OCCURRENCE: | 102588 accreditee |
CONTEXTE: | Merville, de jardinier, devient mineur enchaîné. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vieux esclave que je n'avais jamais vu chez mon patron, vient me prendre et après m'avoir lié sur un cheval, il me conduisit à quelques lieues de la maison de mon patron. Il me fit arrêter dans un endroit que je jugeai être un pays de mines Là on m'attacha avec des cordes. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100184 accreditee |
CONTEXTE: | Claudio a livré Sophie aux Maures pour la séparer de Don Carlos. C'est en fait une femme, Claudia, elle-même amoureuse de Don Carlos, qui s'est fait engager comme page. |
COTEXTE ET CITATION: | Sophie, me dit-il [Claudio] alors, je suis d'un même sexe que vous et comme vous j'ai été amoureuse de dom Carlos. Mais si nous avons brûlé d'un même feu, ce n'a pas été avec un même succès. Dom Carlos vous a toujours aimée et a toujours cru que vous l'aimiez et il ne m'a jamais aimée et n'a même jamais dû croire que je pusse l'aimer, ne m'ayant jamais connue pour ce que j'étais. (...) Enfin, pour n'avoir pas à me reprocher d'avoir négligé la moindre chose qui pût servir à mon dessein, je me fis couper les cheveux et, m'étant déguisée en homme, je me fis présenter à dom Carlos par un domestique qui avait veilli dans ma maison, et qui se disait mon père. |
NOTES: | Classique Garnier, 1973, pp. 231 et 232. La même nouvelle insérée contient deux travestissements successifs. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100112 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse se déguise en souillon pour échapper aux désirs incestueux de son père.. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pour vous rendre méconnaissable, La dépouille de l'Ane est un masque admirable. Cachez-vous bien dans cette peau, On ne croira jamais, tant elle est effroyable, Qu'elle renferme rien de beau. (...) L'Infante cependant poursuivait son chemin, Le visage couvert d'une vilaine crasse; A tous Passants elle tendait la main, Et tâchait pour servir de trouver une place. Mais les moins délicats et les plus malheureux La voyant si maussade et si pleine d'ordure, Ne voulaient écouter ni retirer chez eux Une si sale créature." |
NOTES: | Le Livre de Poche, Librairie Générale Française, 1990, pp. 137 et 138 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102634 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant trouvé des vers d'une inconnue qu'il présume morte, Théocrite médite sur les violences qui ont pour source l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouve par tout des marques de la cruauté de l'amour...Le Prince Evandre est dans le danger de perir d'une maniere indigne de sa naissance et de sa vertu. Le Hameau de Legée n'est rempli que de malheureux Illustres, que l'amour a releguez dans cette solitude. Ici je trouve des marques de la mort d'une personne qui ne pouvoit être que rare par ce qui nous reste d'elle ; et jamais je ne trouverai d'exemple, ni dans mon siecle, ni dans les histoires du passé, que la solide sagesse et l'amour de la Philosophie aïent fait un seul miserable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p. 386-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103074 accreditee |
CONTEXTE: | La subervsion politique est ici liée au silence, la principale ruse employée. |
COTEXTE ET CITATION: | Une ruse si longtemps couvée sans être jamais découverte. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 382, XVIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100932 accreditee |
CONTEXTE: | Un curé raconte l'agonie d'un aubergiste. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a quatre ou cinq jours qu'il sait bien qu'il n'en peut réchapper. Il ne s'est jamais plus tourmenté de son ménage. Il a eu regret à tous les œufs frais qu'il a mangés pendant sa maladie. <CITATION>Il a voulu savoir à quoi monterait son enterrement et même l'a voulu marchander avec moi le jour que je l'ai confesséCITATION>. |
NOTES: | [(Partie & Page) Livre II, Ch. 6, 238-9] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102294 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne porte une peau d'âne pour fuir. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour vous rendre méconnaissable la dépouille de l'Ane est un masque admirable Cachez-vous bien dans cette peau On ne croira jamais tant elle est effroyable Qu'elle renferme rien de beau. |
NOTES: | [(Page) 227] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102298 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "L'aînée annonça qu'elle aurait à son entière disposition toute la terre sans réserve, tous les jours qu'elle aurait à vivre, sans que sa soeur y eût jamais part" (4704-4707). "Il y trouvait aussi la demoiselle qui voulait déshériter sa soeur La demoiselle, qui commet un tort envers sa soeur (c'est l'évidence même), l'a proposé à la cour aux regards de tous, comme celui grâce à qui elle entend soutenir sa casue dans cette dispute où elle n'est pas dans son droit". (5880-5884) |
COTEXTE ET CITATION: | La soeur aînée tente de déshériter sa cadette. |
NOTES: | [(Vers & Page) 4704-7,5880-4] Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques ed. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no. 4539 1994, Paris |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104710 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame vertueuse repousse, en lui griffant le visage, le jeune homme qui tente de la séduire. Ils ne parlent plus jamais de cette affaire, mais le jeune homme humilié n'ose plus s'approcher d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Si vous désirez estre vengée de lui, laissez faire à l'amour et à la honte, qui le sçauront mieux tourmenter que vous. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 31, 4] voir aussi topos GARDER_SECRET_PAR_HONTE |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103214 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je crains de manquer de force pour achever le récit du plus funeste événement qui fût jamais. |
NOTES: | [( Page & Partie) 178 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102032 chantier |
CONTEXTE: | Tervire retrouve sa mère, pauvre et malade. Marianne ne connaîtra jamais la sienne. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 306008 accreditee |
CONTEXTE: | Achille assiste à Troie aux cérémonies et aux jeux en l'honneur d'Hector. À la vue de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, il tombe amoureux d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | La grant biauté e la faiçon Qu’Achillés vit en la pucele L’a cuit el cuer de l’estencele Qui ja par li nen iert esteinte. L’extrême beauté de la jeune fille et son allure embrasèrent le cœur d’Achille d’une flamme qu’elle ne viendra jamais éteindre. |
NOTES: | P. 416, v. 17553-55. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103436 accreditee |
CONTEXTE: | " et jamais je ne serai fait prisonnier par eux - Non dit-elle car je vais y consacrer avec votre coop�ration, toutes mes forces" |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain s'�tant conduit selon les r�gles de l'honneur lors d'une visite de Lunete � la cour d'Arthur, obtient, en remerciement, l'aide d�sint�ress�e de Lunete |
NOTES: | [(Vers & Page) 993-995, 129] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101332 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi est inconsolable après la mort de sa femme; sa souffrance est tapageuse. Mais il cherchera à se marier après. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince jura donc, les yeux baignés de larmes, Tout ce que la Reine voulut; La reine entre ses bras morut, <CITATION> Et jamais un Mari ne fit tant de vacarmes. A l'ouïr sangloter et les nuits et les jours CITATION>, On jugea que son deuil nel ui durerait guère... |
NOTES: | [(Page) P. 132, Livre de Poche. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Paris: Garnier-Flammarion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104450 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Célidor]"Ah! Madame...à quoi vous engagez-vous, que plûtôt mille coups mortels me percent le coeur en vôtre presence, que de voir jamais Cleonice l'Epouse d'Artambare.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p. 545 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | Entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104990 accreditee |
CONTEXTE: | Cléonice vient de donner sa foi à Célidor. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! ingrate, il ne la recevra jamais, s'écria le furieux Artambare, en se faisant voir et en se jettant dans le cabinet l'épée à la main. Je vais vous épargner cette injustice, et il mourra, le traître, avant que de m'arracher la foi de Cleonice. Artambare prononçoit ces parolles avec tant de vehemence, et la rage qui le transportoit les lui avoit fait dire si long-tems avant qu'il fût en état de les executer, qu'il n'avoit pas esté difficile à Celidor d'éviter l'effet de cette menace. Il s'estoit jetté à quartier, derriere un des pilliers de verdure qui formoient le cabinet, il se saisit de l'aviron d'une Gondole peinte et dorée qui voguoit sur le Canal, et dont l'Equipage étoit par hazard dans cet endroit, et ne voulant pas se mettre dans le danger de tuer le General du parti de Cleonice en tirant l'épée, il déchargea un si grand coup de cet aviron sur l'épée d'Artambare qu'il la brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.523-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102454 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Chrétien termine ainsi son roman du Chevalier au Lion. Je n'en ai jamais entendu raconter davantage [...]" |
NOTES: | Coll. Lettres gothiques, Le Livre de poche, trad. D. H. Hult, no.4539, 1994, Paris v. 6804-6 p. 595 Il s'agit d'un effet de dédoublement de la figure du narrateur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101050 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut-aux-Blanches-Mains espionne la conversation entre Tristan et Kaherdin au sujet d'Yseut la Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Altre de li ja mais n'amasse. Unc puis vers altre n'oi amur, N'amer ne puis vostre serur, Ne li ne altre amer porrai Tant cum la reïne amerai. jamais je n'en ai aimé une autre. Je n'ai pas pu aimer votre soeur et je ne pourrai jamais aimer quelque femme que ce soit tant que j'aimerai la reine. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 452-453, vv. 1250-1254. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102672 chantier |
CONTEXTE: | Trois jours après la découverte du billet à chiffre (et d'une lettre inachevée mais compromettante), Mme de Villequier est trouvée morte, poignardée dans sa chambre. Le coupable n'est jamais identifié, mais il y a de fortes présomptions en faveur d'une connivence entre le roi et M. de Villequier (qui serait l'assassin). |
NOTES: | [(Page) 3.185-6] |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100806 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur tombe amoureux de Léonore au premier regard. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle n'eut pas plus tôt achevé de parler que sa fille leva son voile, ou plutot m'éblouit. Je n'ai jamais rien vu de plus beau. Je m'en retournai chez mon apothicaire flamand tout autre que je n'en étais sorti, c'est-à-dire fort amoureux. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 13, 123-4] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305944 accreditee |
CONTEXTE: | Ami conseille l'Amant afin qu'il puisse obtenir une entrevue avec l'aimée, la Rose enfermée dans le château de Jalousie. |
COTEXTE ET CITATION: | Faites i par aucun paler Qui soit messages couvenables, Par voiz, par lettres ou par tables. Mais ja n'i metez vostre non, Ja cil n'i soit se cele non, Cele resoit cil apelee : La chose en sera mieus celée. Faites leur transmettre vos paroles par quelqu'un qui soit un messager convenable, de vive voix, ou par lettres, ou par des tablettes. Mais en aucun cas n'y mettez votre nom : que jamais "lui" n'y figure autrement que par "elle", et qu'"elle" soit à son tour appelée "lui". |
NOTES: | p. 456-457, v. 7490-96. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100878 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame par lapsus révèle que c'est elle qui fut la victime d'un viol qu'elle racontait |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION>Et combien qu'elle feit compte d'une aultre ne se peut garder de dire à la fin : "jamais femme ne fust si estonnée que moy, quant je me trouvay toute nue." Alors, la dame, qui avait oy le compte sans rire, ne s'en peut tenir à ce dernier mot, en luy disant : "Ad ce que je voy, vous en povez bien racompter l'histoire. CITATION>" |
NOTES: | Navarre Heptameron Classiques Garnier [1991], 62e nouvelle, 378 |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 103034 accreditee |
CONTEXTE: | Lucie devient religieuse après la mort du frère de Sophie, son amant. |
COTEXTE ET CITATION: | "Lucie [promise au frère de Sophie] en fut si touchée qu'on ne put jamais l'empêcher de se rendre religieuse. J'en fus malade à la mort et Dom Carlos [frère de Lucie, futur époux de Sophie] le fut apres pour faire craindre à son père de se voir sans enfant". |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 731] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 102528 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin je rebutai son amour [de Tessandre], et ce naturel farouche, ne pouvant se porter qu'à des extremitez vicieuses ; sa tendresse apparente se convertit en une fureur épouvantable, et il s'avisa de la vengeance la plus extraordinaire dont on se soit jamais avisé [de la contraindre à épouser Hermocrate]. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 374, t. 1. Cie des Libraires p. 445. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103744 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette annonce à Aucassin qu'elle va aller dans un autre pays puisqu'elle ne pourra jamais s'unir à lui. Il préfère la mort à l'idée de la savoir dans le lit d'un autre homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis que vos ariies jut en lit a home, s'el mien non, or ne quidie mie que j'atendisse tant que je trovasse coutel dont je me peusce ferir el cuer et ocirre. Naie voir, tant n'atenderoie je mie ; ains m'esquelderoie de si lonc que je verroie une maisiere u une bisse pierre, s'i hurteroie si durememnt me teste que j'en feroie les ex voler et que je m'escerveleroie tos. Encor ameroie je mix a morir de si faite mort que je seus ce que vos eusciés jut en lit a home, s'el mien non. |
NOTES: | [(Page) p. 84. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306003 accreditee |
CONTEXTE: | Diomède tombe amoureux de Briseida au moment où elle a été restituée par les Troyens aux Grecs. Elle répondra à cet amour et trahira donc celui qui la liait à Troïlus, le fils de Priam. C'est cet épisode, une invention de Benoît, qui sera au coeur de la pièce de Shakespeare, Troïlus et Cressida. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, fait sei Dïomedés. Onques d’amer ne m’entremis, N’amie n’oi ne fui amis. Or sent qu’Amors vers vos me tire. Belle, poursuivit Diomède, jamais je n’ai aimé. jamais je n’ai eu d’amie ni n’ai été aimée. Mais maintenant, Amour me pousse vers vous, je le sens. Qui peut contempler votre grande beauté, ce n’est pas merveille s’il s’éprend de vous. |
NOTES: | P. 292, v. 13556-59. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101526 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il me confessa qu'il ne s'était jamais senti plus touché par la figure d'une femme. |
NOTES: | [(Page) 97 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104116 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous laissai donc en garde à un Marchand Arabe que je connoissois, et qui faisoit sa residence proche de Memphis, resolu de donner avis de vôtre prise à vos parens, et de m'enrichir à jamais par le bien que j'esperois retirer d'eux pour vôtre liberté. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102970 accreditee |
CONTEXTE: | Une comtesse se retire dans un couvent par déception amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | "Elle oppose que, si elle consentait à l'épouser après les bruits qu'on a fait courir, elle donnerait lieu de croire qu'on n'aurait dit que de véritable et, pour faire taire la médisance [...] elle lui promet de renoncer pour jamais au monde. Elle lui a tenu parole et, toute jeune est toute belle qu'elle est encore, <CITATION> elle est entrée dans un couvent CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 470] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 103530 chantier |
CONTEXTE: | Deuxième et dernière lettre de Daphnis écrite la veille de sa mort: il décrit ses symptômes physiques, puis son regret de n'avoir jamais pu se faire aimer d'elle, enfin ses propres tribulations dans la vie. |
NOTES: | [(Page) 64] |
SOURCE: | Anonyme, Amarante, ou le triomphe de l'amitié, par Madame***. Claude Jombert: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103940 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", lorsque son fils Anatole est à l'article de la mort, sa mère fait voeu de le faire religieux. Ayant recouvert la santé, Anatole, de santé très fragile, doit entrer au monastère malgré lui et malgré sa mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Eliante se faisant une idole de son fils, Dieu la voulant retire de cette idolâtrie [...] une grosse maladie attaque Anatole et dans peu de jours le mit sur le bord du tombeau [...] Les médecins de la terre ayant condamné à mort cet enfant [...] Theolimpe [...] fit voeu à Dieu que s'il redonnait la santé [à son fils], elle le donnerait à l'ordre des frères hermites de Saint Augustin [...] On fait beaucoup de choses dans la chaleur d'un zèle peu judicieux, qu'on entreprendrait jamais de sang froid, et d'un sens rassis. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 322-23, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104594 CHANTIER |
CONTEXTE: | " Eliante se faisant une idôle de son fils, Dieu la voulant retire de cette idolâtrie [...] une grosse maladie attaque Anatole et dans peu de jours le mit sur le bord du tombeau [...] Les médecins de la terre ayant condamné à mort cet enfant [...] Theolimpe [...] fit voeu à Dieu que s'il redonnait la santé [à son fils], elle le donnerait à l'ordre des frères hermites de Saint Augustin [...] On fait beaucoup de choses dans la chaleur d'un zèle peu judicieux, qu'on entreprendrait jamais de sang froid, et d'un sens rassis." |
COTEXTE ET CITATION: | Dans "L'obeyssance filiiale", une mère idolâtre est punie par Dieu : son fils tombe gravement malade. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 322-323, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104532 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme projette d'enlever une femme au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce Valet de chambre estoit le Marquis de Birague lui-même, qui avoit fait secrettement cette partie avec Fouquet, et qui me menoit à une de ses maisons. Je pensai ne leur jamais pardonner cette tromperie...Mais quoi! me dit ce pauvre Gentilhomme, que ma façon d'agir affligeoit; en bonne foi, aimeriez-vous mieux estre encore dans le Couvent, exposée à tout ce que la vengeance de Madame d'Englesac seroit capable de faire contre vous, que de me sçavoir quelque gré de vôtre liberté? Fouquet et la Dame lui aidèrent à obtenir que je ferois moins l'effarouchée, et que je ne lui voudrois pas de mal. |
NOTES: | [(Page) 47-8] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT102422 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Soyez-en sûr, il ne fut jamais aussi heureux de quoi que ce soit". |
NOTES: | [(Vers & Page) 6790-1, 595] Manuscrit B.N. 1433 coll. Lettres gothiques. éd. Le Livre de poche (trad. D.H.Hult) no. 4539, 1994, Paris. Le narrateur entend convaincre le lecteur du bonheur d'Yvain. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102694 accreditee |
CONTEXTE: | Les opposants à Yvain et au lion deviennent de plus en plus mauvais. Ici, il s'agit de deux démons. L'intervention du lion est de plus en plus indispensable. |
COTEXTE ET CITATION: | S'or ne sont li felon maté Donques ne le seront il mais ; Car au leon trive ne paiz N'aront il tant que vis les sache. Si maintenant les deux scélérats ne sont pas vaincus,eh bien, ils ne le seront jamais : car ils n'auront ni trêve, ni paix avec le lion aussi longtemps qu'il les saura en vie. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 398-399, vv. 5626-5629. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 103478 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la cour de l'hôtellerie d'Amiens, des Grieux, âgé de dix-sept ans, rencontre Manon Lescaut encore plus jeune que lui. Bientôt, il connaîtra avec elle les premiers plaisirs de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ainsi j'eus le plaisir, en arivant à l'auberge, d'entretenir seul la souveraine de mon coeur. Je reconnus bientôt que j'étais moins enfant que je ne le croyais. Mon coeur s'ouvrit à mille sentiments de plaisir dont je n'avais jamais eu idée. Une douce chaleur se répandit dans toutes mes veines. J'étais dans une espèce de transport, qui m'ôta pour quelque temps la liberté de la voix et qui ne s'exprimait que par mes yeux." |
NOTES: | [( Page & Partie) 41 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104264 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Julie s'emporte contre sa fille et sa femme. Il déclare qu'il n'acceptera pas pour gendre un homme tel que son Maître d'Etudes et lui défend de le voir et de lui parler. |
COTEXTE ET CITATION: | Hier une heure après notre retour, mon père entra dans la chambre de ma mère, les yeux étincelants, le visage enflammé ; dans unn état en un mot où je ne l'avais jamais vu. Je compris d'abors qu'il venait d'avoir querelle ou qu'il allait la chercher, et ma conscience agitée me fit trembler d'avance. |
NOTES: | Tome I, p. 226 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100486 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur explique l'hypocrisie du rabbin Ephraïm Ben Manasse. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme le monde n'est composé que de mines, il n'y avait point pour tout que de la superficie dans la probité de ce Juif; et il était du nombre de ces méchants qui ne sont jamais plus dangereux que quand ils ont un peu de bonté. |
NOTES: | [(Page) 166] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102790 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li" Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994, p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102962 accreditee |
CONTEXTE: | Après l'aveu que lui a fait sa femme de l'inclination qu'elle ressent pour le marquis, le comte, son mari, commence une autre relation amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...] <CITATION>Le comte, tout charmé qu'il est de l'extraordinaire vertu de sa femme, devient amoureux d'une belle qui se fait honneur de sa conquête CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100204 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, VII, 83] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104896 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Maroc] s'engagea si avant dans les détours de ces montagnes, dont les chemins lui étoient inconnus; qu'il fut tué d'un coup de flêche dans les reins; et ce qu'il y eut de deplorable, c'est qu'on n'a jamais pû sçavoir si cette mortelle flêche avoit été décrochée par quelques-uns des ennemis, qui se fût mis e embuscade dans le lieu où le Prince passa, ou si elle étoit partie de la main d'un des soldats qui l'eût lâchée par imprudence. |
NOTES: | [(Page) 50] Slatkine tome 1, p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105192 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] 'Mais, ô Dieux! quel fut mon étonnement, lorsque je trouai cette fille [Ardélie] dans la resolution de mourir, ou de retourner dans la maison de Praxoras....Je me jettai à ses pieds, je la conjurai par les paroles les plus tendres que je pûs inventer, de songer qu'il faloit me resoudre à la perdre pour jamais, si je la rendois à Praxoras dans l'état où étoient les choses; et enfin voïant que je n'obtenois rien par les prieres, je protestai si fortement que je me tuerois à ses yeux, si elle persistoit dans son dessein, qu'elle commença à me paroître moins resolu qu'elle ne l'avoit été.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 353, I] Cie des Libraires p. 358-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103828 accreditee |
CONTEXTE: | Après s'être assuré la fidélité du gentilhomme français et de sa persévérance dans l'amour, cette dame veuve milanaise se remariera avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma délibération estoit de jamais aymer ; ce que depuis ma viduité j'avais très bien sceu garder; mais vostre honnesteté, dès l'heure qye vous parlastes à moy au festin, me feyt changer de propos et vous yamer autant que vous faisiez de moy. |
NOTES: | [(Page) 132 nov 16] Bordas |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100028 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre surprenante de quatre brancards dans la même auberge. Il s'agit du chapitre "l'Aventure des Brancards". |
COTEXTE ET CITATION: | (p20-21) Le maître de l'hôtellerie voisine [...] dit qu'il y avait un brancard chez lui, et pourvu qu'on le payât bien, qu'il serait en état de partir sur le midi [...]. Là-dessus il arriva un autre brancard, conduit par deux hommes de pied [...] (p22): à peine fut-il arrivé, qu'il en parut un autre qui venait cent pas après du même côté [...] Ils en virent un quatrième qui venoit du côté du Mans. Cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais, comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Page) 20-22 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103590 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Je suis plus malade que jamais quoique je n'aie point habité depuis ce temps avec mon mari [...] Qu'il est cruel lorsqu'on est honnête de porter sur soi la punition du vice ." |
COTEXTE ET CITATION: | L'épouse trahit dénonce cette double injustice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 440, XVI] |
SOURCE: | Epinay (Louise d, Histoire de Madame de Montbrillant. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102788 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son refus des solliciations du châtelain de Couci, la dame de Fayel lui octroie un don symbolique: anneau, ruban. |
COTEXTE ET CITATION: | Soyés asseur que de moy jamais ne joÿrés, mais pour vous ung pou adoulcyr, se de moy volés avoir aulcuns joiaulx ou aultre chose que sauve mon honneur je vous puisse donner, je le voldroye bien, soit laz de soye, anel ou manche ou aultre chose que avoir veuillés. |
NOTES: | [(Page) p. 47-48. Ambiguïté du geste : cet octroi est normalement préliminaire a l'ultérieur don de soi, éventualité que la dame de Fayel rejette catégoriquement. Mise en prose p.48 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 102638 accreditee |
CONTEXTE: | Timoléon et ses amis vont s'attaquer à la ville de Syracuse. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon:] Je me déterminai de sacrifier toutes choses à mon amour, et de mourir ou de delivrer Ardelie de la capitivité où on la retenoit. Pour cet effet j'assemblai mes amis secretement, et leur representai que j'étois dans un âge à devoir tenter le recouvrement du trône de mes Peres, ou à y renoncer pour jamais" . |
NOTES: | [(Page & Tome) 351, 1] Cie des Libraires p. 353. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103078 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur exprime son admiration pour la dextérité avec laquelle le héros ruse pour susciter une révolte civile. |
COTEXTE ET CITATION: | "Voilà une terrible entreprise [...] jamais celle de Catilina lui fut égale, ni maniée avec tant de dextérité. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 392, XVIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 104366 accreditee |
CONTEXTE: | Ce meurtre est une vengeance d'un meurtre, lui-même une vengeance d'un meurtre qui lui n'a pas existé. Chaîne de la violence. |
COTEXTE ET CITATION: | "Les gens du marchand, qui l'avaient vu tomber de loin et qui avaient entendu sa voix, accoururent, les uns avec des épées, les autres avec des armes à feu, et le Turc et l'esclave furent assassinés." "[...] il tira son poignard et le plongea dans le coeur du marchand; l'esclave s'approcha qui le frappa du sien." (p. 233) |
NOTES: | [(Page& Partie) 233-4, IV] [ancien MEURTRE_ASSASSINAT_HOMOCIDE] Il est doublement gratuit: le résultat d'un meurtre qui n'a jamais eu lieu, et ne servant aucunement l'action. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102900 accreditee |
CONTEXTE: | Déclaration d'amour remplie de menaces |
COTEXTE ET CITATION: | "Oui je vous aime, disait-il, avec une ardeur que vos mépris ne diminueront jamais; cessez de me parler de la contrainte où je vous tiens; <CITATION>un amour violent et malheureux justifie tout ce qu'il nous fait faire CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 125, II] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101866 CHANTIER |
CONTEXTE: | Don Louis traita Inès "en fille desobeissante: il lui donna sa chambre pour prison et elle ne voyait personne à qui elle put confier ses douleurs; mais c'etait fortifier sa passion que de lui oter tout secours; elle y pensait sans cesse et jamais elle n'avait tant aime Lerme que depuis qu'elle n'entendait plus parler de lui". |
NOTES: | [(Page) 377] Voir l'édition Slatkine p. 120. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104276 accreditee |
CONTEXTE: | Julie est incertaine quant à la proposition de Milord Edouard. Elle demande conseil à son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Chère et tendre amie, toi qui fus toujours mon unique ressource et qui m'as tant de fois sauvée de la mort et du désespoir, considère aujourd'hui l'horrible état de mon âme, et vois si jamais tes secourables soins me furent plus nécessaitres ! Tu sais si tes avis sont écoutés, tu sais si tes conseils sont suivis, tu viens de voir au prix du bonheur de ma vie si je sais différer aux leçons de l'amitié. Prends donc pitié de l'accablement où tu m'as réduite ; achève, puisque tu as commencé ; supplée à mon courage abattu, pense pour celle qui ne pense plus que par toi ... Choisis à ma place, quand je n'ai plus la force de vouloir, ni la raison de choisir. |
NOTES: | Tome I, page 256 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 105030 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale s'est déguisé en moine pour un rendez-vous [raté] avec Madame. Mme de Sauve, qui se croit en train de mourir parce que piquée par un scorpion, veut un confesseur. Mme de Sauve reconnaîtra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'excusa donc à ses gens le mieux qu'il lui fut possible, mais ils ne receurent point ses excuses, ils le taxerent de peu de charité, l'appellerent de tous les noms qu'on donneroit à un vrai Moine dans une pareille occasion, et le voulant contraindre de marcher, ils le mirent dans la plus grande peine où il se fût trouvé de sa vie. S'il eût pû oublier un moment qu'il étoit Moine, il n'auroit eu besoin que d'un bâton pour écarter ces importuns, mais il n'osoit faire connoître ce qu'il sçavoit faire : tantôt il se défendit sur la brièveté de son obédience, et autrefois sur le peu d'étendue de son pouvoir. Nos opiniâtres ne se païoient d'aucune raison, ils vouloient trouver un Confesseur dans le Duc, n'y eu [sic] eût-il jamais eu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 187, III] Cie des Libraires p. 150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102518 chantier |
CONTEXTE: | Trois jours après la découverte du billet à chiffre (et d'une lettre inachevée mais compromettante), Mme de Villequier est trouvée morte, poignardée dans sa chambre. |
NOTES: | [(Page) 3.185-6] Le coupable n'est jamais identifié, mais il y a de fortes presomptions en faveur d'une connivence entre le roi et M. de Villequier (qui serait l'assassin). |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101574 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle me protesta que son coeur était à moi pour toujours, et qu'il ne recevrait jamais d'autres traits que les miens. |
NOTES: | [( Page & Partie) 130 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104190 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui s'était déguisé en mendiant pour aller à la recherche de sa femme retrouve celle-ci parmi les pauvres à qui l'évêque d'Orléans fait l'aumône. Il lui révèle qui il est. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet il, je vous dirai Que ja ne vous mentirai ; Je de ce ne vous effraez. Tout si povre con vous veez Que je sui, ce ne doutez mie, Sui quens de Borges la garnie Et gouverne tout le païs." Sire, dit-il, je vous [le] dirai et, n'ayez crainte, jamais je ne vous mentirai. Tout pauvre que vous me voyez, je suis, n'en doutez pas, le comte de Bourges la forte cité et je gouverne toute la contrée. |
NOTES: | Page 187, v. 6141. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101592 chantier |
CONTEXTE: | Le garçon chirurgien constate que l'homme n'est jamais content de sa condition quelle qu'elle soit; il doit toujours s'en plaindre. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Anonyme, Peine et misère des garçons chirurgiens (La). Jean-Antoine Garnier: Troyes, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105322 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier blessé qui veut demander secours à la reine, réputée pour sa charité envers les démunis, la surprend dans les bras de son chevalier féerique. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'uis de la chambre ou ele gist trova overt, dedenz se mist. <CITATION>Lez la roïne vit celui dont il ot puis ire e ennui; entre ses braz la dame tint,CITATION> dont s'en ala, puis ne revint. Il trouva ouverte la porte de la chambre où elle couchait et entra. Il vit alors près de la reine celui qui fut plus trad la source de ses ennuis et de ses trouments ; il tenait la dame dans ses bras, puis il s'en alla pour ne plus jamais revenir. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 162-165, vv. 209-214. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103540 accreditee |
CONTEXTE: | Une fée agressée, Concombre, prévient son agresseu, Tanzaï, qu'elle va se venger, en dévoilant son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | "Souviens-toi, dit elle à Tanzaï, de ton écumoire, et gémis à jamais de la vengeance de la fée Concombre". |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 131, VII] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101222 accreditee |
CONTEXTE: | Les nobles maltraitent leurs serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Tu es le seul de ton arrogante caste que j'aie jamais pu souffrir. Ton cousin C...a pu te dire ce que mon patron, le brave Truguet, a eu à supporter de tes polissons de gentils-hommes. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 421, 8, II] |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de) , Lettres trouvées dans des portefeuilles d'émigrés. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 306004 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se prétend incapable de décrire la beauté de la tente de Calcha au moment où celui-ci accueille sa fille Briseida restituée par les Troyens. |
COTEXTE ET CITATION: | Car onques nus clerz tant ne sot Que la feiçon ne la emrveille Ne ce que li très apareille Poïst escrire en parchemin, Ne en romanz ne en latin. jamais en effet il n’a encore existé de clerc assez savant pour décrire sur parchemin, en latin ou en langue française, l’aspect de la tente et les merveilles qu’elle offrait aux regards. Mais pour cette fois, je n’en veux rien dire. Taire m’en voil a ceste feiz. |
NOTES: | P. 304, v. 13830-35. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305430 accreditee |
CONTEXTE: | Julie résiste à son père qui veut la marier à un de ses amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour la première fois de ma vie j'osai résister en face à mon père. Je lui protestai nettement que jamais M. de Wolmar ne me serait rien ; que j'étais déterminée à mourir fille ; qu'il était maître de ma vie, mais non pas de mon coeur, et que rien ne me ferait changer de volonté. |
NOTES: | Tome I, page 415. Julie cèdera à ce qu'on pourrait qualifier de chantage émotif de la part de son père. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104022 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis se bat en duel, sans le savoir, contre un ancien camarade du régiment des Gardes. Bien que tous deux soient blessés, cet incident renforcera leur amité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il envoya aussi le lendemain savoir de mes nouvelles [...] <CITATION> ce qui nous lia encore plus que jamais, et augmenta notre ancienne amité, qui s'est conservée jusqu'à présent CITATION>. |
NOTES: | [(Page&tome) 343, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102458 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Carlos ne connaît pas la signification des couleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'ai jamais bien su ce que signifiaient les couleurs, répondit dom Carlos. |
NOTES: | P.88 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102774 accreditee |
CONTEXTE: | Teséus tranche de son couteau la langue de Philoména pour qu'elle ne puisse divulguer le viol dont elle a été victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Un quanivet trenchant a pris Et pour ce que cele ne puisse Conter a home qu'ele truisse Ceste honte ne cest reprouche, Dist que la langue de la bouche Li trenchera tout a un fes, Si n'en sera parlé ja mes. Cui avient une, n'avient soule : La langue li traist de la goule, S'en trenche prez de le meitié. Il a pris un petit couteau bien affilé en déclarant que, afin que la jeune fille ne puisse aller conter à qui que ce soit cette honte et ce déshonneur, il va d'un coup lui trancher la langue dans la bouche. Ainsi son crime restera tu. Un malheur n'arrive jamais seul : il lui sort la langue de la bouche et lui en coupe presque la moitié. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 214-215, vv. 846-55. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100800 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: | P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Therond F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103144 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende, négligée par son mari, cède à la passion du chevalier (bientôt le prince) de Navarre. Désespérée, son amant mort à la guerre, elle dévoile le secret au comte de Tende, son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le temps et les occasions avaient triomphé de sa vertu et du respect et, peu de temps après qu'elle fut chez elle, elle s'aperçut qu'elle était grosse. [...] Elle fut pressée plusieurs fois d'attenter à sa vie; cependant elle conçut quelque légère espérance sur le voyage que son mari devait faire auprès d'elle, et resolut d'en attendre le succès. [...] Cette lettre me va coûter la vie; mais je mérite la mort et je la désire. Je suis grosse. Celui qui est la cause de mon malheur n'est plus au monde, aussi bien que le seul homme qui savait notre commerce; le public ne l'a jamais soupçonné. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428 et 430 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 101362 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Nous nous imaginâmes comme des enfants sans expérience que cette somme ne finirait jamais, et nous ne comptâmes pas moins sur le succès de nos autres mesures. |
NOTES: | [( Page & Partie) 42 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305433 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une fête, Amadas est invité à présenter un plat à la fille du duc de Bourgogne, Ydoine qui lui demande de trancher la viande pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | De cel dont onques mais n’ot cure Fu si souspris, estre son voel, Que mors en dut estre de doel. [...] Il saut au cuer une estincele Qui de fine amor l’a espris. Par celle dont jamais il ne s’était soucié, il fut tellement séduit que si son voeu avait été exaucé, il aurait dû en mourir de chagrin. [...] Alors qu’il contemple la jeune fille, une étincelle lui saute au coeur et l’enflamme d’une grande passion. |
NOTES: | P. 17, v. 234-36 et 18, v. 24-45 ; trad. p. 21. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102896 accreditee |
CONTEXTE: | Tucamène tente de retenir Claire. Celle-ci résiste. |
COTEXTE ET CITATION: | "Tu as la force en main, tu peux m'empêcher de partir" et le tyran réplique Je ne pensais jamais à vous retenir [...], <CITATION>Cet vous me faites ressouvenir que je puis le faire; je profiterai de l'avis CITATION>..." |
NOTES: | [(Page& Partie) 66, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102756 accreditee |
CONTEXTE: | Le cuisinier de la Reine-Mère ogresse ne peut se résoudre à tuer Aurore et le petit jour. Il les cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. Ah! Madame, dit le Maître d'Hôtel.--Je le veux, dit la Reine [...] Ce pauvre homme voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer à une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore: elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son col, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais rien mangé de si bon. |
NOTES: | [(Page) 104-5] p.183 Livre de poche, 1990. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104556 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le galant Rapporteur 'crût que je le l'aimerois jamais assez, si je n'étois persuadée qu'il fût brave, et dans cette imagination, un soir que nous devions courir le Bal, il aposta trois hommes pour attaquer nôtre Carosse, et pour fuïr aussi-tôt qu'il se mettroit en défense. La bravoure avoit réüssi, et même au-delà de ce qu'il esperoit; car avant que ces voleurs apostez fussent venu exorcer son courage, trois autres qui n'avoient pas promis de fuïr, nous avoient effectivement volez, et il s'étoit lancé sur eux avec toute l'audace d'un homme qui se méprenoit; c'étoit à la verité pour s'en faire battre, et même d'une maniere pitoyable, comme il arriva; mais n'importe, au moins sa hardiesse que je crus sans artifice m'avoit dupée, et un si bon effet consoloit des coups receus. |
NOTES: | [(Page) 150-1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200156 accreditee |
CONTEXTE: | En ne s’engageant pas dans le tournoi, Gauvain ne se comporte pas en chevalier aux yeux des autres qui le prennent pour un marchand déguisé en chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja cil ne l’ossera desfandre Qui l’a amené en la vile, Il sert de molt malveise guile, Escuz et lances fait porter Et chevax an destre mener Et ensin les costumes amble Por ce que chevalier resamble. Il se fait franc en ceste guise Quant il vet an marcheandise. jamais n’osera prendre sa défense celui qui l’a conduit dans la ville, car il use d’une indigne tromperie, en faisant transporter des écus et des lances et mener des chevaux par la bride. Il fraude ainsi les impôts coutumiers, en ressemblant à un chevalier. De cette manière il se fait exempt de taxe, alors qu’il va vendre sa marchandise. (371) |
NOTES: | P. 370, v. 5148-5156. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200167 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Garcie cherche sa femme à Paris, mais sans succès. Il choisit alors une jeune fille pour accomplir son voeu de retirer une femme de la débauche et de la placer sur le trône de Castille, si Dieu lui donne les moyens de se venger de sa femme infidèle. La jeune fille voit le parti qu'elle peut tirer de cette aventure, et contrefait le désir de salut. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Elle se jette à genoux, remercie le Seigneur de cette bonne rencontre, et jurant à Dom Garcie, avec une ingenuité qu'elle avoit souvent étudiée, qu'elle n'avoit jamais eu de complaisance, que par un excés de necessité ; elle promit au Comte de se convertir si sincerement, qu'il seroit parlé de sa pitié dans les siècles à venir.citation> |
NOTES: | Vol. 3, p. 21. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 202671 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie et la religieuse se sont évadées du couvent et ont besoin de protection. |
COTEXTE ET CITATION: | La Presidente de....je me sçai plus son nom, bonne et vieille veuve, qui estoit cousine de la Religieuse, et qui n'avoit jamais approuvé qu'on lui eût fait faire profession de force....<citation>prenant aussi-tost le parti de sa parente, commença à l'appuïer dans le Parlementcitation>...Elle en vint à bout avec le temps. |
NOTES: | P. 50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200128 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le duc de Florence, n'ayant jamais peu faire entendre à une dame l'affection qu'il luy portoit, se decouvrit à un gentil homme frere d'elle, et le pria l'en faire jouyr: <citation>ce qu'après plusieurs remontrances au contraire, luy accorda de bouche seulement; citation> [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Commencement de la nouvelle. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 12, p. 90. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305313 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Ecosse part à la recherche de son épouse, la Manekine, qui a fui, avec la complicité du sénéchal, la prétendue condamnation qu'il lui avait infligée. |
COTEXTE ET CITATION: | Avant qu'un mois ne se soit écoulé, je ferai ce qu'aucun roi jamais n'a fait : je laisserai mes sujets et tout mon royaume, et je partirai à votre recherche à travers les pays et les mers ; je n'aurai de cesse que je ne sache ce que vous êtes devenue, et si j'apprenais le pire, j'en mourrai. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp.139-140. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305111 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Belle jeune fille, j'aimerais beaucoup vous poser des questions sur votre pays, si vous me le permettez : j'aimerais savoir d'où vous venez et qui sont vos parents. ... ...-- Que personne ne me pose plus jamais de question. Plutôt que de raconter le malheur qui m'a frappée, je préfèrerais être sous terre ; je mourrais plutôt que d'en dire un seul mot". |
NOTES: | [(Page ) 62] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305253 accreditee |
CONTEXTE: | À son retour en Écosse avec une lettre du roi disant de prendre soin de sa femme, le messager repasse par York où la reine mère subtilise la lettre. Elle en fait écrire une autre où le roi ordonne au sénéchal de brûler sa femme et son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle l'avait fait la fois précédente, elle le fit coucher dans la chambre contiguë à la sienne, et là, le messager sombra dans le sommeil -quelle mauvaise idée il eut là! À la nuit noire, sans attendre davantage, la mère du roi s'est emparée de la lettre, et l'a emportée dans sa chambre. ... Elle déchira la lettre aussitôt et en fit écrire une autre qui disait exactement le contraire. jamais lettre ne fut porteuse d'un message aussi trompeur! |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 115-116. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305090 accreditee |
CONTEXTE: | La promesse que le roi de Hongrie a faite à sa femme mourante de ne se remarier qu'avec une femme qui lui ressemble parfaitement, le conduira à désirer se marier avec sa fille et à une série de malheurs dont la mutilation et la fuite de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Si les princes et les comtes de ce pays ne veulent pas que le royaume de Hongrie aille à ma fille à votre mort, et s'ils vous demandent de vous remarier pour avoir un fils, je vous autorise à le faire, mais à la condition que vous puissiez trouver une femme dont la ressemblance avec moi soit parfaite. ... Certes, ma dame, je vous le promets, et jamais je ne manquerai à ma parole. |
NOTES: | [(Page ) P. 28. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104610 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D’abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | P.230-231 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "Beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105304 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude aux moyens par lesquels le chevalier va guérir. C'est l'étrange biche qui s'exprime ici. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne par herbe, ne par racine ne par mire, ne par poisun N'avras tu ja mes guarisun de la plaie qu'as en la quisse, <CITATION> de si que cele te guarisse ki sufera pur tue amur si grant peine e si grant dolur CITATION> qu'unkes femme tant ne sufri ; e tu referas tant pur li. Nulle herbe, nulle racine, nul médecin, nulle potion ne guériront jamais la plaie de ta cuisse, tant qu'une femme ne viendra pas la guérir, une femme qui souffrira pour l'amour de toi plus de peines et de douleurs que nulle autre amoureuse. Et toi, tu souffriras tout autant pour elle. |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, pp. 32-33. vv. 110-117. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305335 accreditee |
CONTEXTE: | Propos du narrateur en préface. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la vérité des faits, je déclare qu’ayant été plusieurs fois dans le pays des deux amants, je n’y ai jamais ouï parler du Baron d’Étange, ni de sa fille, ni de M. d’Orbe, ni de Milord Édouard Bomston, ni de M. de Wolmar. J’avertis encore que la topographie est grossièrement altérée en plusieurs endroits ; soit pour mieux donner le change au lecteur ; soit qu’en effet l’auteur n’en sût pas davantage. Voilà tout ce que je puis dire. Que chacun pense comme il lui plaira. |
NOTES: | T. I, p. 71 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305336 accreditee |
CONTEXTE: | Après l’aveu de son amour à St. Preux, Julie en détermine les balises. |
COTEXTE ET CITATION: | Défaites-vous donc de l’espoir, si vous l’eûtes jamais, de vous faire un bonheur exclusif, et de l’acheter aux dépends du mien. N’espérez pas pouvoir être heureux si j’étais déshonorée, ni pouvoir d’un œil satisfait contempler mon ignominie et mes larmes. |
NOTES: | T. I, p. 99. Ce n’est que la première des leçons d’éthique amoureuse prodiguées par Julie et sur lesquelles se construit le texte. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305353 chantier |
CONTEXTE: | Julie se résigne à épouser M. de Wolmar en dépit de son amour pour St. Preux. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour qui devait m’ôter pour jamais à vous et à moi me parut le dernier de ma vie. J’aurais vu les apprêts de ma sépulture avec moins d’effroi que ceux de mon mariage. Plus j’approchais du moment fatal, moins je pouvais déraciner de mon cœur mes premières affections ; elles s’irritaient par mes efforts pour les éteindre. Enfin, je me lassai de combattre inutilement. Dans l’instant même où j’étais prête à jurer à un autre une éternelle fidélité, mon cœur vous jurait encore un amour éternel, et je fus menée au Temple comme une victime impure, qui souille le sacrifice où on va l’immoler. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305359 accreditee |
CONTEXTE: | Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur ; la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m’échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée. |
COTEXTE ET CITATION: | Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur ; la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m’échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée. |
NOTES: | T. I, p. 139 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. Peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305381 accreditee |
CONTEXTE: | Cette phrase fait partie des mots que Paul adresse (oralement dans une sorte de poème en prose) à Virginie, lui faisant ses louanges et lui chantant son admiration et son amour (inconscient) pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n’oublierai jamais que tu as marché nu-pieds jusqu’à la Rivière-Noire, pour demander la grâce d’un pauvre esclave fugitive. |
NOTES: | P. 164. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305500 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, devenu sénéchal à la cour de Rome après sa victoire contre l’empereur de Constantinople, fait oeuvre de charité auprès des nécessiteux. |
COTEXTE ET CITATION: | Savés que fait li senescax ? Les nus conselle et les descax, les povres et les orfenins ; ainc mais ne fu si bons voisins. Tandis que les messagers sont en route pour la Bretagne, savez-vous ce que fait le sénéchal ? Il secourt les orphelins et les pauvres qui vont sans vêtements ni chaussures ; jamais ils n’eurent si bon voisin. |
NOTES: | P. 141, v. 3784-3787 ; trad. p. 72. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305508 accreditee |
CONTEXTE: | Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais onques mais a si grant paines Ses ex arriere ne saça, Car par force a li les sacha La grant biauté sa damoisele. Tant entendi a tel querele Que le trenchier en oublia. Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
NOTES: | P. 39-40, v. 432-437 ; trad. p. 36. L’épisode est réitéré le lendemain lorsque dans sa distraction, il se coupe deux doigts (p. 40-41, vv.469-487). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305592 accreditee |
CONTEXTE: | Méléagant qui retient prisonniers plusieurs chevaliers et dames de la cour d'Arthur vient enlever la reine. Il ne libèrera les prisonniers qu'à celui qui sera capable de la lui conquérir. |
COTEXTE ET CITATION: | La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz, Mate et dolante et sospiranz monte la reïne, et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst : "Ha ! amis, se le seüssiez, Ja, ce croi, ne me lessissiez Sanz chalonge mener un pas !" La reine vient au palefroi : la bête n'était pas rétive, elle ne tirait pas non plus à la main. Morne et triste, tout en soupirant, la reine monte, et elle a dit tout bas pour qu'on ne l'entendît : "Ami, vous, si vous le saviez jamais, j'en suis sûre, vous ne me laisseriez, sans vous y opposer, emmener d'un seul pas !" |
NOTES: | P. 56-58, v. 204-211. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305615 accreditee |
CONTEXTE: | La fille de l’empereur de Rome, Ganor, est amoureuse d’Ille. Elle le lui laisse clairement entendre au cours d’une conversation. Mais lui ne pense qu’à sa première femme dont il a perdu la trace et à qui il reste fidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Por çou que cis a en soi tout, l’aime Ganors, la bele, mout ; mais Illes n’aime de li mie : ses cuers est a sa douce amie, qu’il set que l’est alee querre et ne revint puis en sa terre Et c’est bien parce qu’il n’en manque aucun [mérites] à Ille que la belle Ganor l’aime tant. Mais lui ne l’aime en rien: son coeur appartient à sa douce amie ; il sait qu’elle est partie à sa recherche et ne s’en est jamais depuis retournée au pays. |
NOTES: | P. 129, vers 3379-3384. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305620 accreditee |
CONTEXTE: | Après la deuxième prise de Roussillon, Girart et Berthe se réfugient dans la forêt d’Ardenne. Ils finissent par s’installer à Aurillac où Berthe devient une couturière recherchée pendant que son mari est charbonnier. |
COTEXTE ET CITATION: | Es loc fu la contesse taillendere, C’on no vistes de mans tal fazendere. N’i a done tan riche no la quere, De ses obres [a] faire ne li profere. La comtesse s’y installa comme couturière; jamais vous n’avez vu d’ouvrière aussi habile de ses mains. Toutes les riches dames la demandent et lui proposent de travailler pour elles. |
NOTES: | P. 576-78, vers 7709-7712. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305666 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, sur un quiproquo Des Ronais pense que Mlle Dupuis avec qui il doit se marier, le trompe, aussi rompt-il le mariage. La rupture se fait sans explication ni entrevue. Le mariage aura lieu beaucoup plus tard une fois le quiproquo éclairci. |
COTEXTE ET CITATION: | « Elle vint pour me voir dès le lendemain que je fus revenu. Je fis dire que je n’y étais pas, et défendis qu’on la laissât jamais entrer, si elle revenait. Cet ordre a été exécuté. Elle m’a écrit, je lui ai renvoyé ses lettres cachetées […] comme la trahison est trop noire et trop visible, je n’ai point voulu entendre parler d’elle. Elle ne m’a rien renvoyé, je ne lui redemande rien, si ce n’est qu’elle me laisse en repos ». |
NOTES: | Page 127. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305668 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, le vieux Dupuis s’est marié avec sa maîtresse sous injonction religieuse. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne l’aurais jamais épousée, malgré les serments que j’avais faits et la promesse qu’elle avait de moi ; Je ne l’épousai qu’à cause de l’enfant qu’elle portait ; encore fut-ce par un cas de conscience qu’on me fit. […] Je la pris (sa main), non pas pour l’amour d’elle mais pour légitimer son fruit, et me mettre en paradis». |
NOTES: | Pages 89-90. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305671 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Contamine, amoureux d’Angélique, pense que sa mère ne voudra jamais qu’il épouse cette jeune fille en raison de sa pauvreté, malgré son lignage honorable. |
COTEXTE ET CITATION: | « À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait […] je jure d’être votre époux, sitôt que je pourrai l’être sans nous commettre, et que je serai maître de moi. […] ». Angélique ne pouvait se flatter que Madame de Contamine, ambitieuse comme elle l’était, consentît jamais qu’elle épousât son fils. |
NOTES: | Pages 149, 164 et 189. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305672 accreditee |
CONTEXTE: | Des Frans pense que sa mère refusera qu’il épouse Silvie en raison de rumeurs négatives sur sa naissance et sa conduite ; et sur le fait qu’il serait un peu trop jeune. |
COTEXTE ET CITATION: | «[…] je lui dis que j’avais résolu de l’épouser, si elle voulait y consentir, sans en rien dire à mes parents […] ma mère ne consentirait jamais ». |
NOTES: | Page 441. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305673 accreditee |
CONTEXTE: | Des Prez, fils d’un riche magistrat, aime Mlle. De l’Epine, de moins bonne maison que lui, et pense (à juste titre)que son père n’acceptera jamais leur mariage ; aussi vont-ils se marier secrètement. |
COTEXTE ET CITATION: | « […] il ne manquerait pas, puissant comme il est, de faire déclarer un tel mariage clandestin ». |
NOTES: | Page 292. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305693 accreditee |
CONTEXTE: | L’incident se situe dans l’histoire d’Iphis. Ligde redoute que sa femme Telethuse qui est enceinte, ne donne naissance à une fille car ils ont peu de biens ; il craint que la dot qu’il faudra verser pour la marier ne contribue encore plus à les appauvrir. Il ordonne à sa femme de faire en sorte que « cet enfant, s’il est de vostre sexe, ne paroisse jamais au jour ». |
COTEXTE ET CITATION: | Telethuse ne laisse pas de desobeïr et déguise à son mari le sexe de son enfant, et le fait passer pour masle, et l’éleve sous le nom d’Iphis qui estoit aussi bien un nom d’homme que de fille. |
NOTES: | Tome II, p. 95 ; la séquence va des p. 94 à 98. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305709 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li". Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994,p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305756 accreditee |
CONTEXTE: | Charles de Téméraire est l'objet de trahisons et de tentatives d'empoisonnement. Le Dine se méfiera des promesses qui lui sont faites et préviendra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Un nommé La Coste de la Franche-Comté, qui s'estoit laissé gaigner à quelqu'un des ennemis de son prince, tascha de solliciter un nommé Le Dine, qui estoit des domestiques du duc pour l'empoisonner, luy promettant de la part d'un prince, que je ne veux pas declarer, des recompenses au dessus de ce qu'il eust jamais pû esperer. |
NOTES: | Page 47. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305805 accreditee |
CONTEXTE: | L'amant de Platonide a été tué en duel par un rival. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est assez que nous la metions dans le lict, d'où elle ne releva jamais, soit que l'excez du deplaisir lui ostast la vie, soit qu'elle refusast & les remedes de son mal, & les aliments necessaires pour arrester son ame dans son corps, ainsi que le bruit en courut. |
NOTES: | Page 102. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305894 accreditee |
CONTEXTE: | Un père rejette l’amour que sa fille éprouve pour un jeune homme car il prétend lui faire épouser quelqu’un de plus haut placé. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce père y voyant sa peine perdu, & ses remonstrances inutiles, ceste fille resoluë luy ayant dict, que si elle n’avoit cet homme pour mary, elle n’espouseroit jamais qu’un tombeau ou un cloistre, se tourne de l’autre côté, & accostant Volcace, le querelle, lui deffend de voir sa fille, de roder autour de sa maison, de la rechercher, de l’aimer, puisque c’estoit un party où il ne pouvoit arriver. |
NOTES: | Page 395. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305896 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que son père veut la marier avec Socion parce qu’il refuse les engagements qu’elle avec Volcace, elle lui fait part de son intention ne n’être jamais à aucun autre homme et si elle ne peut l’épouser, d’entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ceste fille luy dit franchement que jamais autre homme que celuy-là n’aurait part en elle, & que si elle ne l’avoit pour mary elle se jetteroit dans un couvent |
NOTES: | Page 405. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |