OCCURRENCE: | 104828 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe est exilée en Corse par sa rivale Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | On m'y proposa un mariage avec un riche Marchand qui devoit sa fortune à Julie, et qui trafiquoit avec les Barbares. Et les gens qui avoit ordre de me faire cette proposition, l'avoient de me dire en même tems si dans vingt-quatre heures je ne concluois le mariage, on me porteroit à une des Isles de la Mer Glaciale, où sans esperance d'aucun secours, j'acheverois languissamment ma miserable vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 497, 2] Cie des Libraires p. 373-74 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101128 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher. |
NOTES: | [(Page) 25] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100754 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame brave les dangers d'une innondation et est aidée par des moines. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mais la pitié fut que la pluspart de ses gens et chevaulx demorerent mortz par les chemins et arriva à Serrance avecq ung homme et une femme seulement, où elle fut charitablement recue des religieux". |
NOTES: | [(Page & nouv.) prologue p.2] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Pauvert |
OCCURRENCE: | 100340 accreditee |
CONTEXTE: | Une vieille veuve qui sert de gouvernante à Théophée se croit courtisée par des jeunes gens qui se moquent d'elle, la comparant à une nymphe. Ils la déguisent de manière comique. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'aperçus tout d'un coup que les flatteries et les caresses des deux jeunes gens étaient autant de railleries qu'ils avaient concertées. |
NOTES: | [(Page) 194] Voir aussi p. 275 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104400 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice se noie presque en portant secours à Clorante. Turcamène et ses gens lui portent secours pour l'enlever ensuite. |
COTEXTE ET CITATION: | La curiosité de savoir les raisons qui causaient son déguisement, le plaisir de se rendre maître d'une aussi belle personne lui firent prendre le parti de la faire porter chez lui. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] Le topos d'aide se transforme immédiatement en topos de violence (Turcamène emmène Clarice évanouie parce qu'il la veut à son pouvoir). [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] manque le co-texte Voir aussi: ENLEVER_FEMME_EVANOUIE FEMME_AIDER_HOMME FAILLIR_SE_NOYER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT104152 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence» |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100348 chantier |
CONTEXTE: | La veuve Moraysele, parente de la jeune princesse Moraysele est amoureuse du marquis de Calis, qui, lui, est amoureux de la jeune princesse. Dans un premier temps, le marquis, avec une certaine mauvaise conscience, exploite l'amour de la veuve pour pouvoir aimer la jeune princesse. La jalousie de la veuve finit par traverser les amours des jeunes gens. Dans un deuxième temps, la veuve Moraysele est punie de son caractère mensonger par la perte de ses deux amants. (I, 564-66) |
NOTES: | [(Page) I, 522-27] voir aussi l'édition de la Compagnie des Librairies p.458-79, 625-32. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103080 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur-auteur décrit les réactions de la population face à la guerre. |
COTEXTE ET CITATION: | J'achevais cette histoire lorsque le bruit de la guerre remplissait de frayeur les plus de gens de bien qui appréhendaient les horreurs de nos calamités passées." |
NOTES: | [(Page & Histoire) 482, XVIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100306 chantier |
CONTEXTE: | Daphnis et Chloe essaient en vain de satisfaire leurs désirs sexuels, mais ne savent comment faire. Lycerion s'en rend compte et a l'idée de leur venir en aide. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle suivit les jeunes gens et se dissimula dans un fourré, de façon à n'être point vue, mais elle entendit tout ce qu'ils disaient et vit tout ce qu'ils faisaient. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104374 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie est sauvée de l'incendie de la maison de sa nourrice. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] mais j'avais été sauvée. Dans les dangers les plus grands il est toujours des gens qu'une générosité naturelle, ou la pitié fait voler au secours des malheureux." |
NOTES: | [(Page& Partie) 133, II] Le faible est un enfant; l'agresseur est le feu d'un incendie. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104942 accreditee |
CONTEXTE: | La narratrice fait l'histoire de l'île de Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes Lecteurs sçavent sans doute que cette Io...étoit fille d'un Roi des Argiens, et fut enlevée avec plusieurs autres Dames de sa suite, par les Phéniciens....Cette Violence servit d'exemple ou de loix de réprésailles, pour plusieurs autres attentats semblables. Quelques Grecs enleverent Europe soeur de Cadmus Roi de Thir, les Argonautes enleverent Medée fille du Roi de Colchos, et enfin Paris enleva la belle Heleine. Quand on demandoit raison de ces dernieres injures, les gens qui les avoient faits, proposoient l'exemple du ravissement d'Io: Et comme on n'en avoit fait aucune raison au Roi d'Argos, les imitateurs de cette licence, se croïoient de droit d'en joüir impunément. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p.404 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104504 accreditee |
CONTEXTE: | C'est la première fois qu'un personnage raconte un enlèvement de femme à la 1ère personne. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mes gens et moi nous étions masqués. J'approchai d'elle; elle eut quelque frayeur et s'en fuit. Je la rattrapai bien vite, et sans prononcer un seul mot je l'enlevai malgré ses cris."[...] que l'amour fait d'étranges changements dans la conduite des hommes." |
SOURCE: | Challe Robert, Journal d'un voyage aux Indes orientales. 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104050 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque le comte d'Anjou s'aperçoit que sa fille et sa suivante ont disparu, il envoie ses gens à leur recherche. |
COTEXTE ET CITATION: | Adont fist sa gent apeler Et lez chevaus fist enseller ; Sa gent envoie et sez messages Par cez chemins, par ces bocages. |
NOTES: | [(Page) P. 46, v. 1475-78. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104872 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sicamber, brave et vaillant Capitaine, qui commandoit les Troupes ennemies, et qui par plusieurs belles victoires, s'estoit rendu formidable à cette nation, voyant qu'Artambare affectoit de commettre des actes d'hostilité, et de violer le droit des gens dans la personne de tous les prisonniers, il surmonta la douceur de son naturel, pour luy rendre la pareille. |
NOTES: | [(Page & Tome) 122, I] Cie des Libraires p. 465 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103972 accreditee |
CONTEXTE: | Arundel est l'amoureux de Miss Jenny, et milord Danby est son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Il étoit fort blessé, se débattoit dans les bras de ses gens, tendoit les siens vers milord Arundel ; Hébert l'entendait s'écrier : "Qu'ai-je fait? ah, malheureux! qu'ai-je fait ?" |
NOTES: | [(Page & Tome) 425, 1] Lettre 4, édition de 1818. |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Brocas et Humblot: Paris, 1764. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104984 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite; Hermocrate arrive sur les lieux où Tessandre tentait de violer Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles furent suivies d'un si grand coup sur la tête de Tessandre, qu'il fut contraint de la baisser jusques contre son estomac ; et comme ce Prince étoit brave, et qu'il étoit animé d'une fureur extraordinaire pour l'obstacle qu'on apportoit à son dessein, il se tourna vers Hermocrate avec une impetuosité pareille à la sienne, et leurs gens étant accourus de divers endroits du bois, il se commença un combat entre eux, que vous pouvez juger qui étoit fort terrible par les marques que vous en avez vûes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 460 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104142 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe et Herennius ont été pris par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Herrennius fit des efforts pour me défendre, qui à verité aurioent dû m'appaiser; et s'étant une nuit défait de ses chaînes avec Arimant qu'on avoit enchaîné avec lui, ils mirent le vaisseau dans un si grand désordre, que le Chef des Corsaires se crut perdu; il se mit dans un esquif où il me fit apporter, et nous fit mettre à terre pour s'asseurer cette part de son butin, pendant que ses gens tâchoient à conserver l'autre. Herennius qui remarqua cette action, se jetta dans l'esquif de sa barque, qui étoit comme l'autre attaché au vaisseau, suivit le Corsaire; et secondé par nôtre Patron Sicilien, qu'il avoit delivré, ils tuerent le Corsaire à mes yeux. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 498, t. 2. Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101056 chantier |
CONTEXTE: | L'ambassadeur, dissimulé par un bosquet, épie avec un autre jaloux la partie de campagne de l'héroïne avec deux jeunes gens. Il ne parvient pas à surprendre quelque chose de vraiment blâmable. |
NOTES: | [(Page) 274] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101490 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Garinter, qui aime la chasse, se lance à la poursuite d'un cerf et se perd dans la forêt. C'est ce qui l'amène à rencontrer le vaillant Perion de Gaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Or estant ce Roy Garinter ancien, pour contenter son esprit, prenoit plaisir à la venerie. Dont une fois entre aultres, luy advint, que ayant faict l'assemblée pres d'une sienne ville, nommée Alyma, se lança ung Cerf, que luy mesmes poursuyvit, si longuement qu'il s'esgara. Parquoy se trouvant de gens et de chiens habandonné, se recommandant à Dieu, commença au petit pas à se remettre en son adresse, et tant traversa de costé et d'aultre, que par fortune (assez pres de l'yssue du bois) il advisa deux Chevaliers qui contre un seul combattait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 2, I] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 103818 accreditee |
CONTEXTE: | Pour séduire une jeune fille, un ermite fait semblant d'être un ange qui apparaît à la mère pour la convaincre que sa fille a été désignée pour enfanter avec lui un garçon qui deviendra le futur pape. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Quand damp hermite se treuve a part avec la belle fille, comme s'il la voulsist rebaptiser toute nue la fist despoiller ; et creez qu'il ne demoura pas vestu. ... Il la tint tant et si longuement avec luy, en lieu d'aultre clerc CITATION>, tant alla aussi et vint a l'ostel d'elle, pour la doubte des gens, que le ventre luy commença a bourser. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 103. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101042 chantier |
CONTEXTE: | Le narrateur critique les gens de noble naissance qui se permettent à tort de mépriser ceux qui sont de naissance modeste. |
NOTES: | [(Page)p.25] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105026 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "J'avois [...] une telle disposition a bien prendre l'accent de toutes les langues, que comme le fils de mon financier [chez lequel elles est recueillie] avoit des gens aupres de luy pour les luy montrer; j'en appris en peu de temps jusques a l'Allemand meme, avec une merveilleuse facilite. J'avois aussi une grande passion pour la chasse, et enfin jusques-la on n'avoit guere veu de fille mepriser, comme moy, des l'age de dix ans, tous les divertissements du sexe, pour monter a cheval, tirer un pistolet, ou faire quelque autre semblable exercice". |
NOTES: | [(Page) 12] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105208 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je voulois me laisser mourir de faim, afin de me délivrer par la mort des malheurs que je prévoïois qu'on me préparoit ; et dans ce dessein je refusois les vivres qu'on me donnoit avec plus de fermeté et plus de courage, qu'on ne devoit en attendre d'une personne de mon âge et de mon sexe : mais aïant appris par la murmure des gens du vaisseau, que nous étions poursuivis vigoureusement, je repris un peu d'esperance, et je commençai à m'abandonner à la conduite des dieux entierement. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, I] Cie des Libraires p. 426 [ancien SUICIDE_OU_TENTATIVE] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305411 accreditee |
CONTEXTE: | Cyparisse à Licoris. |
COTEXTE ET CITATION: | Je demeurai assez tranquille, jusques à cette nuit douloureuse où je fus enlevé par des gens masquez, et menez à Stimphale avec une diligence si grande, que lorsque j'y fus arrivée, j'étois à demi-morte de lassitude. Je vous laisse à penser Licoris,quelle je devins, lorsque je me vis entre les mains de ces gens inconnus, et qu'après être arrivée où on me conduisoit, j'apperçûs Nicostrate devant mes yeux, et compris par cette vû que c'étoit lui qui m'avoit fait enlever. |
NOTES: | [(Page & Tome) 401-2, 1] Cie des Libraires p.553-54 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101298 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur ridiculise les provinciaux et leur empressement auprès des comédiennes - en l'occurrence ici Angélique- qui les repoussent. |
COTEXTE ET CITATION: | Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées et baisées, car les provinciaux sont fort endémenés et patineurs; mais un coup de pied dans l`os des jambes, un soufflet ou un coup de vent (...) la délivraient bientot de ces galants à outrance. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, chap 8, 84] p 24 dans Classiques Garnier. Note : patineur = sont des gens qui avaient la facheuse habitude en parlant aux femmes de leur prendre les mains et de les caresser. Gilles Ménage, poète, grammairien et philologue, comptait au nombre de ces importuns. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | TT102350 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[...]J'en suis navrée, seigneur; sachez que l'heure de ma mort a sonné, et c'est par la mort que mon coeur se défera de l'amour que j'ai pour vous". [...]Sur ces mots la demoiselle s'éloigna; elle vint à son lit et s'y coucha. Elle ne devait plus le quitter que morte, comme l'histoire le contera clairement[...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 107, 57] L'amour n'est pas partagé par les deux jeunes gens, Lancelot étant épris d'une autre femme. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100776 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Destin ne sera pas prouvée mais elle est toujours insinuée. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habit que riche de mine, marchait à côté de la charrette. (...) Un vieillard vêtu plus régulièrement, quoique très mal, marchait à côté de lui. (...) Un lieutenant de prévôt, entre autres, nommé La Rappinière, les vint accoster et leur demanda avec une autorité de magistrat quelles gens ils étaient. Le jeune home dont je vous viens de parler prit la parole et (...) lui dit qu'ils étaient Français de naissance, comédiens de profession; que son nom de théâtre était Le Destin, celui de son vieil camarade, La Rancune, et celui de la demoiselle qui était juchée comme une poule au haut de leur bagage, La Caverne. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 1, 65-66] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104976 accreditee |
CONTEXTE: | On apporte la nouvelle que Hermocrate a enlevé Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] "je fis tant d'éforts pour le joindre [Théocrite], que je l'atteignis malgré la foule des gens qui l'environnoient. Theocrite, lui criai-je, c'est-à- ce coup qu'il faut renoncer à la possession d'Ardelie ou à la vie ; et à ces mots, me lançant sur lui avec une chaleur digne de l'amour qui me possedoit, je lui portai un coup sur la tête, qui l'eût assurément abatu s'il ne l'eût évité en tournant. Il me reçut avec une bravoure qui tenoit plus du Heros que de Philosophe, et nous commençâmes un combat qui auroit été funeste à l'un ou à l'autre, et peut-être à tous le deux, s'il n'eût été interrompu par quelqu'un qui crioit de toute sa force ; Arrêtez, Timoléon, arrêtez, Theocrite. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354-55, 1] Cie des Libraires p. 365-66 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101192 accreditee |
CONTEXTE: | Injustement accusé d'avoir enlevé Sophie, dom Carlos est emprisonné par l'ordre du vice-roi, parent de la famille de Sophie. Il s'échappe en compagnie d'autres prisonniers pour mener, désespéré, une vie de brigand. |
COTEXTE ET CITATION: | Après qu'on m'eut demandé où était Sophie, je demandai aussi où elle était, mes parties s'en irritèrent et me firent conduire en prison avec une extrême violence. [...] Enfin l'injustice, appuyée de la force, l'emporta sur l'innocence opprimée. Je fus averti que je serais bientôt jugé et que je le serais à mort. Je n'espérai pas que le ciel fît un miracle en ma faveur et je voulus donc hasarder ma délivrance par un coup de désespoir. Je me joignis à des bandouliers, prisonniers comme moi, et tous gens de résolution ; nous forçâmes les portes de notre prison et, favorisés de nos amis, nous eûmes plus tôt gagné les montagnes les plus proches de Valence que le vice-roi n'en put être averti. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, ch.XIV, 245] La page dans : Classiques Garnier, 1973, p. 245. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 101620 chantier |
CONTEXTE: | Comédies, histoires d'amour, gazettes : pour pages et femmes de chambre. Poésie en langue vulgaire : écoliers de rhétorique. Poèmes héroïques et moraux : à ne lire qu'en cachette et sans témoins. Romans de chevalerie (y compris Don Quichotte) : pour les fous. Philosophes grecs : pour gens sérieux et raisonnables. |
NOTES: | [(Page) 74-6] |
SOURCE: | Maulnourry de la Bastille, Triomphe de la raison (Le), ou les aventures de Crisophile. Laurent Lecomte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Eurillas, et Dorimont se jetterent au devant d'Artambare, et lui representerent le tort qu'il se faisoit de violer le droit des gens, dans la personne d'un Homme tel que Celidor. Cette reflexion calma en quelque sorte l'impetuosité de son premier mouvement. Mais si elle arrêta les effets de sa fureur, elle ne put arrêter les mouvemens de sa langue, il exhala sa jalousie par un torrent de reproches contre l'ingratitude de Cleonice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.524 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103618 accreditee |
CONTEXTE: | L'armée de Picrochole s'enfuit à cause de la défaite. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncques, connaissait Picrochole et ses gens que tout était désespéré, prirent la fuite en tous endroits. Gargantua les poursuivit jusques pres Vaugaudry, tuant et massacrant, puis sonna la retraite". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 239, XLVI, 61-63] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 105196 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Artambare...se voyant trahi par ses gens qui protestoient de mourir mille fois plûtôt que de souffrir qu'on attentât à la vie de Celidor ; fut si transporté de rage, de voir naître tant d'obstacles à sa vengenace, que la fureur, la jalousie et la confusion acheverent de lui ravir le peu de raison qui lui restoit. Il tourna contre lui-même cette épée qu'il venoit de tourner contre le sein de son Rival, et se laissant tomber dessus avec tant de precipitation, qu'on ne pût s'opposer à sa frenesie, on la vit sortir presque entiere de l'autre côté de son corps. Son ame sortit par cette plaïe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, I] Cie des Libraires p. 545-6 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104956 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du récit de Timoléon à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous sçûmes ... qu'Hermocrate avoit une parente dans cette maison ; par le moïen de laquelle il avoit introduit des gens dans la cloître, déguisez en journaliers dont elles se servoient pour un bâtiment qu'elles faisoient faire ; et que pendant que les troupes étoient occupées à l'attaque qu'on avoit faite ce matin-là, ces soldats travestis en maçons, s'étoient saisis des portes de la maison, et en aïant arraché Ardelie avec violence, ils l'avoient portée dans un vaisseau qui l'attendoit au bas de leurs murailles, dont le pied est lavé des eaues de la Mer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 355, 1] Cie des Libraires p. 368-69 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103802 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette ont abordé au royaume de Torelore. Dans ce pays où le roi se met au lit lorsque sa femme a un enfant et où celle-ci fait la guerre, on ne tue pas ses ennemis, contrairement à ce que Aucassin a commencé à faire. Les habitants veulent le chasser pour que Nicolette, qui semble de noble famille, épouse le prince. |
COTEXTE ET CITATION: | "Cil tornent en fuies ; et li rois et Aucassins s'en repairent au castel de Torelore. Et les gens del païs dient au roi qu'il cast Aucassin fors de sa tere, et si detiegne Nicolete aveuc son fil, qu'ele sanbloit bien fenme de haut lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 139. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT104438 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence». |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p. 123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104936 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre de Théocrite et du berger Licoris. |
COTEXTE ET CITATION: | À quelques milles de la Côte, il [Théocrite] rencontra le Berger Licoris, qui après lui avoir fait juger par sa contenance, qu'il lui étoit arrivé quelque accident tres-funeste, lui apprit que la Bergere Cyparisse avoit été enlevée par des gens inconnus, sans qu'on pût découvrir ni par quel moïen cette violence s'étoit executée, ni quelle route ses ravisseurs avoient prise. |
NOTES: | [(Page & Tome) 380, 1] Cie des Libraires p. 467-68 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103658 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Alderson et le Comte de Revell conviennent du mariage de Sara et d'Edouart. Les jeunes gens s'aiment. Alderson exige qu'Edouart change de patronyme, devienne Alderson, mais il refuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Funestes, préjugés des hommes! C'est donc la vanité, l'orgueil, de faibles égards qui m'arrachent à vous. |
NOTES: | [(Page & Tome) 60, I] |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Brocas et Humblot: Paris, 1764. |
OCCURRENCE: | 104366 accreditee |
CONTEXTE: | Ce meurtre est une vengeance d'un meurtre, lui-même une vengeance d'un meurtre qui lui n'a pas existé. Chaîne de la violence. |
COTEXTE ET CITATION: | "Les gens du marchand, qui l'avaient vu tomber de loin et qui avaient entendu sa voix, accoururent, les uns avec des épées, les autres avec des armes à feu, et le Turc et l'esclave furent assassinés." "[...] il tira son poignard et le plongea dans le coeur du marchand; l'esclave s'approcha qui le frappa du sien." (p. 233) |
NOTES: | [(Page& Partie) 233-4, IV] [ancien MEURTRE_ASSASSINAT_HOMOCIDE] Il est doublement gratuit: le résultat d'un meurtre qui n'a jamais eu lieu, et ne servant aucunement l'action. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105030 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale s'est déguisé en moine pour un rendez-vous [raté] avec Madame. Mme de Sauve, qui se croit en train de mourir parce que piquée par un scorpion, veut un confesseur. Mme de Sauve reconnaîtra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'excusa donc à ses gens le mieux qu'il lui fut possible, mais ils ne receurent point ses excuses, ils le taxerent de peu de charité, l'appellerent de tous les noms qu'on donneroit à un vrai Moine dans une pareille occasion, et le voulant contraindre de marcher, ils le mirent dans la plus grande peine où il se fût trouvé de sa vie. S'il eût pû oublier un moment qu'il étoit Moine, il n'auroit eu besoin que d'un bâton pour écarter ces importuns, mais il n'osoit faire connoître ce qu'il sçavoit faire : tantôt il se défendit sur la brièveté de son obédience, et autrefois sur le peu d'étendue de son pouvoir. Nos opiniâtres ne se païoient d'aucune raison, ils vouloient trouver un Confesseur dans le Duc, n'y eu [sic] eût-il jamais eu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 187, III] Cie des Libraires p. 150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100124 accreditee |
CONTEXTE: | Les gens sans noblesse de naissance s'en donnent une pour cacher leurs véritables origines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens [roturiers] qu'ils méprisaient, respectables d'ailleurs par mille bonnes qualités, avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher et de tâcher de s'en donner une qui embrouillât la véritable. |
NOTES: | [(Page) 25] La citation est de Nicole Boursier et provient de l'édition GF [1965], 25 ; p. 5 dans l'édition Classiques Garnier [1959]. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100056 accreditee |
CONTEXTE: | Claudia propose une aide à Sophie pour qu'elle s'évade du Maroc où elle est esclave. En réalité, c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | 1. C'est Claudia qui parle à Sophie: "'... J'ai gagné cinquante esclaves chrétiens, la plupart Espagnols, et tous gens capables d'une grande entreprise. Avec l'argent que je leur ai secrètement donné, ils se sont assurés d'une barque capable de nous porter en Espagne, si Dieu favorise un si bon dessein. Il ne tiendra qu'à vous de suivre ma fortune, ...(...)» Je (Sophie) me jetai aux pieds de Claudia et, jugeant d'elle par moi-même, je ne doutai point de la sincérité de ses paroles." |
NOTES: | [(Partie & Page) P.2, Ch. 15, 285] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101644 chantier |
CONTEXTE: | Survient la marquise, qui le reconnaît et le soustrait à la curiosité de ses gens en le faisant enfermer dans une tour (dont il est vite délivré). Après leur tête-à-tête, Mainville doit partir, mais il ne le peut sous le déguisement de garçon meunier. Alors la fille de la marquise lui prête une de ses robes. |
NOTES: | [(Livre & Page) 140-2] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105060 accreditee |
CONTEXTE: | Théocrite va au secours d'Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'en passant auprés d'un écueil fameux que les Mariniers appellent l'écueil Stivale, il entendit des cris et des gemissemens, qui sortant de cette roche fatale, faisoient retentir l'air de plaintes confuses, et de sons pitoïables. Ces voix plaintives faisant juger au sçavant Siracusain qu'il se passoit quelque chose d'extraordinaire dans cet endroit, il fit mettre des gens dans sa chaloupe pour lui apporter des nouvelles plus certaines de ce qu'il entendoit ; et ces gens lui aïant confirmé qu'on entendoit un bruit d'armes et de voix, comme s'il se fût fait quelque grand combat sur cette roche ; son ame tendre et genereuse ne pût resister au desir de secourir ceux qui pourroient avoir besoin de son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 358, I] Cie des Libraires p. 380-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des Chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102994 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un esclave de sa suite remit un billet à l'un de mes gens [...] qui me l'apporta aussi mystérieusement qu'il l'avait reçu. Le Turc avait laisse au maître de langues une cassette dont il était chargé pour elle, avec un billet à la façon des Turcs. Il trouva le moyen de remettre à cette jeune personne un miroir, qui dans une boîte plus grande que celle du marchand, contenait vis-à-vis la glace le portrait d'un homme fort aimable, avec une lettre tendre. Un jeune esclave de sa nation qui a eu l'adresse de faire pénétrer une lettre dans mon sérail. |
NOTES: | [(Page) 61, 100, 190-3 ] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104910 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'attaque contre les forces de Nicostrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Le vaillant Evandre donnant donc sur des troupes épouventées, et le chefs des Megariens fondant avec impetuosité au milieu d'un camp où le nouveau Roi avoit déja porté la fraïeur et la confusion, il fut fait une telle boucherie de ces pauvres gens effraïez, que si la bonté du Roi n'avoit retenu la fureur du soldat vainqueur, il ne seroit pas resté un seul des vaincus en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 398, I] Cie des Libraires p. 538. Allusion à cette même bataille, 1,403/559 : Pendant que les restes ambitieux de ce sang tyrannique, achevoient de se répandre dans le Hameau de Legée. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103798 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Aucassin, le comte Garin de Beaucaire, et sa mère, refusent qu'il se marie avec Nicolette car celle-ci est une captive achetée aux Sarrasins. Or celle-ci, de toute évidence, est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | -Puis qu'a moulli te vix traire, pren femme de haut parage. -Mere, je n'en puis el faire : Nicolete est de boin aire; ses gens cors et son viaire, sa biautés le cuer m'esclaire. -La noblesse d'une femme est perdue malgré une apparence pauvre et humble.- |
NOTES: | [(Page) 49] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103806 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Aucassin, le comte Garin de Beaucaire, et sa mère, refusent qu'il se marie avec Nicolette car celle-ci est une captive achetée aux Sarrasins. Or celle-ci, de toute évidence, est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Puis qu'a moullier te vix traire, pren femme de haut parage. -Mere, je n'en puis el faire : Nicolete est de boin aire ; ses gens cors et son viaire, sa biautes le cuer m'esclaire." |
NOTES: | [(Page) P. 49. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104078 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce qu'on appelle le point d'honneur, est un Tyran plus cruel pour les braves gens, que les passions les plus violentes. Alibirond étoit en vain attaché à la Cour de France par un amour aussi tendre que constant. Une rencontre en forme de duel l'en arracha, et il voyagea longtemps comme un Chevalier errant dans la plus belle et la plus grande partie de l'Europe. |
NOTES: | [(Page) 475] Slatkine vol 2, p. 247 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102502 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince Marcel intervient pour mettre fin au combat de Crassus et Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince Marcel survint comme nous commençions à tirer du sang de nos veines. Il nous separa, nous dit obligeamment qu'il étoit surpris que deux aussi honnêtes gens que nous l'étions l'un et l'autre, eussent quelque chose à démêler ensemble. |
NOTES: | [(Page & Tome) 412, 2] Cie des Libraires p. 34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100376 accreditee |
CONTEXTE: | Les deux jeunes gens ne connaissent pas la cause de leurs souffrances et de leurs désirs inexplicables, car ils ne savent pas ce qu'est l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il était silencieux, lui qui, auparavant, était plus bavard que les sauterellesCITATION>, nonchalant, lui qui, auparavant, se remuait plus que ses chèvres. |
NOTES: | [(Page) 804] |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202692 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | ...Par une manie assez ordinaire aux jeunes personnes, qui ont goûté l'air des gens du grand monde, <citation>nous avions contracté une certaine haine pour les gens de Province, qui nous les faisoit regarder comme des Barbarescitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse et sa tante vivent loin de la cour et se moquent des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,289/105 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202699 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | ...je demeurai assez tranquille <citation>jusques à cette nuit douloureuse où je fus enlevée par des gens masquez, et menez à Stimphale avec une diligence si grande, que lorsque j'y fus arrivée, j'étois à demi-morte de lassitudecitation>. Je vous laisse à penser Licoris,quelle je devins, lorsque je me vis entre les mains de ces gens inconnus, et qu'après être arrivée où on me conduisoit, <citation>j'apperçûs Nicostrate devant mes yeux, et compris par cette vûë que c'étoit lui qui m'avoit fait enlevercitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte son enlèvement par des hommes de Nicostrate. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,401-402/553-554 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur refuse de décrire l'enlèvement de Javotte par Pancrace. Il critique la répétition excessive d'autres romanciers. |
COTEXTE ET CITATION: | Car vous n'êtes guères versez dans la lecture des romans, ou vous devez sçavoir 20 ou 30 de ces entretiens par coeur, pour peu que vous ayez de mémoire. Ils sont si communs, que j'ay veu des gens qui, pour marquer l'endroit ou ils en estoient d'une histoire, disoient : J'en suis au huitiesme enlevement, au lieu de dire : J'en suis au huitiesme tome. |
NOTES: | Dans Romanciers du XVIIe siècle, édition d'Antoine Adam, Pléiade, Paris, Gallimard, 1958, p. 1017. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200048 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Quant Piramus ne trouva de s'amye si non la guymple tachée de sang et cuida qu'elle fust devorée de la lyonne, il se print à desconforter et lamenter piteusement. [...] <citation>Lors tira Piramus son espée, dont par my le corps se frappacitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | L'auteur de l'Ovide moralisé reprend le récit des Métamorphoses de Pirame et Tisbé d'Ovide puis donne une interprétation allégorique du récit. Les deux jeunes gens, Pirame et Tisbé, se sont enfuis dans la forêt pour vivre leur amour interdit. Tisbé, partie la première, se cache à la vue d'une lionne, mais l'animal tache la guimpe de la jeune fille de sa gueule encore ensanglantée des bêtes qu'elle a tuées. |
NOTES: | p. 136. Il s'agit d'une occurrence double : lorsque Tisbé voit son ami mort, elle s'empare de son épée et se tue à son tour (p. 136-137). |
SOURCE: | Anonyme, Ovide moralisé en prose. North Holland: Amsterdam, XVe siècle.Edition critique par C. de Boer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202696 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je l'avouë...et aussi quand j'aurai à donner un Chef à quelque Republique, je pourrai peut-être le prendre dans une Province. <citation>Mais quand je n'en aurai besoin, que pour le divertissement de la conversation, et pour la liaison d'une societé agreable, vous tourverez bon, s'il vous plaît, que les Provinciaux soient les derniers de tous les gens du monde, sur qui je jette les yeuxcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, il y a une conversation sur les qualités et les défauts des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290/110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200055 accreditee |
CONTEXTE: | Même contexte que pour la Folie d'Oxford, Tristan déguisé se fait passer pour fou à la cour pour approcher Yseut sans être reconnu et rappelle les incidents majeurs de leur relation. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout me gari soëf ma plaie Que je reçui en Cornuaille Quant al Morholt fis la bataille En l'île ou fui menez a nage Pour desfandre lo treüssage Que cil devoient de la terre. Avec toute sa douceur, elle a guéri la blessure que je reçus en Cornouailles, lors de mon combat contre le Morholt, dans l'île où je vins en bateau pour mettre fin au tribut que les gens de l'endroit devaient payer. |
NOTES: | P. 281, v. 77-82. Tristan rappelle cet épisode à Yseut lors de leur conversation, après qu'elle l'a enfin reconnu. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200104 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique pourquoi il a différé le récit de la fin de son rêve. Il considère la question du problème de l'écriture. |
COTEXTE ET CITATION: | Soupçonnerait-on un contemplateur des choses humaines, un homme âgé qui doit être raisonnable, tranchons le mot, un philosophe, le soupçonnerait-on de s'être dégoûté d'écrire seulement parce qu'il y a des gens dans le public qui méprisent ce qu'il fait? Voilà pourtant l'origine de ce dégoût. N'est-ce pas là un louable motif de silence? Quelle misère que l'esprit de l'homme! |
NOTES: | P. 142-143. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103616 accreditee |
CONTEXTE: | L'armée de Gargantua prend d'assaut le château de La Roche Clermaud où sont postés Picroehole et son armée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncque produit toute son armée en plein camp, mettant les subsides du coté de la montée. Le moyne prit avec soi six enseignes de gens de pied, et deux cents hommes d'armes, et en grande diligence traversa le marrais, et gagna au dessus le Puy jusques au grand chemin de Loudun." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 237, XLVI, 11-16] Cette scène constitue le passage central de la guerre picrocholine ("grande et horrible bataille"). Selon Defaux, elle présente un écart par rapport au modèle épique: le héros s'estompe et c'est la stratégie qui prend le devant. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100392 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de l'amour qui unit Julie, une jeune fille de petite noblesse, et son précepteur Saint-Preux, les jeunes gens sont séparés et Julie est mariée à Monsieur de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Baron d'Étange consentir à donner sa fille, son enfant unique, à un petit bourgeois sans fortune ? L'espères-tu ?..... qu'espères-tu donc ?..... que veux-tu ?.....pauvre, pauvre cousine!..... |
NOTES: | Tome I, page 89. Voir aussi PERE_REFUSER_GENDRE et CONTRAINDRE_MARIAGE_SANS_AMOUR |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305334 accreditee |
CONTEXTE: | Propos du narrateur en préface |
COTEXTE ET CITATION: | J’ai vu les mœurs de mon temps et j’ai publié ces lettres. Que n’ai-je vécu dans un siècle où je dusse les jeter au feu ! Quoique je ne porte ici que le titre d’Editeur, j’ai travaillé moi-même à ce livre, et je ne m’en cache pas. Ai-je fait le tout, et la correspondance entière est-elle une fiction ? gens du monde, que vous importe ? C’est sûrement une fiction pour vous. |
NOTES: | T. I, p. 71. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305344 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de son séjour à Paris, St. Preux se laisse entraîner par quelques officiers et d’autres jeunes gens, dans une maison de prostitution où il se laisse enivrer et s’abandonne dans les bras d’une de ces « créatures ». |
COTEXTE ET CITATION: | J’ai fini ce récit affreux ; qu’il ne souille plus tes regards ni ma mémoire. Ô toi dont j’attends mon jugement, j’implore ta rigueur, je la mérite. Quel que soit mon châtiment, il me sera moins cruel que le souvenir de mon crime. |
NOTES: | T. I, p. 359 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305349 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa première lettre à St. Preux après son mariage, Julie lui rappelle comment l’amour est né entre eux. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a six ans à peu près que je vous vis pour la première fois. Vous étiez jeune, bien fait, aimable ; d’autres jeunes gens m’ont paru plus beaux et mieux faits que vous ; aucun ne m’a donné la moindre émotion, et mon cœur fut à vous dès la première vue. […] Mes sentiments nous furent communs ; ils m’auraient abusée si je les eusse éprouvés seule. |
NOTES: | T. I, p. 407 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305534 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur Rome ramène à la cour l'enfant trouvé dans la forêt et élevé par un couple de vachers. Il s'agit de Guillaume, le fils du roi des Pouilles. Une fois revêtu de vêtements raffinés, sa noblesse est visible. |
COTEXTE ET CITATION: | Je cuit par le baron saint Pere Qu’il est de molt tres hautes gens, Car molt par est et biax et gens, De cors, de vis et de faiture. |
NOTES: | P. 59, v. 692-695. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305562 accreditee |
CONTEXTE: | Daphnide se porte malade pour fuir la compagnie et recevoir son amant Alcidon dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il n'y avait que la belle Daphnide qui, feignant d'avoir mal à la tête, s'estoit mise sur un lict pour se demesler de tant de gens, et, pour mieux feindre, n'avait rien laissé d'allumé dans sa chambre qu'une petite bougie, faisant semblant de ne pouvoir souffrir la clarté. |
NOTES: | Volume III,3, p.109-110; VOIR AUSSI volume III,3, p. 119, où Daphnide continue sa comédie de maladie pour garder son amant dans sa chambre. «Et afin que je ne demeurasse tout seul en ma petite prison, la belle Daphnide resolut de tenir le lit tout le jour, feignant de se ressentir du mal du jour passé, car le cabinet estoit si près du chevet de son lit, que nous pouvions parler ensemble sans estre ouys du reste de la chambre». |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305595 accreditee |
CONTEXTE: | Un nain prétend conduire Lancelot à des gens de confiance, mais il le trahit et le livre à Méléagant qui va le mettre en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ha ! Lancelot, frans chevaliers, Leisse ces genz et si me croi, Vien t'an toz seus ansanble o moi, Qu'an molt boen leu mener te voel. Ja nus ne t'an sive por l'uel, Einz vos atandent ci androit, Que nos revandrons or androit." Cil qui de nul mal ne se dote A fet remenoir sa gent tote Et siust le nain qui traï l'a. Ah ! noble chevalier, laisse là ces gens, aie confiance, et viens sans personne avec moi. Je veux te mener dans un bon endroit. Mais que nul ne te suive, à aucun prix ! Qu'on t'attende, au contraire, ici, nous reviendrons dans un instant." Et lui, sans y voir aucun mal, commande à ses gens de rester et suit le nain qui l'a trahi. |
NOTES: | P. 346-347, v. 5072-5081. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305630 accreditee |
CONTEXTE: | L’émir, qui est amoureux de Blanchefleur, la surprend au lit dans les bras de Floire. Il veut les condamner à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En son puing tint sa nue espee, En la cambre entre a recelee. Il a fait la fenestre ovrir Que li solaus puist ens venir. Li enfant doucement dormoient, Estroit acolé se tenoient; Bouce a bouce ert cascuns dormans. [L’émir brandit] une épée dégainée, entre dans la chambre en tapinois. Il fait ouvrir la fenêtre pour que pénètre la lumière du soleil. Les jeunes gens étaient plongés dans un doux sommeil, étroitement serrés l’un contre l’autre: ils s’étaient endormis bouche contre bouche. |
NOTES: | P. 136, vers 2635-2641. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Paris: H.Champion, Classiques Moyen Age, 2003.auteur: Robert d\'Orbigny |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305652 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte Richard vient d’épouser la dame de Gènes. On vient de les conduire dans le lit nuptial que l’évêque bénit devant l’empereur et l’assistance |
COTEXTE ET CITATION: | Cele nuit sont couchié ensamble, Si com raisons et lois assamble Les gens cele premiere nuit […] Si com il son afaire dut, S’i joua tant qu’ele conçut .i. fil qui puis fu emperere. Cette nuit ils dormirent ensemble, comme la loi permettait leur union. Remplissant son devoir, le comte joua tant avec son épouse qu’elle conçut un fils qui plus tard fut empereur. |
NOTES: | p. 53, vers 1747-1753. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305649 accreditee |
CONTEXTE: | Après que son père, l’empereur, a refusé d'accepter l’amour de sa fille pour Guillaume et la possibilité d’un mariage entre les deux jeunes gens, Aélis a arrangé son enlèvement pour partir avec Guillaume. Au soir convenu, elle sort de sa chambre par la fenêtre en nouant des draps bout à bout. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ses amis (ne sai conmant, L’oï gemir a la fenestre La ou ele l’ot rové estre) Acort, contreval le gardin; Mout est liés quant il voit l’engin Et s’amie qui s’en avale. Son ami, je ne sais comment, l’entendi gémir à la fenêtre, il accourut dans le jardin à l’endroit qu’elle lui avait indiqué, heureux d’assister au stratagème et de voir son amie qui descendait. |
NOTES: | p. 318, vers 3964-3969. Voir aussi vers 3552-3601 pour les détails des préparatifs planifiés par Aélis et vers 3854-3885 pour les actions d’Aélis la nuit de l’enlèvement. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305823 accreditee |
CONTEXTE: | Les amis de Severine interviennent auprès de Gildarde, la maîtresse de Clodulphe, pour qu'elle cesse ses relations avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bonnes gens y travaillerent si heureusement, & y trouverent cette miserable en une disposition si desirable & si docile, qu'en peu de jours, de son bon gré, elle se jetta dans les repenties. |
NOTES: | Page 184. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305911 accreditee |
CONTEXTE: | Quoique disent les médisants jaloux de son savoir-faire, le narrateur ne racontera pas une histoire de la Table Ronde. |
COTEXTE ET CITATION: | Que je dirai, mais bien lor poist, Tant com jou puis et il me loist, Un conte biel et delitable. N’est pas de la Reonde Table, Dou roi Artu ne de ses gens ; Et s’est li contes biaus et gens, Que je vous voel dire et conter, Car on i puet lire et chanter ; Et si est si bien acordans Li cans au dit, les entendans En trai a garant que di voir. |
NOTES: | Page 4, v. 31-41. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |