OCCURRENCE: | 104176 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou s'est réfugiée avec sa suivante chez une vieille femme où la beauté de la comtesse est remarquée par des jeunes bergers qui font des avances et offrent des présents. Après le refus indigné de la suivante, elles sont obligées de se remettre en route. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame dit : "Trop miex amasse, S'il vous pleüst, biau tres douz sire, Que vous souffrissiez de ce dire : Ne sommes pas de tel afaire. Par Jesu Crist le debonnaire, Je voudroie miex estre morte !" |
NOTES: | [(Page&vers) 54, 1768] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104026 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis, en prison pour duel, s'évade au moyen d'une corde que ses camarades font descendre dans une cheminée et s'enfuit par les toits. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'enfuit "le propre jour de la Pentecôte, pendant que le geôlier et sa femme étaient en dévotion à l'église." |
NOTES: | [(Page&tome) 227, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.<font size='-1'>(Édition ajoutée par SatorBase.)font> |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 306006 accreditee |
CONTEXTE: | Briséida a fini par s'abandonner à l'amour qu'elle éprouve pour Diomède, oubliant celui qu'elle a partagé avec Troîlus. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja est tochee de la veine Dont les autres font les forfeiz, Qui sovent sunt diz et retreiz. Des or puet saveir Troïlus Que mar s’atendra a li plus. Devers li est l’amors quassee, Qui molt fu puis cher cumparee. La voici désormais atteinte, comme les autres, de ce trait qui incite à faire toutes ces trahisons qui font la matière de tant de récits. Troïlus peut bien être sûr désormais qu’il l’aime en vain ! Elle, elle a brisé leur amour, cet amour qui par la suite, fut si cher payé. |
NOTES: | P. 336, v. 15180-86. Voir p. 460, v. 20229-20274 : Briséida a conscience que sa réputation va souffrir de sa trahison à l'égard de Troïlus. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102362 chantier |
CONTEXTE: | Des Espagnols,se feignant amicaux,font embarquer Izandre, aveugle, sur leur navire et se préparent à la violer. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, I, 48] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.<font size='-1'>Le texte est accessible par Google Plus.font> |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 104024 chantier |
CONTEXTE: | Pontis, en prison pour duel, s'évade au moyen d'une corde que ses camarades font descendre dans une cheminée et s'enfuit par les toits. |
NOTES: | [(Page&tome) 227, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.<font size='-1'>(Édition ajoutée par SatorBase.)font> |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 305485 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire lui décrit la tour où Blanchefleur est retenue prisonnière parmi d’autres jeunes filles. |
COTEXTE ET CITATION: | En la tor a .viixx. puceles de grant parage et forment beles ; por çou qu’i sont les damoiseles a a non la Tors as Puceles. .ii. et .ii. son service font, iceles .ii. que il eslit a son lever et a son lit ; l’une sert de l’eve doner et la touaille tient son per. Les gardes qui en la tor sont les genitaires pas nen ont. |
NOTES: | P. 67-68, v. 1891-1904. . Ici, la tour où le mari jaloux détient généralement sa femme sous la garde d’une vieille est devenue harem. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103734 accreditee |
CONTEXTE: | Les femmes doivent déclarer qu'elles sont enceintes. Si elles le ne font pas, elles sont mises à mort si elles perdent l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute fille qui n'a point été déclarer sa grossesse au Magistrat est punie de mort si son fruit périt. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 253, 120] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.<font size='-1'>(Édition ajoutée par SatorBase.)font> |
OCCURRENCE: | 104182 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs désignés pour exécuter la comtesse de Bourges et son fils selon le prétendu ordre de son mari, se laissent attendrir par le sourire de l'enfant et la sincérité de sa mère qui témoigne de son innocence. Ils décident de l'épargner à condition qu'elle ne remette plus les pieds dans la région. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, font il, or escoutés : Dex vous aime, ja n'en doutez ; Appertement a moustré ore Ne veult que vous muirez encore. Pour Dieu et pour misericorde Avons fet unne telle acorde Que toute vive eschaperez, Mez que suz sainz nous jurerez Ce que je vous deviserai." |
NOTES: | [(Page&vers) 1332] Voir p. 155 où les serfs expliquent au comte de Bourges comment ils ont épargné la comtesse. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101920 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Après des péripéties où Coucy joue un rôle de premier plan, du Fayel lui ouvre sans réserve sa maison. Lui et Mme du Fayel font si peu preuve de retenue dans leurs entretiens amoureux, que du Fayel ne met pas longtemps à se rendre compte de son infortune conjugale. |
NOTES: | [(Page) 3.392-393] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.<font size='-1'>Le texte est accessible par Google Plus sous le titre Histoires tragiques et galantes.font> |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102470 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne vous dirai point exactement s'il avait soupé et s'il se coucha sans manger, comme font quelques faiseurs de romans qui règlent toutes les heures du jour de leurs héros. |
NOTES: | p.90 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102810 accreditee |
CONTEXTE: | Les Corsaires attaquent un vaisseau occupé par des hommes sans arme à feu, des Indiens. Contre la sauvagerie des Corsaires, les Indiens font preuve de grand courage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Leur ordinaire inhumanité" les dispose à en faire "<CITATION>un prodigieux carnage CITATION>." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, 2, 299-301] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.<font size='-1'>Le texte est accessible par Google Plus.font> |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 105048 accreditee |
CONTEXTE: | Diane de Poitiers et Octave Farnèse arrangent un rendez-vous à un moment où le roi doit aller à Paris. Malheureusement, le roi revient plus tôt que prévu, va retrouver Diane dans le cabinet de verdure. Dans l'obscurité elle croit que le roi est Octave et commence à lui faire toutes sortes de caresses, et de lui dire toutes sortes de choses, qui font comprendre au roi qu'il est trahi. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle mit le Roy dans une colere si violente, qu'il n'y a point de parole outrageante qui n'échapât à son premier mouvement. |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, III] Cie des Libraires p. 98 (Saisi également sous QUIPROQUO_REVELER_INFIDELITE) |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305692 accreditee |
CONTEXTE: | Pour contourner la loi du roi Ebain qui permet aux seuls garçons d’hériter des territoires de leurs parents, le comte Cador et sa femme cachent le sexe de leur nouveau-né et font élever leur petite fille comme un garçon par une tante et leur sénéchal. Ceux-ci rassurent la mère sur le bien-fondé de la duperie. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu’ele nen ait pas en porvil De norir lor fille por fil. Et jo certes n’i voi nul blasme Se grant loier donent la dame, Car de mescine avront vallet, Et de lor fille un oir mallet. Pour qu’elle ne tienne pas en mépris d’éduquer leur fille comme un fils. Et certes, je n’y vois aucune raison de blâme s’ils donnent de grandes louanges à la dame, car d’une jeune fille ils auront un jeune homme et de leur fille un héritier mâle. |
NOTES: | Vers 2205-2210. Voir aussi vers 2359-2400 et 2439-2496 pour l’éducation de l’enfant. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Silence. Cambridge: W. Heffer & Sons LTD, 1972.<font size='-1'>Édition de Lewis Thorpefont> |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.<font size='-1'>Edition et traduction de David Hultfont> |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | TT105052 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'elle mit le Roy dans une colere si violente, qu'il n'y a point de parole outrageante qui n'échapât à son premier mouvement.» |
COTEXTE ET CITATION: | Diane de Poitiers et Octave Farnèse arrangent un rendez-vous à un moment où le roi doit aller à Paris. Malheureusement, le roi revient plus tôt que prévu, va retrouver Diane dans le cabinet de verdure. Dans l'obscurité elle croit que le roi est Octave et commence à lui faire toutes sortes de caresses, et de lui dire toutes sortes de choses, qui font comprendre au roi qu'il est trahi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, III] Cie des Libraires p. 98 [une occurrence proposée d'abord sous le topos VIOLENCE_DU_VERBE. Si on la garde ici, il faudra assortir la citation. EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103804 accreditee |
CONTEXTE: | Enlevés par des Sarrasins, Aucassin et Nicolette sont séparés. Sur le navire qui emporte Nicolette, et qui appartient à son pére, ses douze frères lui font honneur car ils reconnaissent qu'elle est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | "La nes u Nicolete estoit [estoit] le roi de Cartage, et cil estoit ses peres, et si avoit dose frere[s], tox princes u rois. Quant il virent Nicolete si bele, se li porterent molt grant honor et fisent feste de li, et molt li demanderent qui ele estoit, car molt sanbloit bien gentix fenme et de haut [lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 147. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.<font size='-1'>éd. J. Dufournetfont> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305404 chantier |
CONTEXTE: | Eléonore feint d'être malade pour éviter de voir l'amant qu'elle ne peut épouser et dont les importunités "font chanceler la vertu". |
SOURCE: | Bernard (Catherine), Malheurs de l'amour Eléonor d'Yvrée (Les). Schena-Nizet/Piva: Fasano & Paris, 1993.<font size='-1'> pp 173-217font> |
CHERCHEUR/E: | CHAPCO, Ellen |
OCCURRENCE: | 104630 accreditee |
CONTEXTE: | La vue de l'anneau donné par Yseut bouleverse Tristan qui regrette son mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristan regarde, veit l'anel E entre en sun penser novel : Le penser est grant anguisse Qu'il ne set que faire poîsse. ... En sun corage se retrait Par l'anel qu'il en sun dei veit, En sun penser est molt destreit. Tristan regarda par terre et vit la bague. Il devint nouvellement pensif. Son penser le plongea dans une telle angoisse qu'il ne savait plus que faire. ... Il se replie en son for intérieur à cause de l'anneau qu'il voit à son doigt ; ses pensées le font beaucoup souffrir. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 358-359, vv. 396-407. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.<font size='-1'>no. 4521font> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305940 accreditee |
CONTEXTE: | Raison met en garde l'Amant contre le faux amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toutevois fins amans se faignent, Mais par amours amer ne daignent Et se gabent ainsi des dames Et lor promettent cors et ames, Et jurent mensonges et fables A ceuls qu'il tiennent decevables, Tant qu'il ont leur delit eü. Toutefois, ils font semblant d'être de parfaits amants : mais ils ne condescendent pas à aimer d'amour et se moquent ainsi des dames, leur promettant corps et âmes et jurant mensonges et fables à celles qu'ils croient faciles à tromper, jusqu'à ce qu'ils aient eu leur plaisir. |
NOTES: | P. 286-287, v. 4387-94. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305338 accreditee |
CONTEXTE: | Le baron d’Étange a chassé St. Preux et annoncé à Julie qu’il est exclu qu’il accepte leur mariage et qu’il l’a promise à M. de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | L’entretien de ce matin m’a prodigieusement agitée …. La tête et le cœur me font mal …. Je me sens défaillir …. le Ciel aurait-il pitié de mes peines ? …. Je ne puis me soutenir …. Je suis forcée à me mettre au lit, et me console dans l’espoir de n’en point relever. |
NOTES: | T. I, p. 393 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.<font size='-1'>Édition d\'Henri Couletfont> |
OCCURRENCE: | 305596 accreditee |
CONTEXTE: | Les assistants au tournoi de Noauz se moquent de Lancelot parce que, pour obéir à la reine, il se bat au pire, sans se défendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li chevalier de lui font Lor risees et lor gabois, Qui molt le prisoient ainçois. Les chevaliers se rient de lui et ils en font des gorges chaudes, eux qui l'admiraient au début. |
NOTES: | P. 282-283, v. 5674-5676. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.<font size='-1'>Édition et traduction Charles Mélafont> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305689 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et ses alliés sont victorieux du roi sarrasin Ysoré. De nombreuses sarrasines se convertissent, grâce à quoi elles ont la vie sauve. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantes belles païennes i veïsiés marriez, Qui se font baptizier, si nes ocient mies. Tervagant ont gitié de la mahonmerie, Autreci Mahonmet, cui Damedex maldie ! |
NOTES: | Page 120, v. 1732-1735. Ce topos typique de la chanson de geste est généralement accompagné du topos connexe, le meurtre de tous ceux qui ne se convertissent pas. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.<font size='-1'>Édition de Jean-Pierre Martinfont> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305697 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fait exprimer ses conditions par son chambellan, Nubie entre en cachette dans la prison de son père et reçoit la promesse de mariage de Bertrand. Elle fait nourrir convenablement les Français et les fera échapper en endormant les Sarrasins, son père et les geôliers. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ma gentil dame voldroit o lui parler, «L’aumaçor fille qui tant fait a loer, «Il n’a si belle en .xiiij cités. «Se il li velt plevir et afiër «qu’il li fera toutes ses volantés, «Ancui serés de prison delivré. Et dist Bertranz: «Je vos afi, sor belle, «Que ja mais n’aie ne feme ne pucelle «Fors que vos, dame, que trop par estes belle.» I li afie a sa belle main destre, Si li plevist et Hernalz et Guillermes. Et dist la dame: «Ceste fiance est belle. «Je m’en irai prochacier nostre afaire; «Je revenrai desi a poi de terme: «Ne vos esmaiés mie.» «Ma noble dame, la fille de l’émir, voudrait lui parler. Dans 14 cités on ne peut trouver une si belle jeune fille. S’il (Bertrand) veut lui promettre sa foi et de lui obéir en tout, vous serez libéré de prison aujourd’hui. Et Bertrand lui dit: « Très belle dame, je jure de ne jamais avoir aucune femme ou jeune fille autre que vous, car vous êtes extrêmement belle.» Il le lui jure dans sa belle main droite. Hernaut et Guillaume font de même. La dame répond: «Cette promesse est belle. Je m’en vais m’occuper de notre affaire; je reviendrai sous peu, ne vous inquiétez pas.» |
NOTES: | Vers 812-816 voir aussi v. 864-883. |
SOURCE: | Anonyme, Prise de Cordres et de Sebille. Paris: Firmin Didot, 1896.<font size='-1'>Edition Ovide Densusianufont> |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305724 accreditee |
CONTEXTE: | Les signes de la familiarité entre sa femme et Marcion font croire à tort à Alcuin qu'elle le trompe avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | À la fin il apprit par le même rapport que des lettres, des poésies et des portraits marchaient, qui sont les signes de la prochaine ruine de la chasteté. C'est alors qu'Alcuin croit comme l'Évangile, que sa femme est perdue et qu'elle a fait banqueroute à son honneur et à la loyauté qu'elle lui doit. |
NOTES: | Page 81. Voir page 83 où les soupçons sont entretenus par des lettres envoyées par Marcion qui a dû s'absenter, ainsi que 85 où le mari jaloux a trouvé, outre les lettres, les poèmes et le portrait envoyés par Marcion. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.<font size='-1'>Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret.font> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305744 accreditee |
CONTEXTE: | Hermas est un riche paysan qui se méfie des gentilshommes qui font la cour à ses filles. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y en eut un plus fin que les autres qui étant d'un quartier de la Guyenne assez éloigné, se déguisa en paysan et vint au village de la demeure d'Hermas, feignant de chercher maître. |
NOTES: | Page 163. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.<font size='-1'>Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret.font> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305785 accreditee |
CONTEXTE: | Durant un voyage commun, un jeune homme mieux nanti que son compagnon lui donne l'un de ses habits. Puis ce dernier revient dans leur ville natale. |
COTEXTE ET CITATION: | Revenu à Oppenhaim couvert des habits que son compagnon luy avoit donnez, les parents de l'absent s'allerent imaginer que cestuy-cy l'avoit tué, & sur ceste opinion le font saisir par la justice. |
NOTES: | Page 368. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.<font size='-1'>Réimpression de l\'édition de Paris, 1630.font> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305950 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque du narrateur se situe dans le sommaire introductif de la nouvelle 34. |
COTEXTE ET CITATION: | Encore qu’il me fache fort de dire chose qui soit au desavantage des femmes, pour l’honneur que je desire porter aux sages sçachant qu’il y a des hommes tant malicieux qui font tousjours si grande consequence de la faute d’une seule, pour s’efforcer à la faire tomber sur toutes, afin de les blasmer egallement : toutefois ceste crainte ne me fera oublier de descouvrir l’apparence folie d’une pour rendre les autres plus advisees et prudentes. |
NOTES: | Tome II, p. 1. |
SOURCE: | SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.<font size='-1'>Réimpression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank. font> |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |