OCCURRENCE: | 102100 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique dans ce passage l'existence d'hommes tels que lui, qui vivent la nuit et qui éventuellement abusent de femmes endormies. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelques individus, dont un petit nombre se sera melé par le mariage avec les hommes-de-jour ; il y a meme beaucoup à présumer, que le mélange n'a eu lieu que par les femmes nocturnes, que quelques hommes auront surprises endormies. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 48, 4] Cette occurrence ne s'applique pas à un personnage particulier mais entre dans le cadre d'un récit mythologique. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 103340 chantier |
CONTEXTE: | Mme d'Ornane raconte comment son mari lui manifestait de la froideur, prétextant des malaises pour ne pas consommer son mariage. Par l'entremise de Mme Le Clerc, une de ses femmes de chambre, elle apprend qu'il est homosexuel et a pour amant son valet de chambre. Elle fait constater l'homosexualité de son mari par son grand-père, chez qui elle vit. |
NOTES: | [(Page) 16] Voir le topos: FEINDRE_HOMOSEXUALITE |
SOURCE: | Anonyme, Eclipse (L'). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102162 chantier |
CONTEXTE: | Le conte prouve d'abord qu'il y a de bons hommes et de mauvaises femmes, puis le contraire. |
NOTES: | Aucune moralité ne se dégage finalement. L'occurrence recouvre un topos des contes (cf. Heptaméron), repris dans Jacques le Fataliste par exemple, p. 513 ed. Bénac. Voir le topos M DIRE F INCOMPREHENSIBLE. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Ceci n. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100718 accreditee |
CONTEXTE: | Un ours tue des serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrèe du logis tomberent morts soubz elles; et deux de leurs femmes, qui estoient venues longtemps apres, leur avoient compté que l'ours avaoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue Edition M. Francois (Garnier, 1967) |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104284 accreditee |
CONTEXTE: | L'Amant de Julie est conduit, sans le savoir, chez des femmes de petite vertu. Après l'aveu de son crime, il exprime des regrets. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai fini ce récit affreux ; qu'il ne souille plus tes regards ni ma mémoire. Ô toi dont j'attends mon jugemnt, j'implore ta rigueur, je la mérite. Quel que soit mon châtiment, il me sera moins cruel que le souvenir de mon crime. |
NOTES: | Tome I, page 360. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | TT103392 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à piquer avec une alène, et il perfectionne en enfermant une femme grosse dans un tonneau rempli de pointes, puis il fait rouler le tonneau fortement dans un jardin". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 292, 2, 4] Le 25 février, Passion 133. Sade poursuit: "Constance a eu autant de chagrin à ces récits de supplices de femmes grosses que Curval en a eu de plaisir. Elle ne voit que trop son sort. Comme il approche, on croit pouvoir commencer à la vexer." Tout l'intérêt de cette occurrence est donc d'enchaîner sur la mise en pratique des travaux d'aiguille sur Constance, la première femme (enceinte et pour l'instant plus ou moins épargnée) du duc de Blangis. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103588 accreditee |
CONTEXTE: | Un génie amoureux d'une belle femme, offensé de sa résistance, se venge.[Un génie] outré de la résistance qu'elle apportait à ses désirs, [...] l'a changée en monstre, et non content de cette punition, il a étendu sa vengeance sur toutes les jolies femmes d'ici, et veut qu'elles restent laides jusqu'à ce qu'elles fassent un voyage dans son île. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Pp. 211-212. Ce n'est qu'un stratagème utilisé par la fée Moustache pour convaincre le mari jaloux et possessif de laisser sa femme aller chez le génie libertin, afin qu'elle soit guérie en couchant avec lui. Ainsi l'a-t-elle momentanément défigurée et vieillie. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103712 accreditee |
CONTEXTE: | Les troupes pillent le pays conquis. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Tant firent et tracassèrent en pillant et larronnant qu'ils arrivèrent à Seuillé, et détroussèrent hommes et femmes, et prirent ce qu'ils purent: rien ne leur fut ni trop chaud, ni trop pesant CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 275, XXV, 1-4] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 103734 accreditee |
CONTEXTE: | Les femmes doivent déclarer qu'elles sont enceintes. Si elles le ne font pas, elles sont mises à mort si elles perdent l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute fille qui n'a point été déclarer sa grossesse au Magistrat est punie de mort si son fruit périt. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 253, 120] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 105096 accreditee |
CONTEXTE: | Il se révèle plus tard que cette taupe est une fée qui a subi une métamorphose. C'est grâce à l'héroïne (Néadarné) qu'elle retrouvera sa première figure. |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes se prennent souvent des passions violentes, sans trop savoir pourquoi, et communément, plus les objets qui les frappent sont ridicules, plus elles s'y attachent avec fureur". Le narrateur raconte que l'héroïne est prise soudainement "d'un amour très vif" pour une taupe. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 186, 3] La quête de l'héroïne rejoint le thème de l'affection disproportionné pour un animal, fréquent dans le conte de fées, et surtout propre aux personnages féminins. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103558 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Mon beau-père jouit des grands biens que mon pere a laissés et nous laisse ici, ma grand-mère et moi, manquer de tout. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 15, I] Topique en relation avec les problèmes réels de la dot des femmes et du patriarcat. |
SOURCE: | Epinay (Louise d, Histoire de Madame de Montbrillant. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 100704 accreditee |
CONTEXTE: | Des femmes ont réussi à se sauver d'une attaque d'un ours. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux damoiselles [...] avoient eu affaire contre bestes non hommes. Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrée du logis tomberent morts soubz elles ; et deux de leurs femmes [de compagnie], qui estoient venues lontemps après, leur avoient compté que l'ours avoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue p. 4 Edition M. François (Garnier 1967). |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'histoire de monsieur Dupuis et madame de Londé, le narrateur surprend Célénie chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut le lendemain matin, sans attendre plus tard. J'entrai dans sa chambre, elle étoit levée, mais non pas encore habillée. Son négligé me plut plus que tous les ajustemens que les femmes croient qui relèvent leur beauté. |
NOTES: | [(Partie & Page) 454] Edition belles lettres |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100558 accreditee |
CONTEXTE: | Théophé est élevée dans la vertu. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il avait promis au ciel de la former à la sagesse par une éducation si sévère qu'elle put réparer l'honneur de la famille. <CITATION>Il l'avait fait renfermer dès ses premières années dans un château qu'il avait à la campagne, sous la conduite de deux femmes vieilles et vertueuses CITATION>".(188) " <CITATION>Dans les principes de modestie et de pudeur où elle avait été élevée CITATION>, les soins que [son]...odieuse maîtresse prit d'elle (...) furent pour elle autant de supplices". (191) |
NOTES: | [(Page) 188, 191GF] Voir aussi: histoire 2 de Challe Illustres Weil M. - Rodriguez P. "Angélique est élevée dans des maisons vertueuses, ce dont elle profite pleinement alors qu'elle n'y est que suivante, de famille noble ruinée. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101298 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur ridiculise les provinciaux et leur empressement auprès des comédiennes - en l'occurrence ici Angélique- qui les repoussent. |
COTEXTE ET CITATION: | Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées et baisées, car les provinciaux sont fort endémenés et patineurs; mais un coup de pied dans l`os des jambes, un soufflet ou un coup de vent (...) la délivraient bientot de ces galants à outrance. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, chap 8, 84] p 24 dans Classiques Garnier. Note : patineur = sont des gens qui avaient la facheuse habitude en parlant aux femmes de leur prendre les mains et de les caresser. Gilles Ménage, poète, grammairien et philologue, comptait au nombre de ces importuns. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 103268 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth n'aime pas son mari ni ne se soucie qu'il aime, mais elle est jalouse d'Abigail, une belle veuve aux moeurs assez libres, que courtise Wanbergue. Salomonne rapporte l'histoire à Villeneuve, qui se livre à des réflexions sur l'apparente indifférence des femmes, qui ne va pas jusqu'à permettre à un homme auquel elles sont liées, fut-ce sans amour, d'aller porter ses hommages ailleurs. |
NOTES: | [(Page) 194] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100554 accreditee |
CONTEXTE: | L'histoire de Zuleme, racontée par Rica. |
COTEXTE ET CITATION: | Un homme nommé Ibrahim était d'une jalousie insupportable... il traitait [ses femmes] d'une manière très dure...[il les a] enfermées...[il était d'une] brutalité naturelle. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 141-298Garnier] Le mari de Zuleme finit par la tuer. Garnier 1960. Lettre 141 p. 298 |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Weil M. |
OCCURRENCE: | 102558 accreditee |
CONTEXTE: | Deux corsaires retrouvent dans une forêt les deux femmes qu'ils poursuivent: ils tentent de se saisir d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice, se sentant blessée, trouva le secret de se défendre, de manière qu'elle tourna le poignard à son tour sur le coeur de ce corsaire, qui reçut une large blessure, qui lui fit expier son crime au moment qui lui en assurait le succès. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 299] Double tentative d'enlèvement: Périandre et Turcamène respectivement contre Caliste et Clarice. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101620 chantier |
CONTEXTE: | Comédies, histoires d'amour, gazettes : pour pages et femmes de chambre. Poésie en langue vulgaire : écoliers de rhétorique. Poèmes héroïques et moraux : à ne lire qu'en cachette et sans témoins. Romans de chevalerie (y compris Don Quichotte) : pour les fous. Philosophes grecs : pour gens sérieux et raisonnables. |
NOTES: | [(Page) 74-6] |
SOURCE: | Maulnourry de la Bastille, Triomphe de la raison (Le), ou les aventures de Crisophile. Laurent Lecomte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105080 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Elle [la pluralité des femmes] tempère la violence de nos désirs". |
NOTES: | [(Page & Lettre) 119, 56] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100892 chantier |
CONTEXTE: | La sultane Dugme avoue au roi d'Astracan, Elfaleh, que Schems-Eddin est leur fils. Il a été éloigné dès sa naissance pour parer à la prédiction néfaste de l'astrologue Adbel-Meleck. La sultane a reconnu son fils grâce à un grain de beauté qu'il avait sur la poitrine. Le roi le reconnaît pour son fils. |
NOTES: | Le roi pardonne à son fils la blessure qu'il lui avait faite lors de son irruption dans le harem, où il pensait que Schems-Eddin s'était introduit pour séduire des femmes (En cela, il n'avait pas tort). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 100476 chantier |
CONTEXTE: | Gaston Phébus et son frère Bernard de Foix rencontrent aux environs de Madrid des femmes dans un carrosse attaquées par de spadassins. Ils se précipitent à leur rescousse. Parmi les rescapées se trouve do–a Isabelle de Cerda, que les exactions et les infamies de Pierre le Cruel ont exilée de la cour de Castille. Gaston tombe amoureux d'Isabelle. Bernard aussi. |
NOTES: | [(Page) 3.193-5] |
SOURCE: | Anonyme, Gaston Phébus, comte de Foix, nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101552 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne trouvais que deux principes sur lesquels on avait fait rouler mon éducation : l'un qui m'avait fait regarder les hommes comme l'unique source de la fortune et du bonheur des femmes; l'autre qui m'avait appris que par nos complaisances, notre soumission, nos caresses, nous pouvions acquérir sur eux une espèce d'empire." |
NOTES: | [(Page) 80] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104496 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez, accompagné de "trois ou quatre hommes" masqués contraint une femme de chambre à lui montrer la chambre de Parménie, et emmène celle-ci toujours inconsciente. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils effrayèrent quelques femmes quils rencontrèrent ; d'abord elles s'enfuirent. Tormez en arrêta une qu'il força de le conduire dans la chambre où j'étais. |
NOTES: | [(Page& Partie) 173, III] Entrée forcée, suivie d'aide à personne en danger, suivi de l'enlèvement de Parménie inconsciente = coïncidences/concentration des topoi. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100366 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, le fils du comte de Comminge, qui avait dit aux femmes plus qu'il ne pensait, reste muet lorsqu'il éprouve un vrai coup de foudre (pour Adélaïde). |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "j'avois dit jusque-là à toutes les femmes même plus que je ne sentois, <CITATION>je ne sus plus que me taire aussitôt que je fus véritablement touchéCITATION>" (134 Garnier Frères, 1864). |
NOTES: | [(Page) 25] Garnier Frères, Paris, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100060 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a tout plein de femmes imprudentes... |
NOTES: | Cette occurrence recoupe le topos "femme_écervelée". EST-CE QUE CE TOPOS EXISTE ENCORE? |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Heureuse Feinte (L'). Historiettes Lely, U.G.E.: Paris, 1968. |
CHERCHEUR/E: | Lacroix J., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305995 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes et les esclaves du sérail, se croyant désormais sans maître, ne pensèrent qu'à s'emparer de ce qui s'offroit de plus précieux à leurs yeux, et qu'à profiter de l'obscurité pour s'échapper de leur prison. […] Pour lui, je n'eus pas le plaisir que j'avois espéré de le voir céder à la soif ou à la faim. Dès la même nuit, comprenant par le long délai de sa confidente qu'elle étoit retenue malgré elle, et qu'il alloit se trouver dans un cruel embarras sans son secours, il prit le parti de ne pas attendre le jour pour sortir de sa retraite, et connoissant ma maison, il se flatta de s'échapper facilement à la faveur des ténèbres. […] Ainsi le chevalier n'aiant tiré aucun fruit de l'artifice eut recours à la violence. Il trouva le moyen de faire passer une épée à Synèse, et s'étant lié avec quelques domestiques du château depuis le séjour qu'il faisoit sa prison pour le seconder avec tant de vigueur que toute la maison de Condoidi attirée par le tumulte ne put empêcher leur fuite. |
NOTES: | GF, p. 76, 183, 221. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100546 chantier |
CONTEXTE: | Les garçons chirurgiens (comme les clercs d'avocat) doivent souvent subir brimades et harcèlements de la part de leurs maîtres (ou, le plus souvent, de leurs propres femmes). |
NOTES: | [(Page) 5] C'est aussi une occurrence de "maltraiter époux" |
SOURCE: | Anonyme, Peine et misère des garçons chirurgiens (La). Jean-Antoine Garnier: Troyes, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101214 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de la castration pour qu'il puisse être gardien des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce traître d'eunuque a voulu mettre le comble à sa méchanceté [...] il me destina à une exécution qui serait pour moi mille fois plus cruelle que la mort. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 89, 42] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 103502 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | C'étaient des étoffes précieuses et quantité de bijoux à l'usage des femmes. Il s'était attaché à découvrir de quel air ils seraient reçus de Théophe. |
NOTES: | [(Page) 121 GF] En fait, Théophe n'est ni vénale ni prostituée. [Est-ce donc toujours le même topos ? -EG] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200177 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de France récompense ceux qui ont aidé Jehan et Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Frere le conte o lui s’en vont, Car de sa menie esté ont Tant comme il furent escuier, Aussi furent il chevalier, Tant que bien leur guerredona : femmes et tere leur donna, Dont il furent riche et manant. Les nouveaux chevaliers, frères du comte, suivirent le roi, car ils avaient appartenu à sa maison du temps où ils étaient écuyers et y restaient maintenant en tant que chevaliers. Le roi les en récompensa largement en leur donnant femmes et terres, ce qui en fit de riches seigneurs. (196) |
NOTES: | P. 181, vv. 6079-6085 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 202670 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'un des déguisements endossés par Sylvie et la religieuse après l'évasion du couvent |
COTEXTE ET CITATION: | Il nous mit dans des chariots de bagage, nous déguisa en femmes de Marchands suivant la Cour. |
NOTES: | 50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200216 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende qui aime le chevalier de Navarre, est prise d'un accès de jalousie parce qu'il va épouser la princesse de Neufchatel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende était prête à expirer de douleur. Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique ; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes ; <CITATION>elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, pp. 421-422. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Navarre réussit à faire parvenir une lettre à la Comtesse. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende passa la nuit, comme on se le peut imaginer, agitée par ses inquiétudes ; elle appela ses femmes sur le matin et, peu de temps après que sa chambre fut ouverte, <CITATION>elle vit son écuyer s'approcher de son lit et mettre une lettre dessus, sans que personne s'en aperçut.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, p. 423. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200133 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | [...] car le semblant qu'il luy faisoit de l'aymer et cherir n'estoit que pour couvrir ung amour plus haulte et honnorable; <citation>mais elle, qui se consentit d'estre trompée, l'aymoit tant, qu'elle avoit oblyé la façon dont les femmes ont accoustumé de refuser les hommes.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Une jeune fille mineure se laisse abuser par un homme plus âgé, croyant ses promesses. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 7, p. 41. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200089 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester révèle dans une de ses lettres concernant Mme de Pembrook son stratagème pour rendre la femme plus sensible et ainsi plus facile à manipuler. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connais trop les femmes de cette espèce pour croire qu'il eût été prudent à moi de ne lui pas laisser l'idée d'une rivale. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 168. Chester se sert de cette tactique systématiquement pour gagner trois femmes (Mme de Suffolk et Mme de Rindsey aussi). |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305748 accreditee |
CONTEXTE: | Un familier de la maisonnée de Diomède et Juliane a pénétré dns la chambre et le lit de celle-ci. Sous prétexte de fermer la porte, elle sort et donne l'alarme. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, feignant de ne contredire point, mais de craindre que son mari ne survînt, si la porte n'était fermée, se lève pour l'aller fermer, cet homme enivré d'aise ne se doutant point de sa ruse, qui fut de passer dans la garde-robe où étaient ses femmes et filles de chambre, qu'elle serra sur elle ; et de là elle donna l'alarme à la maison, où accourut Diomède avec tous ses domestiques. |
NOTES: | Page 221. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 104278 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de ce que son Amant le lui dit rien des Parisiennes. |
COTEXTE ET CITATION: | Toi qui me parlais des Valaisanes avec tant de plaisir, pourquoi ne me dis-tu rien des Parisiennes ? Ces femmes galantes et célèbres valent-elles moins la peine d'être dépeintes que quelques montagnardes simples et grossières ? |
NOTES: | Tome I, page 320 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305464 accreditee |
CONTEXTE: | Eracle a reçu trois dons divins à la naissance : connaître les femmes vertueuses, les chevaux de qualité et les pierres précieuses. |
COTEXTE ET CITATION: | Dius lui a fait assavoir qu’il ert de femes connissieres et canque valt cevaus ne pieres savra, tels sera se merite, Par Diu et par saint Esperite. |
NOTES: | P. 9, v. 264-268. . Toute la première partie du roman sera un développement et une mise en récit de ce topos. Voir p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305466 accreditee |
CONTEXTE: | Eracle doit mettre son don de connaître la vertu des femmes au service de l’empereur. Celui-ci lui a demandé de lui choisir une épouse : toutes les nobles jeunes filles sont rassemblées dans un pré et il doit en désigner une. |
COTEXTE ET CITATION: | Or ont paour les damoisielles, celes qui ne sont pas pucieles. |
NOTES: | P. 65-66, v. 2109-2110. Voir le "Mantel mautaillé" et le "Lai du cor". |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305541 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit Nemours, son propre trouble devant lui et le regard perspicace de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle envoya une de ses femmes à M. de Nemours, qui était dans son antichambre, pour lui dire qu'elle venait de se trouver mal et qu'elle était bien fâchée de ne pouvoir recevoir l'honneur qu'il lui voulait faire. |
NOTES: | P. 360 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305542 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit la présence de Nemours qu'elle croit avoir vu par la fenêtre du pavillon à Coulommiers. |
COTEXTE ET CITATION: | ...elle entra dans le lieu où étaient ses femmes. Elle y entra avec tant de trouble, qu'elle fut contrainte pour le cacher, de dire qu'elle se trouvait mal. |
NOTES: | P. 368 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305546 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende ne peut pas supporter l'idée du mariage de son amant, le chevalier de Navarre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes; elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel. |
NOTES: | P. 401 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305577 accreditee |
CONTEXTE: | Fleur-de-Mirte fuit le roi sarrasin amoureux d'elle pour mieux comploter sa fuite pour rejoindre son amant Engerrand. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il prévint ce prince que cette belle se trouvant indisposée, étoit contrainte de recourir à des précautions pour prévenir l'entière altération de sa santé, & qu'elle demandoit, comme une grace, qu'on la laissat pendant quelques jours dans la solitude et le repos...............les femmes qui la servoient....prirent aisément le change sur sa feinte indisposition, & le médecin de la cour lui trouvant le pouls fort agité, ne fut pas plus difficile à tromper. |
NOTES: | Tome I, p. 170-171. |
SOURCE: | Cazotte, Jacques, Ollivier. Londres: Pas explicitée, 1788.dans Oeuvres badines et morales de M. Cazotte |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305821 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme qui s'est séparée de son mari veut se débarrasser de l'enfant qu'elle a eu de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle commanda ce cruel meurtre à une de ses femmes, qui mieux conseillée envoya cet enfant assez loin pour estre eslevé chez les parents de cette bonne creature. |
NOTES: | Page 174. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305822 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme qui est séparée de son mari, veut se débarrasser de l'enfant qu'elle vient d'avoir de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a sorte d'efforts ny de breuvages qu'elle n'employast pour en avorter : mais la bonté du ciel combattant contre sa malice fit venir à terme ce pauvre enfant, que cette vraye Medée eust estouffé de ses propres mains si les douleurs de l'accouchement, qui la mirent à l'extremité, ne lui en eussent osté la force. Elle commanda ce cruel meurtre à l'une de ses femmes. |
NOTES: | Page 174. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305948 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ses conseils à l'Amant, Ami vient d'invoquer Juvénal et les clichés misogynes de sa satire VI, avec les accusations traditionnelles sur la cupidité et la luxure des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Vez ci la regle qu'il en baille : Mais il n'est regle qui ne faille Car des mauvaises entendi, Quant ceste sentence rendi. Voici la règle qu'il énonce sur ce point : mais il n'est pas de règle sans exception, car c'est des mauvaises femmes qu'il voulait parler quand il rendit cette sentence. |
NOTES: | P. 500-501, v. 8306-8310. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305950 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque du narrateur se situe dans le sommaire introductif de la nouvelle 34. |
COTEXTE ET CITATION: | Encore qu’il me fache fort de dire chose qui soit au desavantage des femmes, pour l’honneur que je desire porter aux sages sçachant qu’il y a des hommes tant malicieux qui font tousjours si grande consequence de la faute d’une seule, pour s’efforcer à la faire tomber sur toutes, afin de les blasmer egallement : toutefois ceste crainte ne me fera oublier de descouvrir l’apparence folie d’une pour rendre les autres plus advisees et prudentes. |
NOTES: | Tome II, p. 1. |
SOURCE: | SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.Réimpression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |