OCCURRENCE: | 100010 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïoit les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle en cet état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102136 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïot les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle et en état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 399-400, 2] Cie des Libraires p.497-98. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101298 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur ridiculise les provinciaux et leur empressement auprès des comédiennes - en l'occurrence ici Angélique- qui les repoussent. |
COTEXTE ET CITATION: | Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées et baisées, car les provinciaux sont fort endémenés et patineurs; mais un coup de pied dans l`os des jambes, un soufflet ou un coup de vent (...) la délivraient bientot de ces galants à outrance. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, chap 8, 84] p 24 dans Classiques Garnier. Note : patineur = sont des gens qui avaient la facheuse habitude en parlant aux femmes de leur prendre les mains et de les caresser. Gilles Ménage, poète, grammairien et philologue, comptait au nombre de ces importuns. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305423 accreditee |
CONTEXTE: | Une servante est en train de tamiser de la farine et son patron essaie de la violer. Elle trouve un subterfuge pour déjouer cette tentative; elle lui demande de prendre le tamis et de tamiser pour lui pour que le silence n'éveille pas les soupons de sa femme. La servante va alors chercher sa patronne pour lui montrer le spectacle de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | La servante a demandé au maître de retirer ses housseaux (bottes) Et lorsqu'il les a à mi-jambes, elle s'enfuit jusqu'à chez elle. |
NOTES: | P. 117-118. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 103560 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'étendait à plat ventre sur un lit,je m'asseyais entre ses jambes, et là, armée d'une aiguille et d'une demie-aune de gros fil ciré, je lui cousais exactement l'anus tout autour; et la peau de cette partie était chez cet homme tellement dure et tellement fait au coup d'aiguille, que mon opération n'en faisait pas sortir une goutte de sang. Il se branlait lui-même pendant ce temps-là, et déchargeait comme un diable au dernier coup d'aiguille. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 116-7, 2, 24e journée] |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103720 accreditee |
CONTEXTE: | Frère Jean défend les vignes du monastère contre le saccage des armées de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et de son baton de la croix donna si brusquement sus les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tamburin, parmi les clos vendageaient[...]il choqua doncques si roidement sus eux sans dire gare, qu'il les renversait comme porcs, frappant à tort& à travers la vielle escrime. Es uns escarbouillait la cervelle, es autres rompait bras&jambes...Croyez que c'etait le plus horrible spectacle qu'on vit oncques". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 57-84] Ce passage haut en couleur peut recevoir, selon les commentateurs, une interprétation allégorique. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 103722 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ce passage, le héros massacre tous les soldats ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Es uns escarbouillait la cervelle, les autres rompait bras et jambes, les autres délochait les spondyles du cou, les autres démoulait les reins, ovallait le nez, pochait les yeux.[...]" |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 65-115] Ce passage est le plus violent de toute l'oeuvre de Rabelais. Un vrai défoulement. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 101314 accreditee |
CONTEXTE: | Ragotin juché sur un cheval est comparé à Phaéton. |
COTEXTE ET CITATION: | (Classiques Garnier,1973:127), nouvelle XIX : Le cheval, qui n'était pas accoutumé d'y porter quelque chose, fit une croupade qui remit Ragotin en selle. Le méchant écuyer resserra les jambes et le cheval releva le cul encore plus fort, et alors le malheureux se trouva le pommeau entre les fesses, où nous le laisserons comme un pivot pour nous reposer un peu. nouvelle XX : Nous avons laissé Ragotin assis sur le pommeau d'une selle, fort empêché de sa contenance et fort en peine de ce qui arriverait de lui. Je ne crois pas que défunt Phaéton, de malheureuse mémoire, ait été plus empêché après les quatre chevaux fougueux de son père que le fut notre petit avocat sur un cheval doux comme un âne. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XX, 182] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305375 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son tour de l’île à pied, Bernardin a voulu marcher pieds-nus comme les esclaves, mais il a attrapé des coups de soleil, aux jambes notamment, et en souffre beaucoup. |
COTEXTE ET CITATION: | « En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. » |
NOTES: | P. 227-228. Co-occurrence avec BLESSURE_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305382 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son tour de l’île à pied, Bernardin a voulu marcher pieds-nus comme les esclaves, mais il a attrapé des coups de soleil, aux jambes notamment, et en souffre beaucoup. |
COTEXTE ET CITATION: | En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. |
NOTES: | P. 227-228. Co-occurrence avec le topos MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |