OCCURRENCE: | 100976 accreditee |
CONTEXTE: | Une enfance partagée fait naître l'amour d'Oriane et d'Amadis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or ainsi que cy devant vous a esté récité, ceste jeune princesse Oriane fille du Roy Lisuart, estoit demeurée avec la royne d'Escoce pour se rafraischir, attendant que le Roy son pere la renvoyast querir : et luy faisant la royne toutes les gratieusetez dont elle se povoit adviser luy dit : <CITATION>M'Amye, je veulx desormais que le Damoysel de la mer vous serve (...). Ce que l'infante Oriane accepta voluntiers, et de faict de cette acceptation s'imprima en l'esperit du Damoysel, de telle sorte que jour de sa vie il n'eut envie d'en servir ou aymer aultre, et à elle depuis eut tousjours le cueur.CITATION>" |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 44, 5] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305791 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Colmat qui a marié sa jeune maîtresse au fils d'un de ses fermiers, est jaloux de l'affection qu'elle témoigne à son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Soit qu'il s'aperceust que ceste femme dont il estoit fol tournoit toutes ses affections du côté de celui qu'il lui avoit donné pour mary & qu'elle supportast sa presence aevc peine, il en devint tellement jaloux qu'il l'enferma dans une chambre en sa maison des champs, & ayant faict escarter ce mary, il empeschoit tant qu'il pouvoit qu'elle ne le vist. |
NOTES: | Page 45. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux Chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102302 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme trahit son soupirant, le livrant à un autre chevalier (son amant) qui le blesse. Le Damoysel secourt le chevalier soupirant, après que la femme a même "mis ses mains dans les plaies" du soupirant pour hâter sa mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ceste nuict dernière m'a faict ung tour vilain et lasche. (1, 5, 55) |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 55, 5] Livre 1 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100756 accreditee |
CONTEXTE: | Des gentilhommes vont au secours de dames en danger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le pauvre homme qui avoit sa part de la paour leur dit que c'estoient mauvays garsons qui venoient prendre leur part de la proye qui estoit chez leur compaignon bandoullier; parquoy les gentilz hommes incontinant prindrent leurs armes et avecq leurs valetz s`en allèrent secourir les dames pour lesquelles ilz estimoient la mort plus heureuse que la vie après elles. [...] Le pauvre gentilz homme, voyant le secours que ces deux luy avoient faict, après les avoir embrassé et remercié les pria de ne les habandonner poinct, qui leur estoit requeste fort aisée." |
NOTES: | [(Page) 3 prologue ] Navarre Heptaméron Prologue p 3 Classiques Garnier p. 3 GF |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | SB200130 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Elle, qui estoit de bon esperit, le voyant au hault du degré, luy donna ung coup de pied par le ventre et, en luy disant: "Devallez, devallez, monsieur!" le gecta du hault en bas; dont le pauvre beau pere fut si honteulx, qu'il oblia le mal qu'il s'estoit faict a cheoir, <citation>et s'enfouyt le plus tost qu'il peut hors de la ville, car il pensoit bien qu'elle ne le celeroit pas a son mary.citation> Ce qu'elle ne feit, ne au Conte ne à la Contesse; par quoy le Cordelier ne se osa plus trouver devant eulx. |
COTEXTE ET CITATION: | Le cordelier essaye d'abuser de la femme de son hôte, mais celle-ci se défend et réussit à l'éloigner. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 46, p. 309. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305705 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Conte premier, par Madame Mélibée |
COTEXTE ET CITATION: | En la ville de Tholose naguiere demeuroit ung riche et tresopulant homme nommé Pyralius, lequel avoit pour espouse une moult belle Damoiselle qu’on appelloit par nom madame Rosemonde Chiprine. A cestuy Pyralius certes villain de meurs et non assez apte pour servir une si jeune Dame telle qu’estoit la dame Rosemonde au faict et lucte du delicieux amour, la naturelle chaleur par longues maladies estoit faillye et jà estaincte par le merite de ses longs et vieulx ans, et oultre ce, se trouvoit si difforme et malheureux en beaulté qu’il ressembloit plustost quelque monstre que non pas homme humain […]. |
NOTES: | Pages 47-48. |
SOURCE: | Flore Jeanne, Contes amoureux. Saint-Étienne: Université de Saint-Étienne, 2005.Éd. R. Reynolds-Cornell |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305757 accreditee |
CONTEXTE: | Le serviteur chargé de guider un marchand de Lucques à travers la France pour le conduire à Rouen, ne résiste pas à la tentation de le tuer pour le voler. |
COTEXTE ET CITATION: | Cettuy-ci sçachant que le Lucquois estoit chargé beaucoup d'or & de bons papiers, fut sollicité par celuy qui tente, d'attenter sur la vie de ce marchand, & de faire sa fortune de sa despoüille. Et de faict, il executa son mauvais dessein sur la montaigne d'Argentueil, favorisé de la solitude du lieu, comme aussi du mauvais temps & de la pluye qui faisoit lors qu'il commit ce meurtre. |
NOTES: | Page 60. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305809 accreditee |
CONTEXTE: | Lavivia raconte à son gendre comment elle a échangé sa fille avec celle du seigneur Dom Antonio Fiori qu'il a épousée sans le savoir, tandis que sa fille à elle qui passait pour celle de ce seigneur vient d'être enlevée et épousée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce gentil-homme, qui est le Signor Joan-Matheo Petrucci, s'estant insinué aux bonnes graces d'Ambrosine, qui haïssoit à mort celui que son pere lui vouloit donner, la sçeut gaigner jusques à ce point, qu'elle se laissast enlever : ce qu'il a faict, l'ayant emmenée à Reggio, où il l'a publiquement espousée. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305839 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir tué le valet de la maison, des brigands attaquent la maîtresse et sa fille pour voler le coffre de mariage de cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Cela faict ils montent en haut, tuent la mere & la fille, & desrobent tout ce qu'ils trouverent de bon dans ceste maison. |
NOTES: | Page 429. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305842 accreditee |
CONTEXTE: | Le frère d'un marchand, volage et dépensier, le tue pour le voler. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme ils estoient par le chemin ce traistre compagnon ayant choisi le temps & le lieu à son advantage, descharge son pistolet dans la teste du marchand & le tuë sur place. Cela faict, il le foüille, luy prend son argent, & s'en va par l'Alemagne tant qu'il dura. |
NOTES: | Page 440. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |