OCCURRENCE: | 102692 accreditee |
CONTEXTE: | A chaque nouveau combat, le lion aide Yvain et lui sauve la vie. Il devient un auxilliaire précieux dans la conquête de l'honneur et de l'amour que mène Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. Le lion observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours car il en a besoin, lui semble-t-il. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4503-4505. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 102690 accreditee |
CONTEXTE: | C'est la première fois que le lion aide celui qui lui a sauvé la vie. II devient dès lors l'auxilliaire précieux d'Yvain. Il symbolise aussi le Bien. |
COTEXTE ET CITATION: | A chest coup li leons se creste ; De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. A ce coup , le lion se hérisse. Il s'apprête à aider son maître, et bondit plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce la peau velue que portait le géant. |
NOTES: | [(Vers & Page) pp. 310-311, vv. 4213-4217. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101268 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été sauvé d'un serpent par Yvain, l'aide dans son combat contre le géant Harpin de la montagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Del tranchant, non mie du plat, Li fiert si bien qu'il li abat De la joe une carbonee. Et chil l'en ra une donnee Si qu'il le fait trestout brunchier Jusques seur le col du destrier. A chest cop, li leons se creste, De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. Desous le pel li a tolue Une grant pieche de le hanche. Il le frappe avec une telle efficacité -du tranchant, non point du plat- qu'il lui enlève une carbonade de la joue. Et l'autre, à son tour, lui a donné un tel coup qu'il le fait complètement pencher en avant jusque sur l'encolure de son destrier. À ce coup, le lion se hérisse ; il s'appête à aider son maître, et bondit, plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce, la peau velue que portait le géant. Sous la peau, il lui a arraché un gros morceau de la hanche. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 310-311, vv. 4207-4219. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |