OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105112 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune est décrit comme un comédien vaniteux mais aussi ridicule et méchant |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune avait assez d'esprit et faisait assez bien de méchants vers ; d'ailleurs nullement homme d'honneur, malicieux comme un vieil singe, et envieux, comme un chien. Il trouvait à redire en tous ceux de sa profession [...] Je crois qu'il eût aisément laissé conclure qu'il avait été le seul comédien sans défaut [...] Sur ces beaux talents-là, il avait fondé une vanité insupportable, laquelle était jointe à la raillerie continuelle, une médisance qui ne s'épuisait point et une humeur querelleuse qui était pourtant soutenue par quelque valeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1-5, 12-16] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105344 accreditee |
CONTEXTE: | Pour protéger son enfant d'un père prêt à tuer une fille, une mère élève sa fille en garçon. Iphis reste ignorante de son sexe. La veille de son mariage, les dieux changent la fille en garçon. |
COTEXTE ET CITATION: | Ie voudrois que vous fussiez heureusement délivrée de ce poids que vous portez depuis prés de neuf mois. Mais ie tremble de peur que ce ne soit vne fille, et que ie sois obligé de faire le bourreau, plutost que le pere, et de donner la mort à ce que i'ay donné la vie. [... Il faisait] assez paroistre par son ton de voix, et par son départ subit, qu'il ne vouloit point de replique, et qu'il avoit donné vn ordre qu'il sauroit bien faire executer.Telethuse ne laisse pas de desobeïr, et déguise à son mary le sexe de son enfant, et le fait passer pour masle, et l'éleue sous le nom d'Iphis qui estoit aussi bien vn nom d'homme que de fille, car il auoit esté celuy de son grand pere. |
NOTES: | [(Tome&Livre&Page) II, partie III, I, 45-7] "L'histoire d'Iphis" est une nouvelle encadrée. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 100134 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', le Prince ne sachant encore à quel parti il devra se rallier et craignant de tomber entre les mains de ses ennemis, cache son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne se découvrait pas non plus qu'elle [...]il se faisait seulement passer pour un gentilhomme de qualité. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) Aronde, 385-386] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102736 accreditee |
CONTEXTE: | Josebeth reçoit Villeneuve chaussée de brodequins à la romaine, pour ressembler à ses héroïnes préférées: Eudoxe et Cléopatre. Le texte rapporte que l'amant (en puissance) sourit lorsqu'il voit cet accoutrement , ce qui offense la belle Juive, car elle prend ce sourire pour un indice qu'il croit être sur le point d'arriver à ses fins. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils étaient de peau d'Espagne couleur de musc, piqués d'or et lacés depuis le bout du pied d'un double ruban incarnat, qui faisait plusieurs boucles vers le milieu de la jambe, où commençait à paraître un bas de soie de même couleur. |
NOTES: | [(Page) 154-5] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104596 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", un jeune homme doit partir du couvent à cause de sa santé fragile. Son frère adoptif prendra volontiers sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Anatole fut reçu entre les Augustins Reformés pour faire son an d'épreuve sous l'habit de novice. Son courage plus grand que ses forces, lui faisait trouver de la vigueur dans ses faiblesses. Mais en fin la nature trop débile succomba sous le poids de l'autorité, et après avoir été quelques mois dans l'infirmerie, il fut au regret des religieux [...] et contre son gré renvoyé chez lui et congédié du cloître . |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 326-327, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103560 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'étendait à plat ventre sur un lit,je m'asseyais entre ses jambes, et là, armée d'une aiguille et d'une demie-aune de gros fil ciré, je lui cousais exactement l'anus tout autour; et la peau de cette partie était chez cet homme tellement dure et tellement fait au coup d'aiguille, que mon opération n'en faisait pas sortir une goutte de sang. Il se branlait lui-même pendant ce temps-là, et déchargeait comme un diable au dernier coup d'aiguille. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 116-7, 2, 24e journée] |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103184 accreditee |
CONTEXTE: | La fille console la mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Destin finit son histoire; et après avoir consolé quelques temps Mademoiselle de l'...toile que le souvenir de ses malheurs faisait alors autant pleurer [...]." "Roquebrune demeura avec l'...toile et Inézilla qui consolaient la Caverne le mieux qu'elles pouvaient. |
NOTES: | [(Partie & Page) 157, 188] (p. 188) pages dans la coll. Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 200214 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Mme de Chartres, Mme de Clèves refuse de paraître à la cour. Pour ne pas avoir à s'y rendre en son absence, M. de Nemours feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Nemours était désespéré de ne la voir presque plus; et, sachant qu'il ne la trouverait dans aucune assemblée et dans aucun des divertissements où était toute la Cour, il ne pouvait se résoudre d'y paraitre; il feignit une grande passion pour la chasse et il en faisait des parties les mêmes jours qu'il y avait des assemblées chez les reines. <CITATION>Une légère maladie lui servit longtemps de prétexte pour demeurer chez lui et pour éviter d'aller dans tous les lieux où il savait bien que Mme de Clèves ne serait pasCITATION>. |
NOTES: | Page 295. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104650 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène croit Clorante mort. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le voilà donc [Clorante] hors d'état, s'écriat-il [Turcamène], de me disputer Clarice; il faisait tout son appui, il faudra qu'elle cède: je verrai désormais les plus douces faveurs succéder au mépris le plus opiniâtre. <CITATION>Quel plaisir maintenant de triompher d'elleCITATION>!" |
NOTES: | [(Page& Partie) 85, II] Le narrateur qualifie ce plaisir d'"affreux". Variation de l'amant tortionnaire. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305544 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Anjou fuit la présence de la princesse de Montpensier dont il a détecté l'amour pour le duc de Guise. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il s'attendrit, en considérant la beauté de la princesse et la perte qu'il faisait en perdant l'espérance d'en être aimé, de sorte que, sans attendre sa réponse, il sortit du bal, feignant de se trouver mal, et s'en alla chez lui rêver à son malheur. |
NOTES: | P. 20 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305735 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle "L'Impudent adutère" qui présente Macrobe et les indignités qu'il fait subir à sa femme Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Résolue donc de souffrir toute sorte d'extrémités plutôt que de perdre la qualité qu le faisait marcher sans rougir et la tête levée devant le monde, elle en vint jusque-là de fermer des yeux à toutes les échappées de son mari. |
NOTES: | Page 131. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305736 accreditee |
CONTEXTE: | L'infâme Macrobe manifeste ouvertement son attachement à Silvane qu'il fait vivre en concubinage dans la maision qu'il partage aevc sa femme légitime Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Je laisse à dire, pour n'infecter l'esprit d'un lecteur d'imaginations moins honnêtes, les caresses impudiques qu'il faisait à Silvane en la présence de Gondène pour faire mourir celle-ci de dépit ; et quand elle pensait détourner ses yeux de ces spectacles qui lui crevaient le coeur, il la contraignait de les ouvrir afin que sa vue fût souillée de ses vilenies. |
NOTES: | Page 133. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |