OCCURRENCE: | 200174 accreditee |
CONTEXTE: | Guinglain qui vient de délivrer la fille du roi Gringras de son enchantement a mérité de l’épouser et de devenir roi, ce qui sera confirmé par ses barons (108) puis par Arthur lui-même (189). Tout le reste du roman découlera de cela car il sera partagé entre ce mariage de raison et son amour pour la fée de l’Ile d’Or, la Pucelle aux Blanches Mains. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais prier vos vel par francisse, Quant vos m’avés del tot conquisse, Que vos a feme me prendés ; Rices roi serés coronnés. Tos sevent ja par la contree Que de peril m’avez jetee. P. 104, vv. 3395-3400 Mais je veux vous prier par reconnaissance, puisque vous m’avez délivrée, de me prendre pour femme. Vous serez un puissant roi portant couronne. Déjà, dans le pays, tous savent que vous m’avez sauvée. (65) |
NOTES: | P. 104, vv. 3395-3400 Voir pages 67 et 125 |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305486 accreditee |
CONTEXTE: | Test de virginité que fait passer l’amiral de Babylone aux jeunes filles de son harem. celle qui échoue est jetée à l’eau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant li amirals veut coisir, ses puceles i fait venir au ruissel de la fontenele dont de fin or est la gravele ; quant passer doivent le canal qui fais est d’or et de cristal, outre en vont ordeneement et il au passer molt entent et a sa gent i fait entendre. Grant merveille i puet on aprendre, car quant il i passe pucele, lors est li eve clere et bele ; au trespasser de feme eüe l’eve en est lués tote meüe. |
NOTES: | P. 72, v. 2059-2072. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104232 accreditee |
CONTEXTE: | Téseus s'éprend de sa belle-soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Thereüs l'a embracie ; Si la salue et baise ensamble. Sa grant biauté le cuer li amble, Et sa tres bele contenance. Pechiez le met en esperance De mauvestié et de folie ; Amours vilainement le lie. Vilainement ? Voire, sans faille, De vilonie se travaille, Quant il son cuer veult atorner A la serour sa feme amer. Térée l'a prise dans ses bras et l'embrasse tout en la saluant. C'est alors que la très grande beauté de la jeune fille, la grâce de son allure ravissent son coeur. Le vice fait germer en lui de mauvaises intentions, des pensées insensées. Amour s'empare de lui d'une manière coupable. D'une manière coupable ? Oui, en vérité, car il succombe à des sentiments indignes en consentant à son désir d'aimer la soeur de sa femme. |
NOTES: | Page 174-175, v. 208-218. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305905 accreditee |
CONTEXTE: | S'interrogeant sur les raisons de son silence lors de la scène du Graal, Perceval se sent coupable ne n'avoir pas respecté sa promesse d'épouser Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Une guerre li mis affin, Et ele m’ama de cuer fin Et me dist que je la preïsse Et de li ma feme feïsse. […]Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Ne vers autre ne mesferoie. Or m’en membre, c’est li pechiez Dont je quit plus estre entechiez. |
NOTES: | Tome I, page 158, v. 5139-5148. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |