OCCURRENCE: | TT102498 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [Dom Juan croit que la roi d'Ecosse est en train d'espionner une conversation, l'affronte] "Cette réponse aïant porté la colere de Dom Juan jusques au transports, le Comte de Brion eut besoin de tout le pouvoir qu'il s'étoit acquis sur son esprit pour l'empêcher d'en venir aux dernieres extrêmitez. Le Connétable qui étoit matineux, et qui cherchoit le Roi d'Ecosse, étant arrivé heureusement en cet endroit, joignit ses instances à celles de l'Amiral, et obligea le Monarque à se montrer plus sage". |
NOTES: | [(Page & Tome) 246, 3] Cie des Libraires p. 387-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102618 accreditee |
CONTEXTE: | Ce relevé est loin d'être exhaustif mais il met cependant bien en évidence la fréquence de ces nombreux retours au récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Partie 1, p. 59 : "Revenons à Catherine..." Partie 2, p. 74 : "Retournons à notre cuisine..." p. 89 : "Passons à l'autre maison..." Partie 3, p. 149 : "Retournons à moi..." Partie 4, p. 169 : "Revenons..." Partie 5, p. 223 : "Revenons..." |
NOTES: | [(Page) Plusieurs]. Les occurrences sont elles-aussi fort fréquentes dans d'autres romans de forme autobiographique tels que "La Vie de Marianne" du même auteur, ou encore dans "Les Égarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 105112 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune est décrit comme un comédien vaniteux mais aussi ridicule et méchant |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune avait assez d'esprit et faisait assez bien de méchants vers ; d'ailleurs nullement homme d'honneur, malicieux comme un vieil singe, et envieux, comme un chien. Il trouvait à redire en tous ceux de sa profession [...] Je crois qu'il eût aisément laissé conclure qu'il avait été le seul comédien sans défaut [...] Sur ces beaux talents-là, il avait fondé une vanité insupportable, laquelle était jointe à la raillerie continuelle, une médisance qui ne s'épuisait point et une humeur querelleuse qui était pourtant soutenue par quelque valeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1-5, 12-16] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104252 accreditee |
CONTEXTE: | Quelques jours après son arrivée dans sa patrie, l'Amant demande à Julie de le rappeler auprès d'elle et témoigne de son inquiétude sur le sort d'une première lettre qu'il lui a écrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commence à être fort inquiet du sort de ma première lettre ; elle fut écrite et mise à la poste en arrivant ; l'adresse est fidèlement copiée sur celle que vous m'envoyâtes ; je vous ai envoyé la mienne avec le même soin, et si vous aviez fait exactement la réponse, elle aurait dû me parvenir. Cette réponse pourtant ne vient point, et il n'y a nulle cause possible et funeste de son retard que mon esprit troublé ne se figure. |
NOTES: | Tome I, page 115 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 103892 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par la noblesse de caractère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] mais c'était une certaine modestie qui provenait de ce sang noble qui ne peut mentir, et qui comme l'huile surnage les liqueurs vulgaires. [...] A mesure qu'elle croissait en age, la beauté de son corps s'augmentait, et celle de son esprit se découvrait de jour en jour. Sa prudence et sa discrétion étaient admirées, son honnêteté exemplaire, bref c'était un terrain où les vertus se multipliaient abondamment. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 160, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102452 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune prince Riquet à la houppe, qui est très laid, se marie avec la Princesse qui n'a pas beaucoup d'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son Amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos, et qu'au lieu que jusqu'alors elle avait bu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait [...] Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtînt le consentement du Roi son Père. |
NOTES: | P.289 GF, 1991 ; Livre de poche, 1990, p.268-9. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Riquet à la Houppe. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104076 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Contamine jeune veuve, Mlle Babet Fenouil pendant l'exil de Jussy, refusent les beaux partis qui se présentent. Le ton est ironique, un commentaire sur la société comme on en trouve souvent dans la nouvelle de Préchac, qui enchaîne "peut-estre aussi que son grand bien contribuoit a augmenter le nombre de ses adorateurs" (p.8). |
COTEXTE ET CITATION: | Le père de Blanche "qui estoit veuf, & qui songeoit a marier Blanche a quelque personne de condition en luy donnant tout son bien, fit elever sa cadette dans un Couvent, dans le dessein de la faire Religieuse; ce qui obligea plusieurs personnes de qualité, charmées de la beauté & de l'esprit de Blanche, de la demander en mariage". |
NOTES: | [(Page) 7-8] |
SOURCE: | Préchac (Jean de ), Illustre parisienne (L'): histoire galante et véritable. Chez la veuve Olivier de Varennes: Paris, 1679.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104744 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'ai pas bien su l'effet que cela fit sur son esprit. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 72] Propre à l'histoire comique où les relations entre narrateur et personnages sont constamment affirmées et constamment bafouées aussi. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux Chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100794 accreditee |
CONTEXTE: | La première fois que Meilcour voit Hortense de Théville ils sont au bal. Il perçoit sa noblesse malgré son apparence simple. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était mise simplement, mais avec noblesse. Elle n'avait pas en effet besoin de parure; en était-il de si brillante qu'elle ne l'eût effacée? était-il d'ornement si modeste qu'elle ne l'eût embelli? Sa physionomie était douce et réservée; le sentiment et l'esprit paraissaient briller dans ses yeux. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 90] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100264 accreditee |
CONTEXTE: | Description des ruses d'une femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Plus je lui avais reconnu d'esprit, plus je lui soupçonnai d'adresse. " (p.94) "Son caractère, formé à l'intrigue par une longue expérience du sérail, trouva de quoi s'employer agréablement dans tout ce qui pouvait servir à la venger." (p.166) "Tous les degrés d'adresse par lesquels une femme tend à son but. "(218) "Elle a poussé la malignité jusqu'à faire examiner soigneusement mon lit. " (p.289) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104536 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde apprend le mariage projeté d'Artambert, qui l'avait déjà épousée secrètement |
COTEXTE ET CITATION: | Il me passoit cent résolutions violentes dans l'esprit, dont la moindre étoit de m'en aller à l'Isle de Thule, et d'y poignarder Artambert, jusques dans les bras de sa nouvelle Epouse ; mais ne jugeant pas que ma grossesse me pût permettre d'exécuter tous ces desseins.... |
NOTES: | [(Page) 413] Slatkine p.510, vol. 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100642 chantier |
CONTEXTE: | Comparant le portrait physique d'Abigail et le portrait moral de Josebeth (qu'il a en mémoire), Villeneuve conclut à la légèreté et à la fourberie de la première. Le portrait "moral" que conserve Villeneuve à l'esprit est bien plus complexe - et complet - que l'image du visage d'Abigail. D'autre part, il connaît bien Abigail, ne serait-ce qu'indirectement (par Salomonne). |
NOTES: | [(Page) 207-208] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103196 chantier |
CONTEXTE: | La Rancune appuya les raisons de Ragotin par d'autres aussi ridicules et se mit par là si bien dans son esprit que Ragotin l'emmena souper avec lui. |
NOTES: | [(Partie & Page) v.I, ch.10, 106 GF] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101110 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Callirhoé est perçue (beauté divine, esprit manières) alors qu'elle est vendue comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | " Il est impossible qu'une personne soit belle sans être née libre (...). Je te disais bien qu'elle n'était pas une esclave; et je te prédis même qu'elle est de grande naissance (...). A Callirhoé: "Tu ne saurais rien nous dire sur toi-même d'aussi noble que ce que nous disent tes regards". |
NOTES: | [(Page) p. 78-82 ed. Mo] p. 78-82 ed. Molinie |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100428 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour pour Adélaïde, qui appartient à une branche familiale rivale, constituent l'essentiel du roman. |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "J'avois besoin d'être seul pour jouir de mon trouble et d'une certaine joie qui, je crois, accompagne toujours le commencement de l'amour. Le mien m'avoit rendu si timide, que je n'avois osé demander le nom de celle que j'aimois; il me sembloit que ma curiosité alloit trahir le secret de mon coeur: <CITATION> mais que devins-je quand on me nomma la fille du comte de Lussan! Tout ce que j'avois à redouter de la haine de nos pères se présenta à mon esprit; mais de toutes les réflexions, la plus accablante fut la crainte que l'on eût inspiré à Adélaïde (c'étoit le nom de cette belle fille) de l'aversion pour tout ce qui portoit le mien CITATION>". |
NOTES: | Voir aussi Roméo et Juliette. Edition: Oeuvre de Mesdames de Fontaines et de Tencin. Paris: Garnier Frères, 1864. (près du début du récit) |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104970 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus est amoureux de Terentia, et croit qu'Ovide est son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis Ovide descendre par ce même degré, qu'on m'avoit dit être la route des amans favorisez. Faut-il s'étonner, Seigneur,si je ne gardai aucun sens froid dans une occasion si propre à me le faire perdre, et si je tâchai à me venger sur Ovide d'une trahison que je ne pouvois reprocher à Terentia ? Phedre m'écrivit le lendemain, et me blâmant de l'éclat que j'avois fait, m'assura qu'il me perdoit dans l'esprit de sa Maîtresse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 473, 2] Cie des Libraires p. 278 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105240 accreditee |
CONTEXTE: | Marianne décide de se retirer du monde. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Et d'ailleurs, Marianne était retirée du monde, situation qui rend l'esprit sérieux et philosophe CITATION>. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100210 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur a fixé un rendez-vous à une dame. Mais il a préféré le lendemain s'informer sur l'inconnue plutôt que d'aller à ce rendez-vous. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me ressouvins en chemin du rendez-vous que m'avait donné Mme de Lursay mais outre qu'il ne paraissait pas alors aussi charmant que la veille, je ne me sentais pas assez de tranquillité d'esprit pour le soutenir. |
NOTES: | L'indication de page renvoie à l'édition GF de 1985. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100024 accreditee |
CONTEXTE: | Pour tromper le vieux serviteur qui la mène au couvent, Manon fait passer des Grieux pour son cousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Son vieil Argus étant venu nous rejoindre, mes espérances allaient échouer si elle n'eût eu assez d'esprit pour suppléer à la stérilité du mien. Je fus surpris, à l'arrivée de son conducteur, qu'elle m'appelât son cousin et que, sans paraître déconcertée le moins du monde, elle me dît que, puisqu'elle était assez heureuse pour me rencontrer à Amiens, elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent, afin de se procurer le plaisir de souper avec moi. J'entrai fort bien dans le sens de cette ruse. |
NOTES: | [(Partie Page) 21] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102644 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire d'Arimant, qui essaie inutilement de se faire aimer de l'insensible Junie. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin, j'ay voulu éprouver si les occupations de la Guerre dissiperoient les idées de l'Amour; et l'esprit de revolte contre Rome que j'avois pris de mon pere, ne me permettant pas de me mettre dans les Troupes Romaines, j'ay été envelopé dans les malheurs d'un contraire parti. |
NOTES: | [(Page & Tome) 504, 2] Cie des Libraires p. 404-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200104 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique pourquoi il a différé le récit de la fin de son rêve. Il considère la question du problème de l'écriture. |
COTEXTE ET CITATION: | Soupçonnerait-on un contemplateur des choses humaines, un homme âgé qui doit être raisonnable, tranchons le mot, un philosophe, le soupçonnerait-on de s'être dégoûté d'écrire seulement parce qu'il y a des gens dans le public qui méprisent ce qu'il fait? Voilà pourtant l'origine de ce dégoût. N'est-ce pas là un louable motif de silence? Quelle misère que l'esprit de l'homme! |
NOTES: | P. 142-143. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200199 accreditee |
CONTEXTE: | Chah-Jehan, sultan oriental, entretient des relations incestueuses avec sa fille Begum-Saheb. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour ce qui est des filles, <citation>Begum-Saheb etoit tres-belle, avoit beaucoup d'esprit, & son pere l'aimoit passionnement : Le bruit couroit même qu'il l'aimoit jusques à un point qu'on a de la peine à s'imaginer,citation> & disoit pour excuse, que selon la decision de ses Mullahs, ou Docteurs de sa Loi, il seroit bien permis à un homme de manger le fruit d'un arbre qu'il auroit planté [...] |
NOTES: | P. 16. Voir aussi TUER RIVAL PAR JALOUSIE. |
SOURCE: | Bernier, François, Voyages. Chez Paul Marret: Amsterdam, 1710. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305355 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une promenade faite en l’absence de M. de Wolmar à Meillerie où Julie et lui ont vécu des moments heureux, St. Preux est submergé pour un moment des projets par l’émotion et les tentations funestes qu’elle provoque. |
COTEXTE ET CITATION: | Bientôt je commençai de rouler dans mon esprit des projets funestes, et dans un transport dont je frémis en y pensant, je fus violemment tenté de la précipiter avec moi dans les flots, et d’y finir dans ses bras ma vie et mes longs tourments. |
NOTES: | T. II, p. 143 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305359 accreditee |
CONTEXTE: | Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur ; la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m’échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée. |
COTEXTE ET CITATION: | Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur ; la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m’échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée. |
NOTES: | T. I, p. 139 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305543 accreditee |
CONTEXTE: | Submergée par la souffrance, Mme de Thémines fuit son amant infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire". |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305557 accreditee |
CONTEXTE: | Diane résiste au projet de sa mère de lui faire épouser Paris. En fait son amant Silvandre va se révéler être le véritable Paris et le faux Paris être le frère de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | -Madame, répondit froidement Diane (feignant d'estre aussi malade du corps qu'elle l'estoit de l'esprit) l'estat ou je suis vous devroit plustost faire penser à me choisir un cercueil, qu'un mary, je me sens si proche du trespas, que je ne sçaurois plus avoir de consideration pour ce qui regarde le monde. |
NOTES: | V, 10, p. 425-426. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305569 accreditee |
CONTEXTE: | Lettre de Mme de Thémines au Vidame. Elle fuit son amant infidèle pour trouver une punition à la mesure de la faute. |
COTEXTE ET CITATION: | Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire. Je voulus avoir du temps pour résoudre de quelle sorte j'en devais user avec vous. |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305721 accreditee |
CONTEXTE: | Un domestique qui subissait des moqueries et insultes à cause de la grossièreté de ses manières, est pris d'une rage vengeresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Tirant un grand couteau qu'il portait, il lui en donne dans l'estomac, lui saute à la gorge et la lui coupe. De ce pas, possédé du malin esprit, il remonte et, trouvant l'autre servante en la salle, lui en fait autant et, continuant en sa brutale vengeance, va en la chambre et tue la fille aînée et uen petite soeur qu'elle avoit, avec un petit frère qui n'avait que cinq ans. |
NOTES: | Page 72. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305736 accreditee |
CONTEXTE: | L'infâme Macrobe manifeste ouvertement son attachement à Silvane qu'il fait vivre en concubinage dans la maision qu'il partage aevc sa femme légitime Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Je laisse à dire, pour n'infecter l'esprit d'un lecteur d'imaginations moins honnêtes, les caresses impudiques qu'il faisait à Silvane en la présence de Gondène pour faire mourir celle-ci de dépit ; et quand elle pensait détourner ses yeux de ces spectacles qui lui crevaient le coeur, il la contraignait de les ouvrir afin que sa vue fût souillée de ses vilenies. |
NOTES: | Page 133. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305783 accreditee |
CONTEXTE: | La femme de Mapril est allée retrouver dans son lit Euprepe dont elle est amoureuse. Réveillé par ses caresses, il croit qu'il s'agit d'un mauvais esprit, tire un coup de pistolet et la tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Mapril voyant qu'il y alloit de sa reputation, dit au contraire que c'est Euprepe qui a voulu violer sa femme. |
NOTES: | Page 363. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305831 accreditee |
CONTEXTE: | Ligorio un vieillard jaloux de sa très jeune femme décide de se tuer pour mettre fin à son tourment et de l'entraîner dans la mort avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il se resout de mourir & de finir toutes ses douleurs & ses tourments d'esprit & de corps par une mort : mais il veut que celle qui est la compagne de son lict le soit encorede sa sepulture, & la traisner apres soi aux champs Elisées pour y pratiquer l'amour sans douleur & sans jalousie, sous les mirtes verdoians que les poëte sy plantent. |
NOTES: | Page 201. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305884 accreditee |
CONTEXTE: | La douleur que cette situation provoque chez Rotilde la conduit à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle prit cela si à cœur, qu’accablée d’ailleurs des battures & des incommoditez qu’elle avoit souffertes dans la prison, & entre les mains du barbare Didime, elle se rendit sous les efforts d’une violente maladie qui n’estoit pas moindre en son esprit qu’en son corps, & sans ceste double batterie elle rendit la place & paya à la nature & au tombeau le tribut que luy doivent tous ceux qui vivent. |
NOTES: | Page 183. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |