OCCURRENCE: | 104858 accreditee |
CONTEXTE: | Mahemet, à propos d'Uranie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais on ne sort pas d'un Serail comme d'une maison particuliere. Je viens de redoubler sa garde : de la reduire aux limites de sa chambre ; et quand je n'aurois d'autre raison de me satisfaire, que le plaisir de me vanger, l'ingratte sera par obéïssance ce qu'elle n'a pas voulu fait par un motif plus glorieux. |
NOTES: | [(Page) 2,270/569] Cie des Libraires p. 569 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104152 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence» |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305420 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage, narrateur-auteur, raconte comment il a sauvé une femme victime d'une agression. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'apprit ce qui se passait à quelques pas de nous. A cette horrible nouvelle, je m'écrie comme un furieux : "A moi ! Ici la garde! Ces mots furent fuir les quatre misérables. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 98, 52] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100206 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous ai déjà dit que j'étais beau garçon, mais jusque là il avait fallu le remarquer pour y prendre garde. |
NOTES: | Edition Garnier Flammarion 1965. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104144 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 103] Slatkine p. 433, tome 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305485 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire lui décrit la tour où Blanchefleur est retenue prisonnière parmi d’autres jeunes filles. |
COTEXTE ET CITATION: | En la tor a .viixx. puceles de grant parage et forment beles ; por çou qu’i sont les damoiseles a a non la Tors as Puceles. .ii. et .ii. son service font, iceles .ii. que il eslit a son lever et a son lit ; l’une sert de l’eve doner et la touaille tient son per. Les gardes qui en la tor sont les genitaires pas nen ont. |
NOTES: | P. 67-68, v. 1891-1904. . Ici, la tour où le mari jaloux détient généralement sa femme sous la garde d’une vieille est devenue harem. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102882 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus met Philoména sous la garde d'une vieille femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes Thereüs folie fist, Qui aveux Philomena mist pour lui garder une vilaine Qui vivoit de sa propre paine, Quar filer et tistre savoit, Et une soie fille avoit Qu'ele aprenoit a son mestier. Térée cependant commit une erreur : il plaça auprès de Philomena, pour la tenir sous bonne garde, une femme de la compagne qui vivait de son travail, car elle savait filer et tisser ; elle vivait avec sa fille à qui elle transmettait ce savoir. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 216-217, vv. 867-873. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102354 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage narrateur-auteur arrive à la rescousse d'une femme que l'on agresse. |
COTEXTE ET CITATION: | "A cette horrible nouvelle, je m'écrie comme un furieux : Ah moi! Ici, la garde! <CITATION>Ces mots firent fuir les misérables.CITATION>" |
NOTES: | [(Page & Nuit) 98, 52] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103868 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette qui est détenue dans une chambre sous la garde d'une vieille femme, profite du sommeil de cette dernière pour nouer ses draps et s'évader par la fenêtre. |
COTEXTE ET CITATION: | S'EVADER_DE_PRISON " Ele senti que li vielle dormoit qui aveuc li estoit : <CITATION> ele se leva, si vesti un bliaut de drap de soie que ele avoit molt bon, si prist dras de lit et touailles, si noua l'un a l'autre, si fist une corde si longue conme ele pot, si le noua au piler de le fenestre ; si s'avala contreval le gardin, et prist se vesture a l'une main devant et a l'autre deriere, si s'escorça por le rousee qu'ele vit grande sor l'erbe, si s'en ala aval le gardinCITATION>." |
NOTES: | [(Page) 78] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102466 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ne disons point, si vous voulez, ce qu'il fit jusqu'au dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du silence que l'on avait gardé jusques à l'heure. |
NOTES: | p.96 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102986 accreditee |
CONTEXTE: | Lydie, épouse de Floridan, épousera successivement le précepteur La garde (p. 308) et un vieux serviteur neuf et riche, toujours contrainte. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon fils est donc marié sans mon consentement et avec une fille débauchée et de bas lieu ?" [le père au précepteur: ]"Est-ce ici l'alliance que j'espérais de faire pour la grandeur de notre maison ? |
NOTES: | [(Page & Histoire) 305, XIII] C'est le thème de la jeune victime innocente que l'on trouve dans le Roman noir et chez Sade. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 104430 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 433, 1] Cie des Libraires p. 103 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104116 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous laissai donc en garde à un Marchand Arabe que je connoissois, et qui faisoit sa residence proche de Memphis, resolu de donner avis de vôtre prise à vos parens, et de m'enrichir à jamais par le bien que j'esperois retirer d'eux pour vôtre liberté. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305991 accreditee |
CONTEXTE: | Villeneuve écrit à Josebeth un billet doux avec son sang. L'auteur remarque que les vers sont assez médiocres, mais que le sang leur donne valeur. La réponse de Josebeth ne manque pas d'humour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute ardente qu'est ta peine, garde-toi bien d'en sortir; Tu ferais tort à Climène, Qui te l'a fait ressentir: Elle qui n'a point de veine Qui ne tende à te guérir. |
NOTES: | Page 103-104. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 100212 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se sent obligé de faire une promesse qu'il sait ne pas pouvoir tenir. |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait résolu de m'enlever à Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage à me défendre, et je promis, très décidé à manquer à une parole que je donnais aussi forcément. |
NOTES: | La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non gardé ses positions; nous le supposons. La page 195 fait référence à l'édition GF de 1985 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104014 accreditee |
CONTEXTE: | Lors du sac de Nègrepelisse, Pontis prend sous sa garde une jeune fille de 17 ans 'parfaitement belle' qui est sortie se mettre sous sa protection. Sachant que les plus importants de de son armée convoitent la jeune fille qu' il a cachée dans le campement même, il imagine de la dissimuler à l'intérieur d'une génisse " tuée le jour de devant". Après ces péripéties, il la rendra à ses parents. |
NOTES: | [(Page&tome) 349-354, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103944 chantier |
CONTEXTE: | Dans "Le fils impie", Pandolfe est le fils unique d'une mère qui, devenue veuve, s'éprend du fils de son garde-dames, et l'épouse en secret. Avec l'aide de son oncle (qui a aussi épousé la soeur de son père) il enferme sa mère dans un château écarté où elle meurt en couches. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) II, 9, 328-340] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | TT104438 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence». |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p. 123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100560 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme va au secours d'une jeune fille qui est attaquéee. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayez pitié de moi!" (me dit-il) [...] Il m'apprit ce qui se passait à quelques pas de nous. A cette horrible nouvelle, je m'écrie comme un furieux : A moi ! Ici la garde! Ces mots firent fuir les quatre misérables. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 98, 52e nuit] Le narrateur est ici aussi l'auteur. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | TT105052 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'elle mit le Roy dans une colere si violente, qu'il n'y a point de parole outrageante qui n'échapât à son premier mouvement.» |
COTEXTE ET CITATION: | Diane de Poitiers et Octave Farnèse arrangent un rendez-vous à un moment où le roi doit aller à Paris. Malheureusement, le roi revient plus tôt que prévu, va retrouver Diane dans le cabinet de verdure. Dans l'obscurité elle croit que le roi est Octave et commence à lui faire toutes sortes de caresses, et de lui dire toutes sortes de choses, qui font comprendre au roi qu'il est trahi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, III] Cie des Libraires p. 98 [une occurrence proposée d'abord sous le topos VIOLENCE_DU_VERBE. Si on la garde ici, il faudra assortir la citation. EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104870 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Senat outré de cet affront, et ne voulant pas garder plus de mesures avec Persée, qu'il en avoit gardé avec Rome, avoit choisi pour cette guerre les Soldats les plus accoûtumez au carnage, et au lieu qu'on avoit accoûtumé de recommander aux Chefs la pitié pour les vaincus, on ne recommandoit à Paul Emile que de tirer une vengeance memorable de l'injure que sa patrie venoit de recevoir. <CITATION>Il y étoit plus sensible qu'aucun autre Romain: mais il étoit naturellement si pitoïable et si genereux, qu'il étoit mal-propre à executer ces ordres de rigueur: Il les oublia dés la premiere occasion où il eut de l'avantage. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312-3 [ancien GUERRE_VIOLENCES_EXCESSIVES de D. Kuizenga. EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101076 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait resolu de m'enlever a Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage a me defendre, et je promis, tres decide a manquer a une parole que je donnais aussi forcement. |
NOTES: | [(Page) III] La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non garde ses positions : nous le supposons. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102358 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le Dit de la Pastoure, la Bergère, (la pastoure) raconte sa peur lorsqu'elle voit arriver à la lisière de la forêt où elle garde ses moutons, une troupe de chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Vv 490-496 Mais moy qui fus seule en crainte Des chevaulx ouy la frainte Qui par le bois se hastoient Et ja pres de moy estoient, Tout neme veissent ilz mie. Adonc la char me fremie De paour, si me tins coye Et du tout mon chant acoye. Le passage suivant précise que les craintes de la bergère sont celles d'être violée (honnie). vv 835-37 Quand je les vi m'esbahy, car cuiday estre honnie Et de toute honneur bannie. |
NOTES: | [(Partie & Page) Pp. 239 et 249, vv 490-496. |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104868 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [variante] Le Senat outré de cet affront, et ne voulant pas garder plus de mesures avec Persée, qu'il en avoit gardé avec Rome, avoit choisi pour cette guerre les Soldats les plus accoûtumez au carnage, et au lieu qu'on avoit accoûtumé de recommander aux Chefs la pitié pour les vaincus, on ne recommandoit à Paul Emile que de tirer une vengeance memorable de l'injure que sa patrie venoit de recevoir. Il y étoit plus sensible qu'aucun autre Romain: mais il étoit naturellement si pitoïable et si genereux, qu'il étoit mal-propre à executer ces ordres de rigueur: Il les oublia dés la premiere occasion où il eut de l'avantage. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312-13 C'est une variante: en réalité, le responsable de l'armée n'obéit pas aux ordres de ses supérieurs. Voir aussi: OFFICIER_DESOBEIR_SUPERIEUR |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202694 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je ne hai point leurs personnes, repartis-je, mais <citation>pour leur manieres, je croi qu'il n'y a point d'homme de bon sens qui puisse me condamner à les admirercitation>. Quoi? poursuivois-je avec impetuosité, pourrois-je trouver des charmes dans cette circonspection perpetuelle, qui leur fait étudier jusques à leurs éternuëmens, et qui les tenant en garde sur toutes leurs actions, fait que par la peur de faire une sottise, ils demeurent dans une contrainte qui est en soi la plus grande sottise qu'ils puissent faire? |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, Timante, le gentilhomme qui l'accompagne entreprend la défense des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290-91/109-110 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305940 accreditee |
CONTEXTE: | Raison met en garde l'Amant contre le faux amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toutevois fins amans se faignent, Mais par amours amer ne daignent Et se gabent ainsi des dames Et lor promettent cors et ames, Et jurent mensonges et fables A ceuls qu'il tiennent decevables, Tant qu'il ont leur delit eü. Toutefois, ils font semblant d'être de parfaits amants : mais ils ne condescendent pas à aimer d'amour et se moquent ainsi des dames, leur promettant corps et âmes et jurant mensonges et fables à celles qu'ils croient faciles à tromper, jusqu'à ce qu'ils aient eu leur plaisir. |
NOTES: | P. 286-287, v. 4387-94. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305748 accreditee |
CONTEXTE: | Un familier de la maisonnée de Diomède et Juliane a pénétré dns la chambre et le lit de celle-ci. Sous prétexte de fermer la porte, elle sort et donne l'alarme. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, feignant de ne contredire point, mais de craindre que son mari ne survînt, si la porte n'était fermée, se lève pour l'aller fermer, cet homme enivré d'aise ne se doutant point de sa ruse, qui fut de passer dans la garde-robe où étaient ses femmes et filles de chambre, qu'elle serra sur elle ; et de là elle donna l'alarme à la maison, où accourut Diomède avec tous ses domestiques. |
NOTES: | Page 221. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305489 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien de la tour où est enfermée Blanchefleur conseille à Floire de se faire passer pour un ingénieur afin d’observer comment y accéder. |
COTEXTE ET CITATION: | Demain irés droit a la tor con se fuissiés engigneor, quant piés est lee mesurés, a la hautor garde prendés. |
NOTES: | P. 73, v. 22119-2122. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. Seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305660 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Yder a donné la moitié d'un anneau à son amie avant de partir à l'aventure. Elle est la mère d'Yder. |
COTEXTE ET CITATION: | […] D’un anel dona la moitié «A ma mere, e ele pus a moi; «E il en porta l’autre od soi, […] «La en laissai l’une a m’amie «De dous moitiez de la partie; «Jo gard mult pres de moi la moie, «N’est gueres jor, que jo ne la voie.» «Il donna la moitié d’un anneau à ma mère, qu’elle me passa, et il emporta l’autre moitié avec lui.»[…]« Des deux moitiés, j’en laissai une à mon amie; je garde la mienne tout près de moi. Je la regarde pratiquement tous les jours.» |
NOTES: | P. 178, vers 4806-4811. |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305698 accreditee |
CONTEXTE: | Gloriande, la fille du sultan, propose de délivrer de prison Mabrien, dont elle est amoureuse, ainsi que ses compagnons, contre une promesse de mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | -« je suis fille du soudanc, a laquelle vous baillastes l’autrier, quant premierement fustes ceans arrivé, vostre hache a garder, et puis me livrastes une cuirye que je garde songneusement pour l’amour de vous, car j’entens que vous les me baillastes par nom de mariage, donc le traictié se fera presentement, se vous voullez, par ainsi que de ceans et des dangiers du soudans vous delivreray, et m’en yray avecques vous la ou il vous plaira moy mener.» Si s’accorderent l’un a l’autre, et promist Mabrien de faire tout ce que la damoiselle vouldroit. |
NOTES: | Rubrique 25, paragraphe 3, p. 207. Edition Philippe Verelst |
SOURCE: | ANONYME, Mabrien. Genève: Droz, 1998.Edition Philippe Verelst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305914 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard a emmené Euriaut dans une forêt où il est tenté de la tuer car il croit qu'elle lui a été inidèle. Mais elle voit arriver un dragon et met son ami en garde. |
COTEXTE ET CITATION: | Eurïaus dist : "Sire, merchi ! Pour Diu, fuiés vous ent de chi ! Que je voi venir un dyable ; Verités est, n'est mie fable. Mors estes, se ne vous gardés." |
NOTES: | Page 45, v. 1041-1045. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |