OCCURRENCE: | 105116 accreditee |
CONTEXTE: | Un provincial se montre vaniteux et ridicule. |
COTEXTE ET CITATION: | Obsédée de provinciaux la plus incommode nation du mode, tous grands parleurs, quelques-uns très impertinents, et entre lesquels il s'en trouvait de nouvellement sortis du collège. |
NOTES: | [(Partie & Page) I-8, 85] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103030 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie s'évanouit de douleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles [qui montrent à Sophie qu'elle est tombée dans un piège... ] me causerent un si furieux deplaisir que je tombay comme morte entre les bras du perfide Maure [...] Ma pâmoison fut longue [...]. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 734]. Chapitre 14 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104502 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune seigneur "brutal, [...] rude et fier" (p. 136) aime Parménie qui ne l'aime pas : il tente de l'enlever aux abords d'un petit bois à l'aide de quatre hommes armés. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous vîmes quatre hommes armés qui se jettèrent sur moi ! Je me débattis longtemps entre leurs mains. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [Réussit-il ? Sinon, DEJOUER_PROJET_ENLEVEMENT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102100 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique dans ce passage l'existence d'hommes tels que lui, qui vivent la nuit et qui éventuellement abusent de femmes endormies. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelques individus, dont un petit nombre se sera melé par le mariage avec les hommes-de-jour ; il y a meme beaucoup à présumer, que le mélange n'a eu lieu que par les femmes nocturnes, que quelques hommes auront surprises endormies. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 48, 4] Cette occurrence ne s'applique pas à un personnage particulier mais entre dans le cadre d'un récit mythologique. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102552 accreditee |
CONTEXTE: | [Guirlane] est enlevée au bord du rivage anglais par les hommes de main d'un marchand Turc. |
COTEXTE ET CITATION: | Je résistai en criant mais ils méprisèrent des cris qui ne pouvaient être entendus de personne ; et ils me forcèrent de marcher jusqu'au rivage où je fus livrée entre les mains de leur maître qui était justement le Turc que j'ai épousé depuis. |
NOTES: | [(Page& Partie) 252, IV] Enlèvement par personne interposée (par le Turc) mais sans ses ordres. Elle épousera le Turc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104878 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Alcibiade] donna des marque de son courage dans plusieurs combats, entre autres, dans une rencontre où il fut blessé. Socrate se jetta audevant de lui, le secourut, le sauva avec ses armes, et l'empêcha de tomber entre les mains de l'ennemi. |
NOTES: | [(Page) 284-5] Slatkine tome 2, p. 77 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103698 accreditee |
CONTEXTE: | Tyravant (ennemi) veut percer de sa lance le moyne et rate son coup. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncques le Moyne avecq son bâton de croix lui donna entre col et collet (sus l'os Acromion) si ondement qu'il l'étonna, et fit perdre tout sens et mouvement, et tomba les pieds du cheval [...] Par saint Jean, je suis moyne parfait; je vous en tuerai comme de mouches! Puis le grand galop courut après, tant qu'il attrapa les derniers et les abattait comme seille, frappant à tort et à travers". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 383, XLI, 31-48] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 102352 accreditee |
CONTEXTE: | La présidente de Tourvel parle de sa mort assurée (à Madame de Rosemonde), provoquée par la honte de l'amour qu'elle a accordé au Vicomte de Valmont, amour libertin qu'elle croyait pur et sincère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l'illusion de mon bonheur. La funeste vérité m'éclaire, et ne me laisse voir qu'une mort assurée et prochaine, dont la route m'est tracée entre la honte et le remords. Je la suivrais...je chérirai mes tourments s'ils abrègent mon existence". |
NOTES: | [(Page & Lettre) ?, CXVIII] p.454 Livre de poche, éd. B. Didier, 1989,no.354. |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103716 accreditee |
CONTEXTE: | La scène du duel entre Toucquedillon et Picrochole. |
COTEXTE ET CITATION: | "A ces paroles, Toucquedillon impatient tira son épée, et en transperça Hastiveau un peu au-dessus de la mamelle gauche, dont mourut incontinent. Et tirant son coup du corps, dit franchement : <CITATION> Ainsi périsse qui féaux serviteurs blâmera CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 233, XLV, 49-52] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | TT102254 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Pour m'épargner mon Epoux me tourmente Dit-elle et je vois bien qu'il me fait souffrir Qu'afin de réveiller ma vertue languissante Qu'un doux et long repos pourrait faire peur". |
NOTES: | Vérifier citation. La femme marié qui subit une épreuve pour prouver sa fidélité a déjà été démontré avec l'exemple de Penelope, femme d'Ulysse, le héros grec de l'Odysée. Son mari absent pour un long moment, Penelope repousse les prétendents, qui s'empressaient autour d'elle, en leur promettant d'épouser l'un d'entre eux, lorsqu'elle achevera sa tapisserie. Le travail qu'elle avait fait le jour, elle le défaisait la nuit. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104804 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la maison d'Hortensius, il y a une galerie avec des tableaux représentant les plus célèbres d'entre les Grecs. Il y a un tableau qui représente le triomphe d'Ulysse sur Ajax. Ulysse a l'air tout à fait heureux, tandis que l'image d'Ajax montre sa rage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son visage sembloit boufi de fureur, sa phisionomie étoit sombre, ses regards étoient mal assurez ; et dans un éloignement du même tableau on voïoit cette fureur s'essaïer sur une innocente brebis : on eût dit qu'elle jettoit un accent plaintif ; elle sembloit implorer l'assistance des spectateurs pendant que le furieux Ajax lui déchirant les entrailles, vengeoit sur cet animal sans défense un outrage qu'il n'avoit pas causé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 424, II] Cie des Libraires p. 85 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104982 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les deux rivaux s'y trouverent [au bal], et s'y étant querellez je ne sçai comment, noüerent une partie pour le lendemain au dessus de Ville-neuve. Le combat fut sanglant, deux seconds y furent tuez, et la partie du Comte bien blessée, ce qui produisit deux effets tres-fâcheux; l'un que le Roy ayant renouvellé ses Edits contres les duels, il n'y eut plus de seureté pour mon pauvre Amant à demeurer en France, et l'autre que l'éclaircissement du sujet de ce duel, fit connoître à la Dame d'Englesac, que la haine d'entre son fils et moi n'étoit qu'un jeu concerté. |
NOTES: | [(Page) 37] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 101798 chantier |
CONTEXTE: | Mlle de Benonville se fait des réflexions sur les sentiments qui commencent à naître chez elle touchant le marquis de Floriac. Elle est partagée entre l'attraction qu'il lui inspire et la crainte de se tromper sur son compte. |
NOTES: | [(Page) v.II, p.318-23] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104152 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence» |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103204 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II fait arrêter et emprisonner son fils, le soupçonnant de trahison et d'hérésie. Il livre à l'inquisition tous les papiers qu'il a saisis dans la chambre de don Carlos, faisant les inquisiteurs juges entre son fils et lui. |
NOTES: | [(Page) 349-51] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104960 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite : il s'agit de l'enlèvement d'Ardélie de la maison de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | Par la violence du témeraire Hermocrate, je me vis exposée à des malheurs plus grands encore que ceux que j'avois déja éprouvez, et que par une cruauté de ma destinée qui pensa triompher de toute ma constance, je me vis arracher des bras d'un homme que j'aimois, pour être livrée entre ceux d'un autre, qui m'avoit toûjours été odieux. |
NOTES: | [(Page & Tome) 368, 1] Cie des Libraires p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305399 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan, déchiré entre sa fidélité à l'égard d'Yseut et son engagement à l'égard d'Yseut-aux-Blanches-Mains, ne consomme pas son mariage avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Chulcher m'en voil or en cest lit, E si m'astendrai del delit. Ne pois, ço crei, aveir torment Dunt plus aie anguisse greinur Ait entre nos ire u amur ; Car si delit de li desir, Dunc m'irt grant paine l'astenir, E si ne coveit le delit, Dunc m'irt fort a sofrir sun lit. Je coucherai donc dans le lit de mon épouse, mais je resterai chaste. Il n'y a pas pour moi, je crois, de tourment plus pénible qui me vaille une torture plus grande, quels que soient le ressentiment ou l'amour entre nous deux. Car si je la désire, je souffrirai de rester chaste et, si elle ne m'attire pas, il me sera insupportable de rester dans son lit. |
NOTES: | Pp. 366-367, vv. 574-583. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 401 à 589. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102524 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste s'adresse à Carmante. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais enfin, le lendemain de la fête de Pan, Nicostrate s'étant levé fort matin, il rencontra le Roy, qui se faisant un plaisir de vous surprendre dans vôtre solitude, vous cherchoit dans la forêt de Diane. Il étoit seul ; et Nicostrate l'appercevant entre les arbres sans être apperçû de lui, vous pouvez juger qu'il ne manqua pas une occasion si belle. Il lui décrocha un trait, qu'il avoit pris par hazard pour chasser en se promenant ; et le mauvais destin de Palans fut tel, qu'un d'un seul coup Nicostrate le priva de vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 523-4] Cie des Libraires p, 523-4 Slatkine : 1,394 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101438 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan confie à Kaherdin l'anneau qu'Yseut lui avait donné. Il servira de signe de reconnaissance et la convaincra de venir soigner sa blessure. |
COTEXTE ET CITATION: | Or entendez que jo vus di. Prenez cest anel avoc vus. Ço sunt enseingnes entre nus. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 450-451, vv. 1186-1188 (voir aussi pp. 460-461, vv. 1419-1435). |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101332 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi est inconsolable après la mort de sa femme; sa souffrance est tapageuse. Mais il cherchera à se marier après. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince jura donc, les yeux baignés de larmes, Tout ce que la Reine voulut; La reine entre ses bras morut, <CITATION> Et jamais un Mari ne fit tant de vacarmes. A l'ouïr sangloter et les nuits et les jours CITATION>, On jugea que son deuil nel ui durerait guère... |
NOTES: | [(Page) P. 132, Livre de Poche. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Paris: Garnier-Flammarion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104816 accreditee |
CONTEXTE: | [Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite; il s'agit du mariage forcé entre Ardélie et Hermocrate] |
COTEXTE ET CITATION: | On m'habilla sans que je sçusse quasi ce qu'on faisoit. On me mit de force dans un chariot, et on me conduisit dans le lieu où tant de maux m'étoient préparez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 1] Cie des Libraires p. 451 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT102070 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend une conversation entre le roi et Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] Le personnage se trouve dans la même pièce que ceux qui discutent; aucun désir de dissimulation. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | TT103346 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le père d'Amatide intercepte la correspondance entre la jeune fille et son amant, don Alphonse. |
NOTES: | [(Page) 40-2] manque le co-texte |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102716 accreditee |
CONTEXTE: | Un ami du narrateur trouve dans une maison qu'il vient d'acheter un manuscrit écrit par une femme qui se nomme Marianne. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a six mois que j'achetai une maison de campagne à quelques lieues de Rennes, qui, depuis trente ans, a passé successivement entre les mains de cinq ou six personnes. J'ai voulu faire changer quelque chose à la disposition du premier appartement, et dans une armoire pratiquée dans l'enfoncement d'un mur, on y a trouvé un manuscrit en plusieurs cahiers contenant l'histoire qu'on va lire, et le tout d'une écriture de femme. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305868 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d’Agnès est un homme sans foi ni loi qui l’a livrée à deux compagnons pour qu’ils fassent d’elle leur plaisir. Elle s’organise par ruse pour mettre un des deux compagnons dans le lit à sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle rencontra une servante de la maison, qu’elle pria de dire à un homme qu’elle trouverait en tel lieu d’entrer en sa chambre (c’était celui qui en était sorti), qui s’alla aussitôt jeter dans le lit, où il se trouva entre les bras de son compagnon, tandis qu’Agnès se retira en lieu d’assurance. |
NOTES: | Page 193. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101050 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut-aux-Blanches-Mains espionne la conversation entre Tristan et Kaherdin au sujet d'Yseut la Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Altre de li ja mais n'amasse. Unc puis vers altre n'oi amur, N'amer ne puis vostre serur, Ne li ne altre amer porrai Tant cum la reïne amerai. Jamais je n'en ai aimé une autre. Je n'ai pas pu aimer votre soeur et je ne pourrai jamais aimer quelque femme que ce soit tant que j'aimerai la reine. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 452-453, vv. 1250-1254. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100748 accreditee |
CONTEXTE: | Ce passage témoigne du début de l'idylle entre Marianne et Valville |
COTEXTE ET CITATION: | Mais jugez de mon étonnement, quand, <CITATION>parmi ceux qui s'empressaient à me secourir, je reconnus le jeune homme que j'avais laissé à l'égliseCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 92 GF] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 104744 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'ai pas bien su l'effet que cela fit sur son esprit. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 72] Propre à l'histoire comique où les relations entre narrateur et personnages sont constamment affirmées et constamment bafouées aussi. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102672 chantier |
CONTEXTE: | Trois jours après la découverte du billet à chiffre (et d'une lettre inachevée mais compromettante), Mme de Villequier est trouvée morte, poignardée dans sa chambre. Le coupable n'est jamais identifié, mais il y a de fortes présomptions en faveur d'une connivence entre le roi et M. de Villequier (qui serait l'assassin). |
NOTES: | [(Page) 3.185-6] |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Est-ce donc qu'en ce moment ils ne s'aiment pas? Je vous réponds "oui" et "non"". |
NOTES: | [(Vers & Page) 5997-8, 531] Manuscrit B.N. 1433 coll. Lettres gothiques. éd. Le Livre de poche (trad. D.H.Hult) no. 4539, 1994, Paris. Dialogue fictif qui veut faire participer le lecteur de façon à lui permettre de mieux appréhender le discours sur les relations existant entre Amour et Haine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103096 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur précise les motifs de la retraite du personnage dans un couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a rien de plus vrai que cette retraite, et pour ne vous laisser rien ignorer des motifs qui l'ont portée à se mettre dans un couvent, il est bon que je vous apprenne en peu de mots ce qui a précédé le veuvage et qui lui en a fait prendre la résolution. |
NOTES: | [(Page) 463] La vertu malheureuse, histoire, in Le Mercure galant Nous faisons une distinction entre doxa-caution-incipit et cette formulation. Dans le premier cas, le narrateur se réfère à un savoir postulé comme universel, dans le second cas il suppose le fonds des événement connus et brode sur le réel. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102624 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp. 406-407. Voir également les topoi sur la jalousie. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101120 accreditee |
CONTEXTE: | Une violente tempête provoque le naufrage du navire qui emmène Misne. Le navire se brise, Misne échoue sur une côte sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le vaisseau heurte et se fend, l'onde y entre à grands flots". |
NOTES: | [(Page& Partie) 245, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104888 accreditee |
CONTEXTE: | Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104984 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite; Hermocrate arrive sur les lieux où Tessandre tentait de violer Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles furent suivies d'un si grand coup sur la tête de Tessandre, qu'il fut contraint de la baisser jusques contre son estomac ; et comme ce Prince étoit brave, et qu'il étoit animé d'une fureur extraordinaire pour l'obstacle qu'on apportoit à son dessein, il se tourna vers Hermocrate avec une impetuosité pareille à la sienne, et leurs gens étant accourus de divers endroits du bois, il se commença un combat entre eux, que vous pouvez juger qui étoit fort terrible par les marques que vous en avez vûes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 460 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100252 provisoire |
CONTEXTE: | La mère mourante demande à sa fille de rester honnête et fidèle à son mari. Après sa mort la jeune femme se sent d'autant plus déchirée entre sa passion et ses principes moraux. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se trouvait si malheureuse d'être abandonnée à elle-même, dans un temps où elle était si peu maîtresse de ses sentiments et où elle eût tant souhaité d'avoir quelqu'un qui pût la plaindre et lui donner de la force. |
NOTES: | éd. Garnier |
SOURCE: | Bernard (Catherine), Malheurs de l'amour Eléonor d'Yvrée (Les). Chez Michel Guerout: Paris, 1687.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103250 accreditee |
CONTEXTE: | Un comte, un ami d'un marquis, déstabilise la relation entre ce dernier et une belle fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les choses étaient en cet état <CITATION> quand un ami d'importance que le marquis avait à la Cour le vint surprendre inopinément. [...] Il [le marquis] fut témoin de ce mariage avec une douleur CITATION> [...] |
NOTES: | [(Page) 465] Situation fortement récurrente. Le toposème "ami" nous semble obligatoire. C'est le type affinité élective (voire Goethe, Wahlverwandtschaften) |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 103460 chantier |
CONTEXTE: | Mlle de Vitry exprime au duc de Guise ses appréhensions sur le sauvetage de Mme de Villequier et ses crainres d'une rupture imminente entre eux. Guise la rassure mollement. |
NOTES: | [(Page) v.3, p.127-8] manque le co-texte |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux Chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100192 chantier |
CONTEXTE: | Le Comte d'Englesac entre au service du vieux Ménèze, mari de Sylvie, comme maître d'hôtel pour vivre auprès de Sylvie qu'il aime. |
NOTES: | [(Page) 68] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100134 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', le Prince ne sachant encore à quel parti il devra se rallier et craignant de tomber entre les mains de ses ennemis, cache son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne se découvrait pas non plus qu'elle [...]il se faisait seulement passer pour un gentilhomme de qualité. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) Aronde, 385-386] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103982 accreditee |
CONTEXTE: | La scène de duel entre deux abbés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il croit m'avoir tué. Je vais me tenir renfermé; je ferai courir le bruit que je suis mort; il fuira, et mon but sera rempli". |
NOTES: | [(Page & Nuit) 167, 121] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104874 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette résistance m'a irrité, et contre mon ordinaire, je me suis porté à des actes de sévérité qui ne me sont pas naturels. J'ai envoïé les principaux habitans de quelques-unes de leurs Villes peupler les Isles désertes de la Mer Glaciale; et m'étant trouvé en danger de la vie dans un combat où les Romains eurent du désavantage, je choisis parmi nos prisonniers les plus nobles et les mieux faits d'entre eux, et je les envoïai à l'Officier qui a charge d'entretenir le nombre des Gladiateurs. Cette vengeance étoit la plus rude que je pusse exercer contre les Getes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, II] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100528 chantier |
CONTEXTE: | Alors qu'il se rend à un rendez-vous amoureux nocturne avec Floville, du Fayel aperçoit une forme (Coucy) qui se glisse vers la maison et entre dans la chambre de Floville (où attend Mme du Fayel). Du Fayel tambourine à la porte, se collette avec Coucy (qu'il ne reconnaît pas), poursuit des "fantômes" dans le bois (sa femme et Floville) et n'y comprend plus rien. |
NOTES: | [(Page) 3.40] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305411 accreditee |
CONTEXTE: | Cyparisse à Licoris. |
COTEXTE ET CITATION: | Je demeurai assez tranquille, jusques à cette nuit douloureuse où je fus enlevé par des gens masquez, et menez à Stimphale avec une diligence si grande, que lorsque j'y fus arrivée, j'étois à demi-morte de lassitude. Je vous laisse à penser Licoris,quelle je devins, lorsque je me vis entre les mains de ces gens inconnus, et qu'après être arrivée où on me conduisoit, j'apperçûs Nicostrate devant mes yeux, et compris par cette vû que c'étoit lui qui m'avoit fait enlever. |
NOTES: | [(Page & Tome) 401-2, 1] Cie des Libraires p.553-54 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100776 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Destin ne sera pas prouvée mais elle est toujours insinuée. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habit que riche de mine, marchait à côté de la charrette. (...) Un vieillard vêtu plus régulièrement, quoique très mal, marchait à côté de lui. (...) Un lieutenant de prévôt, entre autres, nommé La Rappinière, les vint accoster et leur demanda avec une autorité de magistrat quelles gens ils étaient. Le jeune home dont je vous viens de parler prit la parole et (...) lui dit qu'ils étaient Français de naissance, comédiens de profession; que son nom de théâtre était Le Destin, celui de son vieil camarade, La Rancune, et celui de la demoiselle qui était juchée comme une poule au haut de leur bagage, La Caverne. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 1, 65-66] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100228 accreditee |
CONTEXTE: | Dans les premières lignes du tome 2, c'est M. de Clèves qui raconte l'histoire de son ami Sancerre. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous savez l'amitié qu'il y a entre Sancerre et moi; néanmoins il devint amoureux de Mme de Tournon, il y a environ deux ans, et me le cacha avec beaucoup de soin aussi bien qu'à tout le reste du monde. J'étais bien éloigné de le soupçonner. |
NOTES: | Page 295 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104968 accreditee |
CONTEXTE: | Marcel découvre une intrigue entre Julie et Tibère et est pris de jalousie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Marcel] s'en plaignit à Tibere, qui receut son explication en homme flaté par les astres : Marcel transporté de colere et de jalousie, lui fit mettre l'épée à la main... et ne respecta pas même l'appartement de l'Imperatrice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 527, 2] Cie des Libraires p. 496 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104966 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'ils se dirent tant de paroles piquantes sur la différence de leurs qualitez, qu'enfin ils se quérellerent; ils sortirent par un dégré dérobé, et gagnant la forêt comme s'ils avoient voulu se promener, ils mirent l'épée à la main. Leur combat étoit commencé d'une force à devoir en faire craindre les suites» |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a de la rivalité entre le comte Stuart et le duc de Parme; en apparence politique, mais en réalité amoureuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 169, 3] Cie des Libraires p. 79 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104354 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger de Clorante qui a permi à Caliste de s'enfuir, Périandre le fait poursuivre et enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | entre ces hommes qui m'ont surpris, je n'ai reconnu qu'un domestique que j'avais vu une ou deux fois chez Périandre. J'ai cependant fait quelque résistance pour arracher mon épée des mains de ceux qui me l'avaient ôtée : mais enfin il a fallu céder. |
NOTES: | [(Page& Partie) 295, V] Variante de l'enlèvement de la femme. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT103388 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle d'eau, ensuite il lui coud le con et le cul, ainsi que la bouche, et la laisse ainsi jusqu'à ce que l'eau crève les conduits, ou qu'elle y périsse". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 250, 2, 3] le 31 janvier, passion 151. Sade ajoute entre parenthèses: "Vérifiez pourquoi une de trop, et s'il y en a une à supprimer que ce soit cette dernière que je coirs déjà faite". C'est en effet la passion 76, avec la mort éventuelle de la victime substituée à son évanouissement. La figure décrit donc une des rares passions que Sade redouble: sa récurrence, pourtant assujettie à une progression ordonnée, échappe au contrôle de l'écrivain. L'impératif et l'ordre totalisant du lecteur remédient aux écarts de la plume. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101868 accreditee |
CONTEXTE: | L'arrivée du coche permet la rencontre entre des Grieux et Manon et toute la vie disipée qui s'en suit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces deux voitures ne faisaient qu'arriver. Je m'arrêtai un moment pour m'informer d'où venait le tumulte. |
NOTES: | [( Page & Partie) 33?] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102020 accreditee |
CONTEXTE: | Suzanne, maltraitée par les religieuses de son couvent, pense devenir folle. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus entré dans ma cellule, je sentis des douleurs violentes aux pieds; j'y regardai; ils étaient tout ensanglantés des coupures, des morceaux de verre que l'on avait eu la méchanceté de répandre sur mon chemin. |
NOTES: | [(Page) 318-9] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Garreta A. |
OCCURRENCE: | 104596 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", un jeune homme doit partir du couvent à cause de sa santé fragile. Son frère adoptif prendra volontiers sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Anatole fut reçu entre les Augustins Reformés pour faire son an d'épreuve sous l'habit de novice. Son courage plus grand que ses forces, lui faisait trouver de la vigueur dans ses faiblesses. Mais en fin la nature trop débile succomba sous le poids de l'autorité, et après avoir été quelques mois dans l'infirmerie, il fut au regret des religieux [...] et contre son gré renvoyé chez lui et congédié du cloître . |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 326-327, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101800 chantier |
CONTEXTE: | Un riche médecin refusant à son frère avocat, démuni, de financer l'établissement de ses filles, il en résulte une certaine animosité entre les deux frères. |
NOTES: | [(Page) 4] Manque le co-texte. |
SOURCE: | Anonyme, Raccommodement (Le). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104734 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Livre second. "Au lecteur"] Si vous attendez, Lecteur, que ce livre soit la suite du premier, et qu'il y ait une connexité necessaire entre eux, vous etes pris pour dupe.... Pour le soin de la liaison, je le laisse a celui qui reliera le livre. |
NOTES: | [(Page) 167-8 Folio] |
SOURCE: | Furetière, Roman bourgeois (Le). Barbin Claude: Paris, 1666.1. GEGOU (F.), Antoine Furetière, abbé de Cholivoy ou la Chute d'un immortel, Paris, Nizet, 1962: bibliographie copieuse. |
CHERCHEUR/E: | Baisieux |
OCCURRENCE: | TT104438 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence». |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p. 123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à Claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à Claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 101446 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Volanges raconte à Madame de Rosemonde qu'on dit que la querelle entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait tous les deux. |
COTEXTE ET CITATION: | On dit donc que la querelle survenue entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait également tous deux; que, comme il arrive presque toujours, les deux rivaux ont commencé par se battre, et ne sont venus qu'après aux éclaircissements. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 364, 168] |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103130 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la lie sur un tabouret, à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne [...] au bout d'une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu'il piquait bien; il décharge sur le cul ensanglanté". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 235-6, 2, 3] Première mention du décharge après avoir ensanglanté sa victime (dont la fréquence d'apparition s'accélère sensiblement) dans le cadre des "passions de troisième classe, ou criminelles". Comme à la première mention dans le livre, la décharge est déterminée par l'effusion de sang. Mais c'est à présent le libertin qui prend la posture de la Parque: il n'est plus assujetti à ses travaux, il les met en scène. Sa position n'est pourtant pas encore celle de maîtrise: l'aléa du "fil rompu" peut à tout instant l'en priver. Il faut aussi noter l'absence de la figure dans la description des passions doubles associées aux déflorations féminines --objet de la deuxième partie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103632 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe lors du partage d'un butin entre les Corsaires. Bajazet veut faire un don au bel Izhedamante, et un corsaire l'accuse publiquement d'avoir des relations homosexuelles. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce visage de femme ..." "Le salaire d'une garce..." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, 5, 788-790] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 100224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raconte comment l'amour est caché entre Mme de Lursay et lui-même. En fait il est non-avoué mais est-il caché? |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agissait de me mettre au-dessus de la défiance qu'elle m'avait donnée de moi-même et de la trop bonne opinion qu'elle m'avait fait prendre d'elle; deux choses extrêmement difficiles, et qu'il fallait ménager avec toute la finesse possible. <CITATION>Elle ne voyait point d'apparence que j'osasse lui déclarer que je l'aimais. [...] Nous soupirions tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux.CITATION>" p76 GF |
NOTES: | Edition de référence Folio. Dans Oeuvres complètes, coll. Le livre du divan, 1929-30, I, p76. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105064 accreditee |
CONTEXTE: | Polimneste se promène à cheval dans les bois pour rêver à ses amours malheureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y étoit à peine entré qu'il entendit un bruit d'armes et de chevaux, qui lui fit juger que quelques personnes se battoient en cet endroit : Il courut où ce bruit l'appelloit, et trouva quatre ou cinq hommes qui en attaquoient un seul. Polimneste avoit peu de suite ; mais le droit de commander donne un certain air d'autorité qui se distingue en toutes rencontres. Il poussa son cheval entre ces inconnus, et reprochant leur lâcheté à ceux qui combattoient avec avantage... |
NOTES: | [(Page & Tome) 397, II] Cie des Libraires p. 487-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103560 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'étendait à plat ventre sur un lit,je m'asseyais entre ses jambes, et là, armée d'une aiguille et d'une demie-aune de gros fil ciré, je lui cousais exactement l'anus tout autour; et la peau de cette partie était chez cet homme tellement dure et tellement fait au coup d'aiguille, que mon opération n'en faisait pas sortir une goutte de sang. Il se branlait lui-même pendant ce temps-là, et déchargeait comme un diable au dernier coup d'aiguille. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 116-7, 2, 24e journée] |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104466 accreditee |
CONTEXTE: | Le dauphin trouve un homme blessé, soigné par des ermites. |
COTEXTE ET CITATION: | Je leur ai demandé par quel accident cet homme étoit en cet état. Il y a de l'apparence que ce sont des voleurs qui 'y ont mis, a reparti l'un de ces Peres, car nous avons entendu tirer plusieurs coups: Nous sommes sortis pour voir ce qui causoit ce bruit, et nous avons apperceu deux ou trois hommes qui se sauvant entre les arbres, nous ont laissé celuy cy blessé comme vous le voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 267, 3] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305715 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux mari de Crisele, jaloux de l’intérêt que sa femme porte au tombeau où elle a fait enterrer le cœur de Memnon, son ancien fiancé qu’elle aime encore, le fait déterrer et le lui donne à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Il gaigne un homme par argent, qui arrachant secretement ce cœur de Memnon de son sepulchre le luy remit entre les mains. Il le fit hacher & mettre en pasté par son cuisinier avec d’autre viande, & de cette sorte le fit manger à Crisele sans qu’elle y pensast. |
NOTES: | Page 40. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105046 accreditee |
CONTEXTE: | La reine, mère de Zélide, s'oppose au projet de mariage entre Zélide et Gomelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces dernieres paroles de la Princesse irriterent si fort la Reine, qu'elle s'emporta contre elle d'une maniere fort contraire et à sa moderation naturelle et à la façon dont elle avoit vécu jusques alors avec Zelide. Elle lui fit des reproches, lui dit des injures. |
NOTES: | [(Page & Tome) 134] Slatkine tome 1, p. 441 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100670 accreditee |
CONTEXTE: | Au début du récit, pour appuyer sa théorie sur les relations entre la beauté et l`éloquence, la narratrice cite l'exemple d'une femme défigurée par la petite vérole. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>J'ai vu une jolie femme dont la conversation passait pour un enchantement (...). La petite vérole lui vint, elle en resta extrêmement marquée: quand la pauvre femme reparut, ce n'était plus qu'une babillarde incommode.CITATION> |
NOTES: | [(Page) 8] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Servientis, Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102518 chantier |
CONTEXTE: | Trois jours après la découverte du billet à chiffre (et d'une lettre inachevée mais compromettante), Mme de Villequier est trouvée morte, poignardée dans sa chambre. |
NOTES: | [(Page) 3.185-6] Le coupable n'est jamais identifié, mais il y a de fortes presomptions en faveur d'une connivence entre le roi et M. de Villequier (qui serait l'assassin). |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103760 accreditee |
CONTEXTE: | Les guerre entre Gargantua et les fouaciers de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Puis voulut gagner à la fuite, mais forgier s'écria: Au meurtre, et à la force, tant qu'il put; ensemble lui jeta un gros tribard qu'il portait sous son aisselle, et le atteignit par la jointure coronale de la tête, sus l'artère crotaphique, du côté dextre, en sorte que Marquet tomba de dessus sa jument, mieux semblant un homme mort que vif". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 131, XXIII, 38-42] Au paragraphe suivant, Forgier est appuyé par toute sa bande qui chasse à grands coups les fouaciers. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 102764 accreditee |
CONTEXTE: | La chambrière de la dame de Fayel prend l'initiative d'un échange de lettres entre le châtelain et sa maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Et pour ce je conseilleroye que une lettre luy fust envoye que vous et moy escriprons, laquelle le varlet emportera. |
NOTES: | [(Page) P. 98. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103052 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique s'évanouit de peur de ses ravisseurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'évanouis entre les mains de celuy qui me tenoit embrassée sur son cheval [...] L'effroy que j'eus de me voir seule eût été capable de me faire mourir. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 717] Ch. 11. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 103296 accreditee |
CONTEXTE: | Lycidas hésite entre la vengeance et le danger de faire mourir Alidor, un gentilhomme noble. |
COTEXTE ET CITATION: | Le juste ressentiment qu'il [Lycidas] avait le pousse ... à une cruelle vengeance. Il veut expier le tort qu'on lui fait par le sang de sa femme et celui d'Alidor [l'amant]. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 192-3, VI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 105322 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier blessé qui veut demander secours à la reine, réputée pour sa charité envers les démunis, la surprend dans les bras de son chevalier féerique. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'uis de la chambre ou ele gist trova overt, dedenz se mist. <CITATION>Lez la roïne vit celui dont il ot puis ire e ennui; entre ses braz la dame tint,CITATION> dont s'en ala, puis ne revint. Il trouva ouverte la porte de la chambre où elle couchait et entra. Il vit alors près de la reine celui qui fut plus trad la source de ses ennuis et de ses trouments ; il tenait la dame dans ses bras, puis il s'en alla pour ne plus jamais revenir. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 162-165, vv. 209-214. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100916 accreditee |
CONTEXTE: | En fait elle entre en scène avant le bal. Elle séduit d'abord la cour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il parut alors une beauté à la cour". |
NOTES: | [(Vol/Tome & Page) 259] L'impersonnel anonyme en fait une héroïne de conte de fée. Conte de fée qui ne peut pas aboutir. --Note de Thérèse Lassalle. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Lasalle T. |
OCCURRENCE: | 101296 accreditee |
CONTEXTE: | Mademoiselle de l'Etoile est décrite comme entichée de provinciaux, l`auteur se moque de ces derniers. |
COTEXTE ET CITATION: | Revenons à mademoiselle de l'Etoile, obsédée de provinciaux, la plus incommode nation du monde, tous grands parleurs, quelques-uns très impertinents, et entre lesquels il s`en trouvait de nouvellement sortis du collège. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, chap 8, 85] page 25 dans Classiques Garnier. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103316 chantier |
CONTEXTE: | Dionysios trouve une admirable formule : il existe entre Callirhoé et lui "tropou suggeneia", une parenté des manières et/ou une affinités des sentiments. Sensibilité et mérite communs aux deux sont perçus par les deux. |
NOTES: | [(Page) 82] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105320 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | entre ses bras Yseut la reïne. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraine, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardés et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-337, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102416 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Savez-vous de qui je veux vous parler?" (vers 2399, p. 241) |
NOTES: | (vers 2399, p. 241) Manuscrit B.N. 1433 coll. Lettres gothiques. éd. Le Livre de poche (trad. D.H.Hult) no. 4539, 1994, Paris. Voir le schéma de la communication selon Jakobson. Le destinateur établit un contact avec le destinataire. L'interaction mise en place introduit un lien particulier entre le narrateur et le lecteur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101808 chantier |
CONTEXTE: | La rivalité entre Hattigé (maîtresse du roi de Tamerane) et Osmane (son favori) engendre entre eux une haine réciproque. |
NOTES: | [(Page) 14] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102506 accreditee |
CONTEXTE: | Mademoiselle de Guise intervient pour mettre fin au combat de Bellegarde et Givry. |
COTEXTE ET CITATION: | [Bellegarde et Givry se battent. Ils] "n'auroient pas combattu long-tems, sans laisser de sanglantes marques de leur combat, si Mademoiselle de Guise, qui d'une fenêtre avoit vû le commencement de cette dispute, ne fût venue en personne tâcher d'empêcher la suite. Elle se mêla courageusement entre les deux Rivaux, et sa presence aïant calmé toute leur fureur, elle en leur eut pas si-tôt ordonné de s'arrêter, qu'ils mirent leur épées à ses pieds. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p. 201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102824 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de Thombut (Tombouctou?) envahit le Sénégal et, sous des faux prétextes, pousse le peuple à la révolte. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION> Fondre sur ce royaume avec une puissante armée CITATION>. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) III, 2, 275-276] Critique du mauvais expansionisme. A noter la différence entre le bon expansionisme (pour apporter paix et civilisation) et le mauvais (par ambition illégitime). |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 104388 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue, déguisé en paysan, tente d'empêcher l'enlèvement de Misrie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reconnus Misrie qui se débattait entre les bras de l'inconnu. Hélas! Je me trouvais sans armes contre cinq hommes ; quel fruit pouvais-je tirer d'un désespoir inutile ? Je fis à mon tour des cris affreux et m'avançai sans connaître le danger auquel je m'exposais contre celui qui tenait Misrie. |
NOTES: | [(Page& Partie) 212, IV] Intervention vouée à l'échec puisque Frédélingue, déguisé en paysan, n'a pas d'armes. [Voir aussi: AIDE_INEFFICACE PERDRE_SANG] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105056 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre réagit à la nouvelle du mariage projeté entre Carmante et Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors que ce preimer accés de ma douleur fut passé, je dis et je fis des choses qui arracherent des larmes à tous ceux qui m'entendirent. Je voulois aller en Argos, poignarder Tessandre au milieu de son peuple, lui arracher Carmante, et faire cent autres actions toutes impossibles, et qui n'étoient pas si-tôt resolus, qu'un reste de bon sens les détruisoit; mais enfin ne sçachant à quoi me resoudre, et apprenant par l'Envoyé de Carmante qu'on precipitoit si fort son Hymenée, qu'il m'étoit impossible de rien entreprendre pour le rompre; je voulus du moins aller mourir aux pieds de ma Princesse, avant que cette alliance funeste fût conclu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 283, I] Cie des Libraires p. 81 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104666 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels ; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp.406-407. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101304 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se rend au rendez-vous donné par une Maltoise "maîtresse d'un Commandeur de l'Ordre, une grosse réjouie, brune, de gros yeux noirs, la gorge bien fournie & bien blanche, & fort aimable" (414) |
COTEXTE ET CITATION: | p 414. "J'éveillai la belle dormeuse. [...] Nous restâmes seuls; je me suis mis sur une chaise auprès d'elle [...] La chaleur excessive qui faisoit l'obligea à se mettre à l'air; elle me découvrit entre autr'autres choses, une gorge & une paire de tétons aussi beaux que j'en aye vû de ma vie." |
NOTES: | [(Partie & Page) hist 75] pages dans l'édition des Belles Lettres |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104794 CHANTIER |
CONTEXTE: | [Englesac]'mit feu dans un endroit du Chasteau; ne voyant pas de moyen de disperser tous ceux qui sembloient estre payez pour me gêner, qu'en les obligeant à craindre quelque chose de plus fâcheux que nos entre-veus.» |
NOTES: | [(Page) 33] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104624 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | entre ses bras Yseut la reine. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor <CITATION>Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraineCITATION>, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardé et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-339, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104128 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le Ciel qui a toûjours pris à tâche de renverser tous mes desseins, me fit tomber entre les mains des Pirates de la mer du Levant, qui sont ennemis jurez de ceux de la mer de Sicile, et qui m'ont retenu quinze ans durant à leur service, sans qu'il m'ait été possible d'obtenir ma liberté d'eux, avant le tems destiné pour cette longue servitude. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101028 chantier |
CONTEXTE: | Florange, qui commence par dénigrer les devins, pythonisses et autres extralucides, va tout de même en consulter une. Alors qu'il s'apprête à lui dire qu'elle se moque de lui, un personnage masqué et déguisé en diable apparait et lui annonce que sa femme est fidèle et qu'il n'y a rien entre elle et Mainville. Florange s'évanouit de peur. |
NOTES: | Page 150 (GF). |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102398 accreditee |
CONTEXTE: | le marquis de Saluce impose des épreuves à son épouse Grisélédis, la fille d'un pauvre paysan pour éprouver sa fidélité et sa patience. entre autres, il la chasse et la renvoie à sa ferme natale ; il fait semblant de se marier et lui demande de s'occuper des préparatifs. Elle accepte sans émotions apparente. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>En entendant la réponse de Grisélédis, le marquis s'étonne de son grand courage ; il admira sa grande fermeté, sa force de caractère et sa constance CITATION>, et fut pris de compassion pour les malheurs qu'il lui avait fait subir. |
NOTES: | [(Partie & Page) 196-201] |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105062 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La Reine...entendit plusieurs voix confuses qui lui firent juger qu'il se passoit quelque desordre dans la forest. Elle envoïa sçavoir la cause de ce tumulte, et on vint lui dire que c'étoit un differend qui venoit de naître entre les Bergers, Licoris et Timante, qui s'étant querellez pour Cyparisse, se fussent enfoncez le fer de leur houlette dans le corps, sans l'empêchement qu'on y avoit apporté. |
NOTES: | [(Page & Tome) 314, I] Cie des Libraires p. 205 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103528 chantier |
CONTEXTE: | La marquise de Florange et le marquis de Mainville échangent de faux billets d'amour pour tromper le mari. |
NOTES: | [(Page) 1-176] La correspondance joue un double rôle dans ce texte: les lettres entre la marquise de Florange et le marquis de Mainville servent à renforcer leur amour, et les faux billets qu'ils écrivent à désinformer le mari. |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104552 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Simas parle] 'Je sçûs cet ordre si-tôt qu'il fut executé, et courant chez Artemis en diligence, j'y arrivai comme on étoit sur le point de mener Iphise dans une prison séparée de celle de son mari, afin de tâcher à tirer de sa bouche, ce qu'on craignoit de ne pouvoir arracher de celle d'Artemis.[description de la beauté d'Iphise en déshabillé]...A peine étois-je entré dans sa chambre, que ceux qu'on envoïoit pour l'en arracher, y arriverent: je m'opposai à leur passage vigoureusement; et mon nom qui étoit en quelque estime parmi les Megariens, aïant attiré une foule de peuple à mon secours ; je tirai Iphise de sa maison, et la mettant dans un chariot, je la conduisis dans une place que je commandois, où je protestai de la défendre contre la persecution des Tyrans jusques à mon dernier soûpir.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 321-23, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105054 accreditee |
CONTEXTE: | Carmante a refusé de libérer Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se jetta sur un lit outrée d'une douleur inexprimable, et considerant le peril où étoit son cher Evandre, tant qu'il seroit entre les mains de Nicostrate, et la dureté avec laquelle elle venoit de s'opposer aux efforts qu'on vouloit faire pour l'en délivrer; elle s'accusa mille fois d'être la meurtriere de ce Prince infortuné; et elle s'abandonna à un desespoir si violent, que les personnes qui étoient auprés d'elle, crûrent long-tems qu'elle alloit y succomber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 335, I] Cie des Libraires p. 288 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104280 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de la différence entre les relations frivoles que son Amant lui envoie et celles bien meilleures qu'il adresse à M. d'Orbe. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est clair que vous nous dédaignez beaucoup, ma cousine et moi, ou que vous faites bien peu de cas de notre estime, en ne nous envoyant que des relations si propres à l'altérer, tandis que vous en faites pour votre ami de bien meilleures. |
NOTES: | Tome I, page 369 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 101314 accreditee |
CONTEXTE: | Ragotin juché sur un cheval est comparé à Phaéton. |
COTEXTE ET CITATION: | (Classiques Garnier,1973:127), nouvelle XIX : Le cheval, qui n'était pas accoutumé d'y porter quelque chose, fit une croupade qui remit Ragotin en selle. Le méchant écuyer resserra les jambes et le cheval releva le cul encore plus fort, et alors le malheureux se trouva le pommeau entre les fesses, où nous le laisserons comme un pivot pour nous reposer un peu. nouvelle XX : Nous avons laissé Ragotin assis sur le pommeau d'une selle, fort empêché de sa contenance et fort en peine de ce qui arriverait de lui. Je ne crois pas que défunt Phaéton, de malheureuse mémoire, ait été plus empêché après les quatre chevaux fougueux de son père que le fut notre petit avocat sur un cheval doux comme un âne. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XX, 182] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200219 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Tende entre dans l'appartement de sa femme pour y découvrir son amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Il alla à l'appartement de sa femme ; on lui dit qu'elle n'était pas éveillée. Il était tard, il ne laissa pas d'entrer dans sa chambre et trouva le prince de Navarre à genoux devant son lit. |
NOTES: | La Comtesse de Tende, page 425. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202675 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie, mariée au comte de Menèze, réussit à parler à Englesac, qui est entré chez elle déguisé en maître d'hôtel. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis de Menéze, par un effet de bonne fortune, estoit pour lors engagé au jeu avec le Marquis de Castel-Rodrigue ; car sans cela, je ne sçai comment nous aurions pû faire pour n'estre point surpris, ce vieux mari ne pouvant vivre un moment sans me voir ; et le Comte ayant été évanoüi à son tour plus d'une heure auprés de mon lit, depuis que je lui avois fait connoître mes intentions. |
NOTES: | P. 71-72 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200057 accreditee |
CONTEXTE: | L'impératrice réussit à sortir de la tour où son mari l'a enfermée et se rend à une fête où se produit le jongleur Paridés : coup de foudre mutuel. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame esgarde et ele lui, en un pensé cïent andui : il pense que bons nés seroit qui cele dame adiés aroit, et quant entre ses dens l'a dit, si se deut molt que ainc le vit. ... Li dame durement se deut por le valet cui aime et velt et pense : "Dius ! Quel creature !" |
NOTES: | P. 108, vv. 3493-3498 et P. 109, vv. 3541-43 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200051 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Perceval lui explique pourquoi elle l'a tenu à l'écart de la chevalerie. Outre que ses deux frères sont morts dans des combats, son père est resté infirme de sa blessure à la cuisse. La stérilité de la terre qui est une conséquence de la blessure en explicite la connotation sexuelle, reliée à la fécondité. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Vostres peres, si nou savez, Fu par mi les anches navrez Si que il mehaigna do cors. Ses granz avoirs, ses grands tressors, Que il avoit come prodom, Ala toz a perdetiom.citation> Votre père, vous ne le savez pas, fut blessé entre les hanches, son corps en resta infirme. Ses larges terres, ses grands trésors, qu'il devait à sa valeur, tout partit en ruine. |
NOTES: | Vv. 407-412 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202699 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | ...je demeurai assez tranquille <citation>jusques à cette nuit douloureuse où je fus enlevée par des gens masquez, et menez à Stimphale avec une diligence si grande, que lorsque j'y fus arrivée, j'étois à demi-morte de lassitudecitation>. Je vous laisse à penser Licoris,quelle je devins, lorsque je me vis entre les mains de ces gens inconnus, et qu'après être arrivée où on me conduisoit, <citation>j'apperçûs Nicostrate devant mes yeux, et compris par cette vûë que c'étoit lui qui m'avoit fait enlevercitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte son enlèvement par des hommes de Nicostrate. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,401-402/553-554 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | Rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104630 accreditee |
CONTEXTE: | La vue de l'anneau donné par Yseut bouleverse Tristan qui regrette son mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristan regarde, veit l'anel E entre en sun penser novel : Le penser est grant anguisse Qu'il ne set que faire poîsse. ... En sun corage se retrait Par l'anel qu'il en sun dei veit, En sun penser est molt destreit. Tristan regarda par terre et vit la bague. Il devint nouvellement pensif. Son penser le plongea dans une telle angoisse qu'il ne savait plus que faire. ... Il se replie en son for intérieur à cause de l'anneau qu'il voit à son doigt ; ses pensées le font beaucoup souffrir. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 358-359, vv. 396-407. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200227 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin oublie ses rênes en pensant à Nicolette, tombe de cheval et se démet l'épaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensa tant a Nicolete sa douce amie qu'il oublia ses resnes et quanques il dut faire. Et li cevax qui ot senti les esperons l'en porta par mi le presse, se se lance tres entre mi ses anemis. Il pensait tellement à Nicolette, sa douce amie, qu'il en oubliait ses rênes et tout ce qu'il devait faire. Son cheval qui avait senti la piqûre des éperons, l'emporta au coeur de la mêlée au beau milieu de ses ennemis. |
NOTES: | P. 68. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202665 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si bien que <citation>j'en fus quitte pour contrefaire l'évanoüiecitation>, afin que cela m'excusât d'estre demeurée là; Et pour essuyer quelques baisers que le Marquis me donna, pour la peine qu'il eut de m'emporter entre ses bras; ce que je feignis de souffrir sans revenir à moi, jusqu'à ce que je me vis un peu loin de ma chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac a mis feu au château; Birague cherche Sylvie. |
NOTES: | 35 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305408 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Clèves a eu entre les mains une lettre attribuée à Nemours et adressée à une femme. Persuadée que Nemours a une maîtresse et vivement affectée à cette idée, elle feint d'être malade pour ne voir personne. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne pensa guère à l'ordre que Mme la Dauphine lui avait donné de se trouver à son coucher, elle se mit au lit et feignit de se trouver mal ; en sorte que, quand M. de Clèvres revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie. |
NOTES: | Page 311. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200204 accreditee |
CONTEXTE: | Camus met en scène un dialogue entre un prélat et une dame du monde, grande liseuse de romans. Se cachant derrière ce religieux, il fait l'éloge de ses romans édifiants en décrivant leurs caractéristiques techniques. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aussi le but de l'autheur de cacher le precepte sous l'escorce de l'exemple, et de glisser dans ses narrations tout ce qui est ça et là espars dans les livres de la devotion, meslant ainsi l'utile avec le plaisir. |
NOTES: | Pp. 469-470. |
SOURCE: | Camus, Jean Pierre, Dilude de Pétronille. J. Gaudion: Lyon, 1626. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200174 accreditee |
CONTEXTE: | Guinglain qui vient de délivrer la fille du roi Gringras de son enchantement a mérité de l’épouser et de devenir roi, ce qui sera confirmé par ses barons (108) puis par Arthur lui-même (189). Tout le reste du roman découlera de cela car il sera partagé entre ce mariage de raison et son amour pour la fée de l’Ile d’Or, la Pucelle aux Blanches Mains. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais prier vos vel par francisse, Quant vos m’avés del tot conquisse, Que vos a feme me prendés ; Rices roi serés coronnés. Tos sevent ja par la contree Que de peril m’avez jetee. P. 104, vv. 3395-3400 Mais je veux vous prier par reconnaissance, puisque vous m’avez délivrée, de me prendre pour femme. Vous serez un puissant roi portant couronne. Déjà, dans le pays, tous savent que vous m’avez sauvée. (65) |
NOTES: | P. 104, vv. 3395-3400 Voir pages 67 et 125 |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200081 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Avis au lecteur: <citation>Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers d'un homme mort.citation> On voit bien qu'il a donné des noms faux à ses personnages et que ces noms sont mal choisis: mais on a donné le manuscrit tel qu'il était et sans y avoir rien changé. Du reste, on a lieu de croire que les événements sont vrais, parce qu'on a d'ailleurs quelque connaissance de la façon dont le manuscrit est venu entre les mains de celui chez qui on l'a trouvé. [Incipit du roman:] Je n'ai d'autre dessein en écrivant les Mémoires de ma vie que de [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Le texte du roman est présenté comme l'écrit autobiographique d'un homme, retrouvé après sa mort et publié par un anonyme. |
NOTES: | Ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p. 19 et 21. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | van Dijk S. |
OCCURRENCE: | 200074 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a été blessé à l'oeil au cours d'un tournoi a interdit l'entrée de sa chambre à sa femme Galeron car il a peur qu'elle le rejette. Déguisée en homme, elle parvient à y entrer en se mêlant aux serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | D'uns dras a home s'est vestue : entre les cambrelens se met et des afaires s'entremet. Elle revêt un habit d'homme, se mêle aux chambellans et prend part au service (33). |
NOTES: | P. 82, vv.1754-1756 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200073 accreditee |
CONTEXTE: | La disparité sociale est un obstacle entre Ille, fils de simple seigneur, et Galeron, soeur du duc de Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout ai en fol liu mon cuer mis ; car se li dus s'apercevoit de sa seror que je covoit, trestot mon service en perdroie et d'autre part rien n'en aroie se maugré non. Ne sai que faire. C'est folie d'avoir placé en elle tout mon amour, car si le duc s'apercevait que je convoite sa soeur, je perdrais ma situation sans rien gagner auprès d'elle, sinon son mécontentement. Que faire ? (25) |
NOTES: | P. 69, vv. 1312-1317 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200078 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas." <citation>A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut,citation> qui mout tres durement s'en deut. "Et la perte que je subis n'est que trop flagrante !" Alors elle s'évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d'une peine immense. (91) |
COTEXTE ET CITATION: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
NOTES: | P. 170, vv. 4771–4776 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202678 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si je voulois dire tout ce qui se passa entre nous durant quelques jours, il ne s'y trouveroit rien d'ennuyeux. <citation>Mais pourquoi ne le pas dire? Vostre Altesse sera peut-estre bien aise d'en estre divertie, et cela ne fera pas grand tort à Madame l'Abbessecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie, ayant retrouvé l'abbesse, s'amuse de la tendresse que l'abbesse semble ressentir pour le jeune homme en qui elle s'est travestie. Le passage cité se trouve au commencement de cette histoire. |
NOTES: | 88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200059 accreditee |
CONTEXTE: | L'impératrice a le coup de foudre pour le jongleur Paridés dont la beauté et le talent révèlent la noblesse de son origine. |
COTEXTE ET CITATION: | Paridés est de grant vaillance et bien pert a se contenance qu'il est de rice liu issus. |
NOTES: | P. 107, vv. 3479-81 Origine noble qui permettra le mariage entre eux lorsque l'empereur trompé la répudiera. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305102 provisoire |
CONTEXTE: | Jacques d'Aragon, de qui le mariage avec Eléonore n'est pas encore dissout épouse d'un mariage clandestin Thérèse de Bidaure, suivante d'Eléonore |
NOTES: | [(Page & Tome) 48/168, 3] variante: les personnages se marient en secret parce que l'un d'entre eux n'est pas vraiment libre de se marier. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 100940 accreditee |
CONTEXTE: | Le jour de sa prise d'habit, l'héroïne déclare qu'elle entre en religion contre son gré. On interrompt son discours et on l'enferme dans sa cellule. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et me tournant ensuite vers les assistants, entre lesquels il s'était levé un assez grand murmure, je fis signe que je voulais parler; le murmure cessa et je dis : 'Messieurs, et vous surtout mon père et ma mère, je vous prends tous à témoin...' "A ces mots une des soeurs laissa tomber le voile de la grille, et je vis qu'il était inutile de continuer. Les religieuses m'entourèrent, m'accablèrent de reproches; je les écoutai sans mot dire. On me conduisit dans ma cellule, où l'on m'enferma sous la clef. Là, seule, livrée à mes réflexions, je commençai à rassurer mon âme ; je revins sur ma démarche, et je ne m'en repentis point. Je vis qu'après l'éclat que j'avais fait, il était impossible que je restasse ici longtemps..." |
NOTES: | CG/H.Bénac, 1959, pp. 246-7. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et Claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305349 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa première lettre à St. Preux après son mariage, Julie lui rappelle comment l’amour est né entre eux. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a six ans à peu près que je vous vis pour la première fois. Vous étiez jeune, bien fait, aimable ; d’autres jeunes gens m’ont paru plus beaux et mieux faits que vous ; aucun ne m’a donné la moindre émotion, et mon cœur fut à vous dès la première vue. […] Mes sentiments nous furent communs ; ils m’auraient abusée si je les eusse éprouvés seule. |
NOTES: | T. I, p. 407 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305351 accreditee |
CONTEXTE: | Julie prévient St. Preux que leur amour doit rester secret car il y a peu de chances que ses parents acceptent un mariage entre eux à cause de leur différence de condition sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois clairement que ma mère a conçu des soupçons et qu’elle nous observe. Mon père n’en est pas là, je l’avoue : ce fier gentilhomme n’imagine même pas qu’un roturier puisse être amoureux de sa fille ; mais enfin, tu sais ses résolutions ; il te préviendra si tu ne le préviens, et pour avoir te conserver le même accès dans notre maison, tu t’en banniras tout à fait. |
NOTES: | T. I, p. 152 ; voir aussi p. 221-222 et 224 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305471 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique d’où vient l’histoire qu’il va raconter. |
COTEXTE ET CITATION: | En une cambre entrai l’autrier, un venredi aprés mangier, por deporter as damoiseles dont en la cambre avoit de beles. ... Illoec m’assis por escouter .ii. dames que j’oï parler. Eles estoient .ii. serours ; ensamble parloient d’amors. Les dames erent et bele et sage. L’aisnee d’une amor parloit a sa seror, que molt amoit, qui fu ja entre .ii. enfans, bien avoit passé .ii. cens ans, mais uns boins clers li avoit dit, qui l’avoit leü en escrit. |
NOTES: | P. 20, v. 33-54. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305503 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
COTEXTE ET CITATION: | “Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas.” A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut, qui mout tres durement s’en deut. “Et la perte que je subis n’est que trop flagrante !” Alors elle s’évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d’une peine immense. |
NOTES: | P. 170, v. 4771–4776 ; trad. p. 91. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305504 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un voeu fait lors de l’accouchement difficile de sa fille, Galeron entre au couvent, ce qui laissera le champ libre pour le mariage d’Ille et de Ganor. |
COTEXTE ET CITATION: | Cele conçut puis une fille : quant vint que de delivrer en dut, confessa soi, ce li estut. Morir cuida, none devint ; les dras vesti, ce li convint. Tes fu ses veus et sa promesse, ains que d’enfant alast a messe. Enfin Galeron conçut une fille, mais quand vint le jour de la délivrance, elle crut mourir ; il lui fallut se confesser, elle se fit nonne. Elle dut prendre l’habit et prononça ses voeux avant même la messe des relevailles. |
NOTES: | P. 185, v. 5303-5310 ; trad. p. 101. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305553 accreditee |
CONTEXTE: | Olimpe, enceinte, doit trouver un moyen de cacher sa grossesse. |
COTEXTE ET CITATION: | ...et parce qu'Olimpe estoit entre les mains d'Amarillis, il fallut qu'elle feignist d'estre malade, ce qui luy fut fort aysé, à cause du mal qu'elle avait desja. |
NOTES: | I,4. 141. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305561 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours fuit la cour et prétexte la convalescence pour s'enfermer dans la chambre de M. de Clèves et y voir la princesse. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Clèves fut malade à peu près dans le même temps. Mme de Clèves ne sortit point de sa chambre pendant son mal; mais, quand il se porta mieux, qu'il vit du monde, et entre autres M. de Nemours qui, sur le prétexte d'être encore faible, y passait la plus grande partie du jour, .... |
NOTES: | p. 295 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305621 accreditee |
CONTEXTE: | Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay Femme ouvrant mieulx d’or et de soye, Leans g[a]aigne grant avoir En draps qu’elle euvre et qu’elle vent. D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie. Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction) |
NOTES: | P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: | Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie. D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305630 accreditee |
CONTEXTE: | L’émir, qui est amoureux de Blanchefleur, la surprend au lit dans les bras de Floire. Il veut les condamner à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En son puing tint sa nue espee, En la cambre entre a recelee. Il a fait la fenestre ovrir Que li solaus puist ens venir. Li enfant doucement dormoient, Estroit acolé se tenoient; Bouce a bouce ert cascuns dormans. [L’émir brandit] une épée dégainée, entre dans la chambre en tapinois. Il fait ouvrir la fenêtre pour que pénètre la lumière du soleil. Les jeunes gens étaient plongés dans un doux sommeil, étroitement serrés l’un contre l’autre: ils s’étaient endormis bouche contre bouche. |
NOTES: | P. 136, vers 2635-2641. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Paris: H.Champion, Classiques Moyen Age, 2003.auteur: Robert d\'Orbigny |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305646 accreditee |
CONTEXTE: | Le sultan d'Aumarie épouse la fille du comte de Ponthieu dont il est devenu amoureux après qu'elle a été abandonnée par son père et est arrivée chez lui par mer dans un tonneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Il l’espousa quant ele fu renoïe et criut en molt frant amour envers li, et petit fu avec lui quant elle conçut et eut .j.fil. Il [le sultan d’Aumarie] l’épousa quand elle eut renié sa foi chrétienne et l’amour alla croissant entre eux. Peu de temps après avoir couché avec lui, elle conçut et eut un fils (ma traduction). |
NOTES: | f°209 |
SOURCE: | Anonyme, Fille du Comte de Ponthieu. Paris: H.Champion, 1923.Clovis Brunel, éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305649 accreditee |
CONTEXTE: | Après que son père, l’empereur, a refusé d'accepter l’amour de sa fille pour Guillaume et la possibilité d’un mariage entre les deux jeunes gens, Aélis a arrangé son enlèvement pour partir avec Guillaume. Au soir convenu, elle sort de sa chambre par la fenêtre en nouant des draps bout à bout. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ses amis (ne sai conmant, L’oï gemir a la fenestre La ou ele l’ot rové estre) Acort, contreval le gardin; Mout est liés quant il voit l’engin Et s’amie qui s’en avale. Son ami, je ne sais comment, l’entendi gémir à la fenêtre, il accourut dans le jardin à l’endroit qu’elle lui avait indiqué, heureux d’assister au stratagème et de voir son amie qui descendait. |
NOTES: | p. 318, vers 3964-3969. Voir aussi vers 3552-3601 pour les détails des préparatifs planifiés par Aélis et vers 3854-3885 pour les actions d’Aélis la nuit de l’enlèvement. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305677 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Mlle de l’Epine répond au père de Des Prez pour lui montrer son accord à l’impossibilité d’un mariage entre leurs enfants. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je sais bien que mes filles ne sont pas pour lui, dans un pays où le seul intérêt règle les alliances ». |
NOTES: | Page 296. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305685 accreditee |
CONTEXTE: | Oriante, la fille du roi Basile, tombe amoureuse de Milon en écoutant les éloges que l'on fait de la prouesse du jeune homme qui veut défendre son père contre le roi sarrasin Ysoré. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Oriante antant qu'ansi le vont prisant, .I. sopir a gitié mervillous et pesant, Et dit entre ces dens souef et coemant : "Par mon chief, sire Mile, de vous oi dire tant Que mes amors vous doig de cest jor en avant." |
NOTES: | Page 109, v. 1336-1340. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305714 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux mari de Crisele, jaloux de l’intérêt que sa femme porte au tombeau où elle a fait enterrer le cœur de Memnon, son ancien fiancé qu’elle aime encore, le fait déterrer avec l'intention de le lui donner à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Il gaigne un homme par argent, qui arrachant secretement ce cœur de Memnon de son sepulchre le luy remit entre les mains. |
NOTES: | P. 40. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305717 accreditee |
CONTEXTE: | Un parent de Memnon, l’ancien fiancé de Crisele a tué en duel son vieux mari jaloux, Rogat, qui lui a fait manger en pâté le cœur de Memnon. Libérée, elle entre au couvent où elle entretient le souvenir de l’aimé. |
COTEXTE ET CITATION: | Les liens de Crisele brisez de la sorte, elle se jetta dans un cloistre où elle acheva sa vie en pleurant ses fautes & en nourrissant toujours en son ame le souvenir de la cruauté de ses parens & de l’amitié de Memnon. |
NOTES: | Page 42. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305718 accreditee |
CONTEXTE: | Même une fois mariée Bamba continue à entretenir une relation amoureuse avec Adalbéron, le précepteur de ses frères. L'insolence des amants à l'égard des domestiques qui veulent faire obstacle à cet adultère consuira ceux-ci à le dévoiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Bamba et lui, irrités contre ces valets, leur firent tant d'outrages, leur firent tant de menaces et les chargèrent de tant d'injures, qu'enfin un d'entre eux, perdant la patience, avertit Rigobert de ces menées qui se passaient au préjudice de son honneur. |
NOTES: | Page 66. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305719 accreditee |
CONTEXTE: | Rigobert prend sur le fait sa femme avec son amant Adalbéron dont la relation lui a été révélée par un serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce capitaine qui était en embuscade en lieu où il pouvait apercevoir tout ce ménage, ayant heurté en maître à sa maison comme revenant à l'imprévu, il ne faut pas demander si les malfaiteurs furent surpris de cette nouvelle. Sans consulter davantage, Adalbéron qui était tout nu voulut sortir, ses habits à la main par la même fenêtre par où il était entré. |
NOTES: | Page 66. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305723 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Alcuin qui a épousé une jeune et belle femme fait surveiller celle-ci car il est inquiet de sa familiarité avec Marcion. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais il a beau se mettre en peine pour rencontrer ce qui n'est pas : tous ses rapporteurs ne lui marquent que des indices de bienveillance entre sa femme et Marcion ; mais sa maladie, qui change les ombres en corps et les fausses apparences en vérités manifestes, lui fait croire qu'il est trahi. |
NOTES: | Page 80. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305724 accreditee |
CONTEXTE: | Les signes de la familiarité entre sa femme et Marcion font croire à tort à Alcuin qu'elle le trompe avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | À la fin il apprit par le même rapport que des lettres, des poésies et des portraits marchaient, qui sont les signes de la prochaine ruine de la chasteté. C'est alors qu'Alcuin croit comme l'Évangile, que sa femme est perdue et qu'elle a fait banqueroute à son honneur et à la loyauté qu'elle lui doit. |
NOTES: | Page 81. Voir page 83 où les soupçons sont entretenus par des lettres envoyées par Marcion qui a dû s'absenter, ainsi que 85 où le mari jaloux a trouvé, outre les lettres, les poèmes et le portrait envoyés par Marcion. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305728 accreditee |
CONTEXTE: | Adam, un misérable paysan, tue ses enfants dans un accès de violence incontrôlée après avoir bu son salaire à la taverne. |
COTEXTE ET CITATION: | La fillette qui crut que ce fût cela qu'il cherchât, et qui pressée par la faim désirait à manger aussi bien que son frère, court à lui et lui en met un [couteau] entre les mains, duquel, saisi d'une rage diabolique et dénaturée, il l'égorgea sur le champ, comme aussi celui qui lui avait demandé du pain. Et non content de ce massacre, il en fit autant à un innocent qui dormait paisiblement dans le berceau. |
NOTES: | Page 92. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305751 accreditee |
CONTEXTE: | Agathonice qui a élevé la fille de sa servante, finit par l'arracher à son mari qui fait d'elle son plaisir. Elle favorise son entrée au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Dieu jaloux, prenant enfin la protection du corps aussi bien que du coeur inviolable de cette fille qu'il destinait à la gloire d'être du nombre des épouses, disposa par cette grande dame la supérieure d'un monastère, où l'observance régulière fleurit en un souverain degré, à recevoir cette bonne fille entre ses converses. |
NOTES: | Page 234. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305758 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d'une querelle entre étudiants, Procle tue Sindulphe. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se donnèrent un assaut si brusque & si violent que Sindulphe y demeura roide mort sur la place : ce que peut faire Procle ce fut de chercher son salut dans la fuite. |
NOTES: | Page 72. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305765 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes Romains éprouvent de l'amour l'un pour l'autre malgré la haine entre leurs parents respectifs qui y mettront obstacle. |
COTEXTE ET CITATION: | Non seulement ils ne se frequentoient point, mais ils en estoient venus jusques à ce poinct de hair ceux qui tesmoignoient de l'amitié à l'un ou à l'autre. Nonobstant ceste division, je ne sçay quelle influence donna de la simpathie à Paulin pour Lucrece, & à Lucrece pour Paulin. Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 278. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305766 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la haine entre leurs deux familles Lucrèce et Paulin se marient clandestinement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se resolurent à un mariage clandestin, aprés s'estre donné l'un à l'autre toutes les asseurances & de parole & par escrit qui se peuvent desirer, & en presence d'une vieille servante de la maison de Lucrece, qui estoit la mediatrice de tout ce beau mesnage. |
NOTES: | Page 281. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305779 accreditee |
CONTEXTE: | Un voleur a dérobé un gobelet d'argent lors d'une réception. De peur d'être pris, il met l'objet dans le sac d'un convive qui dormait et qui est accusé à tort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est mis entre les mains de la justice, qui ne pouvant turer aucune confession volontaire d'un homme qui en effect n'estoit pas coupable, & qui ne sçavoit comme ce gobelet estoit venu en sa puissance, il fut appliqué à la gehenne, où la violence de la douleur tira de sa bouche tout ce que l'on voulut, & sur ceste confession il fut condamné à estre pendu. |
NOTES: | Page 341. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305799 accreditee |
CONTEXTE: | Un duel entre les deux prétendants de Theodosia s'est soldé par la mort de l'un et la fuite de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Theodosia accueillie de regret & du degoust du monde, employa une partie de ce grand heritage qui lui appartenoit à la fondation d'un monastere de religieuses, où elle ne voulut pas se ranger pour fuir la vanité du titre de fondatrice, se jettant dans un autre en une ville assez esloignée de son pays. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305819 accreditee |
CONTEXTE: | Coriolan, qui vient intercéder auprès des parents de Basilée pour qu'ils acceptent la demande en mariage de son ami Diocles, tombe amourex de la jeune fille dès qu'il la voit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il entre, & ayant esté receu avec les accueils deux à un personnage de sa qualité & de son rang, il salue la mere & la fille selon l'usage de nostre nation, & eut le loisir de considerer à loisir Basilée, qui lui parut si extremement belle de visage & de taille & de si bonne façon, qu'en un instant il en devint espris. |
NOTES: | Page 164. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305825 accreditee |
CONTEXTE: | Aprèes avoir convaincu Gildarde de quitter le couvent dans lequel elle était entrée, pour revenir avec son amant Clodulphe, Caliope y entre elle-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Peu de jours apres que Gildarde fut revenuë en la possession adultere de Clodulphe, Caliope se retira d'entre les bras de Julian, prenant la place de celle qu'elle avait arrachée du pied de l'autel. |
NOTES: | Page 186. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305845 accreditee |
CONTEXTE: | Assailli par les Turcs, le gouverneur de la ville s'empare de traîtres qui allaienyt la livrer aux ennemis. Il les emprisonne et les réduit au cannibalisme. |
COTEXTE ET CITATION: | Il les contraignit de s'entre-manger l'un l'autre, joüans à qui mourroit le premier : si bien que chaque jour il y en avoit un esgorgé que l'on faisoit rostir, & de sa chair les autres se repaissoient par necessité, parce qu'on ne leur presentoit aucune autre nourriture. |
NOTES: | Page 470. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305873 accreditee |
CONTEXTE: | Un des lions que le grand duc de Toscane élève, s’est échappé et s’empare d’un enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Le lyon le saisit donc, & comme cet innocent ne faisoit point de resistance, il s’en ioüoit plustost qu’il ne luy faisoit de mal. Le mere avertie de ce danger où estoit son enfant, y court sans consideration, comme si elle eus testé l’arracher d’entre les pattes d’un mastin. |
NOTES: | Page 55. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305875 accreditee |
CONTEXTE: | Irece et Arteme s’aiment mais ce dernier n’est pas un parti suffisant pour les parents de la jeune fille. Pour sauvegarder sa réputation, elle accepte qu’il l’enlève pour contracter un mariage clandestin ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se laissa aller aux persuasions d’Arteme qui luy promit de l’enlever. Ce rapt. Comme celuy de la Grecque Helene, fut suivy du consentement d’Irece, qui se jetta de cette sorte entre les bras d’Arteme. |
NOTES: | Page 74. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305884 accreditee |
CONTEXTE: | La douleur que cette situation provoque chez Rotilde la conduit à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle prit cela si à cœur, qu’accablée d’ailleurs des battures & des incommoditez qu’elle avoit souffertes dans la prison, & entre les mains du barbare Didime, elle se rendit sous les efforts d’une violente maladie qui n’estoit pas moindre en son esprit qu’en son corps, & sans ceste double batterie elle rendit la place & paya à la nature & au tombeau le tribut que luy doivent tous ceux qui vivent. |
NOTES: | Page 183. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305900 accreditee |
CONTEXTE: | Socion à qui le père de Metrodore avait voulu marier sa fille entre au couvent à la suite du suicide de celle-ci qui a rejoint dans la mort Volcace, l’homme qu’elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à Socion il r’entra dans sa premiere humeur, & s’imaginant que sa recherche qui avoit traversé les chastes affections de ces amants estoit cause de tant de morts & de pitoyables succés il choisit la mort civile, se jettant dedans le cloistre, qui est le vray tombeau des personnes vivantes. |
NOTES: | Page 411. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |