OCCURRENCE: | 104502 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune seigneur "brutal, [...] rude et fier" (p. 136) aime Parménie qui ne l'aime pas : il tente de l'enlever aux abords d'un petit bois à l'aide de quatre hommes armés. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous vîmes quatre hommes armés qui se jettèrent sur moi ! Je me débattis longtemps entre leurs mains. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [Réussit-il ? Sinon, DEJOUER_PROJET_ENLEVEMENT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102802 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de leurs expéditions, les Espagnols sèment la guerre chez des populations paisibles. Ainsi en passant près du Bénin, Vasquez de gama et ses hoommes attaquent les habitants. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION> L'ambition d'Espagne [...] court la mer et la terre, pour en chasser la liberté et la paixCITATION>. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) III, 2, 268-269] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 103110 accreditee |
CONTEXTE: | Comme dans la première histoire du recueil (qui en compte trois) le duel représente ici la punition finale de la passion, et des actions qu'elle a inspirées --Ici pourtant le personnage puni n'est pas la femme (une courtisane), mais son amant passionné et naïf. |
COTEXTE ET CITATION: | Après plusieurs delais ils se rencontrent finalement hors la ville, où sans autre deffy, ils mettent la main à l'espée, et monstrent par leur coups le peu de bien qu'ils se veulent -- quelques estocades tirees, ils tomberent tous deux d'un coup entrefourré, qui ouvre le passage de la mort à leurs vies, et les renvoyé par devant Pluton, pour les accorder de leurs differents. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 144, III. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 104928 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de l'île fait la défense de cette coutume, où la volonté de la femme serait respectée, et où le changement de partenaires serait facilité (p. 405-408). Plus loin Phronine justifiera aussi ce système (2,389/455-56). |
COTEXTE ET CITATION: | Les Habitants de l'Isle de Theras, qui étoient descendus de ces premiers Phéniciens, en avoient conservé les inclinations, et les maximes. Les conquêtes légitimes et permises leur paroissoient indignes de leurs désirs, et ils ne connoissent d'amour délicat et véritable que celui dont les plaisirs étoient assaisonnez du ragoût de les dérober. Cela rendoit l'Isle de Theras aussi fertile en aventures amoureuses qu'en toutes les productions de la nature dont elle abondoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p. 405 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100796 accreditee |
CONTEXTE: | Adélaïde, qu'aime le fils du comte de Comminge, est sa cousine alors que leurs deux familles sont mortellement brouillées. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étois près d'une d'elles, quand je vis entrer une femme bien faite, suivie d'une fille qui joignoit à la plus parfait régularité des traits l'éclat de la plus brillante jeunesse. Tant de charmes étoient encore relevés par son extrême modestie : je l'aimai dès ce premier moment, et ce moment a décidé de toute ma vie. |
NOTES: | [(Page) 134, Paris, Garnier Frères, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102086 accreditee |
CONTEXTE: | Le frère et son ami, futur conjoint, violent la future mariée. |
COTEXTE ET CITATION: | Les scélérats [...] osèrent [...] leurs exécrations furent au comble. On la (la bonne) tenait pendant ce temps-là. |
NOTES: | C'est ici une topique spécifique du roman libertin, déconnectée du réel. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Aline et Valcour ou le roman philosophique. Paris, 1793.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | TT104152 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence» |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103280 chantier |
CONTEXTE: | Grâce à l'influence occulte de Geoncha, Guhullerou renonce à se venger sur Abouzaid et Dajara, enfants vertueux de Badour, du meurtre de son mari par leurs frères dévoyés. |
NOTES: | [(Page) I, 132-4] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100896 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | S'étant embarqués sur un vaisseau vénitien, dans le dessein de descendre en Dalmatie (...), ils eurent le malheur d'être pris à l'entrée du golfe. Ils prirent le seul parti qui pouvait les sauver du châtiment. (...). Avec le secours des matelots qui étaient leurs complices, ils jetèrent la chaloupe en mer et ils gagnèrent à force de rames la côte la plus voisine. |
NOTES: | [(Page) 191,265 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102262 accreditee |
CONTEXTE: | Le Petit Poucet et ses frères sont égarés dans la forêt par leurs parents. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Petit Poucet les laissait crier sachant bien par où il reviendrait à la maison, car en marchant il avait laisser tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans sa poche. |
NOTES: | [(Page) P. 281. Garnier Flammarion 1991. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100306 chantier |
CONTEXTE: | Daphnis et Chloe essaient en vain de satisfaire leurs désirs sexuels, mais ne savent comment faire. Lycerion s'en rend compte et a l'idée de leur venir en aide. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle suivit les jeunes gens et se dissimula dans un fourré, de façon à n'être point vue, mais elle entendit tout ce qu'ils disaient et vit tout ce qu'ils faisaient. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103614 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | p. 146 Le chasseur désobéit à la reine en ne tuant pas Blancheneige. p. 150 Les sept nains recommandent à Blancheneige de ne laisser entrer personne dans la maison, mais elle ne suit pas leurs conseils. |
NOTES: | [(Page) 146,150-3] |
SOURCE: | Frères Grimm, Blanche Neige. Editions bilingues Folio, trad. M.Robert: Saint-Amand, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | Entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 104052 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou en fuite et sa suivante décident de subvenir à leurs besoins grâce au métier de brodeuses. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourpensent eulz qu'elles feront : Dïent que soie acheteront, Fraimes, espeez, or, tavelles, Et si feront des oevres telles Comme sevent fere de soie. |
NOTES: | P. 41, v. 1339-1343. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100718 accreditee |
CONTEXTE: | Un ours tue des serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrèe du logis tomberent morts soubz elles; et deux de leurs femmes, qui estoient venues longtemps apres, leur avoient compté que l'ours avaoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue Edition M. Francois (Garnier, 1967) |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104464 accreditee |
CONTEXTE: | Le bateau mène Agarithe et Herennius en Sicile. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous fûmes pris sur mer par des Corsaires qui écument les Côtes de la mer de Sicile, et amenez au rivage de cette Isle où ils avoient accoûtumé de déposer leurs prises. |
NOTES: | [(Page & Tome) 498, 2] Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100242 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique raconte son enlèvement après qu'Etoile fut, elle aussi, enlevée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous vous pouvez bien figurer quelle fut la surprise de ma mère et de moi, lorsque, nous promenant dans le parc de la maison où nous étions, nous en vîmes ouvrir une petite porte qui donnait dans la campagne et entrer par là cinq ou six hommes qui se saisirent de moi sans presque regarder ma mère et m'emportèrent demi-morte de frayeur jusqu'auprès de leurs chevaux." |
NOTES: | Voir citation dans le même topos à propos de l'enlèvement d'Angélique raconté par sa mère. Référence de la page 261 pour GF [1990] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102872 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel et le châtelain de Couci s'entendent pour que leurs rencontres restent secrètes: par l'entremise d'une chambrière (74), d'une porte secrète (75), d'une pierre dressée (105). |
COTEXTE ET CITATION: | Venez, l'uys vous sera deffermés, mais venés sagement et tout seul que nulz ne le sache, sy vous hastés de tost venir ; et s'ainsy est que l'uys ne soir deffermés, sy attendés tant que on y viengne, car nulz ne le deffermera fors moy ou ma chamberiere. |
NOTES: | [(Page) 66-7,74-5,105] Le décryptage du signal permettant la rencontre secrète et sa divulgation sont au coeur de la Châtelaine de Vergi. Importance de ce topos dans Jehan de Saintré. Mise en prose p. 67, 72, 99. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104984 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite; Hermocrate arrive sur les lieux où Tessandre tentait de violer Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles furent suivies d'un si grand coup sur la tête de Tessandre, qu'il fut contraint de la baisser jusques contre son estomac ; et comme ce Prince étoit brave, et qu'il étoit animé d'une fureur extraordinaire pour l'obstacle qu'on apportoit à son dessein, il se tourna vers Hermocrate avec une impetuosité pareille à la sienne, et leurs gens étant accourus de divers endroits du bois, il se commença un combat entre eux, que vous pouvez juger qui étoit fort terrible par les marques que vous en avez vûes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 460 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 306001 accreditee |
CONTEXTE: | Pâris et Hélène tombent amoureux l'un de l'autre à leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | El veeir e el parlement Qui il firent assez briefment, Navra Amors e lui e li Ainz qu’il se fussent departi. En lor forme e en lor senblance E por lor bele contenance Les a griefment espris Amors. Les regards et les quelques paroles qu’ils échangèrent rapidement, cela suffit pour qu’Amour les blessât l’un et l’autre avant qu’ils ne se séparent. Amour qui exalte la beauté de leurs corps, de leurs traits, de leur allure les a embrasés de ses feux. |
NOTES: | P. 156, v. 4355-61. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101920 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Après des péripéties où Coucy joue un rôle de premier plan, du Fayel lui ouvre sans réserve sa maison. Lui et Mme du Fayel font si peu preuve de retenue dans leurs entretiens amoureux, que du Fayel ne met pas longtemps à se rendre compte de son infortune conjugale. |
NOTES: | [(Page) 3.392-393] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.Le texte est accessible par Google Plus sous le titre Histoires tragiques et galantes. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100704 accreditee |
CONTEXTE: | Des femmes ont réussi à se sauver d'une attaque d'un ours. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux damoiselles [...] avoient eu affaire contre bestes non hommes. Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrée du logis tomberent morts soubz elles ; et deux de leurs femmes [de compagnie], qui estoient venues lontemps après, leur avoient compté que l'ours avoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue p. 4 Edition M. François (Garnier 1967). |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101796 chantier |
CONTEXTE: | Fin "deus ex machina": alors qu'elles s'entretiennent, Dorothée et Emerenciane entendent du bruit sous leur fenêtre; deux hommes sont en train de se battre en duel. Dorothée et Emerenciane reconnaissent leurs amants respectifs. Reconnaissance générale; protestations d'amour; happy ending. |
NOTES: | [(Page) v.III, pp.276-7] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102794 accreditee |
CONTEXTE: | Les Corsaires poursuivent leurs sévices au Maroc. |
COTEXTE ET CITATION: | Les Corsaires vengent leurs camarades morts "avec le fer et le feu". " <CITATION> à quels excès se portent leurs courages inhumains CITATION>." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, 2, 304] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 102470 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne vous dirai point exactement s'il avait soupé et s'il se coucha sans manger, comme font quelques faiseurs de romans qui règlent toutes les heures du jour de leurs héros. |
NOTES: | p.90 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 105068 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince de Leon étoit si attentif au discours de ces inconnus, que deux Chevaliers Maures étoient arrivez à l'endroit où il étoit, et commençoient déja un furieux combat, avant qu'il ne les eût apperçûs : le bruit qu'ils faisoient, et le hannissement de leurs Chevaux,l'ayant enfin tiré de sa rêverie. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554] Slatkine tome 1, p. 546 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104800 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Le cerf fut donné aux chiens dans un des plus beaux endroits de la forest, et couru d'abord avec autant d'ardeur par les Dames, que de vigueur par les Cavaliers; mais cet exercice devenant un peu trop violent pour quelques unes, Madame fille du Roy, et Mademoiselle de Vandôme mirent leurs chevaux au pas» |
NOTES: | [(Page & Tome) 238, III] Cie des Libraires p. 353 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104360 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. |
COTEXTE ET CITATION: | Un cerf que poursuit un chasseur s'élance dans les eaux qu'il rencontre avec moins de vitesse que n'en eut Clarice à se jeter dans la rivière pour secourir son amant qui périt. [...] Une funeste mort allait terminer leurs jours si deux de ces hommes qui étaient accourus, ne s'étaient eux-mêmes exposés pour les tirer hors de l'eau |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104874 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette résistance m'a irrité, et contre mon ordinaire, je me suis porté à des actes de sévérité qui ne me sont pas naturels. J'ai envoïé les principaux habitans de quelques-unes de leurs Villes peupler les Isles désertes de la Mer Glaciale; et m'étant trouvé en danger de la vie dans un combat où les Romains eurent du désavantage, je choisis parmi nos prisonniers les plus nobles et les mieux faits d'entre eux, et je les envoïai à l'Officier qui a charge d'entretenir le nombre des Gladiateurs. Cette vengeance étoit la plus rude que je pusse exercer contre les Getes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, II] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305850 accreditee |
CONTEXTE: | Cantidiane et Sabel, le maître de musique dont elle est tombée amoureuse décident de fuir car elle attend un enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayans quelque temps conversé ensemble de leurs communes apprehensions, ils ne trouverent point de meilleur expedient pour sauver leurs vies que la fuitte, fuitte encore non par terre, d’autant qu’ils pourroient estre suivis & attrapez, mais par mer, où les vaisseaux ne laissent aucune trace de leur passage. |
NOTES: | Page 503. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103066 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur décrit une journée de révolte civile. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>sanglante et pitoyable journé où les amis meurent de la main leurs amis et leurs proches parents de celle de leurs plus prochesCITATION>." "[...] <CITATION> ayant vu que le plupart de ces libellés ne tendent qu'à la sédition CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 392 et 482, XVIII] Le topos de la révolte politique est celle de Catilina. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | TT104966 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'ils se dirent tant de paroles piquantes sur la différence de leurs qualitez, qu'enfin ils se quérellerent; ils sortirent par un dégré dérobé, et gagnant la forêt comme s'ils avoient voulu se promener, ils mirent l'épée à la main. Leur combat étoit commencé d'une force à devoir en faire craindre les suites» |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a de la rivalité entre le comte Stuart et le duc de Parme; en apparence politique, mais en réalité amoureuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 169, 3] Cie des Libraires p. 79 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100852 accreditee |
CONTEXTE: | Ici la femme Almanzayde se venge en s'immolant car sa soeur refuse le trône, et le peuple veut garder Almanzayde comme reine. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Enfin je m'imaginois qu'il falloit une mort ignominieuse pour attirer la foudre du Ciel sur la tête de mon infidèle Epoux, et dans ce dessein j'avois résolu de déclarer mon mariage aux Canariens, sçachant bien qu'il n'est point de supplice plus cruel que celui qu'ils avoient à souffrir à celle de leurs Reines qui avoient enfrain leurs loix ;CITATION> mais Madame il n'en arriva pas ainsi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 512, 1] Cie des Libraires p. 418 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 104674 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La coûtume des Carthaginois, est d'immoler leurs propres enfans aux Dieux dans les calamitez publiques. Cette inhumanité est si sacrée parmi eux, que les meres voïent brûler leurs enfans avec un visage plein d'allegresse ; et quand il s'en est trouvé quelqu'une en qui les sentimens de la nature ont été plus forts que le zele de la Religion, et qui a donné quelques larmes au trépas de ces petites creatures innocentes, non seulement on l'a sacrifiée elle-même à la justice celeste, mais sa memoire est en horreur à tous les Carthaginois, et sa famille demeure tachée d'une ignominie immortelle. |
NOTES: | [(Page & Tome) 338, 1] Cie des Libraires p. 298-99 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104956 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du récit de Timoléon à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous sçûmes ... qu'Hermocrate avoit une parente dans cette maison ; par le moïen de laquelle il avoit introduit des gens dans la cloître, déguisez en journaliers dont elles se servoient pour un bâtiment qu'elles faisoient faire ; et que pendant que les troupes étoient occupées à l'attaque qu'on avoit faite ce matin-là, ces soldats travestis en maçons, s'étoient saisis des portes de la maison, et en aïant arraché Ardelie avec violence, ils l'avoient portée dans un vaisseau qui l'attendoit au bas de leurs murailles, dont le pied est lavé des eaues de la Mer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 355, 1] Cie des Libraires p. 368-69 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104438 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence». |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p. 123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101916 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A force de reflexion, Florange conclut que Mainville et sa femme doivent être amants. Un jour il les surprend en conversation et les confond par sa perspicacité. Devant leurs dénégations embarrassées, il leur interdit de se revoir, sous le prétexte que, si Mainville n'a pas su reconnaître le mérite de la marquise et l'aimer, il n'est plus digne de la voir. |
NOTES: | [(Page) 157-9] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à Claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à Claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 101392 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les cannibales mangent leurs prisonniers. |
NOTES: | [(Page & Tome & Lettre) v.IV, p.198] |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Aline et Valcour ou le roman philosophique. Paris, 1793.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Sgard J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104196 accreditee |
CONTEXTE: | Après la fête organisée par l'évêque d'Orléans pour célébrer les retrouvailles du comte et de la comtesse de Bourges, ainsi que la découverte que celle-ci est sa nièce, la fille du comte d'Anjou, les époux qui retournent dans leurs terres, reçoivent des cadeaux pour marquer la séparation. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant ceste feste fut passee, Chascun retourne en sa contree. Li quens aussi veut retourner En son païz, sanz sejourner.... ... Li gentil evesque li baille Chevaus, hernois et genz, sanz faille, Tiex comme affiert a riche homme ; Et la contesse, c'est la somme, Ot et dames et damoiselles, Tant con li plot, gentes et belles, Et chars richement estelez A biaus palefroiz enselez, A loreinz, a belles sambues ; Toutes en sont plaines lez ruez. |
NOTES: | P. 195, vv. 6409-6422. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100756 accreditee |
CONTEXTE: | Des gentilhommes vont au secours de dames en danger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le pauvre homme qui avoit sa part de la paour leur dit que c'estoient mauvays garsons qui venoient prendre leur part de la proye qui estoit chez leur compaignon bandoullier; parquoy les gentilz hommes incontinant prindrent leurs armes et avecq leurs valetz s`en allèrent secourir les dames pour lesquelles ilz estimoient la mort plus heureuse que la vie après elles. [...] Le pauvre gentilz homme, voyant le secours que ces deux luy avoient faict, après les avoir embrassé et remercié les pria de ne les habandonner poinct, qui leur estoit requeste fort aisée." |
NOTES: | [(Page) 3 prologue ] Navarre Heptaméron Prologue p 3 Classiques Garnier p. 3 GF |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101222 accreditee |
CONTEXTE: | Les nobles maltraitent leurs serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Tu es le seul de ton arrogante caste que j'aie jamais pu souffrir. Ton cousin C...a pu te dire ce que mon patron, le brave Truguet, a eu à supporter de tes polissons de gentils-hommes. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 421, 8, II] |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de) , Lettres trouvées dans des portefeuilles d'émigrés. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 100540 chantier |
CONTEXTE: | Salerk et Azem, fils devoyés de Badour le Tranquille, roi de Caor, assassinent Rusang-Gehun, roi de Nangan, pour lui prendre sa femme, la belle Gulhullerou. Ils l'enlèvent et tentent de fuir, mais les soldats de Rusang-Gehun leur donnent la chasse et ils abandonnent la reine. Salerk a un accident et se casse la jambe. Alité dans une maison, il est retrouvé par Guhullerou, qui le poignarde ainsi qu'Azem et envoie leurs têtes à Badour dans une caisse, accompagnées d'une lettre de menaces sanglantes. |
NOTES: | [(Page) 1.117] Voir aussi: Les Illustres Françaises de Challe. Histoire 6. Crime au sens de meurtre: Rouvière, Valeran, Gallouin. Voir aussi adultère puni pour le crime d'adultère de Silvie. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104620 accreditee |
CONTEXTE: | Branguain, la servante qui est vierge, se laisse convaincre de prendre la place d'Yseut pour la nuit de noces avec Marc. |
COTEXTE ET CITATION: | Yseut était une femme des plus [avisées ; à l'approche du soir], elle fait son entrée dans la chambre ; messire Tristan la tient [par la main]. Ils appellent Branguain pour parler en tête-à-tête. Pleurant à chaudes larmes, [Yseut la supplie] de lui porter [secours] pendant la nuit en prenant sa place [comme reine] auprès du roi, parce qu'elle sait que Branguain est [jeune fille], mais d'elle-même elle sait qu'elle n'est pas [vierge]. Ils réussissent à [la] convaincre, en usant de paroles séduisantes, de prières et de [serments], si bien qu'elle [accède à]leurs prières. |
NOTES: | P. 336-337, v. 122-130. La citation renvoie à la traduction car le texte original est très lacunaire. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100124 accreditee |
CONTEXTE: | Les gens sans noblesse de naissance s'en donnent une pour cacher leurs véritables origines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens [roturiers] qu'ils méprisaient, respectables d'ailleurs par mille bonnes qualités, avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher et de tâcher de s'en donner une qui embrouillât la véritable. |
NOTES: | [(Page) 25] La citation est de Nicole Boursier et provient de l'édition GF [1965], 25 ; p. 5 dans l'édition Classiques Garnier [1959]. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100774 accreditee |
CONTEXTE: | Versac et la marquise de Lursay , qui fut son initiatrice en amour, parlent franchement de leurs infidélités. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce n'est qu'un propos galant qui n'a que force de madrigal, et qui est compté pour rien quand on veut se donner le plaisir de l'inconstance. |
NOTES: | [(Page) 2e partie, p.85. Voir aussi: Molière, Dom Juan, I, scène 2, Weil M. - Chazalon V. : "Quoi, tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne?" |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 305995 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes et les esclaves du sérail, se croyant désormais sans maître, ne pensèrent qu'à s'emparer de ce qui s'offroit de plus précieux à leurs yeux, et qu'à profiter de l'obscurité pour s'échapper de leur prison. […] Pour lui, je n'eus pas le plaisir que j'avois espéré de le voir céder à la soif ou à la faim. Dès la même nuit, comprenant par le long délai de sa confidente qu'elle étoit retenue malgré elle, et qu'il alloit se trouver dans un cruel embarras sans son secours, il prit le parti de ne pas attendre le jour pour sortir de sa retraite, et connoissant ma maison, il se flatta de s'échapper facilement à la faveur des ténèbres. […] Ainsi le chevalier n'aiant tiré aucun fruit de l'artifice eut recours à la violence. Il trouva le moyen de faire passer une épée à Synèse, et s'étant lié avec quelques domestiques du château depuis le séjour qu'il faisoit sa prison pour le seconder avec tant de vigueur que toute la maison de Condoidi attirée par le tumulte ne put empêcher leur fuite. |
NOTES: | GF, p. 76, 183, 221. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 104890 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] Cependant les Siracusains ne perdoient aucune occasion de me chasser de la place que j'occupois. Ils travailloient nuit et jour à la construction de plusieurs ponts de bateaux, afin de venir m'assieger : mais à peine avoient-ils conduit leur ouvrage à sa perfection, que nous faisions des sorties qui le ruïnoient entierement, et qui jettoient la rage et le desespoir dans l'ame des plus interessez. Nous brûlions leurs travaux, nous faisions des décharges continuelles sur les ouvriers qui vouloient joindre les bateaux, et quand malgré nos efforts, ils avoient fabriqué quelque pont, nous allions le briser avec une assurance que j'ose dire qui leur donnoit de la terreur et de l'étonnement. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 362 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305499 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivée à Rome au cours de sa quête de son mari, Ille, Galeron trouve un logement chez un hôte suffisamment respectable pour que sa réputation soit protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis le requierent itant maint, mais n’i vient onques nus si ber qui au partir s’en puist gaber. Li sire est de si haut afaire que nus n’i ose force faire. N’est pas ostex a peçoier ne lau on doie forçoier. Beaucoup la poursuivent de leurs assiduités, mais tous ceux qui se présentent, si hardis soient-ils, s’en retournent sans avoir le loisir de se moquer d’elle. Tel est le prestige du maître du logis que nul ne s’avise d’employer la force : ce n’est pas une demeure que l’on fracture ou que l’on force. |
NOTES: | P. 122, v. 3133-3136 ; trad. p. 59. : L’éventualité de l’agression ou de la subversion sexuelle d’une femme seule logeant en ville est récurrente. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103708 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de l'impossibilité de se rencontrer, les deux amants communiquent de la fenêtre de leurs chambres. |
COTEXTE ET CITATION: | "N'unt guaires rien ki lur desplaise (mult esteient amdui a aise) fors tant qu'il ne poeent venir del tut ensemble a lur plaisir ; kar la dame ert estreit guardee, quant cil esteit en la cuntree". |
NOTES: | [(Vers & Page) 45-50, 212] Dans Laüstic p. 212, vers 45-50 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100546 chantier |
CONTEXTE: | Les garçons chirurgiens (comme les clercs d'avocat) doivent souvent subir brimades et harcèlements de la part de leurs maîtres (ou, le plus souvent, de leurs propres femmes). |
NOTES: | [(Page) 5] C'est aussi une occurrence de "maltraiter époux" |
SOURCE: | Anonyme, Peine et misère des garçons chirurgiens (La). Jean-Antoine Garnier: Troyes, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104372 accreditee |
CONTEXTE: | Une nourrice est poursuivie, un enfant dans les bras. La générosité des paysans prêts à se battre sauve l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] l'honneur que nos maris conçurent de leur barbarie [...] les fit avancer vers leurs ennemis [...] ils se virent chargés de tant de coups, qu'ils ne songeaient plus qu'à s'enfuir." |
NOTES: | [(Page& Partie) 95, II] L'aide ici est agressive. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305936 accreditee |
CONTEXTE: | Lors des fêtes du couronnement d'Arthur, les dames montent sur les chemins de ronde du château pour admirer leurs amis en train de jouter. |
COTEXTE ET CITATION: | Les dames sur les murs muntoent Pur esgarder cels ki juoent ; Ki ami aveit en la place Tost li turnoit l'oil e la face. |
NOTES: | Tome II, p. 552-553, v. 10539-42. |
SOURCE: | Wace, Roman de Brut. Ivor Arnold/S.A.T.F.: Paris, 1938. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux matelots accourant à lui [Théocrite], Seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103386 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle de boisson, puis il lui coud le con et le cul, il la laisse ainsi jusqu'à ce qu'il la voie évanouie de besoin d'uriner ou de chier sans en pouvoir venir à bout, ou que la chute et le poids des besoins viennent à rompre les fils". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 238, 2, 3] 16 janvier, Passion 76. L'inversion des objets (par rapport à l'occurrence de la première partie) et de leurs attributs-- l'ardeur et la décharge pour le libertin cousu, l'humidité et la rétention pour sa victime. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100376 accreditee |
CONTEXTE: | Les deux jeunes gens ne connaissent pas la cause de leurs souffrances et de leurs désirs inexplicables, car ils ne savent pas ce qu'est l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il était silencieux, lui qui, auparavant, était plus bavard que les sauterellesCITATION>, nonchalant, lui qui, auparavant, se remuait plus que ses chèvres. |
NOTES: | [(Page) 804] |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | SB202694 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je ne hai point leurs personnes, repartis-je, mais <citation>pour leur manieres, je croi qu'il n'y a point d'homme de bon sens qui puisse me condamner à les admirercitation>. Quoi? poursuivois-je avec impetuosité, pourrois-je trouver des charmes dans cette circonspection perpetuelle, qui leur fait étudier jusques à leurs éternuëmens, et qui les tenant en garde sur toutes leurs actions, fait que par la peur de faire une sottise, ils demeurent dans une contrainte qui est en soi la plus grande sottise qu'ils puissent faire? |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, Timante, le gentilhomme qui l'accompagne entreprend la défense des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290-91/109-110 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200206 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | [...]<citation>La verité est de soy aspre, fascheuse et rustique [...] qui ne cessera de blasmer ces esprits nez à la gentillesse, qui s'employent à la parer de leurs agreables inventions pour la faire recevoir et cherir des hommes.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | (pas de contexte) |
NOTES: | PP. 56-57. Voir aussi pp. 51, 58-61, 64-65, 90-91. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Dorval-Langlois, François (sieur de Fancan), Le Tombeau des romans. C. Morlot: Paris, 1626. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200192 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: | Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; Dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot. Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: | P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200228 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre 12 de la Première Partie le narrateur fait une remarque explicite à propos de ses procédés de composition. |
COTEXTE ET CITATION: | Un Chapitre attire l'autre et [...] je fais dans mon Livre comme ceux qui mettent la bride sur le col de leurs chevaux et les laissent aller sur leur bonne foy. |
NOTES: | Romanciers du XVIIe siècle, éd. A. Adam, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1958, p. 575. |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200204 accreditee |
CONTEXTE: | Camus met en scène un dialogue entre un prélat et une dame du monde, grande liseuse de romans. Se cachant derrière ce religieux, il fait l'éloge de ses romans édifiants en décrivant leurs caractéristiques techniques. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aussi le but de l'autheur de cacher le precepte sous l'escorce de l'exemple, et de glisser dans ses narrations tout ce qui est ça et là espars dans les livres de la devotion, meslant ainsi l'utile avec le plaisir. |
NOTES: | Pp. 469-470. |
SOURCE: | Camus, Jean Pierre, Dilude de Pétronille. J. Gaudion: Lyon, 1626. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200058 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur qui doit s'éloigner pour défendre ses terres contre des ennemis décide d'enfermer sa femme dans une tour malgré les avis contraires d'Eracle. Sa femme parviendra à le tromper mais sera pardonnée, car c'est lui qui s'est mal comporté envers elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je le metrai en tel leu, par cele foi que je doi Deu, qu'al mius i ert de tot le monde, qu'en cele tor fort et reonde l'enfremerai, biaus amis chiers, a vint et quatre chevaliers qui a me volenté seront. |
NOTES: | P. 97, vv. 3131-3197 La variante apportée par ce texte au topos, c'est que la dame est gardée non par une vieille femme, mais par 24 chevaliers avec leurs épouses. Comme la première partie du roman, qui est une mise en récit du topos des dons reçus par Eracle, la deuxième est un développement de ce topos. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305114 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Écosse épouse secrètement la Manekine en dépit de l'opposition de sa mère qui réprouve la mésalliance qu'il commet à ses yeux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la reine , elle dormait, et ignorait ce qui se passait ; le roi n'avait aucunement l'intention de la mettre au courant, pour éviter qu'elle ne s'oppose à ses désirs et à ses projets, qui assurément ne lui auraient pas plu : il ne la mettrait pas au courant avant d'avoir mené à bien ce qu'il désirait ; ensuite, l'affaire pouvait bien être connue. Le roi arriva donc au palais ; la Manekine venait à ses côtés. Il envoya aussitôt chercher son chapelain qui se hâta de répondre à son appel, et il lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Le prêtre n'osa s'opposer à sa volonté : il unit sur-le-champ leurs deux mains et prononça les paroles qui les liaient l'un à l'autre. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 81. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 303843 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette ont fui parce que leurs parents s'opposent à leur mariage. Ils ont pris un bateau que la tempête a dirigée vers Torelore. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il furent en haute mer, une tormente leva, grande et mervelleuse, qui les mena de tere en tere, tant qu'il ariverent en une tere estragne et entrerent el port du castel de Torelore. |
NOTES: | [(Page) 128] Il ne s'agit pas à proprement parler d'une île, mais d'un pays inconnu. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200162 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa troisième lettre, la dame revient sur sa demande au cavalier de ne plus lui écrire, et lui propose au contraire, mais comme limite de leurs rapports, une correspondance secrète. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>De peur qu'on n'en surprenne quelque'une [de vos lettres], servez-vous de l'adresse que vous trouverez ici sur un morceau de papier à part.citation> [...] La femme qui aura soin de recevoir vos lettres, en aura encore plus de me les rendre. <citation>N'y mettez point de dessus : le dedans me fera assez connaître que ce n'est qu'à moi qu'elles s'adressent... citation> |
NOTES: | Lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, pp. 58-59. |
SOURCE: | Boursault (Edme), Lettres nouvelles de Monsieur Boursault. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104358 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. Evanouie sur la berge, elle est remarquée par un vieux corsaire, Turcamène, qui l'emmène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils sont sans connaisance étendus sur le rivage : on leur ôte leurs habits, on les suspend après, pour leur faire rendree l'eau qu'ils ont bue. Celui qui déshabilla Clarice vit avec étonnement que c'était une femme ; il en avertit ses compagnons qui la mnontrèrent à Turcamène. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] Il y a deux topoi opposés qui coïncident ici: aide/asile à personne en danger et enlèvement, rendu possible par l'évanouissement de la victime. Voir aussi: FAILLIR_SE_NOYER FEMME_AIDER_HOMME HOMME_AIDER_F_POUR_PROFITER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305348 accreditee |
CONTEXTE: | Claire annonce à Julie que St. Preux a provoqué en duel Milord Édouard qui ivre, a fait des allusions désobligeantes sur la conduite de la jeune femme. |
COTEXTE ET CITATION: | À l’instant ton ami dont tu connais la vivacité, releva ce discours avec un emportement insultant qui lui attira un démenti, et ils sautèrent à leurs épées. |
NOTES: | t. I, p. 202 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305377 accreditee |
CONTEXTE: | Paul et Virginie ont ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; perdus loin de leur habitation, ils ont beaucoup marché ; Virginie est pieds-nus. |
COTEXTE ET CITATION: | Paul et Virginie ne pouvaient plus marcher ; leurs pieds étaient enflés et tout rouges. |
NOTES: | P. 137. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305384 accreditee |
CONTEXTE: | Paul et Virginie ont ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; perdus loin de leur habitation, ils ont beaucoup marché ; Virginie est pieds-nus. |
COTEXTE ET CITATION: | Paul et Virginie ne pouvaient plus marcher ; leurs pieds étaient enflés et tout rouges. |
NOTES: | P. 137. Co-occurrecne avec MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305385 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin relate le tour de l’île qu’il fait à pied avec un esclave, et se montre très préoccupé de la blessure que ce dernier s’est fait à un pied. |
COTEXTE ET CITATION: | Duval, mon nouveau noir, se coupa le pied profondément, en marchant sur leurs écailles (d’huîtres collées aux rochers). |
NOTES: | P. 214-215. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305387 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieillard narrateur décrit Paul et Virginie pendant leur pantomime. Ceux-ci en effet jouent, à partir de mouvements physiques, les textes de la Bible. Le narrateur les compare alors à la beauté des statues antiques. |
COTEXTE ET CITATION: | A leur silence, à la naïveté de leurs attitudes, à la beauté de leurs pieds nus, on eût cru ... |
NOTES: | P. 120. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305392 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieillard narrateur décrit Paul et Virginie pendant leur pantomime. Ceux-ci en effet jouent, à partir de mouvements physiques, les textes de la Bible. Le narrateur les compare alors à la beauté des statues antiques. |
COTEXTE ET CITATION: | A leur silence, à la naïveté de leurs attitudes, à la beauté de leurs pieds nus, on eût cru ... |
NOTES: | P. 120. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305636 accreditee |
CONTEXTE: | Pour obéir aux ordres d’une vois divine, le roi et la reine d’Angleterre se sont dépouillés de tous leurs biens et vivent en sauvages dans la nature. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vivent come sauvagine De la glan et de la faÿne, De tel fruit com porte boschaiges, De poires, de pomes sauvaiges, Meures meinjuent et cenelles, Boutons, alies et grosselles Et des cormes, quant il les treuvent ; De l’eive que les nues pleuvent Por souffreite de melieur boivent |
NOTES: | Page 63, v. 427-435. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305677 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Mlle de l’Epine répond au père de Des Prez pour lui montrer son accord à l’impossibilité d’un mariage entre leurs enfants. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je sais bien que mes filles ne sont pas pour lui, dans un pays où le seul intérêt règle les alliances ». |
NOTES: | Page 296. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305707 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse tombe amoureuse de Eurialus |
COTEXTE ET CITATION: | Le dieu d’amours les [Eurialus et Lucresse] navra bien soudain,/ Quand de son dart leurs deux cueurs transpersa./ L’oneesteté de Lucresse et le train/ Par ung trait d’eul vitement rencersa,/ Car la dame de bien aymer pensa/ Ung estrangier que jamés n’avoit veu/ Et son mari hors de s’amour lansa. |
NOTES: | Eneas Silvius Piccolomini, L’ystoire de Eurialus et Lucresse, trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval, Turnhout, Brepols, 2003, p. 95 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305734 accreditee |
CONTEXTE: | Les villageois s'entendent pour punir les soldats qui, avec leur capitaine, ont violé la fille de leur hôte. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt qu'il fut jour, les paysans s'assemblèrent et tinrent conseil de quelle façon ils expédieraient leurs prisonniers : il fut conclu que de vingt-cinq ou trente qu'ils tenaient, il n'y en aurait aucun qui pût avoir la vie, mais que tous périraient avec des trourments les plus cruels qu'ils pourraient inventer. |
NOTES: | Page 129. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305737 accreditee |
CONTEXTE: | Gondène est portée à bout par les sévices que lui infligent son mari et sa maîtresse. Ils vont jusqu'à l'obliger à partager leur lit et assister à leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette amazone rendue courageuse par le désespoir se saisit de son pistolet qu'il avait laissé sur la table, et le lâchant contre ces infâmes adultères, elle tua son mari sur le champ et blessa du même coup Silvane de telle sorte qu'elle en mourut de là à quelques heures. |
NOTES: | Page 134. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305880 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentilhomme a séduit par ses lettres d'amour une jeune religieuse contrainte par ses parents d'entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils choisirent le lieu sainct pour le prophaner de leurs impuretez avec une impieté execrable. Le chevalier trouva le moyen de faire faire des fausses clefs pour se couler la nuict dans l’Eglise, & de là passer en certain lieu qu’ils avoient jugé propre à leur entrevuë. |
NOTES: | Page 128. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305765 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes Romains éprouvent de l'amour l'un pour l'autre malgré la haine entre leurs parents respectifs qui y mettront obstacle. |
COTEXTE ET CITATION: | Non seulement ils ne se frequentoient point, mais ils en estoient venus jusques à ce poinct de hair ceux qui tesmoignoient de l'amitié à l'un ou à l'autre. Nonobstant ceste division, je ne sçay quelle influence donna de la simpathie à Paulin pour Lucrece, & à Lucrece pour Paulin. Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 278. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305766 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la haine entre leurs deux familles Lucrèce et Paulin se marient clandestinement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se resolurent à un mariage clandestin, aprés s'estre donné l'un à l'autre toutes les asseurances & de parole & par escrit qui se peuvent desirer, & en presence d'une vieille servante de la maison de Lucrece, qui estoit la mediatrice de tout ce beau mesnage. |
NOTES: | Page 281. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305772 accreditee |
CONTEXTE: | Un étudiant fuit son hotesse, une veuve qui l'avait séduit, parce qu'elle est enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | L'escolier eut peur de la justice, qui est fort rigoureuse en Allemagne contre les personnes deshonnestes, & principalement contre ceux qui desbauchent des filles d'honneur et leurs hostesses. Ceste appréhension luy fit prendre la fuitte & abandonner ceste femme qui l'avoit plustost desbauché qu'il ne l'avoit seduitte. |
NOTES: | Page 307. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305811 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Juan, un cadet de noble famille, aime à faire déguiser ses pages et officiers pour leur faire jouer des rôles. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jour, que cette humeur lui monta ne la volonté, il commanda à Dom Juan de se desguiser & masquer avec quelqu'autre, & lui commanda de representer le personnage d'un pretendant de cour, & à l'autre celui de capitaine revenant des guerres de Flandres, & attendant recompense ; à un autre de joüer le roole d'un mal-content ; à un autre d'un amoureux desesperé, prenant plaisir à voir sur le champ la promptitude de leurs esprits & leur vivacité. |
NOTES: | Page 148. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305818 accreditee |
CONTEXTE: | Bien que les parents de Mercuriale soient favorables à son mariage avec Donatian qu'elle aime, ils se laissent séduire par un meilleur parti. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce grand parti se presentant aux yeux des parents de Mercuriale ils en furent esblouys, la gloire de voir leur fille alliée du lieutenant de roi en la province chatoüilla leur ambition, & leur fit tourner leurs desirs vers Semere. |
NOTES: | Page 159. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305854 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple se désole de ne pas avoir d'enfants pour hériter de leurs richesses. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés avoir esté quatorze ans ensemble sans avoir des enfans, non sans des regrets & des desplaisirs extremes, parce qu'ils avoient de quoy, non seulement en mettre à leur aise, mais de les eslever à de grands honneurs par le moyen de l'or qui peut toutes choses en un état où les dignitez sont venales, & les charges à l'encan. |
NOTES: | Page 525. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |