OCCURRENCE: | 100448 chantier |
CONTEXTE: | Les deux filles du roi de Kufeh, Modeh et Gulpenhe, sont une métaphore de la femme dans ce qu'elle a de moins rationnel et de plus dangeureux (pour l'homme): Modir est capricieuse et changeante à un point tel qu'elle en devient une menace. Gulpenhe prend au piège les hommes en les faisant conduire à travers un labyrinthe dans un site appelé la Plaine de Satieté, qui fait perdre le goût des plaisirs. |
NOTES: | [(Page) 2.91] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100976 accreditee |
CONTEXTE: | Une enfance partagée fait naître l'amour d'Oriane et d'Amadis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or ainsi que cy devant vous a esté récité, ceste jeune princesse Oriane fille du Roy Lisuart, estoit demeurée avec la royne d'Escoce pour se rafraischir, attendant que le Roy son pere la renvoyast querir : et luy faisant la royne toutes les gratieusetez dont elle se povoit adviser luy dit : <CITATION>M'Amye, je veulx desormais que le Damoysel de la mer vous serve (...). Ce que l'infante Oriane accepta voluntiers, et de faict de cette acceptation s'imprima en l'esperit du Damoysel, de telle sorte que jour de sa vie il n'eut envie d'en servir ou aymer aultre, et à elle depuis eut tousjours le cueur.CITATION>" |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 44, 5] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103204 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II fait arrêter et emprisonner son fils, le soupçonnant de trahison et d'hérésie. Il livre à l'inquisition tous les papiers qu'il a saisis dans la chambre de don Carlos, faisant les inquisiteurs juges entre son fils et lui. |
NOTES: | [(Page) 349-51] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102524 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste s'adresse à Carmante. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais enfin, le lendemain de la fête de Pan, Nicostrate s'étant levé fort matin, il rencontra le Roy, qui se faisant un plaisir de vous surprendre dans vôtre solitude, vous cherchoit dans la forêt de Diane. Il étoit seul ; et Nicostrate l'appercevant entre les arbres sans être apperçû de lui, vous pouvez juger qu'il ne manqua pas une occasion si belle. Il lui décrocha un trait, qu'il avoit pris par hazard pour chasser en se promenant ; et le mauvais destin de Palans fut tel, qu'un d'un seul coup Nicostrate le priva de vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 523-4] Cie des Libraires p, 523-4 Slatkine : 1,394 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104990 accreditee |
CONTEXTE: | Cléonice vient de donner sa foi à Célidor. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! ingrate, il ne la recevra jamais, s'écria le furieux Artambare, en se faisant voir et en se jettant dans le cabinet l'épée à la main. Je vais vous épargner cette injustice, et il mourra, le traître, avant que de m'arracher la foi de Cleonice. Artambare prononçoit ces parolles avec tant de vehemence, et la rage qui le transportoit les lui avoit fait dire si long-tems avant qu'il fût en état de les executer, qu'il n'avoit pas esté difficile à Celidor d'éviter l'effet de cette menace. Il s'estoit jetté à quartier, derriere un des pilliers de verdure qui formoient le cabinet, il se saisit de l'aviron d'une Gondole peinte et dorée qui voguoit sur le Canal, et dont l'Equipage étoit par hazard dans cet endroit, et ne voulant pas se mettre dans le danger de tuer le General du parti de Cleonice en tirant l'épée, il déchargea un si grand coup de cet aviron sur l'épée d'Artambare qu'il la brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.523-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102510 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi maltraite sa maîtresse Diane parce qu'il devine qu'elle attendait son amant, le duc de Parme. |
COTEXTE ET CITATION: | [Diane, surprise par le roi quand elle attendait son amant, le duc de Parme, essaie de réparer le mal. Mais le roi]" se démesla de ses embrassemens, qu'il regardoit alors comme d'une couleuvre, ou de quelque chose de plus dangereux encore; et la rage dont il étoit transporté luy faisant oublier la moderation deue à sa dignité, on tient qu'il commença sa vengeance par quelques coups de poing, et qu'il témoigna vigoureusement dans cette rencontre, que tous Monarques sont hommes, si-tôt qu'ils deviennent Amans". |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, 3] Cie des Libraires p. 98-99. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103426 accreditee |
CONTEXTE: | Blanche aime Samuel (prince incognito) et cet amour la rend "hardie" . |
COTEXTE ET CITATION: | P. 38-9"...faisant reflexion qu'il étoit honteux à une personne de son sexe de faire des avances à un jeune homme, sa pudeur l'empêchoit de s'expliquer davantage : <CITATION> neanmoins l'amour qui est ingenieux luy inspira d'exercer par de petites épreuves ce coeur si neuf.. CITATION>;" p 44 "...accoutuma insensiblement Samuel à parler d'amour" p. 70-71 Samuel " <CITATION>s'aplaudit particulierement de ce qu'il luy avoit fait une declaration d'amour sans y penser CITATION>... |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 38-9 & 44 & 70] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104346 accreditee |
CONTEXTE: | Fermane éloigne Frédelingue qui connaît ses vrais motifs en le faisant emmener et abandonner dans une île sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous prie de l'emmener avec vous et de le laisser dans quelque déserte auprès de laquelle vous passerez. Je ne vous demande pas sa mort. |
NOTES: | [(Page) V, 281] Le châtiment est en fait un enlèvement. La victime est innocente. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT102342 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Loin de saluer celui qu'il ne reconnaissait pas, il le frappa si violemment d'une lance solide et bien trempée qu'il lui transperça l'écu et le haubert et lui enfonça dans le côté droit le fer de son arme, lui faisant une plaie large et profonde. Il arriva avec un tel élan, bien assuré sur ses arçons, qu'il heurta son adversaire avec une force incroyable, le jetant à terre de sa monture, tandis que dans la chute sa lance se brisait. Mais Lancelot ne resta pas longtemps dans cette posture, car il avait un cheval puissant, rapide et léger; en dépit de la plaie qu'il venait de recevoir, il se releva rapidement et remonta sur son cheval, en proie à une souffrance qui le mettait en sueur [...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 57, 19] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103940 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", lorsque son fils Anatole est à l'article de la mort, sa mère fait voeu de le faire religieux. Ayant recouvert la santé, Anatole, de santé très fragile, doit entrer au monastère malgré lui et malgré sa mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Eliante se faisant une idole de son fils, Dieu la voulant retire de cette idolâtrie [...] une grosse maladie attaque Anatole et dans peu de jours le mit sur le bord du tombeau [...] Les médecins de la terre ayant condamné à mort cet enfant [...] Theolimpe [...] fit voeu à Dieu que s'il redonnait la santé [à son fils], elle le donnerait à l'ordre des frères hermites de Saint Augustin [...] On fait beaucoup de choses dans la chaleur d'un zèle peu judicieux, qu'on entreprendrait jamais de sang froid, et d'un sens rassis. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 322-23, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | TT104594 CHANTIER |
CONTEXTE: | " Eliante se faisant une idôle de son fils, Dieu la voulant retire de cette idolâtrie [...] une grosse maladie attaque Anatole et dans peu de jours le mit sur le bord du tombeau [...] Les médecins de la terre ayant condamné à mort cet enfant [...] Theolimpe [...] fit voeu à Dieu que s'il redonnait la santé [à son fils], elle le donnerait à l'ordre des frères hermites de Saint Augustin [...] On fait beaucoup de choses dans la chaleur d'un zèle peu judicieux, qu'on entreprendrait jamais de sang froid, et d'un sens rassis." |
COTEXTE ET CITATION: | Dans "L'obeyssance filiiale", une mère idolâtre est punie par Dieu : son fils tombe gravement malade. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 322-323, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100238 accreditee |
CONTEXTE: | M. de G...M... s'est aperçu qu'il a été dupé par Manon et des Grieux. Il se venge en les faisant enlever de force. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous étions encore au lit, lorsqu'un exempt de police entra dans notre chambre avec une demi-douzaine de gardes [..] Il nous conduisirent à la porte, où nous trouvâmes deux carosses, dans l'un desquels la pauvre Manon fut enlevée sans explication, et moi traîné dans l'autre à Saint-Lazarre [...] Ma malheureuse maîtresse fut donc enlevée à mes yeux." |
NOTES: | Dans les Classiques Garnier 78-79 [1965] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101820 chantier |
CONTEXTE: | Ben-Bukar fait aveugler Schems-Eddin dans sa prison en lui faisant passer plusieurs fois un fer chaud devant les yeux. Schems-Eddin se contente de remercier Dieu de lui avoir envoyé une juste punition de ses crimes (la mort de son père). |
NOTES: | [(Page) v.I, p.37] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104660 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le jeune Haly] se faisant un passage avec la pointe de son épée. Il parvint jusques auprés de la personne de Gomelle, qu'il trouva dans une trés-grande extrêmité : son cheval avoit été tué sous lui, et les courrois de son casque avoient été coupées; de sorte que lors que mon Prince arriva dans cet endroit, Gomelle combattoit à pied et sans casque contre un grand nombre des ennemis qui l'entouroient, et dont il auroit été sans doute pris ou tué. Mon illustre Maître écarta d'abord ceux qui le pressoit le plus, et le couvrant et de son corps et de son bouclier, il lui donna le temps de remonter sur un cheval qu'un des siens lui presenta, et sauva par cette action l'homme du monde dont la mort lui étoit la plus avantageuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 447, 1] Cie des Libraires p.161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103182 accreditee |
CONTEXTE: | Consolation par paroles d'espoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Après l'avoir consolée du mieux qu'il put, il ajouta que [...]" "L'Étoile voulut la consoler en lui faisant espérer que sa fille serait bientôt trouvée." "Le Destin tacha de consoler l'affligé Léandre, lui donnant les meilleures espérances dont il se put aviser." [La dernière citation semble concerner un homme. -eg] |
NOTES: | [(Partie & Page) 88,189, 223 ] pages dans la coll. Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 100416 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La coutume en faisant un livre, c'est de commencer par un petit préambule, et en voilà un. Revenons à moi. |
NOTES: | effet comique |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103098 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur apporte une révélation nouvelle qui motive le récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme les inscriptions conservent etc. (...) qui lui en a fait prendre la résolution. |
NOTES: | Page 463. La vertu malheureuse, in Le Mercure galant : cette dénomination recoupe celle que nous avons dénommée "événement_réel_motivation_incipit. Dans ce dernier cas, l'accent est mis sur la référence, supposée commune et faisant le "fonds" du savoir des narrataires. Ici, l'accent est mis sur l'action de la voix narratrice : elle raconte en apportant un supplément de savoir , une révélation qui déclenche et motive le récit. Ce distinguo semble important et à retenir, au moins expérimentalement. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100246 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune importune son compagnon de lit en lui demandant le pot, puis il le compisse et l'accuse d'avoir souillé le lit dont il profite seul ensuite. |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune faisant semblant de vouloir remettre le pot de chambre à terre, lui laissa tomber et le pot de chambre et tout ce qui était dedans sur le visage, sur la barbe et sur l'estomac. |
NOTES: | [(Partie & Page) I,VI,77-79] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103406 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ils veulent une femme grosse de huit à neuf mois, ils lui ouvrent le ventre, en arrachent l'enfant, le brûlent aux yeux de la mère, lui remettent en place dans l'estomac un paquet de soufre combiné avec le mercure et le vif-argent qu'ils allument, puis ils recousent le ventre et la laisse ainsi mourir devant eux dans des douleurs inouïes, en se faisant branler. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 269, 2, 4] 12 février, Passion 61 |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103032 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie s'évanouit en entendant des paroles de Claudia qui lui apprend l'amour d'Amet pour elle et le complot de ce dernier pour l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | A ces dernières paroles de Claudia, je fus si pressée de ma juste douleur qu'en faisant un grand soûpir, je m'évanouis encore sans donner le moindre signe de vie. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 739] Ch. 14. Récit au 3e degré dans le chapitre "Le juge de sa propre cause". |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101644 chantier |
CONTEXTE: | Survient la marquise, qui le reconnaît et le soustrait à la curiosité de ses gens en le faisant enfermer dans une tour (dont il est vite délivré). Après leur tête-à-tête, Mainville doit partir, mais il ne le peut sous le déguisement de garçon meunier. Alors la fille de la marquise lui prête une de ses robes. |
NOTES: | [(Livre & Page) 140-2] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105060 accreditee |
CONTEXTE: | Théocrite va au secours d'Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'en passant auprés d'un écueil fameux que les Mariniers appellent l'écueil Stivale, il entendit des cris et des gemissemens, qui sortant de cette roche fatale, faisoient retentir l'air de plaintes confuses, et de sons pitoïables. Ces voix plaintives faisant juger au sçavant Siracusain qu'il se passoit quelque chose d'extraordinaire dans cet endroit, il fit mettre des gens dans sa chaloupe pour lui apporter des nouvelles plus certaines de ce qu'il entendoit ; et ces gens lui aïant confirmé qu'on entendoit un bruit d'armes et de voix, comme s'il se fût fait quelque grand combat sur cette roche ; son ame tendre et genereuse ne pût resister au desir de secourir ceux qui pourroient avoir besoin de son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 358, I] Cie des Libraires p. 380-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103404 CHANTIER |
CONTEXTE: | "ils veulent une femme grosse de huit à neuf mois, ils lui ouvrent le ventre, en arrachent l'enfant, le brûlent aux yeux de la mère, lui remettent en place dans l'estomac un paquet de soufre combiné avec le mercure et le vif-argent qu'ils allument, puis ils recousent le ventre et la laisse ainsi mourir devant eux dans des douleurs inouïes, en se faisant branler". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 269, 2, 4] Cette occurrence s'associe également au topos ASSASSINER ENFANT Le 12 février Si la figure est toujours associée au don de la vie, le libertin sadien substitue ici à la primauté des vies humaines la supériorité du principe d'énergie, qu'il incarne indifféremment dans l'explosion du volcan, l'incendie, l'embrasement du mercure, etc. Cf. la valeur symbolique du vif argent (nom usuel donné au mercure) au 18e siècle. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100902 accreditee |
CONTEXTE: | Dans les "Annales galantes" une femme se venge en faisant tuer les enfants de sa rivale. |
COTEXTE ET CITATION: | La belle Alfrede y fut placée [sur le trône] malgré les Artifices, qui sembloient devoir lui en interdire le chemin ; <CITATION>les fureurs que son Ambition exerça dans ce rang éminent, sont les traits les plus tragiques de l`Histoire d'Angleterre. Vilfrede empoisonnéee, les Enfans qu'elles avoit eus du Roy égorgezCITATION>. |
NOTES: | [(Page & Tome) 107, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101374 chantier |
CONTEXTE: | Au cours de l'échauffourée nocturne où Coucy, Mme du Fayel et Floville bernent du Fayel, une guenon appartenant à Mme du Fayel apporte sa petite contribution en sautant sur les épaules et la tête du mari, ce qui le terrifie, lui faisant croire que des esprits l'attaquent. |
NOTES: | [(Page) v.III, pp.53-4] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200156 accreditee |
CONTEXTE: | En ne s’engageant pas dans le tournoi, Gauvain ne se comporte pas en chevalier aux yeux des autres qui le prennent pour un marchand déguisé en chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja cil ne l’ossera desfandre Qui l’a amené en la vile, Il sert de molt malveise guile, Escuz et lances fait porter Et chevax an destre mener Et ensin les costumes amble Por ce que chevalier resamble. Il se fait franc en ceste guise Quant il vet an marcheandise. Jamais n’osera prendre sa défense celui qui l’a conduit dans la ville, car il use d’une indigne tromperie, en faisant transporter des écus et des lances et mener des chevaux par la bride. Il fraude ainsi les impôts coutumiers, en ressemblant à un chevalier. De cette manière il se fait exempt de taxe, alors qu’il va vendre sa marchandise. (371) |
NOTES: | P. 370, v. 5148-5156. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202667 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>L'Amour faisant d'heure en heure des progrés d'autant plus considerables en ces deux Amans, qu'une grille s'opposoit à lui.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la religieuse et son amant avec qui Sylvie s'évadera du couvent |
NOTES: | 43-44 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200077 accreditee |
CONTEXTE: | Ganor dont le mariage avec Ille n'a pas pu se faire à cause des retrouvailles de ce dernier avec sa femme Galeron, évoque sa douleur due à la honte qu'elle en a éprouvée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, que ferai donques ? Mais fu il fille a vilain onques que si grant honte eüst soferte, que ne se fust al vent oferte ou qui ne fust aprise en l'onde ou la riviere est plus parfonde, ou en un fu ne se fust arse ? Et que pourrais-je donc faire, mon cher seigneur ? Quelle fille de vilain, après avoir subi pareil affront, ne se fût offerte à la mort, en se jetant dans l'eau au plus profond de la rivière ou en se faisant brûler sur un bûcher ? (89) |
NOTES: | P. 167, v. 4688-4693 ; trad. p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200060 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de son mari, Cassine qui a vendu ses biens pour les donner aux pauvres afin d'obtenir le salut du défunt, veut aussi vendre son fils pour y consacrer l'argent de la vente. En somme rendre à Dieu ce qu'il lui a donné en la faisant mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Coustume estoit en icel tens Qui enfant avoit sel vendist ; ja il enfes nel desfendist por que il pleüst a son pere u que il sesist a sa mere. Voirs fu et celi en ouvint, en cuer et en pensé li vint de vendre Eracle son enfant et de donner l'avoir avant por Diu qui le forma et fist. |
NOTES: | P. 12-13, vv. 374-383 Variante intéressante de l'abandon d'enfant. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305374 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin de Saint-Pierre relate que faisant un tour de l’île à pied durant plusieurs jours en compagnie d’un esclave, il va loin dans les montagnes et se perd. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne saurais vous dire ce que je souffris de la soif et de la fatigue. [...] Ayant senti de l’herbe sous ma main, je trouvai, pour surcroît de bonheur, que c’était du cresson, dont je dévorai plusieurs poignées. » |
NOTES: | P. 205-206. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305381 accreditee |
CONTEXTE: | Cette phrase fait partie des mots que Paul adresse (oralement dans une sorte de poème en prose) à Virginie, lui faisant ses louanges et lui chantant son admiration et son amour (inconscient) pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n’oublierai jamais que tu as marché nu-pieds jusqu’à la Rivière-Noire, pour demander la grâce d’un pauvre esclave fugitive. |
NOTES: | P. 164. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305465 accreditee |
CONTEXTE: | À la mort de son mari, la mère d’Eracle se dépouille de ses biens pour faire oeuvre de charité et ainsi contribuer au salut de l’âme du défunt. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne de l’avoir ne de la terre ne me quier je faire saisir ; or en faites vostre plaisir. [ ...] donent as povres soufraiteus, as orfelins, as vergondeus. |
NOTES: | P. 11, vv. 324-342. Voir p. 89 et 91 où l’impératrice se conduit elle aussi en personne charitable qui donne aux pauvres, fonde hospices et hôpitaux ; et p. 192 où Eracle qui rapporte la vraie croix à Jérusalem rachète son orgueil en faisant des oeuvres de charité. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305547 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel,sensible à Valmont, fuit sa présence et ce dernier le lui reproche. |
COTEXTE ET CITATION: | ...vous ne vous seriez pas fait un jeu cruel de son inquiétude, en lui faisant annoncer que vous étiez malade sans lui permettre d'aller s'informer de votre état; |
NOTES: | P. 70 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305562 accreditee |
CONTEXTE: | Daphnide se porte malade pour fuir la compagnie et recevoir son amant Alcidon dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il n'y avait que la belle Daphnide qui, feignant d'avoir mal à la tête, s'estoit mise sur un lict pour se demesler de tant de gens, et, pour mieux feindre, n'avait rien laissé d'allumé dans sa chambre qu'une petite bougie, faisant semblant de ne pouvoir souffrir la clarté. |
NOTES: | Volume III,3, p.109-110; VOIR AUSSI volume III,3, p. 119, où Daphnide continue sa comédie de maladie pour garder son amant dans sa chambre. «Et afin que je ne demeurasse tout seul en ma petite prison, la belle Daphnide resolut de tenir le lit tout le jour, feignant de se ressentir du mal du jour passé, car le cabinet estoit si près du chevet de son lit, que nous pouvions parler ensemble sans estre ouys du reste de la chambre». |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305576 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune comte d'Anglesey, dont le père veut épouser Adeline, - la femme dont il est lui-même amoureux -, fait parvenir à celle-ci une lettre qui prélude à un complot pour la soustraire aux desseins du père. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses yeux rouges et enflammés montraient qu'il avait pleuré. Il se plaignit d'une feinte douleur, demanda des sels, son air abattu intéressa tout le monde. Je m'approchai de lui, m'informai comme les autres de la cause de son mal. Il me donna sa lettre, et reçut la mienne. Incapable de supporter sa présence sans laisser éclater ma douleur, je me retirai en lui faisant connaître par un signe la raison qui me contraignoit à sortir. |
NOTES: | Tome I, p. 316-317 |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Paris: Foucault, 1818.dans Oeuvres complètes de Mme Riccoboni |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; Onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305745 accreditee |
CONTEXTE: | Un riche paysan rejette le sprétendants de ses filles qui sont de noble extraction mais de petite fortune. |
COTEXTE ET CITATION: | Le milord, dont nous voulons parler et que nous nommerons Hermas, se faisant sage aux dépends de l'exemple de son voisin, écartait un tas de cadets et de pêtits gentilhommeaux qui venaient mugueter ses filles à cause qu'ils sentaient la graisse de sa cuisine et qu'ils savaient que ce père aux écus leur donnerait un gros mariage. |
NOTES: | Page 162. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305776 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle intitulée "Les deux brigands". |
COTEXTE ET CITATION: | Un gentilhomme, dont je cognois la maison, faisant voyage seul bien monté & le pistolet à l'arçon de sa selle, fut rencontré en un destroit par deux soldats desbandez qui faisans semblant de luy demander l'aumosne, se jettent sur luy, & l'ayans percé de divers coups d'espée le laissant mort sur la place, tirans son corps dans un boccage voysin, luy prennent sa bource, son cheval & son pistolet. |
NOTES: | Page 326. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305869 accreditee |
CONTEXTE: | Un vieillard époux d’une jeune femme se laisse convaincre par un ennemi du jeune homme que l’auteur d’une satire contre les maris âgés et trompés est le maître de musique Cecilian. Il va le tuer par vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour se deffaire de cet importun musicien, le diable luy mit dans le cœur de faire croire à Alpho qu’il cognoissoit que c’estoit Cecilian qui avoit composé la satyre, & sceut colorer cette calomnie de tant d’apparences que ce vieillard la prit pour verité. Aussi-tost braves en campagne, qui depescherent le pauvre Cecilian faisant serenade, & l’envoyerent chanter aux champs Elisees. |
NOTES: | Page 16. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305872 accreditee |
CONTEXTE: | Crisele aime toujours Memnon, le fiancé que ses parents ont trahi en lui faisant épouser un riche gentilhomme. En apprenant sa mort à la guerre, elle tombe malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Il donna la lettre de Memnon mourant à Crisele, qui en eut des ressentimens si douloureux qu’elle en tomba malade à la mort. Mais sa jeunesse, sa bonne constitution & l’assistance des Medecins, luy conserverent la vie. |
NOTES: | Page 38. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |