OCCURRENCE: | 103808 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle dissimula son mal-talent et se montra plus joyeuse que de coutume [...] Elle, feignant d'etre éprise de semblable ardeur [...] Enfin Fleurie, impatiente de se venger, tint ce discours à Clorizande : [...] il m'est impossible de plus celer l'amour que je vous porte. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 333, XIV] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand Seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 306013 accreditee |
CONTEXTE: | Une tempête empêche les Grecs de partir : il faudra sacrifier Polyxène, la fille de Priam dont Achille était tombé amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés parlerent de l’aller, Mes si orrible fu la mer, Si ydose, si reversant, Qu’en nule fin ne fet senblant Que il ja mes dedenz entrassent Que maintenant tuit ne neiassent. Chascun jor iert si forz li venz E par la mer tiels li tormenz, Nus n’i entrast qui ne fust mort Ne qui ja mes venist a port. Les Grecs parlèrent ensuite de partir, mais la mer était si mauvaise, si déchaînée, si agitée qu’ils ne voyaient pas comment ils pourraient s’embarquer sans être aussitôt noyés. Chaque jour, le vent soufflait si fort, la tempête était si violente que personne n’aurait pu naviguer sans trouver la mort : impossible d’arriver à bon port. |
NOTES: | P. 622, v. 26375-84. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102542 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle vient de refuser la couronne que Tessandre, roi d'Argos lui offre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me regarda avec toutes les marques d'un grand étonnement, et après m'avoir dit que j'ignorois l'étendue du pouvoir souverain, et qu'il me feroit connoître qu'il n'y avoit rien d'impossible à un Monarque de son âge, et de son autorité ; il me laissa dans la douleur la plus violente où je me fusse pousser ses brutalitez plus loin, resolut enfin de s'ôter un objet familier de chagrin et de trouble... Severe m'annonça lui-même le destin qu'il me preparoit [il va la vendre à un vieux débauché], et tâcha encore à me le faire éviter en répondant à son amour. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, 2] Cie des Libraires p. 354-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105272 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette fermeté de Cinthie, desespera si fort le repentant Iphile, que si je ne l'eusse soigneusement observé, il fût allé se poignarder sur la porte du lieu où sa Maîtresse étoit renfermée ; mais je le quittois si peu, et je lui disois tant de choses pour le consoler, qu'il lui fut aisé de juger qu'il lui seroit impossible d'executer son dessein tant qu'il seroit auprés de moi; de sorte que pour faciliter les moyens d'en sortir, il feignit d'être entierement gueri; et lors qu'il s'apperçut que je ne l'observois plus tant, il se déroba de moi, et s'enfuit secrettement dans l'Isle de Cerigo, où...il s'est empoisonné. |
NOTES: | [(Page) 307] Slatkine tome 1, p. 484 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305462 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fui la Pucelle aux Blanches Mains dont il est amoureux pour accomplir sa mission de secourir la fille du roi Gringras, Guiglain va la retrouver, mais la trouve fâchée contre lui à cause de sa conduite qui l’a déshonorée. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, fait il, or est issi ? De moi n’arés nule merchi ? Si en mourai tot a delivre ; Bien sai ne puis pas longes vivre. De moi n’i ara nul confort ; Vostre amors m’a donné la mort. Il vos en averra peciés Se vos tot ensi m’ocïés. [...] Bele, or ne m’en caut qui m’ochie, Car por vos me desplait ma vie. “Dame, en est-il donc ainsi ? N’aurez vous donc pas pitié de moi ? Je vais sûrement mourir, je ne saurais vivre plus longuement ! Il me sera impossible de me consoler, mon amour pour vous m’a tué ! Et le péché de m’avoir tué retombera sur vous. [...] Belle, peu importe qui me tuera : à cause de vous, la vie me fait horreur.” |
NOTES: | P. 125, v. 4083-4096 ; trad. p. 74. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100212 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se sent obligé de faire une promesse qu'il sait ne pas pouvoir tenir. |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait résolu de m'enlever à Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage à me défendre, et je promis, très décidé à manquer à une parole que je donnais aussi forcément. |
NOTES: | La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non gardé ses positions; nous le supposons. La page 195 fait référence à l'édition GF de 1985 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100970 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur cache sa jalousie de Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je résolus de combattre des sentiments auxquels j'avais laissé prendre trop d'empire et je quittai le sélictar avec cette pensée". "J'eus peine à cacher la rougeur qui se répandit malgré moi sur mon visage".(...) "<CITATION> me forcait de contenir des sentiments auxquels je confesse enfin qu'il était impossible de rien ajouter CITATION>". "<CITATION>Il ne put apprendre de moi-même les tendres soins qu'elle avait eus pour moi, sans marquer par son embarras et par sa rougeur une jalousie qu'il n'avait encore point sentieCITATION>". |
NOTES: | Voir aussi 213 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101110 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Callirhoé est perçue (beauté divine, esprit manières) alors qu'elle est vendue comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | " Il est impossible qu'une personne soit belle sans être née libre (...). Je te disais bien qu'elle n'était pas une esclave; et je te prédis même qu'elle est de grande naissance (...). A Callirhoé: "Tu ne saurais rien nous dire sur toi-même d'aussi noble que ce que nous disent tes regards". |
NOTES: | [(Page) p. 78-82 ed. Mo] p. 78-82 ed. Molinie |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101902 accreditee |
CONTEXTE: | Jalousie du Prince de Clèves. Au départ il n'est pas jaloux. Sa jalousie se confirme par étapes. Il n'est pas jaloux à tort. Elle n'est pas coupable du point de vue chrétien-mondain, mais elle se sent coupable, à raison. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant, mais il est impossible d'avoir celle d'un mari après un procédé comme le vôtre. Il m'est trop noble pour ne pas me donner une sûreté entière. |
NOTES: | Page 351-352 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Lasalle T., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102198 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir promis sa fille, Sophie, à l'homme qu'elle aime, dom Carlos change d'avis et offre sa fille à un homme plus riche. Les deux amants décident de s'enfuir. En fait, c'est un piège tendu aux deux amants. |
COTEXTE ET CITATION: | M'ayant fait comprendre qu'à moins que je me laisser enlever il m'était impossible de n'obéir pas à mon père, je consentis à tout ce qu'il me proposa et je lui promis que la nuit du jour suivant je me tiendrais prête à le suivre partout où il voudrait me mener. Tout est facile à un amant. |
NOTES: | [(Partie & Page) 229] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104864 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite: Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver.» |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante)] voir aussi AIMER_ESCLAVE |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104314 chantier |
CONTEXTE: | Dans la lettre dédicatoire, Villedieu dit avoir trouvé des lettres qu'elle publie, que les noms sont supposés, qu'il lui a été impossible de deviner de qui il s'agissait. |
NOTES: | [VARIANTE A (2 occ.). Phrase: L'auteur feint d'avoir reçu ou trouvé les lettres qu'il publie.] |
SOURCE: | Boursault (Edme), Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier. Bernard Bray/ Desjonquères: Paris, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104862 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante) de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101932 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan déchiré de désir impossible à satisfaire pour Yseut, souffre de l'idée du plaisir qu'elle prend avec Marc et décide de connaître aussi l'expérience du mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Jo voil espuser la meschine Pur saveir l'estre a la reïne, Si l'espusaille e l'assembler Me pureient li faire oblier, Si cum ele pur sun seignur Ad entroblïé nostre amur. Je veux épouser la jeune fille pour connaître les sentiments de la reine, afin de savoir si les épousailles et l'amour charnel pourront me la faire oublier, tout comme elle a oublié notre amour à cause de son mari. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 348-349, vv. 174-179. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 6, p. 340 à 348, v. 83. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101076 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait resolu de m'enlever a Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage a me defendre, et je promis, tres decide a manquer a une parole que je donnais aussi forcement. |
NOTES: | [(Page) III] La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non garde ses positions : nous le supposons. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104972 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus, jaloux d'Ovide, qu'il croit amoureux de Terentia, surprend Ovide qui va vers un rendez-vous avec Julie. Crassus croit qu'Ovide sort plutôt d'un rendez-vous avec Terentia. |
COTEXTE ET CITATION: | Arrête, Ovide, me cria-t-il, mettant l'épée à la main, les biens dont la fortune te favorise, valent bien la peine d'être disputez par un combat. Je reconnus la voix de Crassus, et je me doutai de son erreur ; mais il me fut impossible de l'en tirer ; il m'attaquoit avec une furie qui ne me laissoit pas le loisir de lui parler. |
NOTES: | [(Page & Tome) 411-12, 2] Cie des Libraires : p. 33-34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105056 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre réagit à la nouvelle du mariage projeté entre Carmante et Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors que ce preimer accés de ma douleur fut passé, je dis et je fis des choses qui arracherent des larmes à tous ceux qui m'entendirent. Je voulois aller en Argos, poignarder Tessandre au milieu de son peuple, lui arracher Carmante, et faire cent autres actions toutes impossibles, et qui n'étoient pas si-tôt resolus, qu'un reste de bon sens les détruisoit; mais enfin ne sçachant à quoi me resoudre, et apprenant par l'Envoyé de Carmante qu'on precipitoit si fort son Hymenée, qu'il m'étoit impossible de rien entreprendre pour le rompre; je voulus du moins aller mourir aux pieds de ma Princesse, avant que cette alliance funeste fût conclu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 283, I] Cie des Libraires p. 81 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est quand la dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100940 accreditee |
CONTEXTE: | Le jour de sa prise d'habit, l'héroïne déclare qu'elle entre en religion contre son gré. On interrompt son discours et on l'enferme dans sa cellule. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et me tournant ensuite vers les assistants, entre lesquels il s'était levé un assez grand murmure, je fis signe que je voulais parler; le murmure cessa et je dis : 'Messieurs, et vous surtout mon père et ma mère, je vous prends tous à témoin...' "A ces mots une des soeurs laissa tomber le voile de la grille, et je vis qu'il était inutile de continuer. Les religieuses m'entourèrent, m'accablèrent de reproches; je les écoutai sans mot dire. On me conduisit dans ma cellule, où l'on m'enferma sous la clef. Là, seule, livrée à mes réflexions, je commençai à rassurer mon âme ; je revins sur ma démarche, et je ne m'en repentis point. Je vis qu'après l'éclat que j'avais fait, il était impossible que je restasse ici longtemps..." |
NOTES: | CG/H.Bénac, 1959, pp. 246-7. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |