OCCURRENCE: | 105036 accreditee |
CONTEXTE: | Ardélie ne se donnera à Timoléon que si Théocrite lui en donne la permission ; si elle ne peut donner à Théocrite ce qui est à lui, elle tâchera de ne pas enrichir un autre du bien de Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce n'est pas que je n'aïe lieu de croire que cette violence m'arrachera la vie, mais que fais-je aussi bien de cette vie infortunée, qui n'est que le rebut de la fortune, et l'objet des caprices du destin ? |
NOTES: | [(Page & Tome) 362, I] Cie des Libraires p. 395 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103252 accreditee |
CONTEXTE: | Tucamène tente de forcer son domestique à empoisonner Clorante. |
COTEXTE ET CITATION: | Tu sais que je t'ai toujours mieux traité que les autres : mais penses-tu que le refus que tu fais d'exécuter mon projet demeure impuni ? Non, non, n'espère pas [...] que (?) je te laisse en etat d'en abuser. |
NOTES: | [(Page& Partie) 81, II] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chef des eunuques noirs raconte à Usbek ce que lui a dit le premier eunuque lorsqu'il est venu au sérail d'un autre maître. |
COTEXTE ET CITATION: | J'use du pouvoir qu'il [notre maître] m'a donné sur vous: c'est lui qui vous châtie, et non pas moi, qui ne fais que prêter ma main. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 133, 64] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 102574 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène qui soupçonne Clorante d'être l'amant de Clarice, sa prisonnière, tente de s'en débarasser en l'empoisonnant. Mais le domestique chargé de la tâche reconnaît Clorante comme le fils de son ancien maître. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah! Seigneur dit cet homme, quoi! C'est vous que j'ai servi autrefois ? Je me souviens encore de vos bontés, et de la récompense que vous me donn¸ates quand je sortis de votre maison. Gardez-vous bien, seigneur, de toucher à aucun de ces mets Ô dieux ! s'écria Clorante, que me fais-tu penser ? Les aurait-on apprêtés pour me faire mourir ? |
NOTES: | [(Page) Tome II, 79] Cette tentative est le résultat d'une jalousie mal placée: Clorante n'aime pas Clarice. Il a cependant l'intention de la faire s'évader. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104156 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune Gète explique qu'il a voulu tuer Lentulus parce que celui-ci a pris son frère prisonnier, et va l'envoyer à Rome pour être gladiateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah, poursuivit le jeune homme, dont la rage s'augmentoit par cette réflexion, est-il possible qu'après cet acte d'inhumanité je te voïe, je te parle, et que je ne venge pas sur ta personne odieuse l'injure que tu fais au sang d'Herennius ? En prononçant ces mots le téméraire Gete voulut se jetter sur moi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105212 accreditee |
CONTEXTE: | La Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert se poignarde, mais elle ne mourra pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Grands Dieux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fais pour obeïr à ma destinée ; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignard de sa manche, et se l'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le temps de courir à son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 437-8]. Slatkine tome 1, p. 516-7 Cf. mariage forcé |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104658 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse trouve Dom Pèdre avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Alphonse] mit d'abord l'épée à la main, et me criant d'en faire autant : C'est aujourd'huy, ajoûta-t'il, que tu me feras raison des injures que tu fais à nôtre famille. Je ne voulois point tirer l'épée contre le frere d'Isabelle ; et dans la fureur où il étoit, ce respect m'eut peut-être été funeste, si la courageuse Isabelle se jettant à son frere, et la fille qui l'accompagnoit ayant suivi son exemple, ne l'eussent arrêté. Il me faisoit mille reproches à cette pauvre fille, et j'avois une peine extrême à les souffrir ; mais elle me faisoit signe de me retirer, et me le commanda enfin si absolument, que je fus contraint d'obéïr. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260, 2] Cie des Libraires p. 528 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101448 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sauvage, rend moy la bague que tu as eu de ma maîtresse, plustot par fortune, que par merite; de ta vie, si tu es si fou de la disputer avec moy. Pistion jettant son masque à terre [...] tourne le visage à Acoubar, et lui dict : Acoubar, je seray quitte de l'honneur que tu me fais [...]ils se battirent fort furieusement. Mais enfin Pistion qui avoit sur la valeur de son ennemi, Mars & l'Amour pour advantage, le jette d'un coup mortel à terre. |
SOURCE: | Perier (Antoine du), Amours de Pistion et de Fortunie (Les). Paris, 1601.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103800 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin est à plusieurs reprises séparé de Nicolette à cause de l'opposition de ses parents à son mariage avec elle. Chaque fois, il réagit en se lamentant. |
COTEXTE ET CITATION: | Qant or voit li quens Garins de son enfant Aucassin Qu'il ne pora departir de Nicolete au cler vis, en une prison l'a mis en un celier sosterin qui fu fais de marbre bis. Quant or i vint Aucassins, dolans fu, ainc ne fu si ; a dementer si se prist si con vos porrés oïr. |
NOTES: | [(Page) 74] On retrouve la même situation à plusieurs reprises dans le texte, aux pages 80, 82, 116, 154. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104442 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune Gète explique qu'il a voulu tuer Lentulus parce que celui-ci a pris son frère prisonnier, et va l'envoyer à Rome pour être gladiateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah, poursuivit le jeune homme, dont la rage s'augmentoit par cette réflexion, est-il possible qu'après cet acte d'inhumanité je te voïe, je te parle, et que je ne venge pas sur ta personne odieuse l'injure que tu fais au sang d'Herennius ? En prononçant ces mots le téméraire Gete voulut se jetter sur moi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103178 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il jugera tout d'un coup qu'en déclarant (les faits) avec cette franchise, j'étais sûr d'en effacer bientôt l'impression par un autre aveu. "Je ne fais cette question que pour avoir l'occasion de répondre qu'on me trouvera aussi sincère dans mes doutes et dans mes soupçons que je l'ai été dans mes éloges." |
NOTES: | [(Page) 55, 236 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102898 accreditee |
CONTEXTE: | Tucamène tente de forcer son domestique à empoisonner Clorante. Il le menace. |
COTEXTE ET CITATION: | "Tu sais que je t'ai toujours mieux traité que les autres: <CITATION>mais penses-tu que le refus que tu fais d'exécuter mon projet demeure impuni? Non, non n'espère pas [...] je te laisse en état d'en abuserCITATION>". |
NOTES: | [(Page& Partie) 81, II] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 200149 accreditee |
CONTEXTE: | Revenu à la raison, Yvain se reproche de n’avoir pas respecté le délai d’un an fixé par Laudine pour revenir de sa campagne de tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Au revenir mout fort se blasme De l’an que trespassé avoit, Pour quoi sa dame le haoit. Et dit : “Que fait qu’il ne se tue, Cis las qui joie s’est tolue ? Que fais je, las, qui ne m’ochi ? Dès qu’il revient à lui, il se fait de très graves reproches pour avoir dépassé le délai d’un an, ce pourquoi sa dame l’avait pris en haine. Et il dit : “Qu’est-ce qu’il attend pour se tuer, ce misérable qui s’est ravi toute joie ? Qu’est-ce que j’attends, misérable, pour mettre fin à mes jours ? |
NOTES: | P. 268, v. 3524-3529 ; trad. p. 269. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200228 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre 12 de la Première Partie le narrateur fait une remarque explicite à propos de ses procédés de composition. |
COTEXTE ET CITATION: | Un Chapitre attire l'autre et [...] je fais dans mon Livre comme ceux qui mettent la bride sur le col de leurs chevaux et les laissent aller sur leur bonne foy. |
NOTES: | Romanciers du XVIIe siècle, éd. A. Adam, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1958, p. 575. |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104610 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D’abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | P.230-231 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 305367 accreditee |
CONTEXTE: | À la suite du reproche de Julie que sous l’emprise de la boisson (T. I, p. 188), il ne maîtrise plus ses propos, St. Preux lui déclare qu’il renonce à boire du vin. |
COTEXTE ET CITATION: | J’abjure, je déteste un forfait que j’ai commis, puisque tu m’en accuses, mais auquel ma volonté n’a point de part. Que je vais l’abhorrer, cette fatale intempérance qui me paraissait favorable aux épanchements du cœur, et qui put démentir si cruellement le mien ! J’en fais par toi l’irrévocable serment, dès aujourd’hui je renonce pour ma vie au vin comme au plus mortel poison. |
NOTES: | T. I, p. 192. Julie répond en l’engageant à une conduite plus mesurée. Le motif des bienfaits d’un usage modéré du vin se retrouve aux t. I, p. 202 et II, p. 168, 239. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305477 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi et la reine décident de faire croire à leur fils Floire que son aimée Blanchefleur est morte : ils espèrent ainsi les séparer définitivement. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait ele, a moi entent : car faisons faire un tomblel gent, fais soit de marbre et de cristal, et d’or et d’argent li esmal. “Morte est Blanceflor”, ce dirons et nostre fil conforterons.” |
NOTES: | P. 33, v. 543-547. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305486 accreditee |
CONTEXTE: | Test de virginité que fait passer l’amiral de Babylone aux jeunes filles de son harem. celle qui échoue est jetée à l’eau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant li amirals veut coisir, ses puceles i fait venir au ruissel de la fontenele dont de fin or est la gravele ; quant passer doivent le canal qui fais est d’or et de cristal, outre en vont ordeneement et il au passer molt entent et a sa gent i fait entendre. Grant merveille i puet on aprendre, car quant il i passe pucele, lors est li eve clere et bele ; au trespasser de feme eüe l’eve en est lués tote meüe. |
NOTES: | P. 72, v. 2059-2072. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |