ennemis, que quelques Historiens ont écrit qu'on les surprit dans le sommeil : d'autres assurent que d'abord il y eut un rude combat. Quoi qu'il en soit, Paul Emile se rendit le maître du Camp, Persée se sauva presque seul dans une Ville prochaine. Ses Soldats épars çà et là, chercherent azile où ils purent; et le vainqueur les poursuivant sans leur donner le loisir de se r'aller. |
NOTES: | [(Page &Tome) 87, I] Cie des Libraires p. 321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104412 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante attaqué par des brigands est gravement blessé en se défendant. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorante se défendit avec le courage et la prudence d'un homme fait au danger. Il avait déjà renversé un de ses ennemis : mais il perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres si quatre cavaliers qui escortaient une chaise n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien: BLESSURE]Voir aussi: BRIGANDS ATTAQUER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 104988 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Givry et Bellegarde] : "Je vais vous en rafraîchir la memoire, interrompit Givri, en mettant l'épée à la main, et c'est pour avoit été trop bons amis que nous devons être ennemis irreconciliables. Alors les deux Rivaux oubliant les ordres de Roi, se lancerent l'un sur l'autre avec une fureur sans égale. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p.201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100134 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', le Prince ne sachant encore à quel parti il devra se rallier et craignant de tomber entre les mains de ses ennemis, cache son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne se découvrait pas non plus qu'elle [...]il se faisait seulement passer pour un gentilhomme de qualité. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) Aronde, 385-386] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305969 accreditee |
CONTEXTE: | Énée qui fuit la destruction de Troie est victime d'une tempête déclenchée par Junon hostile aux Troyens à cause du jugement de Pâris. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant vit en mer ses anemis, soudeement lor fist moleste : en mer leva une tempeste qui jusqu’à fons commut la mer. Voyant en mer ses ennemis, elle résolut de leur nuire : elle déclencha une tempête qui bouleversa la mer jusque dans ses profondeurs. |
NOTES: | P. 56, v. 88-91. La description de la tempête se poursuit jusqu'au vers 171. C'est ainsi qu'Énée échouera aux rives de Carthage où il sera accueilli par Didon. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104896 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Maroc] s'engagea si avant dans les détours de ces montagnes, dont les chemins lui étoient inconnus; qu'il fut tué d'un coup de flêche dans les reins; et ce qu'il y eut de deplorable, c'est qu'on n'a jamais pû sçavoir si cette mortelle flêche avoit été décrochée par quelques-uns des ennemis, qui se fût mis e embuscade dans le lieu où le Prince passa, ou si elle étoit partie de la main d'un des soldats qui l'eût lâchée par imprudence. |
NOTES: | [(Page) 50] Slatkine tome 1, p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103802 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette ont abordé au royaume de Torelore. Dans ce pays où le roi se met au lit lorsque sa femme a un enfant et où celle-ci fait la guerre, on ne tue pas ses ennemis, contrairement à ce que Aucassin a commencé à faire. Les habitants veulent le chasser pour que Nicolette, qui semble de noble famille, épouse le prince. |
COTEXTE ET CITATION: | "Cil tornent en fuies ; et li rois et Aucassins s'en repairent au castel de Torelore. Et les gens del païs dient au roi qu'il cast Aucassin fors de sa tere, et si detiegne Nicolete aveuc son fil, qu'ele sanbloit bien fenme de haut lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 139. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103720 accreditee |
CONTEXTE: | Frère Jean défend les vignes du monastère contre le saccage des armées de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et de son baton de la croix donna si brusquement sus les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tamburin, parmi les clos vendageaient[...]il choqua doncques si roidement sus eux sans dire gare, qu'il les renversait comme porcs, frappant à tort& à travers la vielle escrime. Es uns escarbouillait la cervelle, es autres rompait bras&jambes...Croyez que c'etait le plus horrible spectacle qu'on vit oncques". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 57-84] Ce passage haut en couleur peut recevoir, selon les commentateurs, une interprétation allégorique. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104660 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le jeune Haly] se faisant un passage avec la pointe de son épée. Il parvint jusques auprés de la personne de Gomelle, qu'il trouva dans une trés-grande extrêmité : son cheval avoit été tué sous lui, et les courrois de son casque avoient été coupées; de sorte que lors que mon Prince arriva dans cet endroit, Gomelle combattoit à pied et sans casque contre un grand nombre des ennemis qui l'entouroient, et dont il auroit été sans doute pris ou tué. Mon illustre Maître écarta d'abord ceux qui le pressoit le plus, et le couvrant et de son corps et de son bouclier, il lui donna le temps de remonter sur un cheval qu'un des siens lui presenta, et sauva par cette action l'homme du monde dont la mort lui étoit la plus avantageuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 447, 1] Cie des Libraires p.161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101732 chantier |
CONTEXTE: | Don Sanche laisse croire qu'il est mort pour se mettre à l'abri de ses ennemis et éprouver sa belle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, XIX] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104372 accreditee |
CONTEXTE: | Une nourrice est poursuivie, un enfant dans les bras. La générosité des paysans prêts à se battre sauve l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] l'honneur que nos maris conçurent de leur barbarie [...] les fit avancer vers leurs ennemis [...] ils se virent chargés de tant de coups, qu'ils ne songeaient plus qu'à s'enfuir." |
NOTES: | [(Page& Partie) 95, II] L'aide ici est agressive. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103722 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ce passage, le héros massacre tous les soldats ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Es uns escarbouillait la cervelle, les autres rompait bras et jambes, les autres délochait les spondyles du cou, les autres démoulait les reins, ovallait le nez, pochait les yeux.[...]" |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 65-115] Ce passage est le plus violent de toute l'oeuvre de Rabelais. Un vrai défoulement. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104128 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le Ciel qui a toûjours pris à tâche de renverser tous mes desseins, me fit tomber entre les mains des Pirates de la mer du Levant, qui sont ennemis jurez de ceux de la mer de Sicile, et qui m'ont retenu quinze ans durant à leur service, sans qu'il m'ait été possible d'obtenir ma liberté d'eux, avant le tems destiné pour cette longue servitude. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200227 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin oublie ses rênes en pensant à Nicolette, tombe de cheval et se démet l'épaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensa tant a Nicolete sa douce amie qu'il oublia ses resnes et quanques il dut faire. Et li cevax qui ot senti les esperons l'en porta par mi le presse, se se lance tres entre mi ses anemis. Il pensait tellement à Nicolette, sa douce amie, qu'il en oubliait ses rênes et tout ce qu'il devait faire. Son cheval qui avait senti la piqûre des éperons, l'emporta au coeur de la mêlée au beau milieu de ses ennemis. |
NOTES: | P. 68. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202689 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Cependant <citation>je la supplie tres-humblement de croire, que je ne lui ay rien dit ici que de veritablecitation>; que je serai toûjours prête à lui avoüer mes plus secretes folies, et que de quelque façon que mes ennemis les ayent voulu interpreter, l'apparence qui trompe souvent, a fait tout le crime de ma conduite. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie termine la deuxième partie de son histoire, et s'adresse à sa destinataire. |
NOTES: | 117 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200058 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur qui doit s'éloigner pour défendre ses terres contre des ennemis décide d'enfermer sa femme dans une tour malgré les avis contraires d'Eracle. Sa femme parviendra à le tromper mais sera pardonnée, car c'est lui qui s'est mal comporté envers elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je le metrai en tel leu, par cele foi que je doi Deu, qu'al mius i ert de tot le monde, qu'en cele tor fort et reonde l'enfremerai, biaus amis chiers, a vint et quatre chevaliers qui a me volenté seront. |
NOTES: | P. 97, vv. 3131-3197 La variante apportée par ce texte au topos, c'est que la dame est gardée non par une vieille femme, mais par 24 chevaliers avec leurs épouses. Comme la première partie du roman, qui est une mise en récit du topos des dons reçus par Eracle, la deuxième est un développement de ce topos. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305588 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve disperse et vainc les ennemis de la dame de Vaucadoce, tandis que celle-ci regarde la bataille du haut de son château. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme eureuse est la dame qui de ung tel corps d’homme est douee par bonne amour! Et par la foy de mon corps, j’enquerray aujourd’uy qui il est, si luy feray desservir la paine qu’il prent pour moy, car de l’honneur qu’il me fait ne pourroit estre trop recompensé. Et s’il est a marier, il aura tout l’amour de moy desservie. |
NOTES: | P. 198,lignes 50-53 et p.199 lignes 1-3. Voir aussi p. 202, lignes 35-45, où le bruit de ses exploits et la belle contenance de Beuve allument l’amour de la dame. |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305756 accreditee |
CONTEXTE: | Charles de Téméraire est l'objet de trahisons et de tentatives d'empoisonnement. Le Dine se méfiera des promesses qui lui sont faites et préviendra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Un nommé La Coste de la Franche-Comté, qui s'estoit laissé gaigner à quelqu'un des ennemis de son prince, tascha de solliciter un nommé Le Dine, qui estoit des domestiques du duc pour l'empoisonner, luy promettant de la part d'un prince, que je ne veux pas declarer, des recompenses au dessus de ce qu'il eust jamais pû esperer. |
NOTES: | Page 47. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305845 accreditee |
CONTEXTE: | Assailli par les Turcs, le gouverneur de la ville s'empare de traîtres qui allaienyt la livrer aux ennemis. Il les emprisonne et les réduit au cannibalisme. |
COTEXTE ET CITATION: | Il les contraignit de s'entre-manger l'un l'autre, joüans à qui mourroit le premier : si bien que chaque jour il y en avoit un esgorgé que l'on faisoit rostir, & de sa chair les autres se repaissoient par necessité, parce qu'on ne leur presentoit aucune autre nourriture. |
NOTES: | Page 470. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305906 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval est guéri de ses blessures par un baume contenu dans les barillets qu'une vieille femme lui a donnés. Avec ce baume, elle ressuscitait les ennemis abbatus. |
COTEXTE ET CITATION: | Et dist Perchevaus : "Teus poisons Ne donroie por tot le monde : Elles m'ont fait et sain et monde De mes plaies que je avoie." |
NOTES: | Tome I, page 181, v. 5886-5889. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |