OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102552 accreditee |
CONTEXTE: | [Guirlane] est enlevée au bord du rivage anglais par les hommes de main d'un marchand Turc. |
COTEXTE ET CITATION: | Je résistai en criant mais ils méprisèrent des cris qui ne pouvaient être entendus de personne ; et ils me forcèrent de marcher jusqu'au rivage où je fus livrée entre les mains de leur maître qui était justement le Turc que j'ai épousé depuis. |
NOTES: | [(Page& Partie) 252, IV] Enlèvement par personne interposée (par le Turc) mais sans ses ordres. Elle épousera le Turc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand Seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105038 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Gomele] dit à son Pere, qu'il ne pouvoit se resoudre à m'épouser, si je n'y donnois un plein consentement. ce fut là le comble des violences qu'on me preparoit; il fallut que je parusse empressée, pour ce que je craignois plus que la mort. Comme Gomele ne vouloit pas être persuadé, aucune de mes actions ne le persuadoient, disoit-il, assez bien. On me faisoit des loix d'emportement, comme on en fait de modestie au reste de mon sexe. Et je pense qu'on les auroit étendus jusqu'à des extravagances, si Gomele aussi fatigué de mes feintes que j'en étois lasse, n'eût entrepris de les faire cesser. |
NOTES: | [(Page) 559-600] Slatkine tome 1, p. 557 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102982 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel chagrin ç'eût été pour des personnes qui sont alliées à tout ce qu'il y a de grand dans le royaume, si leur parent se fût oublié jusqu'à épouser une malheureuse petite paysanne faite pour garder le bestiaux". |
NOTES: | [(Page & Tome) 73, II] Topique ancrée dans la réalité sociale. Fonction cardinale et critique sociale. |
SOURCE: | M. A. de Roumier (Mme Robert), Paysanne philosophe (La) ou les Aventures de la Comtesse de*. Amsterdam, 1762.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 305971 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour que Didon ressent pour Énéas l'empêche de dormir. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne fust pour rien qu’elle dormist ; torne et retorne souvent, elle se pame et estent, souffle, souspire et baille, moulr se demente et travaille, tramble, fremist et si tressaut ; li cuers li mant et si li faut. Rien n’aurait pu la faire dormir ; elle se tourne et se retourne souvent, elle se pâme et s’étire, souffle, soupire et bâille, elle se tourmente, se met au supplice, tremble, frémit et tressaille ; le cœur lui manque et elle défaille. |
NOTES: | P. 122, v. 1311-17. La description de l'insomnie se poursuit jusqu'au vers 1346. "C'est à partir du 'Roman d'Énéas' que s'introduit dans le roman français la conception de l'amour-maladie qui se manifeste d'abord par l'insomnie amoureuse" (note de l'éditeur, p. 622). |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104784 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Mme d'Englesac] 'me fit dés le lendemain enlever dans un Cloître, et elle défendit de m'y laisser voir à personne, jusqu'à ce que je me fusse resolu de prendre l'habit.» |
NOTES: | [(Page) 38] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103644 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Concernant ce roi qui marqua si bien son éqpoque qu'on parle de lui dans tous les pays. Ainsi je partage cette opinion des Bretons que son nom survivra jusqu'à la fin des temps. C'est grâce à lui, de même, que s'est maintenue le souvenir des nobles chevaliers élus qui se consacrèrent à l'amour. " |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de l'exaltation de la figure imaginaire du roi Arthur pris comme personnage reférentiel. La renommée toujours vivace d'Arthur montre bien que son monde et ses compagnons ont existé. |
NOTES: | [(Vers & Page) 35-41, 51] Lettres gothiques Livre de Poche, no 4539 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
OCCURRENCE: | 102452 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune prince Riquet à la houppe, qui est très laid, se marie avec la Princesse qui n'a pas beaucoup d'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son Amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos, et qu'au lieu que jusqu'alors elle avait bu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait [...] Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtînt le consentement du Roi son Père. |
NOTES: | P.289 GF, 1991 ; Livre de poche, 1990, p.268-9. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Riquet à la Houppe. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104144 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 103] Slatkine p. 433, tome 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104090 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le duc de Guise à Sylvie] Je crois que c'est pour vous ramener à Bruxelles auprés de vôtre Mari [...] Il me donna la main jusqu'à cette Carosse, que je vis escorté de trente Cavaliers Flamands. |
NOTES: | [(Page) 113-4] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103588 accreditee |
CONTEXTE: | Un génie amoureux d'une belle femme, offensé de sa résistance, se venge.[Un génie] outré de la résistance qu'elle apportait à ses désirs, [...] l'a changée en monstre, et non content de cette punition, il a étendu sa vengeance sur toutes les jolies femmes d'ici, et veut qu'elles restent laides jusqu'à ce qu'elles fassent un voyage dans son île. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Pp. 211-212. Ce n'est qu'un stratagème utilisé par la fée Moustache pour convaincre le mari jaloux et possessif de laisser sa femme aller chez le génie libertin, afin qu'elle soit guérie en couchant avec lui. Ainsi l'a-t-elle momentanément défigurée et vieillie. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 305682 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues, frappé d'impuissance, est incapable d'avoir des relations conjugales avec Aceline, qu'il a forcée à l'épouser après avoir vendu son mari à un roi sarrasin et fait croire qu'il était mort. Il a compris qu'il a été envoûté et la maltraite pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la dame tint l'erbe qui tant ot de valor, Quant cuide a li jesir, toute pert sa vigor : Ne pot a li jesir ne acointier s'amor, Que li manbre le fallent, si est an teil friçor. Le traïtes la bat et par nuit et par jor, Si la feri aus dens, tant par fu plains d'irour ; Avaul la clere face li sans vermaus an cor, Teins est li orilleus de sanc et de suour. |
NOTES: | Page 92, v. 775-782. Ceci est la première de nombreuses occurences des violences qu'Hugues fait subir à Aceline dans un crescendo qui va jusqu'à l'enterrer jusqu'au tronc et l'affamer, puis la condamner au bûcher. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102614 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur diffère le récit pour le préciser, le rendre plus complet, plus juste. |
COTEXTE ET CITATION: | Je restai jusqu'à dix heures et demie, à voir des choses, que je dois mieux voir et mieux dire, dans la suite de ces Nuits. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 61e nuit, p.101] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104242 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me trouvais enflammé tout d'un coup jusqu'au transport." |
NOTES: | [( Page & Partie) 14, I] topos confirmé dans La vie de Marianne, Marivaux, p93 partie I : "... Je ne sais ce que mes yeux lui dirent, mais les siens me firent une réponse si tendre qu'il fallait que les miens l'eussent méritée. Cela me fit rougir et me remua le coeur [...]" |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
OCCURRENCE: | 103028 accreditee |
CONTEXTE: | Claudia est tellement jalouse de Sophie qu'elle en devient malade. |
COTEXTE ET CITATION: | J'en fus affligée jusqu'à en estre malade et malade jusqu'à en garder le lict. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 737] Chapitre 14. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 100242 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique raconte son enlèvement après qu'Etoile fut, elle aussi, enlevée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous vous pouvez bien figurer quelle fut la surprise de ma mère et de moi, lorsque, nous promenant dans le parc de la maison où nous étions, nous en vîmes ouvrir une petite porte qui donnait dans la campagne et entrer par là cinq ou six hommes qui se saisirent de moi sans presque regarder ma mère et m'emportèrent demi-morte de frayeur jusqu'auprès de leurs chevaux." |
NOTES: | Voir citation dans le même topos à propos de l'enlèvement d'Angélique raconté par sa mère. Référence de la page 261 pour GF [1990] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103826 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune veuve inconsolable se laisse séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie même du corps de la belle ne sut garder l'abstinence et notre heureux guerrier la persuada sur l'un et l'autre chapitre. Ils dormirent onc ensemble [...] si bien que quiconque ami ou inconnu, fut venu jusqu'à la tombe eut pensé que la très chaste épouse avait rendu l'âme sur le corps de son mari. |
NOTES: | [(Page) 684]. Cette brève histoire racontée par Eumolpe se deroule à Ephèse mais les personnages ne sont pas nommés ; nous ne savons pas si le guerrier a épousé la jeune veuve après l'avoir séduite |
SOURCE: | Pétrone (Petronius Arbiter), Satiricon (Le). 100 ?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 102466 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ne disons point, si vous voulez, ce qu'il fit jusqu'au dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du silence que l'on avait gardé jusques à l'heure. |
NOTES: | p.96 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100802 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux voit Manon à l'arrivée du coche. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me trouvai tout d'un coup enflammé jusqu'au transport. |
NOTES: | [( Page & Partie) 1e Partie] p.22 Booking International, Paris, 1994. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100478 chantier |
CONTEXTE: | Une deuxième fois, Isabelle de Cerde est sauvée, mais à présent c'est par le comte de Foix (le père de Gaston et de Bernard). Le comte, libertin, (le texte le rappelle en plusieurs endroits) tombe amoureux d'Isabelle. L'amour que ressentent ses fils augmente aussi de la voir pâle, faible et languissante. Don Rodrigue de Santillane enlève Isabelle de Castille et l'entraîne jusqu'en Béarn. Le comte de Foix le châtie d'un coup d'épée sur le crâne. C'est d'une de ses agressions précédentes que les frères avaient délivré la première fois Isabelle. |
NOTES: | [(Page) 3.201-3] |
SOURCE: | Anonyme, Gaston Phébus, comte de Foix, nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104430 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 433, 1] Cie des Libraires p. 103 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101338 chantier |
CONTEXTE: | Malgré des marques de chagrin excessives, la veuve va jusqu'à profaner le cadavre de son ami par amour pour un autre. |
SOURCE: | La Fontaine, Matrone d'Ephèse (La). Denis Thierry ou Claude Barbin: Paris, 1682.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101616 chantier |
CONTEXTE: | Le gardien de l'Ile de la Raison, un homme couvert d'yeux de la tête jusqu'aux pieds, intime à Crisophile d'avoir à abandonner tout ce qui a trait à la jeunesse, car elle est incompatible avec la raison. |
NOTES: | [(Page) 31-2] |
SOURCE: | Maulnourry de la Bastille, Triomphe de la raison (Le), ou les aventures de Crisophile. Laurent Lecomte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100264 accreditee |
CONTEXTE: | Description des ruses d'une femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Plus je lui avais reconnu d'esprit, plus je lui soupçonnai d'adresse. " (p.94) "Son caractère, formé à l'intrigue par une longue expérience du sérail, trouva de quoi s'employer agréablement dans tout ce qui pouvait servir à la venger." (p.166) "Tous les degrés d'adresse par lesquels une femme tend à son but. "(218) "Elle a poussé la malignité jusqu'à faire examiner soigneusement mon lit. " (p.289) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305974 accreditee |
CONTEXTE: | Enéas qui s’abandonne à l’amour avec Didon, reçoit un message des dieux : il faut qu'il la quitte pour se rendre en Lombardie afin de prendre possession du territoire et fonder un lignage. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis que la roÿne le sot, onques puis cele heure repoz n’ot qu’elle oÿ la traïson desi qu’el l’a mis a raison. Dès que la reine le sut, après avoir appris cette trahison, la reine n’eut plus de repos jusqu’à ce qu’elle l’interpelle. |
NOTES: | P. 146, v. 1754-57. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305969 accreditee |
CONTEXTE: | Énée qui fuit la destruction de Troie est victime d'une tempête déclenchée par Junon hostile aux Troyens à cause du jugement de Pâris. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant vit en mer ses anemis, soudeement lor fist moleste : en mer leva une tempeste qui jusqu’à fons commut la mer. Voyant en mer ses ennemis, elle résolut de leur nuire : elle déclencha une tempête qui bouleversa la mer jusque dans ses profondeurs. |
NOTES: | P. 56, v. 88-91. La description de la tempête se poursuit jusqu'au vers 171. C'est ainsi qu'Énée échouera aux rives de Carthage où il sera accueilli par Didon. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101452 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ils mettaient l'épée à la main et se battaient. S'il arrivait que l'un des deux fût blessé, l'autre se précipitait sur son camarade, pleurait, se désespérait, l'accompagnait chez lui et s'établissait à côté de son lit jusqu'à ce qu'il fût guéri. |
NOTES: | [(Page) 82] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 305423 accreditee |
CONTEXTE: | Une servante est en train de tamiser de la farine et son patron essaie de la violer. Elle trouve un subterfuge pour déjouer cette tentative; elle lui demande de prendre le tamis et de tamiser pour lui pour que le silence n'éveille pas les soupons de sa femme. La servante va alors chercher sa patronne pour lui montrer le spectacle de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | La servante a demandé au maître de retirer ses housseaux (bottes) Et lorsqu'il les a à mi-jambes, elle s'enfuit jusqu'à chez elle. |
NOTES: | P. 117-118. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 103688 accreditee |
CONTEXTE: | Nephize, prince marocain, ambitieux et débauché, tente d'assassiner son père pour s'emparer d'une jeune fille, sa captive. |
COTEXTE ET CITATION: | Il "vint le cimeterre à la main, jusqu'au lit de ce déplorable Prince". |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) II, I, 163] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 103268 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth n'aime pas son mari ni ne se soucie qu'il aime, mais elle est jalouse d'Abigail, une belle veuve aux moeurs assez libres, que courtise Wanbergue. Salomonne rapporte l'histoire à Villeneuve, qui se livre à des réflexions sur l'apparente indifférence des femmes, qui ne va pas jusqu'à permettre à un homme auquel elles sont liées, fut-ce sans amour, d'aller porter ses hommages ailleurs. |
NOTES: | [(Page) 194] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103388 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle d'eau, ensuite il lui coud le con et le cul, ainsi que la bouche, et la laisse ainsi jusqu'à ce que l'eau crève les conduits, ou qu'elle y périsse". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 250, 2, 3] le 31 janvier, passion 151. Sade ajoute entre parenthèses: "Vérifiez pourquoi une de trop, et s'il y en a une à supprimer que ce soit cette dernière que je coirs déjà faite". C'est en effet la passion 76, avec la mort éventuelle de la victime substituée à son évanouissement. La figure décrit donc une des rares passions que Sade redouble: sa récurrence, pourtant assujettie à une progression ordonnée, échappe au contrôle de l'écrivain. L'impératif et l'ordre totalisant du lecteur remédient aux écarts de la plume. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 102790 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li" Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994, p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT103408 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce soir-là à la fin du récit, Curval a fait chier Zelmire le matin, le duc lui demande de la merde. Elle ne peut; on la condamne sur-le-champ à avoir le cul piqué avec une aiguille d'or, jusqu'à ce que la peau soit tout inondée de sang, et comme c'est le duc qui est lésé par ce refus, c'est lui qui opère". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 265-6, 2, 4] Le 9 février Zelmire est la seconde femme de Curval; ce sera aussi la deuxième des filles du sérail à être massacrée, après Augustine (la seconde épouse du duc de Blangis). Rappelons que Julie (la première à avoir été associée à la figure, fille de Blangis et première épouse du président de Curval) sera la seule sujette à échapper aux passions meurtrières des libertins. Toute une ordonnance est donc mise en place à travers la récurrence du topos. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 105178 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de Guiguemar, Guiguemar est blessé à la cuisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Il vit dans l'épaisseur d'un grand buisson une biche et un faon, une bête toute blanche avec des bois de cerf sur la tête. Aux aboiements des chiens, elle bondit, Guiguemar tendit son arc, tira sur elle et l'atteignit en plein front Elle s'écroula sur le champ, mais la flèche rebondit jusqu'au cheval et frappa Guiguemar à la cuisse, de sorte qu'il lui fallut mettre pied à terre; il tomba sur l'herbe drue près de la biche qu'il avait atteinte. |
NOTES: | [(Page) 40-41] GF 194, vers 89-102. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | TT101598 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Revenchons-nous, ma dame, non tant pour leur rendre ce qu'ils méritent, que pour satisfaire à l'amour qui, de mon coste, ne se peut plus porter sans mourir." "Et, se trouvans tous deux d'un consentement, jouèrent la vengeance dont la passion avoit été importable." |
NOTES: | [(Page) nouv.3, pp.25-6] La reine de Naples se venge ainsi. Sa relation adultère dure jusqu'à la "vieillesse"sans que son mari, le roi Alphonse, ne s'en aperçoive. Manque le résumé. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100584 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes. Celles-ci l'avaient poussé à ce geste; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous apperçumes un homme, qui tenait un sac, d'une main, et de l'autre un chien an laisse. Il allait sur le bord de l'eau, qu'il sondait avec une canne. Enfin, il y descendit, et marcha en s'avançant.Quand nous lui vimes de l'eau jusqu'aux aisselles, nous ne doutames pas qu'il ne voulut périr, et nous courumes à lui....J'ai suffisament d'argent pour acheter des outils, avoir de l'ouvrage, et payer ce que je dois...Mais j'étais sans ressource...O mon père!... Je respecterai votre don, et ne dissiperai plus-!". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.292-293 (349e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104576 accreditee |
CONTEXTE: | Claire informe sa Cousine de l'éclat que l'affaire de son amant a fait par la ville et la conjure de l'éloigner. |
COTEXTE ET CITATION: | Je t'en conjure à genoux, ma douce amie, songe aux dangers qui t'environnent, et dont le risque augmente à chaque instant. Un bonheur inouï t'a préservée jusqu'à présent au milieu de tout cela ; tandis qu'il en est temps encore mets le sceau de la prudence au mystère de tes amours et ne pousse pas à bout la fortune, de peur qu'elle n'enveloppe dans tes malheurs celui qui les aura causés. ... Je te l'ai dit et le répète plus fortement ; éloigne ton ami, ou tu es perdue. |
NOTES: | Tome I, p. 226. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à Claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à Claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 104864 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite: Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver.» |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante)] voir aussi AIMER_ESCLAVE |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103328 chantier |
CONTEXTE: | Le mariage que son oncle arrange pour don Antonio, loin de le rendre malheureux, lui ouvre au contraire les portes de l'âge adulte et de la responsabilité. Il se calme, sa vie devient stable, heureuse et, jusqu'à un certain point, utile. |
NOTES: | [(Page) 163-5] On voit dans cette occurrence que le mariage arrangé n'est pas toujours source de malheurs. Il peut aussi préserver du malheur qu'entraîne une vie de passion déréglée. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104474 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne receus plus que de mauvais traitemens de mon mari, et je vécus sous cette tyrannie, jusqu'au mois de Janvier de l'année mil six cens soixante-quatre, qu'ayant eu des avis certains de sa mauvaise volonté, et qu'il me devoit enlever en une de ses maisons pour m'y tenir enfermée, je resolus de ne pas attendre cette violence. La gelée rendoit les chemins commodes, je pris toutes mes pierreries...et je sortis de Bruxelles pour me rendre avec Merinville à cinq lieues de-là, toutes deux en habit d'homme». |
NOTES: | [(Page) 78-9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103414 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aime en première passion la bestialité, et, pour la seconde, il coud la fille dans une peau d'âne toute fraiche, la tête en dehors, il la nourrit, et on la laisse là dedans jusqu'à ce que la peau de l'animal l'étouffe en se rétrécissant". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 260, 2, 4] Le 5 février, Passion 21 Première mention du topos en quatrième partie, réservée aux "passions meurtrières". Celles-ci sont souvent dérivées de passions simples--dérivation qui donne au texte un semblant de continuité, alors que les différents "dérèglements" se multiplient à Silling. Deux types de mouvements sont dès lors en jeu: l'un est axial, l'autre accentue la dispersion. On retrouve désormais fréquemment deux opérations contraires appliquées au corps de la victime (elle est ici à la fois dilatée et comprimée). |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104022 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis se bat en duel, sans le savoir, contre un ancien camarade du régiment des Gardes. Bien que tous deux soient blessés, cet incident renforcera leur amité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il envoya aussi le lendemain savoir de mes nouvelles [...] <CITATION> ce qui nous lia encore plus que jamais, et augmenta notre ancienne amité, qui s'est conservée jusqu'à présent CITATION>. |
NOTES: | [(Page&tome) 343, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104862 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante) de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104836 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur Keil, dont mademioselle *** avait jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore ; j'écartai un des rideaux pour le contempler ; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé. Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué ; mais le dirais-je ? Le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui. |
NOTES: | p 98-99 dans édition de 1792 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 305333 accreditee |
CONTEXTE: | Julie dont la mère vient de mourir, partage sa douleur avec St. Preux et son inquiétude que leur amour ait contribué à cette mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis, je vis en frémissant la douleur empoisonner, hâter les derniers jours de ma triste mère. En vain sa pitié pour moi l’empêcha d’en convenir ; en vain elle affectait d’attribuer le progrès de son mal à la cause qui L’avait produit ; en vain ma Cousine gagnée a tenu le même langage. Rien n’a pu tromper mon cœur déchiré de regret, et pour mon tourment éternel je garderai jusqu’au tombeau l’affreuse idée d’avoir abrégé la vie de celle à qui je la dois. |
ANNOTATION: | T. I, p. 380. Voir p. 384 où St. Preux interroge Claire pour savoir si elle le croit coupable et si la douleur a hâté la mort de Madame d’Étange. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 100646 chantier |
CONTEXTE: | Le rabbin Ephraïm Ben Manasse, amoureux de Josebeth, essaie de s'introduire de nuit chez elle mais trouve porte close. Il se rend ridicule. ...épisode très comique: il fait noir, il pleut. Le rabbin est trempé jusqu'aux os. Les chiens de Josebeth se mettent à aboyer après lui. Il laisse sa veste sur les pointes en fer de la grille de la maison. |
NOTES: | [(Page) 181-185] Voir aussi p. 166. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100800 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: | P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Therond F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105332 accreditee |
CONTEXTE: | Rolandine qui a attendu jusqu'à l 'âge de trente ans pour se marier persista en son amitié jusqu'à la mort pour l'homme qu'elle aime |
COTEXTE ET CITATION: | "Et, après avoir eslevé deux filz que Dieu leur donna, <CITATION>rendit joyeusement son ame à Celluy oû de tout temps elle avoit sa parfaicte confiance CITATION>. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 21e, p.174] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305932 accreditee |
CONTEXTE: | Commencement de la nouvelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une devote dame s'addressa a ung Cordelier, pour, par son conseil, pourvoir sa fille d'un bon mary, auquel elle faisoit si honneste party, que le beau pere, soubz l'esperance d'avoir l'argent qu'elle bailleroit à son gendre, feit le maryage de sa fille avec un sien jeune compaignon, qui tous les soirs venoit souper et coucher avec sa femme, et le matin, en habit d'escolier, s'en retournoit en son couvent; où sa femme l'apperceut et le monstra, un jour, qu'il chantoit la messe, à sa mere, qui ne put croire que ce fut luy, jusqu'à ce qu'estant dedans le lyt elle luy osta sa coiffe de la teste, et congneut à sa coronne la verité et tromperye de son pere confesseur. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 56, p. 348. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | TT104838 CHANTIER |
CONTEXTE: | pp 98-99 "Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore; j'écartai un des rideaux pour le contempler; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui [99] venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé . Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué; mais le dirais-je? le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui." |
COTEXTE ET CITATION: | Monsieur Kiel, dont Mademoiselle *** avoit jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
NOTES: | 98-99 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100100 accreditee |
CONTEXTE: | Théophé, qui passe d'abord pour la fille d'un personnage de basse condition, est sans doute la fille d'un noble qui ne veut pas la reconnaître. L'incertitude demeure jusqu'au bout. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Mon père [...] m'a toujours caché le lieu de ma naissance.CITATION>" |
NOTES: | Citation donnée pour l'édition GF, page 73 |
SOURCE: | Nerciat (Andréa de), Félicia ou Mes fredaines. Livre de Poche: Paris, 1977. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103386 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle de boisson, puis il lui coud le con et le cul, il la laisse ainsi jusqu'à ce qu'il la voie évanouie de besoin d'uriner ou de chier sans en pouvoir venir à bout, ou que la chute et le poids des besoins viennent à rompre les fils". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 238, 2, 3] 16 janvier, Passion 76. L'inversion des objets (par rapport à l'occurrence de la première partie) et de leurs attributs-- l'ardeur et la décharge pour le libertin cousu, l'humidité et la rétention pour sa victime. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100286 chantier |
CONTEXTE: | Intercession du diable. La femme du Duc de Normandie se désespère de n'avoir donné le jour à aucun héritier en dix-sept ans de mariage. En l'absence de son mari, elle se résout à demander au diable de lui accorder ce que Dieu lui a jusqu'ici refusé. Elle ajoute à sa demande la promesse d'adorer désormais le démon si sa requête est exaucée. Le duc rentre de la chasse. Il regarde sa femme comme s'il la voyait pour la première fois; l'entraîne sur le lit, et c'est ainsi que fut engendré Robert, bientôt surnommé "le Diable" à cause des horreurs qu'il a commencé à commettre dès l'enfance. |
NOTES: | [(Page) 25] |
SOURCE: | Anonyme, Robert le Diable. Paris: Didot, 1903.Edition E. Löseth |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 202663 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte d'Englesac ne sait pas la cause des froideurs de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Luy qui prenoit cela pour un mépris, en passa jusqu'à un tel desespoir, qu'il en fut dangereusement malade. |
NOTES: | Page 30. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200116 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | sur le munt vint, <citation>tant se greva, iluec cheï, puis ne leva: li quers del ventre s'en particitation>. [...]parvient au sommet mais l'épreuve a été trop dure: il tombe pour ne pas se relever. Il a rendu l'âme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi a annoncé l'épreuve qui est de porter sa fille jusqu'au sommet de la montagne avant de pouvoir l'épouser. Le jeune homme qui réussit l'épreuve meurt en la réalisant. La jeune femme meurt de chagrin (v. 237). |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 213-215. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202665 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si bien que <citation>j'en fus quitte pour contrefaire l'évanoüiecitation>, afin que cela m'excusât d'estre demeurée là; Et pour essuyer quelques baisers que le Marquis me donna, pour la peine qu'il eut de m'emporter entre ses bras; ce que je feignis de souffrir sans revenir à moi, jusqu'à ce que je me vis un peu loin de ma chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac a mis feu au château; Birague cherche Sylvie. |
NOTES: | 35 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202659 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Il n'estoit pas mal-aisé de me mettre en sa place dés qu'elle seroit mortecitation>, et de faire accroire, en la changeant de main auparavant, qu'on l'avoit depuis guerie à force de bons remedes. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie est placée chez M. et Mme de Molière et passe pour leur fille. Elle ignore cette supercherie jusqu'à ce que M. de Molière la lui révèle. |
NOTES: | 11 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202684 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac offre de prendre la place de Sylvie/le Prince de Salmes dans le lit de la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | Si ne n'avois point peur de vous faire une infidelité, j'aimerois quasi mieux aller dégager vôtre honneur en contentant la Dame sous vôtre nom, et en vôtre place, jusqu'à ce que nous eussions eu le loisir de prendre d'autres mesures. |
NOTES: | Page 105, voir aussi p. 106-107. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202685 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Enfin l'intrigue dura jusqu'à ce que <citation>le Mari de la Dame ayant surpris, je ne sçai comment de ses Lettres avec les réponses que je lui faisois de ma propre maincitation>, il entra en une extréme jalousie, et donna ordre de nous épier. |
COTEXTE ET CITATION: | Le mari de la Marquise, trompée par Englesac et Sylvie, intercepte des lettres compromettantes. |
NOTES: | 107 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305940 accreditee |
CONTEXTE: | Raison met en garde l'Amant contre le faux amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toutevois fins amans se faignent, Mais par amours amer ne daignent Et se gabent ainsi des dames Et lor promettent cors et ames, Et jurent mensonges et fables A ceuls qu'il tiennent decevables, Tant qu'il ont leur delit eü. Toutefois, ils font semblant d'être de parfaits amants : mais ils ne condescendent pas à aimer d'amour et se moquent ainsi des dames, leur promettant corps et âmes et jurant mensonges et fables à celles qu'ils croient faciles à tromper, jusqu'à ce qu'ils aient eu leur plaisir. |
NOTES: | P. 286-287, v. 4387-94. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | WW305100 CHANTIER |
CONTEXTE: | Constance va amuser l'Empereur de promesses jusqu'à ce qu'elle puisse lui retirer la lettre compromettante |
NOTES: | [(Page & Tome) 44/151, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son cuer avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305363 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux invité par Julie et M. de Wolmar à partager leur vie à Clarens, découvre le verger mystérieux qu’ils appellent l’Élysée, avatar évident du locus amoenus. Il s’agit en fait du bosquet où Julie et St. Preux ont eu leur premier baiser (cf. t. I, p. 107 et 109), réaménagé pour en faire un lieu où la nature est maîtrisée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce lieu, quoique tout proche de la maison est tellement caché par l’allée couverte qui l’en sépare qu’on ne l’aperçoit de nulle part. […] Je me mis à parcourir avec extase ce verger ainsi métamorphosé. |
NOTES: | T. II, p. 87-89. La description se poursuit jusqu’à la page 96. P. 104-105, St. Preux retourne au verger pour y faire une promenade solitaire et p. 108-109 où M. de Wolmar de son projet d’inviter St. Preux à vivre avec eux. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. Peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305381 accreditee |
CONTEXTE: | Cette phrase fait partie des mots que Paul adresse (oralement dans une sorte de poème en prose) à Virginie, lui faisant ses louanges et lui chantant son admiration et son amour (inconscient) pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n’oublierai jamais que tu as marché nu-pieds jusqu’à la Rivière-Noire, pour demander la grâce d’un pauvre esclave fugitive. |
NOTES: | P. 164. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305516 accreditee |
CONTEXTE: | Keu réagit avec son persiflage habituel à l’annonce d’Yvain qu’il va aller venger l’échec de son cousin Calogrenant face à Esclados le Roux. |
COTEXTE ET CITATION: | -- “Bien pert qu’il est aprés mengier”, Fist Keus, qui taire ne se pot : “Plus a paroles en plain pot De vin qu’en .i.muy de chervoise. Aprés mengier, sans remüer, Veut chascuns Saladin tüer, Et vous irés vengier Fourré !” -- “On voit bien que c’est après le repas”, dit Keu, qui ne pouvait se taire : “Il y a plus de paroles dans un plein pot de vin que dans un tonneau de bière. On dit que le chat soûl s’amuse. Après manger, sans bouyger, chacun veut aller tuer Saladin, et vous, vous irez jusqu’à venger Fourré contre les chrétiens ! |
NOTES: | P. 86, v. 588-595 ; trad. p. 87. Le persiflage de Keu va jusqu’au vers 609, à quoi succède la réprimande de la reine (v. 610-627) et la réplique d’Yvain (v. 628-646). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305621 accreditee |
CONTEXTE: | Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay Femme ouvrant mieulx d’or et de soye, Leans g[a]aigne grant avoir En draps qu’elle euvre et qu’elle vent. D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie. Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction) |
NOTES: | P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: | Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie. D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305709 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li". Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994,p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305737 accreditee |
CONTEXTE: | Gondène est portée à bout par les sévices que lui infligent son mari et sa maîtresse. Ils vont jusqu'à l'obliger à partager leur lit et assister à leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette amazone rendue courageuse par le désespoir se saisit de son pistolet qu'il avait laissé sur la table, et le lâchant contre ces infâmes adultères, elle tua son mari sur le champ et blessa du même coup Silvane de telle sorte qu'elle en mourut de là à quelques heures. |
NOTES: | Page 134. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |